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Elodie, piégée. – Chapitre 5




Elodie était anéantie. Alors qu’il y a quelques heures, elle pensait naïvement avoir mis le doigt sur un reportage en or, la voilà ni plus ni moins que l’esclave d’un chercheur mégalomane. La drogue qu’il lui avait injecté durant son sommeil la contraignait à répondre à la moindre de ses exigences. Celui-ci lui parla :

"- Je vais vous livrer le fond de ma pensée, Elodie. Je ne pourrais pas vous faire faire des allers retours toute votre vie, cela deviendrait dangereux au fur et à mesure. Après un certain nombre d’injections, vous n’auriez plus besoin que de venir me voir une fois par mois, mais cela reste risqué malgré tout. Ce que je vais dire va vous paraître brutal, mais croyez moi que cela est nécessaire."

Il se racla la gorge, et continua :

"- Voilà ce que je vais faire : je vais petit à petit détruire votre vie, vous faire couper les ponts avec votre mari, votre travail, et vous former à devenir une prostituée de luxe.

— Quoi ?!" Vociféra Elodie. "Jamais, vous entendez ?! Vous n’avez pas le droit !

— Taisez vous."

Plus aucun mot ne sortit de la bouche d’Elodie, mais elle bouillonnait de rage.

"- Vous vous doutez bien que je n’ai pas le choix. Si vous avez une autre solution, je vous écoute.

— Laissez moi partir, je vous jure que je ne raconterai rien à personne !

— Vous savez que c’est impossible, je ne puis prendre de tels risques. Maintenant, je vous ordonne d’écarter vos jambes.

— Non, s’il vous plaît…" Pleurnicha la journaliste en déplaçant des cuisses de façon à ce que son nouveau maître ait vue sur son sexe épilé.

"- Vous prenez soin de votre corps, c’est une bonne chose. Levez vous."

Sachant qu’il était vain de discuter, elle s’exécuta sans un bruit.

"- Tournez vous et posez vos mains sur le dossier. Je veux que vous vous penchiez afin que je puisse admirer vos fesses."

Après qu’Elodie ait prit position, il se leva et se plaça derrière elle. Elodie frissonna de crainte à l’idée qu’il la prenne ainsi.

Il n’en fit rien. Il se contenta de poser sa main sur son cul et la tâter. Elodie devina qu’il testait la fermeté et la douceur de sa peau. Elle se sentait comme un cheval sur le point d’être vendu, dont on essaye d’estimer s’il peut servir correctement ou non. Elle se sentait humiliée au plus profond d’elle.

L’homme se rassit sur sa chaise.

"- Vous êtes une très belle femme, il n’y a aucun doute à cela. Cependant, j’ai besoin de tester votre expérience sexuelle. Vous allez me faire la meilleure fellation possible. J’ai bien dit la meilleure. Venez vous mettre à genoux devant moi.

"- Non… Pas ça…"

Mais elle dirigea vers le chercheur, qui attendait patiemment. Elle tomba à genoux, baissa la braguette, et fouilla dans le boxer de l’homme pour en sortir un pénis encore mou. Sans vouloir croire à ce qu’elle était en train de faire, elle décalotta la queue pour faire apparaître le gland, sur lequel elle appuya sa langue. Ses lèvres se refermèrent dessus et elle les fit glisser doucement en donnant des petits coups de langue, ne s’occupant que du gland. La main qui n’était pas sur la verge s’appliquait à caresser les couilles. Peu à peu, la queue de Joris se dressa. La journaliste souleva l’engin et, partant de la base, elle le lécha jusqu’au gland, qu’elle prit légèrement en bouche, avant de recommencer l’opération plusieurs fois. Elle insistait bien afin qu’il ressente le maximum de plaisir. Elle ne pouvait s’empêcher de faire de son mieux et de prendre son temps. Elle prit la queue dans sa bouche, et descendit lentement en accompagnant le geste de sa main. Elle remonta, et recommença en essayant d’en prendre un peu plus. Sentant la queue se contracter à son passage, elle décida d’imiter le geste plusieurs fois, en descendant toujours un peu plus. Elle arriva ainsi à en avaler les trois quarts. Elle remua la langue comme une anguille en sortant doucement la queue de sa bouche. Ensuite, elle lécha ses couilles en le branlant.

"- C’est pas mal." Commenta Joris tandis que sa nouvelle esclave s’appliquait à le sucer. "J’ai l’impression que vous ne pratiquez pas la gorge profonde, mais, évidement, vous aurez bien l’occasion de vous entrainer avec moi."

Elodie ne répondit pas, trop occupée à branler sa bite contre sa langue. Le chercheur poursuivit donc :

"- Ne vous arrêtez pas, mais écoutez moi. Bien que vous m’obéissiez au doigt et à l’il, j’ai le désir que vous vouliez jouir lorsque vous serez ici. Cela rendra votre formation plus stimulante. A partir de maintenant, je vous interdis tout orgasme vaginal ou clitoridien en dehors d’ici."

Elodie était au désespoir, néanmoins elle fit à nouveau coulisser ses lèvres sur la verge.

"- Par contre, vous devrez faire jouir tous les jours une personne. Avec votre mari, je suppose que ça ne devrait pas poser de problème. Est ce que vous aimez avaler, Elodie ?"

Elodie, qui craignait le pourquoi de cette question, lui répondit en continuant à le branlotter :

"- Non, pas vraiment…

— Et bien cela va changer. Reprenez votre fellation. Désormais, à chaque fois que vous ferez jouir un homme, vous devrez avaler sa semence jusqu’à la dernière goutte. peu importante l’endroit où il a éjaculé. Sauf s’il lui même vous dit de ne pas le faire. Ainsi, vous finirez par vous y habituer"

Elodie s’activait sur le membre tendu, s’efforçant à lui prodiguer la plus agréable pipe possible. Elle sentait que la délivrance était proche, et elle savait qu’elle allait devoir tout avaler. Cependant, elle fut surprise d’entendre le chercheur lui dire d’arrêter. Il se leva et se branla. Il finit par libérer des jets de sperme qui allèrent s’écraser sur le sol.

"- J’ai besoin d’aller au delà de vos limites habituelles pour être sûr que mon produit fonctionne." Expliqua t-il."Le sol est propre, rassurez vous."

Elodie se pencha vers la petite flaque de sperme, réalisant qu’elle allait faire cette chose dégradante. Sa langue entra en contact avec le sol et, tel un animal, elle lapa le foutre. Le goût était amer. Elle avala tout jusqu’à ce que le sol en soit nettoyé, et donna deux derniers larges coups de langue pour être sûre de n’avoir rien laissé : Joris avait dit "jusqu’à la dernière goutte".

"- Salaud !" Cria t-elle ensuite, humiliée au dernier degré. "Je vais vous tuer !"

"- Cela m’étonnerait, lui répondit une voix grave. D’ailleurs, il est l’heure de rentrer chez vous."

Elle se retourna et vit Dominique, assis sur la chaise qui faisait face à celle de Joris. Elle ne savait pas depuis combien de temps il l’observait.

"- Enculé !" Vociféra t-elle à son encontre. "Vous vous êtes bien foutu de ma gueule, tout à l’heure !"

"- Quel langage !" intervint Joris. "A propos, voici deux derniers petites choses pour aujourd’hui : premièrement, vous allez obéir à Dominique comme si c’était moi qui vous donnait des ordres. Deuxièmement, Vous abandonnez bien évidement l’enquête en cours. Je veux aussi que vous détruisiez tous les éléments en rapport avec votre sujet, mais également que vous vous assuriez que vos supérieurs ne confient l’enquête à personne d’autre. Maintenant, rhabillez vous. Ensuite vous suivrez Dominique, il va vous redéposer devant le bistrot."

Elle rentra chez elle la nuit tombée. Dominique lui avait ordonnée de mettre un bandeau sur les yeux, qu’il récupéra une fois garé devant le bistrot. Elle n’avait donc pas vu le parcours entre l’endroit secret et la brasserie. A quoi bon ! Quoi qu’elle puisse savoir, elle ne pouvait de toute façon rien communiquer à qui que ce soit. Elle était condamnée au silence.

Guillaume la prit dans ses bras en la voyant, l’embrassa. Elle lui rendit mollement son baiser, ravagée par le tracé de son avenir.

"- Ca ne va pas, mon cur ?" s’inquiéta Guillaume.

Elodie brûlait d’envie de tout lui raconter, et d’aller illico à la police porter plainte ensemble, afin que son calvaire prenne fin immédiatement. A la place de quoi elle répondit :

"- Si, si… J’ai simplement une grosse migraine.

— Ah… Tu veux un cachet ? En attendant qu’il fasse effet, je vais te préparer un petit quelque chose à manger.

— Non merci, je vais aller me coucher tout de suite, je suis KO.

— …D’accord."

Elle se dirigea vers la chambre. Elle voulait véritablement être seule, de toute façon. Tandis qu’elle poussait la porte, elle entendit son mari l’interpeler :

"- Au fait, comment avance ton reportage ?

— C’est au point mort. A mon avis, ce sujet, c’est du flan."

Elle pénétra dans la chambre sans attendre de réponses, se déshabilla et se mit sous la couette. Plus tard, lorsque Guillaume se coucha à son tour, elle fit mine d’être assoupie.

Elle dormit peu.

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