Ce jour-là, ma confidente et moi sommes seuls chez elle et, assis sur le canapé, nous regardons la télé. Ou plus exactement, nous bavardons comme souvent sans vraiment suivre l’émission. Nous parlons de garçons et de filles des copains et des copines. On en vient à parler de sexe. C’est alors qu’Eline me pose une question inattendue :

Et toi, tu te masturbes ?

Je ne m’attendais pas à ça. Je réponds par une banalité :

Tous les garçons font ça.

Oui, mais toi ?

Tu veux vraiment qu’on parle de ça ?

Malgré la liberté qui règne entre nous, je suis embarrassé. Je veux bien parler de ’cul’ en général, lui décrire mes exploits plus ou moins imaginaires, mais là, j’hésite et je bredouille :

Tu sais… oui, un peu… enfin, pas beaucoup.

Je suis tout rouge et Eline s’en aperçoit.

Ça te gêne de me parler de ça ?

Piqué, je réponds que non, que c’est un acte parfaitement normal. Alors Eline enchaîne :

Pourquoi est-ce que les garçons se masturbent ?

Oui, au fait, pourquoi ? Je ne sais pas répondre autre chose que:

Ils en ont envie.

Les questions continuent. Eline veut tout savoir et moi, soit je ne sais pas quoi répondre exactement, soit je suis extrêmement mal à l’aise.

Puis elle continue :

Qu’est-ce qui te fait bander ? Tu bandes en ce moment ?

Non pas vraiment.

Fais voir.

Elle pose sur main sur mon bas-ventre et le palpe.

Ça n’a pourtant pas l’air si mal que ça !

Je lui retire la main aussitôt, mais elle l’a fait ! Quelques secondes de silence, pendant lesquelles chacun fait semblant de s’intéresser à ce qui se passe à la télé. Elle reprend la parole.

Je n’ai jamais vu de garçons se masturber…

Encore une seconde de silence, et elle ajoute d’une voix innocente:

Et si tu me faisais voir comment on fait ?

Encore un silence, mais cette fois, c’est moi qui ne sais pas comment réagir.

Écoute, c’est un truc qu’on fait tout seul ou bien entre garçons.

Sa main se pose à nouveau sur mon entrecuisse, y demeure et appuie doucement sur la bosse. Je sens quelque chose qui se passe, un picotement et voilà que mon instrument se met à tendre le tissu de mon pantalon. Eline ne peut pas ne pas se rendre compte de l’effet qu’elle me fait.

S’il te plaît ! insiste-t-elle.

Je dois être rouge d’embarras, de gêne et peut-être de honte, mais je m’exécute.

Sans un mot, je déboucle ceinture et j’ouvre ma braguette. Le regard d’Eline est braqué dessus. Je m’arrête.

Vas-y ; continue ! murmure-t-elle. Sa voix me semble aussi peu assurée que la mienne.

Tu veux vraiment ?

Elle me fait un signe de tête.

Je me soulève un peu pour faire descendre mon pantalon. Sous le caleçon, on devine une forme à demi dressée. J’hésite encore. Elle semble m’encourager du regard et je me décide. Je tire un peu sur l’élastique et je commence à dégager mon sexe, seulement à demi raide. Je regarde Eline et je remarque qu’elle a les yeux braqués sur ce sexe qu’elle ne quitte pas des yeux jusqu’à ce que tout soit sorti, hampe et testicules.

Je suis toujours aussi mal à l’aise et, espérant que je vais pouvoir en rester là, je lui dis :

Voilà, mon outil !

Masturbe-le…

Tu le veux vraiment ?

Oui, vas-y.

Pour cacher mon trouble, je prends le ton détaché du scientifique qui commente une expérience et je commence :

Pour se masturber, il faut que le pénis soit raide, en érection, puis on fait des mouvements de va-et-vient…

Allez, branle-toi, je veux voir comment tu te branles.

C’était la première fois que je l’entendais utiliser le mot "branler" et non pas "masturber", et je ne sais pas pourquoi, mais brutalement, j’ai cessé de me sentir embarrassé et mon malaise a disparu. Brusquement, ce n’était plus un devoir imposé ou une démonstration obligatoire, mais un plaisir personnel, un bon coup pour prendre mon pied.

Caresse-moi, fais-moi bander.

À son tour d’hésiter. Sa main avance et recule, elle n’ose pas poser sa main sur mon sexe, maintenant qu’il est sorti et qu’elle l’a juste devant elle. Je guide sa main jusqu’à moi. Le contact est électrique, la hampe se redresse, gagne en longueur, en diamètre et en rigidité. Je pousse un peu sa main sur mes couilles et je commence à me branler, lentement, en tirant bien la peau en arrière et en la ramenant complètement en haut. Eline semble fascinée, puis elle se met à me caresser doucement les couilles d’une main légère et des picotements me parcourent le ventre. J’accélère un peu le rythme, ma main serrée sur mon dard monte et descend. Il me vient une idée :

À toi maintenant, je vais t’apprendre à branler un garçon.

Je prends sa main. Elle se laisse faire et je la pose sur la longueur de mon sexe et referme ses doigts dessus. J’entoure sa main de la mienne pour lui donner le rythme, en haut, en bas. Je lui fais serrer ou desserrer un peu sa prise, insister quand la main recouvre le gland. Rapidement, elle trouve les bons gestes.

Je veux la caresser en même temps, mais quand mes mains tentent de passer sous sa jupe et de franchir le barrage de sa petite culotte, elle m’arrête d’une main et me dit :

Non mon gros cochon. Aujourd’hui, c’est de toi qu’il s’agit.

Bien entendu, j’insiste, mais elle cesse de me masturber et me déclare:

Puisque c’est comme ça, va te branler tout seul dans les chiottes…

Encore quelques secondes d’explications et j’abandonne mes tentatives sur Eline.

Fais-toi jouir, je veux voir.

Je me branle plus rapidement pour atteindre l’orgasme et Eline masse doucement mes couilles.

Ça va venir !

Comment ça te fait ?

Je sens le jus monter ; c’est bon. Je le retiens encore un peu, mais ça ne va pas durer !

Où ça monte ?

Dans mes couilles et dans le ventre. C’est tout gonflé et sous pression. C’est comme si ça allait exploser.

Et ça vient ! Je jouis avec violence, j’en ai le souffle coupé et Eline ne quitte pas la scène des yeux une seconde. Avec des grognements de plaisir, je sens le liquide se précipiter dans mon manche et jaillir violemment, plusieurs jets chauds, épais et crémeux qui montent avant de retomber sur mon ventre et sur le tapis. Eline en a même reçu quelques gouttes sur les mains.

Eline est comme assommée par la violence incontrôlable de ma jouissance. Quand je me calme un peu, Eline se détend elle aussi et me demande:

C’était bien ? C’est toujours comme ça ?

Elle pose un doigt sur mon ventre pour saisir une goutte de liquide, la serre en deux doigts et les écarte pour la voir le sperme faire comme en fil entre ses doigts.

C’est doux comme de la crème…

Elle repose un doigt sur moi et étale un peu cette crème sur mon ventre, en traînées luisantes, puis elle porte son doigt à sa bouche et le lèche un peu. Je n’en reviens pas !

C’est salé, mais c’est bon… Dis donc, qu’est-ce que tu en as fait ! Il y en a même plein sur ta chemise, ça a jailli jusque-là.

C’est parce que tu m’as beaucoup excité. Tu branles bien.

C’est la première fois que c’est une fille qui me fait ça. C’est bien plus excitant !

Et puis soudain, ma pudeur, mon embarras reviennent. J’ai fait ça avec Eline ! Comment ai-je pu ? J’attrape vivement des kleenex et je m’essuie le ventre.

D’un ton agressif, pour cacher ma gêne, je lui dis :

Tu as voulu voir, et bien maintenant, tu sais !

Je la regarde tout en me reculottant rapidement: elle a l’air parfaitement naturelle, bien plus à l’aise que moi…

Merci, ça m’a bien plu… Pas toi ? Tu dois te sentir mieux ? ajoute-t-elle.

Je ne réponds rien.

Bon d’accord, on n’en parlera plus, plus jamais, même entre nous, mais c’était bon de le faire, pour toi comme pour moi…

Et effectivement, on n’en a jamais reparlé comme si rien ne s’était jamais passé.

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