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Réconfort & vieilles dentelles VI. Les escarpins rouges – Chapitre 4




Les jours passèrent mais j’étais bien décidé à ne pas prendre l’initiative de l’appel. Je devais tenir bon. C’était à elle de me rappeler si elle voulait que nous fassions affaire.

Ne me rappellerait-elle pas que j’aurais interprété ce silence comme un remords ou du moins, un renoncement. Renoncement au chantier comme à cette promesse qu’elle m’avait faite.

D’ailleurs, je n’étais pas du genre à me contenter d’un coup vite fait mal fait entre deux rendez-vous, dans le stress, l’empressement, histoire de dire que nous avions consommé.

Elle m’avait allumé grave, je faisais des rêves érotiques, le soir dans mon lit je me remémorais son parfum, la forme de sa taille dans mes mains, ses petits pas gracieux et ses escarpins rouges qui la rendaient on ne peut plus bandante, sans compter son élégance, sa classe, son allure de petite bourgeoise soignée, et je me disais que si elle ne finissait pas empalée sur mon dard dans mon lit en une cavalcade furieuse, j’allais en faire une jaunisse !

Néanmoins, elle ne devait rien en savoir mais au contraire penser que je n’attendais pas après elle pour vider et mes couilles et mon énergie sexuelle débordante.

Je la soupçonnais quand même d’être intéressée par ce chantier juteux, si l’on puit dire, et pas seulement motivée par une partie de pattes en l’air avec mézigues.

Et puis, puisque son mari suivait l’état des devis, il lui demanderait sûrement à un moment donné où le mien en était, et comprendrait peut-être mal pourquoi, après tant de rendez-vous, je ne donnais pas suite.

Il n’était sans doute pas autoritaire, il semblait la laisser gérer les finances, la comptabilité, mais d’après ce qu’elle m’avait fait comprendre, ce devait être le genre de type près de ses sous et qui ne devait pas vouloir lâcher un client comme ça.

Si elle voulait laisser tomber, il insisterait certainement auprès d’elle pour qu’elle me relance.

Je pris donc patience, et je fis bien de le faire. Une dizaine de jours plus tard en effet, elle m’appela sur mon portable :

« – Mr D ? Bonjour, c’est Mme S.

— Bonjour Mme S. Comment allez-vous ?

— Très bien, je vous remercie. Je vous appelle par rapport au devis.

— Oui… ?

— Vous êtes toujours intéressé… ?

— Si vous l’êtes aussi je le suis. »

Elle eut comme un raclement de gorge. Je me dis que peut-être elle n’était pas seule, peut-être son mari était-il à son côté et la tançait-il pour qu’elle me relance.

« – Vous avez besoin qu’on se revoie… ? » demanda-t-elle comme si elle avait besoin d’une confirmation.

« – Oui oui, bien entendu. C’est très important… qu’on puisse… en discuter » lui dis-je, méfiant (peut-être avait-elle mis le haut-parleur, obligée de le faire.)

« Quand pouvez-vous passer me voir ? » enchaînai-je.

« – Hum… » sembla-t-elle réfléchir, « le vendredi après-midi je crois que vous avez un peu plus de temps… ?

— Oui en effet. Si c’est le cas pour vous également… Et pas comme la dernière fois, où vous étiez un peu… pressée » ajoutai-je malicieusement.

« – Vendredi de cette semaine, c’est possible pour vous… ?

— C’est parfait. Votre heure sera la mienne. Toute l’après-midi si vous le souhaitez » dis-je sur le ton de la plaisanterie…

— En tout début… ? Disons : quatorze heures trente… ?

— Pas de problème. Je serai à vous » rajoutai-je non sans jouer sur l’ambiguïté des mots.

— Alors entendu. S’il y a contrordre, je vous en informe.

— OK, entendu. Bonne semaine, Mme S.

— A vous aussi, Mr D. Au-revoir.

— Au revoir. »

Qu’elle ait eu quelqu’un près d’elle ou pas, elle devait être rassurée, j’avais été d’une discrétion de violette. Je savais très bien, pour y être allé, que son bureau était de toute façon près de l’atelier et d’éventuelles oreilles indiscrètes. Je n’étais ni assez stupide ni assez balourd pour risquer de la compromettre.

Dire que je n’étais pas désormais impatient d’être au vendredi serait pure fanfaronnade. Elle m’avait assuré implicitement que nous aurions un peu de temps, je prenais ça pour une promesse.

Évidemment je me préparai à sortir le grand jeu, je commençais à en avoir l’habitude. Grand ménage dans toute la maison, toilette irréprochable, rasage de frais, ambiance cosy et parfumée, changement de draps de mon lit avec draps impeccablement repassés et couvre-lit romantique, petit comprimé « dopant », préservatifs et gel lubrifiant à portée de main.

Dans la matinée, je reçus un appel. Je décrochai, vaguement inquiet.

Avec une voix des plus douces et sur un ton délicieux et discret elle me demanda si elle pouvait venir vers 13H30, étant donné qu’elle pouvait se libérer plus tôt.

J’acquiesçai bien entendu.

Je me préparai à déjeuner plus tôt afin d’être paré à l’heure dite.

13H30 tapantes, alors que mon cœur faisait des bonds de kangourou dans ma poitrine depuis plus d’une demi-heure, on sonna. J’ouvris la porte. Elle attendait sagement derrière le portillon ouvert. Je la priai d’entrer, et la regardai monter les marches jusqu’à moi.

Elle avait une serviette à la main – nos papiers sans aucun doute ce qui faisait très professionnelle.

Elle avait soigné sa toilette : elle portait un tailleur très classe avec une jupe cintrée qui s’arrêtait au-dessus du genou, une élégante ceinture marquait sa taille, des bas bruns foncés, un chemisier léger… et surtout elle avait à nouveau à ses pieds ses escarpins rouges à hauts talons ! Une vraie petite bombe !

Dès qu’elle passa la porte, instantanément je me mis à bander ! Son maquillage léger réalisé avec toujours autant de goût et de soin, comme la fois précédente mettait merveilleusement en valeur ses yeux de biche et ses petites pommettes.

Elle se tenait debout devant moi. Me regarda avec une expression d’attente.

Je lui lançai :

« – Vous avez amené le devis ? »

Elle répondit, me montrant sa serviette : « – Je l’ai là. »

Désignant la table d’un mouvement de tête je lui dis :

« – Jetez ça là. Nous regarderons ça plus tard… Pour le moment, nous avons mieux à faire… » et je m’approchai d’elle lentement comme un fauve avançant vers sa proie.

Elle me fixait, immobile, comme paralysée – fascinée ? – elle n’émit aucune protestation.

Je tendis mes mains vers sa taille. Immédiatement elle passa ses bras autour de mon cou et m’enlaça. Ma bouche fondit sur la sienne et elles fusionnèrent.

Mes bras emprisonnèrent sa taille. Je la plaquai contre moi, ma main caressait fiévreusement sa nuque, ses cheveux courts, l’autre partait en exploration de son dos, ses épaules, ses bras.

Elle me galochait fougueusement, nos bouches se cherchaient, se lâchaient, se reprenaient ; je mangeais ses lèvres, son menton, ses pommettes, et elle n’était pas en reste.

Tout en l’embrassant je commençai à reculer, l’amenant au pied de l’escalier où je lui fis faire un demi-tour, si bien qu’elle grimpa les degrés à reculons, marche après marche, mes mains courant partout sur son corps, ma bouche passant de son cou à sa bouche.

Nos bouches avides étaient trempées de salive, il y avait dans ses yeux bruns cerclés de bleu comme une lueur de folie ; je la maintenais emprisonnée dans le cercle de mes bras, ne la laissant s’écarter légèrement que pour gravir chaque marche supplémentaire en toute sécurité, avec ses talons rouges glissants.

Je la serrais fort, les marches grinçaient comme à leur habitude, mes mains descendaient vers le bas de ses reins, appréciant la naissance de sa croupe que je trouvai musclée et nerveuse comme celle d’un pur-sang.

Nous fûmes bien vite au pied de mon lit. Des bougies parfumées embaumaient l’espace intime de la pièce chaude, odeur d’ambre et de musc.

Je la débarrassai de la veste de son tailleur et me mis nerveusement à déboutonner son chemisier ; une fois ouvert, je lui fis passer par-dessus ses épaules d’un geste brusque et passionné.

Elle n’avait pas perdu son temps et avait fait de même avec ma chemise.

Je descendis l’une après l’autre les bretelles du soutien-gorge, posant dans un mouvement quasi-religieux ma bouche sur l’épaule ainsi découverte, ce qui la fit sourire, d’un sourire attendri.

Je caressai ses épaules douces, son dos, mes mains glissèrent jusqu’aux agrafes que je défis tout en la regardant dans les yeux, ses beaux yeux doux de femme en apparence bien sage.

Puis prenant entre mes doigts le petit sous-vêtement, je lui descendis délicatement le long de ses bras, mes mains les caressant ce faisant, effleurant ses avant-bras, ses fins poignets ; je fis tomber lobjet à terre, lui pris ses mains.

Ses yeux étaient fichés dans les miens. Je prenais sa bouche par petits coups, en picorements nerveux qu’elle me rendait en écho.

Tout doucement, elle souleva mes mains, et sans lâcher mes yeux, elle les porta à sa poitrine nue que je n’avais pas encore regardée. J’ouvris des soucoupes sur deux jolis petits seins que je découvris alors, des jolis petits fruits arrondis comme des poires bien mûres.

Mes mains délicatement s’y posèrent à plat et elle eut comme un frisson. Je commençai à les caresser et à les palper avec des petits mouvements circulaires, dédaignant les pointes dans un premier temps, les effleurant à peine.

Ses beaux yeux troubles battaient légèrement des cils et me fixaient avec un air d’inquiétude, un affolement mal contenu.

La pulpe de mes doigts insista un peu plus sur les jolis petits mamelons roses qui immédiatement se dressèrent. Je finis par les prendre délicatement entre pouce et index, comme j’aurais fait d’un bouton de rose au moment de le cueillir. J’en appréciai le velouté satiné comme un pétale de jeune fleur ; évidemment c’est ma bouche qui les cueillit l’un après l’autre et elle soupira profondément, la tête rejetée en arrière.

Mes lèvres apprécièrent leur tendresse, puis je me mis à les sucer un peu plus fort, jusqu’à l’entendre haleter. Je m’arrêtai avant qu’elle demande grâce, ma bouche ouverte descendit entre ces jolies pêches, puis sur son ventre… Quand elle fut arrivée à la ceinture, mes doigts la dégrafèrent et l’ôtèrent. Je déboutonnai lentement et méthodiquement la jupe ; mais avant de l’en libérer je pressai avec passion ma bouche sur le renflement de son pubis tandis que mes mains firent de même sur sa croupe.

Elle poussa un petit couinement de surprise et de contentement.

Tout en massant ses fesses avec fièvre, je frottai mon nez et tout mon visage sur son joli mont dont je sentais le relief à travers la jupe, comme un gosse qui prend le temps d’apprécier avec ravissement le beau paquet cadeau qu’il vient de recevoir, avant de l’ouvrir.

Je n’eus pas besoin d’efforts pour que la jupe tombe à ses pieds ; et c’est avec un sourire de contentement que je découvris que c’étaient des bas auto-fixants qui emballaient ses cuisses fines.

Le petit mon renflé était habillé d’une jolie culotte de soie pâle, très échancrée sur les hanches.

Mes mains caressèrent la peau laissée libre sur les côtés de la culotte et ainsi que celle laissée nue au-dessus des bas ; ma bouche leur succéda, découvrant la surface douce et lisse.

Je levai les yeux vers elle pour découvrir qu’elle me contemplait avec un air attendri, et tout en la fixant dans les yeux, je posai lentement mes doigts sur le haut du slip, et je la déculottai avec une lenteur poussée à l’extrême sans lâcher ses yeux.

Une adorable petite motte à peine couverte d’un poil fin, soyeux et soigné, s’offrait désormais à moi.

J’embrassai tendrement cette petite fente encore fermée, puis remontai sur mes jambes pour enlacer ma jolie amante et l’embrasser encore. Elle referma ses bras sur moi et me roula une pelle monumentale.

Je l’avais enfin entièrement nue entre mes bras (ou presque : elle ne portait plus que ses bas, et ses magnifiques escarpins rouges) et je trouvai son petit corps gracieux et étonnamment fragile.

Elle passa à son tour à l’action et entreprit, tout en continuant à me galocher, de déboutonner nerveusement mon pantalon.

Elle le fit descendre d’un geste sec puis fit de même du boxer, et je me débarrassai du tout, les envoyant valdinguer très loin.

Immédiatement, ne perdant pas le nord, elle saisit ma queue raide et gonflée dans sa petite main fine, la pressa avec ravissement.

Nous nous baisions avidement la bouche, mes mains descendaient de ses épaules à ses fesses et remontaient dans un ballet étourdissant.

Elle semblait émue de découvrir concrètement ma virilité, et la caressait en de longs mouvements d’aller et venues. Je lui murmurai :

« – C’est vous qui me faites cet effet-là. Si vous saviez depuis combien de temps j’ai envie de vous… 

Je vais vous laisser vos bas et vos chaussures, vous êtes si bandante comme ça. »

Pour toute réponse elle poussa un long soupir.

Je la poussai lentement contre le pied du lit, et la renversai tout en douceur. Elle se laissa aller en arrière, et se retrouva allongée sur le dos, ses jambes gainées de nylon sombre dans le vide.

J’attrapai ses chevilles, les montai à la verticale, embrassai avec passion le dos de ses pieds, puis couvris en descendant ses jambes de baisers, puis ses cuisses.

Je passai mes mains en coupe sous ses fesses et soulevai son bassin d’un seul coup comme un fétu de paille ; elle poussa un cri de surprise et de joie.

Ses jambes se retrouvaient posées sur mes épaules ; ma bouche fondit sur sa belle chatte ainsi offerte qui s’était mise à bâiller dans cette action.

Je maintins son bassin soulevé, ma langue parcourut tout l’intérieur de sa vulve comme un assoiffé. Ma bouche se colla comme une ventouse à son coquillage bien humide, l’aspira, glissant sur les fins pétales, sur le bourgeon. Elle poussait des petits cris de joie et de plaisir.

Ma langue descendit plus bas, jusqu’à l’étroit sillon et je fléchai sa petite rosette avec ravissement.

Elle accueillait mes caresses buccales avec contentement, mais je ne fis pas plus longtemps durer l’exercice car la position (elle ne reposait que sur les épaules et avait la tête très basse) ne devait pas être très confortable.

Je la regardai tendrement, tout en caressant ses cuisses arquées et racées ; mes mains crissaient sur le nylon des bas, appréciaient la finesse de la cheville, le dos cambré du pied sur lequel je posais des petits baisers.

Lentement je commençai à lui écarter les jambes, mais elle les ouvrit toute grandes : appuyée sur les coudes, elle me contemplait avec un petit sourire satisfait et vicieux. Qu’elle était belle ainsi, les yeux brillants, les cuisses obscènement écartées, les lèvres de sa chatte entrebâillées comme une invite.

Elle me dit d’une voix de gorge, comme dans un soupir :

« – Viens. »

Je ne me fis pas prier. Sans lâcher ses chevilles je les descendis et me plaçai, le sexe fièrement dressé, à l’aplomb de sa petite grotte d’amour.

Je me penchai, passai mes mains sous ses fesses, à la naissance de ses reins.

Ses mains appelèrent ma nuque et j’allai à sa rencontre.

Je commençai à frotter mon membre contre son abricot rose et fendu, lubrifiant gentiment sa petite fente. Je jouai ainsi un moment, montant et descendant, et sa bouche de bourgeoise semblait dessiner des voyelles, mais sans émettre un son.

Elle me fixait bien dans les yeux et je faisais de même, et je voyais dans les siens des lueurs lubriques, des éclats où l’excitation montait comme des flammes qui enveloppent une maison embrassée.

Je m’amusai à faire durer ce petit jeu, commençant à me demander qui cèderait en premier, mais j’arrivais à maîtriser mon désir, pourtant j’avais une envie tenaillante de sa chatte, de son petit corps, de la sabrer, de l’entendre gémir sous ma saillie.

Je gagnai car c’est elle qui craqua en premier. Sa bouche se tordit et elle me supplia presque en gémissant :

« Oh je t’en prie, prends-moi. »

Et avec un sourire satisfait je lui répondis calmement et fort courtoisement :

« – Mais vos désirs sont des ordres, ma toute belle. »

Et avec la même douceur, je positionnai mon gland devant la bouche ronde que faisait désormais l’orée de sa chatte rose vif et bien luisante, je la pénétrai lentement, pour notre plus grand bonheur à tous les deux.

Immédiatement elle m’attira davantage à elle et, m’appuyant sur les coudes, mes mains s’emparèrent de ses petits seins que je caressai er pressai voluptueusement tandis que mes reins commencèrent à imprimer la cadence de mes longs va-et-vient.

Inutile de détailler plus longuement l’heure qui suivit (je sus faire durer le plaisir), mais c’est avec ses chevilles sur mes épaules et ses petits pieds toujours enfermés dans ses escarpins rouges que je la besognai avec la régularité d’un métronome ; c’est solidement soudés l’un à l’autre que nous continuâmes, bouche contre bouche, mes mains tantôt sur ses épaules tantôt sur ses seins, et je dois avouer que je dus faire des efforts monumentaux de concentration zen pour ne pas jouir quand elle enroula ses cuisses et ses jambes convulsivement autour de ma taille.

Je dus faire les mêmes efforts mentaux quand mes coups de boutoir lui arrachèrent ses premiers cris de jouissance.

Je sus obtenir un délai supplémentaire à la montée de mon plaisir en l’arrachant du plan du lit, la tirant vers le haut par les jambes, pour enfoncer ma langue tout au fond de sa chatte et la faire glisser avec ferveur de bas en haut, aspirant son bourgeon et le suçant comme un bonbon acidulé, voyageant de haut en bas jusqu’à sa petite praline, mon muscle du goût s’y enfonçant et le titillant à loisir ; ces petites fantaisies étant accueillies par elle par des cris de joie et de plaisir.

Je ne sais comment également elle se retrouva à un moment à quatre pattes, toujours au bord de mon lit, ses cuisses et ses jambes toujours gainées de nylon brun, m’offrant une vue sur son joli cul pommelé et ses pieds toujours chaussés des escarpins rouges, et comment ma queue raide trouva si vite le chemin de son délicieux fourreau. Toujours est-il que mes mains bien fermées sur sa fine taille, je peux vous dire qu’elle s’en prit plein le cul, et d’après ses cris hystériques, qu’elle appréciât mes grands coups de pine.

Ce que je sais c’est que c’est moi qui lui demandai de se retourner et que, lui écartant ses jambes toutes grandes, je lui balançai des coups de boutoir comme un dément, lui arrachant des beuglements de plaisir, alors que, m’étonnant de sa souplesse – c’est elle qui tenait ses chevilles dans ses mains – je jouis en rugissant comme jamais, lui envoyant ma semence tout au fond de sa délectable chatte, finissant de la défoncer comme un marteau-pilon.

Il nous fallut quelques instants pour reprendre nos souffles et retrouver nos esprits, elle s’empressa de partir faire un brin de toilette en prononçant « quelle folie, quelle folie… » sans que je sache si ce substantif exprimait un regret ou un sentiment admiratif pour ce que nous venions de faire.

Quand elle fut rhabillée, elle semblait avoir du mal à remettre de l’ordre dans sa tenue et sur son visage rouge, mais pas dans ses idées.

En un rien de temps elle était assise à la table de ma salle, tenait le stylo et me faisait signer le devis.

Elle regardait sa montre nerveusement.

Je ne pouvais plus reculer. Je lui demandai juste :

« – Pour les 10 % c’est toujours d’accord… ?

— Bien entendu. Une promesse est une promesse. Je reviendrai te… vous les redonner après le chantier… en mains propres. »

J’esquissai un sourire satisfait. Une promesse en effet.

Mais j’appris plus tard qu’elle n’était pas si libre que ça. Le mari était un peu jaloux, du moins suspicieux, et elle n’avait jamais l’esprit tranquille.

Prendre une heure ou deux pour venir me voir ne s’avèrerait pas si aisé. Elle avait peur d’éveiller les soupçons.

Au moins, me dis-je, elle ne serait pas une de celles qui débarqueraient à tout bout de champ à l’improviste pour se faire tringler.

A tout bout de champ, non. Mais quand l’envie la taraudait, croyez-moi, elle finissait par trouver le moyen.

Mais ceci est une autre histoire.

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