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NCIS Enquetes Spéciales – Sous couverture – Chapitre 4




Tony revint vers la table, ou Ziva l’attendait.

— Je parie qu’il est parti par les cuisines.. J’ai même pas pu l’apercevoir, annonça-t-il à Ziva. Tu veux qu’on revienne à l’agence, patron ? ajouta-t-il à l’attention de Gibbs, toujours grâce au jeu d’oreillettes et micros.

— Non, je veux simplement que vous remontiez et que vous poursuiviez vos activités de cuverture.

— Ah.. Toute la nuit ? demanda DiNozzo.

— Aurai-je un probème d’élocution ?

Tony ne prit pas la peine de répondre. Ziva glissa sa main sur la joue de son collègue et demanda avec un ton provocateur:

— Tu crains que je morde, Tony ?

— Je m’appelle Jean-Paul, Sophie, la corrigea-t-il afin de ne pas faire tomber à l’eau leur couverture.

— Jean-Paul, se reprit-elle en faisant la moue.

Gibbs était à son bureau quand Abby surgit, toujours nue comme un ver, les quelques personnes qui étaient encore au travail aux alentours la regardaient avec envie. Gibbs l’embrassa et l’assit sur ses genoux.

— Abby, tu as quoi ?

— J’ai un petit youpi et un grand mais, répondit-elle tandis que la main de son patron se promenait sur sa poitrine.

— Abby, dit-il d’un air exaspéré.

— Youpi, j’ai une photo de l’homme que Tony et ziva doivent assassiner…

— Mais ?

— Mais j’ignore laquelle de ces trente-deux photos représente l’homme en question, dit-elle en faisant défiler sur l’écran les photos qu’elle avait chargées grâce aux lunettes de Tony.

Gibbs lui fit tourner la tête et l’embrassa de nouveau.

— Et si on jouait à cache-cache ? dit-il.

Abby lui fit son sourire le plus radieux, comme un enfant sur le point de recevoir un présent, et se cacha sous le bureau de Gibbs, non sans lui mettre les fesses sous son nez. Gibbs replaça alors sa chaise de manière à cacher le plus possible Abby, et fit semblant de lire un dossier confidentiel. Pendant ce temps, Abby lui avait baissé le pantalon et porta son sexe à la bouche. Encore toute déçue de ne pas être allée un peu plus loin avec Ducky ou (et) Gibbs un peu plus tôt dans la journée, elle s’y adonna avec joie. Elle commença doucement en léchant et embrassant son bout, badigeonnant le sexe de Gibbs de salive. Celui-ci, toujours aussi maître de ses émotions, ne laissait transparaître que très peu d’émotions sur son visage, afin de rester un minimum discret. Le Directeur Shepard apparut à la sortie de l’ascenseur et se dirigea vers lui.

— Jethro, désolé de t’avoir pris au dépourvu tout à l’heure, avec les deux techniciens. Je sais que tu n’aime pas me partager avec d’autres hommes, mais j’étais vraiment excitée. En tout cas, j’ai pris un pied monstre, Jethro. Passe à mon bureau tout à l’heure. Je serai ton esclave, ajouta-t-elle en s’approchant de lui pour plus de discrétion, avant de repartir comme elle était venue.

Abby, qui avait tout entendu à l’insu du directeur, repoussa la chaise de Gibbs et lui dit, en parlant très vite :

— Oh mon Dieu, Gibbs, tu couches avec le Directeur ? Oh mon Dieu, oh mon Dieu, oh mon Dieu !

— Abby… dit Gibbs d’un ton appaisant. Tu veux participer ?

— Avec le Directeur ? Elle est tellement sexy, ça fait longtemps que je fantasme dessus… dit-elle avant d’engloutir à nouveau le sexe de Gibbs avec amour, à la vue de tous cette fois.

— Alors voilà ce que tu vas faire, lui dit Gibbs avant de dévoiler son plan.

Un peu plus tard, Gibbs retrouva le Dircteur au MTAC, mais pour parler de l’affaire, ni l’un ni l’autre n’étaient pour le moment prêts à remettre leurs exploits sexuels. Le Directeur avait l’air exténuée.

— Qu’est-ce que te fait croire que la cible est un homme ? demanda le directeur. Ca pourrait être moi, ajouta-t-elle en parlant de la cible que devaient abattre Tony et Ziva, sous couverture.

— Non, répondit Gibbs, celui qui a commandité ça a dit que la cible était un homme.

— Il a pris contact ? s’exclama-t-elle, furieuse de ne pas être au courant.

— Avec Ziva, d’une cabine téléphonique.

— Et tu l’as localisé ?

— Ah, où avais-je donc la tête, dit Gibbs en jouant la comédie.

— Désolé Jethro, je suis un peu fatiguée.

— Oui, tu as toujours eu du mal à tenir la cadence, répondit-il en faisant allusion au passé, ou elle n’était pas assez endurante pour le satisfaire sexuellement.

— Je n’ai qu’une seule chose à te rétorquer… Positano, ajouta-t-elle.

— Tu plaisantes ? Je venais de sortir de l’hopital ! se défendit-il.

— Mmh. D’où venait le coup de fil ? demanda-t-elle, oubliant ces anecdotes que seuls eux pouvaient comprendre.

— D’une cabine de l’hotel, on y a été le gars s’est enfui.

— On sait au moins qu’il surveille les operations sur place, positiva le directeur, espérant pouvoir l’identifier.

— Abby compare ces photos avec celles de gens qui étaient au restaurant, dit Gibbs en désignant les photos que les lunettes-caméra de Tony avaient prises. Elle dira quels noms correspondent aux invités du bal. Ca réduit la liste.

— Et si la cible n’avait rien à voir avec le bal ? Ca pourrait être un client de l’hotel ?

— Ziva a dit au type qu’il aurait du l’avertir que la cible serait entourée par des Marines.

— Et ça ne l’a pas surpris ?

— Non. Hé, il va rien se passer ce soir. Tony et Ziva sont sur le coup, les équipes de renforts sont bien en place autour de l’hotel… Va t’allonger un peu, il y a un canapé dans ton bureau, et tu dors.

— Non, non je vais juste avaler un café.

— Ouais, et quand le café cessera d’agir ?

— Et ben je ferai ce que tu fais. J’irai m’en faire un autre.

— Tu n’es pas moi, objecta Gibbs.

— Ah non, vieux macho, dit-elle, et ils partirent dans un éclat de rire.

— Oui, sans doute. Je viendrais te voir dans une heure dans ton bureau, tu as intêtret à dormir.

— Si tu viens me voir, je pense que j’aurai mieux à faire que dormir ! dit-elle, avant de l’embrasser. Gibbs allait partir quand elle le rappela. Jethro.. Faut que je te dise quelque chose, dit-elle avac le ton sérieux qu’elle utilisait pour parler travail.

— Très bien, je t’écoute, dit-il du même ton serieux.

— Mon côté Directeur me dit de booster la sécurité dans tout l’hotel et d’avertir le FBI de la possibilité d’un acte terrorriste. Mais mon côté agent me dit, si je fais ça, nous perdrons une occasion d’épingler une cellule ennemie qui opère au sein du capitole, ils vont s’enfuir. C’est vrai que.. tu connais ton travail. Dit à ton équipe de réussir sa mission.

— C’est un conseil sur la voie à suivre ?

— Non, une question.

— Si j’étais le Directeur, je laisserai à mes hommes encore vingt-quatre heures. S’ils échouaient dans leur boulot j’avertirai le FBI.

— C’est ça que tu ferais toi ?

— Ah… C’est pour ça que je suis pas directeur, dit-il en partant. Va dormir, je te réveillerais.

Jenny Shepard resta encore cinq minutes au MTAC à réfléchir, puis se décida à aller dormir. Elle monta dans son bureau, passa devant Cynthia, sa secrétaire, et lui dit qu’elle allait dormir, de laisser Gibbs entrer quand il viendra. Elle entra dans son bureau, se déshabilla totalement, puis s’allongea sur le canapé sans même se recouvrir d’une couverture. Elle oublia l’affaire en cours et pensa à Gibbs. Vu toutes les fois où ils avaient coquiné ici, dans son bureau, Cynthia devait les avoir entendus. Il faudrait qu’elle l’invite à participer, un de ces quatres. Il leur arrivait de faire l’amour ensemble, toutes les deux, mais à sa connaissance Cynthia était lesbienne et n’avait jamais connu d’homme. Ses yeux se fermèrent, et elle s’endormi aussitôt.

Une heure plus tard, Gibbs entra dans le bureau de Cynthia, lui dit qu’Abby allait arriver, de la laisser entrer dans le bureau du Directeur. Il entra ensuite dans ce bureau et vit Jenny allongé, nue, sur le canapé. Elle dormait sur le côté, lui tournant le dos.

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