CHAPITRE 17: Epilogue
Le soleil de ce premier dimanche de printemps filtrait à travers les volets de la chambre et me forçait doucement à me réveiller. Sous mes mains, le ventre nu de Nina. Instinctivement, j’ai empaumé l’un de ses seins. Mon érection matinale est venue se poser contre le doux coton de sa petite culotte. Nina s’est réveillée doucement elle aussi et a glissé sa main entre nous pour saisir mon sexe. Les yeux encore fermés, et sans s’être dit la moindre chose, elle a commencé à me masturber lentement, tandis que je passais, moi aussi, une main entre ses cuisses. J’ai rapidement senti le tissu s’humidifier sous mes doigts, alors j’ai baissé le sous-vêtement à mi-cuisses et Nina a ouvert écarté un peu ses jambes et glissé mon sexe entre. Avec un peu de contorsion, l’instant d’après j’étais en elle. Nous ne nous étions pas encore adressé un mot, mes yeux étaient encore à moitié clos, mais déjà Nina ondulait du bassin pour me faire aller et venir en elle. Elle a continué ainsi, silencieusement, jusqu’à ce qu’elle m’entende grogner un peu plus, alors elle a retiré mon sexe du sien et s’est retournée en me souriant, et est descendue sous les draps. Sans plus attendre, elle m’a pris entièrement dans sa bouche, et les deux mains dans ses cheveux, je me suis laissé jouir dans sa gorge. Nina a avalé, son "premier petit dej", comme elle aimait l’appeler, et après m’avoir consciencieusement nettoyé le sexe, est remonté m’embrasser.
_ Bonjour, m’a-t-elle dit dans un soupir.
_ Bonjour.
Beaucoup de choses avaient changé dans la colocation depuis notre soirée au club, mais pas notre façon de nous réveiller. Je me suis levé et suis sorti de la chambre sans prendre le temps d’enfiler un caleçon. L’appartement était vide, Johanna n’y était presque plus. Elle s’était mise en couple avec Eric peu de temps après notre rencontre. Bien qu’un peu tristes de ne plus la voir déambuler à moitié nue dans le salon, Nina et moi étions contents pour elle. Tous les deux allaient bien ensemble. Et puis, nous continuions à la voir. On avait passé une ou deux soirées avec eux, celles-ci ne s’étaient pas terminées en parties de jambes en l’air, mais nous ne mettions pas cette idée de côté.
Le café coulait quand Nina m’a rejoint dans la cuisine, nue elle aussi. Elle est venue m’embrasser avant de s’assoir à table et que je lui apporte son petit déjeuner. Les choses avaient changé également entre Nina et moi. Du moins certaines choses. Après le club, notre relation était clairement devenu une relation amoureuse. Elle m’avait dit être tombée amoureuse, et je lui avais répondu qu’il en était de même pour moi, ainsi les choses étaient claires. A partir de là, nous baisions toujours autant, mais j’avais l’impression de perdre le contrôle sur elle. J’avais de moins en moins d’ascendant sur elle, et j’avais peur qu’à terme, elle finisse par m’échapper, et ce malgré toutes ces belles choses que nous nous étions dites.
Alors un soir en rentrant du travail, j’ai voulu inverser la tendance, et j’ai trouvé une excuse quelconque pour la punir. Nina n’a pas compris non plus ce qui lui arrivait, mais en fille obéissante, n’a pas protesté. Fatigué par ma journée, je lui ai promis une punition pour le lendemain.
Le lendemain, j’ai attendu que Nina s’habille pour l’attraper par les cheveux et la mettre dans la douche, où je l’ai forcée à baisser son jean et à pisser dans sa culotte. Elle s’est exécutée sans problème et je l’ai regardée faire, mais elle a été un peu plus surprise lorsque je lui ai dis qu’elle ne changerait pas de sous-vêtements et passerait la journée à la fac ainsi, mouillée comme une fillette désobéissante. Nina ne comprenait toujours pas pourquoi elle était punie, moi non plus d’ailleurs, mais elle est partie à l’université sans faire plus d’histoire. Le soir, en rentrant, elle m’a dit avoir passé une journée affreuse, sa culotte ayant à peine séché, et surtout, elle sentait l’odeur de la pisse sur elle en permanence, et se demandait si les gens autour d’elle pouvait la sentir aussi. Malgré sa mauvaise humeur, je n’ai rien fait pour aller dans son sens, et lui ai simplement dit que la punition n’était pas terminée. Nina m’a regardée avec de grands yeux, mais elle s’est laissée faire lorsque je l’ai attachée à plat ventre contre la table du salon. J’ai baissé son pantalon à mi-cuisses, et ai découpé sa culotte avec une paire de ciseaux, avant de lui enfoncer le bout de tissu encore humide et puant dans la bouche. Nina grimaçait, je sentais dans son regard suppliant qu’elle hésitait, pour la première fois, à me désobéir, et à recracher ce bâillon immonde. Elle n’en a rien fait, et le corps tremblant, s’est laissée faire. Puis j’ai écarté ses fesses et j’ai commencé à pousser mon sexe, dur comme jamais, au fond de son anus. Et c’est à ce moment que je l’ai entendue pleurer. Je ne l’avais jamais entendue pleurer avant, et ça m’a retourné l’estomac. Je me suis immédiatement retiré de son cul, le sexe déjà ramolli, et je l’ai détachée et retiré la culotte de sa bouche. Je l’ai alors prise dans mes bras aussi fort que possible, je ne voulais plus la lâcher.
Je lui ai fait prendre un bain, et j’ai passé une heure à la laver moi-même. Ce soir-là, j’avais été prêt à la détruire pour simplement conforter ma position de dominant. En somme, j’avais été d’un égoïsme fou, et je me suis rendu compte, ce soir-là, que je devais peut-être me remettre en question. Peut-être que je n’étais pas si dominant que ça, peut-être que ce n’était qu’un rôle dont j’avais rêvé une fois, et que j’avais pensé être réel. Je lavais les cheveux de Nina, osant à peine toucher sa peau, et je me disais qu’en fin de compte, ce que j’aimais, ce n’était pas qu’elle me soit soumise. En fait, je l’aimais. Simplement. J’aimais nos jeux sexuels, dépravés, sans limite. Mais je n’aimais pas la dominer, lui faire penser qu’elle est inférieure à moi. Cet instant-là a été une révélation.
Pendant plusieurs jours, je n’ai pas osé la toucher. Nina venait vers moi, dès le lendemain, pour elle tout était pardonné, mais moi, je m’en voulais. Et puis les jours sont passés, les choses sont rentrées un peu dans l’ordre, nous baisions à nouveau, mais nous n’avons pas reparlé de cette histoire. Jusqu’à ce dimanche matin.
Nina buvait son café quand elle m’a dit qu’il y avait quelque chose dont il fallait qu’on parle. J’ai senti ma poitrine se resserrer mais j’ai fais comme si de rien n’était.
_ Je t’écoute, dis moi tout.
_ Et bien, je crois que je ne veux plus être ta chienne… m’a-t-elle dit d’une petite voix.
Je me suis mis à trembler, j’en ai fais tomber les tartines que j’amenais à table.
_ Attends, a-t-elle vite rajouté en me voyant paniquer, je t’explique. Je t’aime, et tu m’aimes. Du moins c’est ce que tu m’as dis, n’est-ce pas ?
_ Oui, oui, tu n’as pas idée.
_ Et bien je veux simplement qu’on soit ensemble. Comme des gens normaux. Tu vois ce que je veux dire ?
_ Parfaitement, oui, ai-je répondu avec un sourire.
Nous étions définitivement en phase, et j’ai senti l’enclume qui me pesait sur la poitrine s’envoler.
_ Ça veut dire que tu es d’accord ?
_ Oui ! Oui ma chérie, je suis d’accord !
Je me suis levé et pour lui montrer à quel point j’étais d’accord, je suis allé l’embrasser comme un sauvage, en lui dévorant la bouche.
_ Par contre, m’a-t-elle dit en glissant sa main entre mes jambes pour titiller mon gland, ce n’est pas parce que je suis ta copine, et non plus ta chienne, que tu ne dois plus me baiser comme tel. Je veux qu’on continue toutes nos saloperies, d’accord ?
_ Tu en auras même encore plus, je te le promets !
Et comme pour le lui prouver, je l’ai attrapée par les cheveux et l’ai attirée vers mon sexe qu’elle tenait toujours entre ses doigts. Nina a ainsi commencé à me sucer pour la seconde fois de la matinée, et avalé sa seconde ration de sperme.
En fin de journée, le soleil s’est couché et nous n’étions pas sorti de l’appartement. Nous ne nous étions même pas habillés. Nous avions passé la journée nus, dans le salon, à regarder des films et à baiser, comme des lapins. Maintenant que les choses étaient à nouveau claires entre nous, j’avais envie de profiter de son corps, encore et encore.
Nous étions installés sur le canapé en chien de fusil, l’un contre l’autre, mon sexe encore dans le sien et ma main empoignant son sein, lorsqu’une idée m’a traversé l’esprit.
_ Et si on partait en voyage ? lui ai-je demandé, de but en blanc
_ Bien sûr ! Tu veux partir où ?
_ N’importe où. On prend la voiture et on part, il y a un milliard d’endroits sur Terre où l’on n’a pas encore baisé.
_ Vu sous cet angle… m’a-t-elle dit en rigolant. Je suis entièrement d’accord. Attendons juste la fin de l’année, je ne peux pas partir avant d’avoir validé mon année.
_ Bien sûr, tes études sont plus importantes !
_ Mais d’abord, j’aimerais que tu me baises encore une fois.
Je l’ai embrassé dans le creux de l’épaule, et je me suis mis à aller et venir en elle, à nouveau, pour la énième fois de la journée.
Trois mois plus tard.
L’été s’installe doucement, et Nina fait de même, sur le siège du minibus que j’ai acheté et aménagé en vue du road-trip que nous avons prévu ensemble, ces dernières semaines. Elle porte une robe fleurie, de grandes lunettes de soleil, et un sourire qui lui remonte jusqu’aux oreilles. Je la regarde, amoureusement, et lance le moteur.
Ainsi débute ma nouvelle grande aventure avec Nina.