Je suis allongé sur mon lit, chez moi, j’ai le feu aux joues. Je repense à la manière dont je me suis retrouvé dans cette position assez inconfortable, chaque poignet lié à sa cheville, indécemment exposée. La voix de mon mari me sort de mes pensées brouillées par les cocktails bus entre copines un peu plus tôt.
— C’est fou ce qu’on peut apprendre sur sa femme, quand on rentre un peu plus tôt. Lâche-t-il.
Feignant de ne pas comprendre, je relève la tête doucement pour le voir. Il est assis face au lit sur le fauteuil qui est habituellement dans le coin de la pièce.
Il est trop près et je me sens plus que nue dans la lumière. Je crois que je comprends de quoi il parle, et ce ne sont plus mes joues qui sont en feu, c’est tout mon corps. Je laisse retomber ma tête lourdement. Je ne peux pas affronter son regard plus longtemps.
— Je sais très bien que l’alcool est ton sérum de vérité, mais je sais aussi que si c’est à toi que je parle ce soir, tu serais encore capable de nier, de me dire que tu ne pensais pas un mot de ce que tu as confessé à ton amie, alors je vais directement parler à ta petite chatte … Elle ne me mentira pas elle, elle va assumer. Je ne te demande pas de me répondre directement non plus, je sais que ça va être dur pour toi de reconnaître qu’il y a une petite salope qui sommeille en toi.
La dernière phrase sonne dans ma tête comme une gifle. Pas une gifle pour humilier quelqu’un, mais une gifle qui réveille. J’avale ma salive, ma gorge se contracte, et il continue.
— Avant de poursuivre, je vais te rappeler une chose essentielle entre nous, je t’aime.
Je l’entends bouger, l’espace d’un instant son souffle frôle ma peau, puis il dépose un baiser sur mon clitoris que je sens dressé puis il s’éloigne. Mon sexe se contracte encore malgré moi.
— Je ne t’en aurais pas moins aimé si tu m’avais dit ces choses que tu as confessé tout à l’heure. Je suis ton mari et je pense être concerné, tu ne crois pas ?
J’ai la gorge serrée, mais un oui timide et aigu arrive tout de même à passer.
— Je sais que tu aimes que je prenne les choses en main, je sais que c’est pour que je t’emmène là où tu n’irais pas de toi-même. Je sais que tu prends ton pied quand je te domine, mais jusqu’ici, j’ai été gentil pour ne pas trop te bousculer. Mais toi et moi, on sait que ce n’est pas uniquement de ça qu’il s’agit, nest-ce pas ?
Je n’ose pas bouger ni répondre, je suis pétrifié, je n’ai pas envie de nier, j’ai envie qu’il continue mais je n’arrive pas à réagir.
Sa main chaude se pose pour recouvrir mon sexe offert, il effectue un seul mouvement de haut en bas et je laisse échapper un gémissement. Là tout de suite, j’ai envie qu’il me remplisse, qu’il me pénètre dans cette position inconfortable, et c’est aussi peut être pour ne pas avoir cette discussion dont il parle.
— Alors comme ça tu aimerais te faire prendre par deux mecs ? dit-il avant d’éclater de rire. Ta chatte vient de se contracter, je vais donc prendre ça pour un oui.
La honte me submerge, et m’excite à la foi. J’ai peur que si le jeu continue, je dégouline sous ses yeux.
— Moi qui pensais que deux doigts dans ta petite chatte c’était déjà bien.
Accompagnant le geste à la parole, je sens ses doigts me pénétrer, lentement.
— c’est le début de cette conversation qui te fait autant mouiller, ou la confession à ta copine Louise ?
Il entame un long va et viens, ou le silence n’est troublé que par les petits bruits qui m’échappe. Lorsqu’il s’interrompt, je sens un frisson me parcourir et mes tétons se dresser douloureusement.
— Regarde-moi ! dit-il d’un ton autoritaire.
Il brandit en direction de ma bouche ses deux doigts luisants.
-Ferme la bouche !
Il essuie soigneusement ses doigts sur mes lèvres puis les insère dans ma bouche avant de se rasseoir. Mon propre parfum parvient à mes narines, je passe ma langue sur les lèvres et mon propre goût envahit ma bouche.
-Donc tu es une petite salope qui voudrait se baiser par deux mecs, c’est bien ça ? Ce que je ne sais pas, c’est à qui on va pouvoir demander une chose pareille. Mais nous verrons cela quand tu te seras faite à l’idée que cette chose va arriver. Mais je dois pouvoir te satisfaire le temps de trouver de quoi réaliser ton fantasme.
Je l’entends défaire sa ceinture et ses vêtements tomber sur le sol, puis fouiller dans un sac avant de reprendre ce qui n’est au fond qu’un monologue acquiescé par mes silences entrecoupé de gémissements.
— j’ai écouté chaque mot que tu as dit, tu m’as fait bander petite salope, j’aurais pu te défoncé directement sur la table autour de laquelle tu confessais ton fantasme, tout en laissant ta copine matée. Mais je suis ressorti, je suis allé au sex-shop auquel je dois me rendre seul, comme un pervers, tu sais celui où je t’ai acheté ce vibromasseur que tu laisses dans le tiroir de ta table de chevet.
D’ailleurs, je serais curieux de savoir si tu t’en sers quand je ne suis pas là. Si tu penses à quelqu’un d’autre que moi quand tu le fais glisser en toi. Nous aurons cette discussion ne t’inquiète pas. Mais pour l’heure voilà ce que je suis allé acheter. Il pince fort un de mes tétons tendus, et me montre un plug anal de bonne taille. Je suis au sommet de mon excitation, la gorge toujours serrée.
Je le vois reculer d’un pas et baisser les yeux sur mon sexe ouvert. Je tiens la position depuis un moment maintenant et la fatigue l’emportant sur mes membres, mes jambes sont ouvertes à leur maximum.
-Tu dégoulines comme jamais …
Je sens ma cyprine dévaler la raie de mes fesses et j’ai plus honte à chaque seconde qui passe. Mais tout mon corps réclame d’être pris, utilisé, rempli, à cet instant précis je pourrais me faire prendre par cinq hommes, je m’en ficherais pourvu que je me sente pleine et que je puisse jouir, même si j’ai du mal à l’avouer.
-Je vais le passé dans ta petite chatte serrée pour le lubrifier avant de te le mettre dans le cul.
Chaque mot vulgaire me fait frissonner, je suis horrifié de ne rien dire mais je ne veux pas qu’il cesse.
Il insère millimètre par millimètre l’objet que je sens entré avec une facilité déconcertante m’arrachant au passage des gémissements de plaisir incontrôlé. Une fois le plug inséré entièrement, son genou vient se caler entre mes jambes pour le maintenir en place.
-Je suis obligé de le tenir tellement tu mouilles. Tu vas devoir laver les draps petite pute dégoulinante.
À ces mots mon sexe se contracte autour de l’objet fiché en moi, m’arrachant au passage un long râle plaintif.
Ses mains passent dans mes longs cheveux, puis du bout des doigts il dessine mes tétons et enfin tire dessus en serrant la pointe de ses doigts. J’essaie de bouger sous la douleur mais il se penche sur moi, son sexe dur comme la pierre presse contre le plug et mon clitoris, j’ai envie de crier quand il chuchote à mon oreille.
-Tu sais qu’il suffit de dire stop nest-ce pas ? dis-le !
-Oui … Dis-je timidement malgré ma position, la discussion et cet objet en moi.
Il s’écarte enfin de moi et retire l’objet fiché avant de le présenter un peu plus bas. Il effectue quelques petites pressions avant de commencer vraiment à pousser avec une fois encore une lenteur infinie. Je sens l’objet m’écarter doucement et je ravale mes gémissements pour qu’il n’arrête pas. Je sais qu’il est à l’affût de chaque son. L’objet est tout à coup avalé par mon corps, toute ma zone se contracte et j’ai l’impression que je vais jouir quand je sens doigts se faufiler en moi. J’ai presque l’impression d’avoir uriné tellement je suis trempé.
— Tu mouilles comme une petite chienne, je suis sûr que tu ne sens même pas que j’ai trois doigts en toi. T’es tellement excité que je pourrais certainement en mettre plus. Tu veux te faire baiser comme une petite pute et tu n’oses pas le dire. À 35 ans il est temps d’assumer ma petite.
Ses doigts accélèrent en moi, je ne sais plus arrêter de gémir.
-Je vais trouver quelqu’un et on va te baiser comme une petite salope ! Dis-le que c’est ce que tu veux !
-C’est ce que je veux …
-Tu veux quoi ?!
-Me faire baiser par deux hommes …
Il retire ses doigts et me pénètre sans ménagement. Je pousse un cri de surprise suivi d’un long grognement. Je ne m’étais jamais sentie aussi pleine et aussi bien. Ses va et viens m’arrachant à chaque entrée de petit cri. Je me suis mise à en réclamer encore et plus fort sans réfléchir. J’en voulais plus. Il s’est mis à me tirer a nouveaux les tétons et j’ai explosé, tous mes muscles se contractaient autant que possible autour de ce qui était en moi. Je ne sentais plus la douleur de ma position et les liens qui m’entravaient, j’en voulais encore.
J’ai ouvert les yeux et j’ai vu son regard sur moi. Je ne lui connaissais pas cet air.
Il se retire de moi et défait les nuds pour libérer mes poignets et mes chevilles avant de me retourner sur le bord du lit. Je me laisse faire. Je tremble quand il commence à retirer le plug lentement avant de le remplacer par son sexe palpitant. Lorsqu’il me pénètre, je sens le froid investir mon corps sous la douleur. Son sexe est plus gros, et mon cul manque d’entraînement. Il saisit mes seins et me relève avant de rentrer le reste de son sexe d’un trait m’arrachant un cri de bête blessée. Il rapproche mon dos de son torse et me chuchote à l’oreille.
— je vais jouir dans ton cul petite putain, quand j’aurai fini tu me diras merci. Demain, tu penseras à moi chaque fois que tu poseras ton cul quelque part.
Tout en entamant un va-et-vient douloureux, il continue de me parler doucement.
— Tu vas continuer à être ma petite femme au quotidien, et tu vas être ma petite salope dans nos jeux à venir, d’accord ?
J’acquiesce d’un mouvement de tête.
— On va réaliser ton fantasme, et d’autres si tu le souhaites, d’accord ?
Nouveau hochement de tête.
Il me bouscule à plat ventre sur le lit et entoure mes longs cheveux autour de son poignet, tire ma tête en arrière et enfin jouis dans un râle de soulagement.
Bonjour je suis Alice j’ai 35 ans et je viens d’être confronté à mes fantasmes par mon mari Sandro …
À suivre…