"La vengeance est un plat qui se mange froid". Sandrine a envoyé ce message à 18h30. Je l’appelle, elle répond. Sa voix est enjouée malgré tout :
— Il m’a fallu dix jours pour digérer ce qu’elles ont dit, ce qu’elles ont fait. Je suis désormais calme, froide et déterminée. Elles vont me le payer. En quelques minutes, Sandrine m’explique son plan et mon rôle dans celui-ci.
Ainsi, le jeudi 26 mai, jour de l’Ascension, je me rends chez Sandrine. Son futur mari enterre sa vie de garçon durant quatre jours dans le sud de la France avec notamment les partenaires de Sabine, Aude et Marjorie. Elle m’a demandé de venir pour 18h et je suis à l’heure. Nous nous enlaçons à mon arrivée. Sandrine me fait visiter l’appartement. Nous nous attardons dans la chambre d’amis où elle a dissimulé les trois caméras et les micros. Sur une tablette, elle me montre les images et m’explique le cadrage :
— La première caméra est située en haut de l’armoire. C’est un plan large du lit, vu de côté. Essaye de ne pas être de dos, car comme elle est très haut placée, on voit bien la pénétration en levrette par exemple. J’ai testé avec mon mec, sans lui dire bien sûr !
Je ris.
— La seconde caméra est au pied du lit, sur ce meuble, dans cette petite statue. Je l’avais mise sur le meuble, mais ça n’était pas assez haut. Là, on va dire que c’est le meilleur compromis si l’une d’elles est couchée ou à quatre pattes. Parfaite pour les gros plans sur le visage par exemple. Elle est équipée d’un micro. Les deux autres micros sont sur les côtés du lit, sur les tables de chevet. On entend tout, crois-moi.
Sandrine a pensé à tout. Si cela vous amuse beaucoup, ce n’est pas son cas. Elle ne desserre pas les mâchoires.
— La troisième caméra est là.
Elle vous tend une sorte de petit arc de 6 ou 7 centimètres qui va en grossissant jusqu’à une lentille.
— C’est une oreillette. Mais tu peux l’utiliser à la main. Tu l’actives en cliquant ici.
Je la passe à mon oreille. On la remarque à peine, mais on la voit quand même. Sandrine vous précise :
— Je cherchais une caméra miniature que tu puisses utiliser à ma main. Je suis tombée là dessus et je pense que tu auras vite fait de la passer discrètement sur l’oreille.
Vous faites des tests avec la tablette pour voir la qualité. C’est juste incroyable.
— Plus il y a de la lumière, meilleure sera la qualité. J’ai déplacé les lampes de chevet qui faisaient contre-jour avec la caméra de la statue.
Il ne nous reste plus qu’à attendre Sabine, Aude et Marjorie. Officiellement, Sandrine nous a invités à souper pour nous remercier pour son enterrement de vie de jeune fille. Elle doit aussi régler les derniers détails du mariage avec les trois filles qui sont ses demoiselles d’honneur. Sandrine a bien travaillé en amont : elle leur a parlé de moi en indiquant que j’avais été assez déprimé par mon divorce mais qu’aujourd’hui, j’avais à nouveau envie de m’amuser. A 19h30, les filles arrivent ensemble. Sabine porte une élégante robe noire, très moulante, entièrement zippée dans le dos, et des hauts talons. Aude est vêtue d’une jupe courte et bleue, de style patineuse, surmonté d’un top blanc à manches courtes, très décolleté. Quant à Marjorie, elle a opté pour une robe droite rose, toute simple mais très élégante. Et elle porte cette fois des lunettes qui lui donnent un air sacrément coquin. Le bal des faux-culs peut commencer.
Je ne sais pas ce que Sandrine a pris pour garder ce calme et cette sérénité. Ses sourires de façade sont bluffants de naturel. De mon côté, je m’efforce de ne pas en dire trop et j’essaye de capter les regards qui me sont adressés. Je m’aperçois rapidement que Sabine est la plus réceptive. Assise sur un fauteuil en face de moi durant l’apéritif, elle croise et décroise les jambes pour mon plus grand plaisir sans rien montrer pour autant. Après une grosse demi-heure, elle se lève. Quelques minutes plus tard, nous l’entendons dans le couloir :
— Hey ! J’ai un souci ! Quelqu’un peut venir m’aider ?
Aude me dit d’y aller. Leur tour est bien préparé. Je croise le regard de Sandrine en me levant. C’est le moment.
Sabine me fait signe des toilettes. Elle ne semble pas du tout surprise de me voir arriver. J’entre. Elle dit :
— La fermeture Éclair de ma robe est coincée.
Elle se tourne. La fermeture est bloquée au milieu des fesses. J’essaye de la décoincer mais n’y parviens pas. Je n’ose pas trop forcer de peur de la casser. Elle ne remonte ni ne descend.
— Attends
Elle passe les bras à l’intérieur de sa robe, se dandine et la retire doucement par le haut. Je me délecte de l’apparition de ses fesses ornées d’un fin string noir. Sabine se tourne, me tend la robe. Mes yeux descendent jusqu’à un joli soutien-gorge assorti au string, probablement un 90C. Elle passe sa main le long de mon bras jusqu’à ma nuque. Elle attire mon visage à elle et m’embrasse avec délicatesse :
— J’ai envie de baiser avec toi.
Disant cela, elle commence à déboutonner mon pantalon. Je l’arrête.
— Pas ici.
— Où ?
— La chambre d’amis.
La robe retirée, je parviens à décoincer la fermeture Éclair et aide Sabine à la remettre. Nous sortons et allons dans la chambre.
Le soleil éclaire encore largement la pièce mais j’allume tout de même les lumières sans que cela n’émeuve Sabine. Elle est bien trop impatiente de toute façon. Après m’avoir déboutonné, la belle blonde me gratifie d’une fellation magistrale. Sabine est une suceuse de bites hors pair et ses tentatives de gorges profondes sur mon chibre sont filmées en gros plan. Elle s’effeuille ensuite lascivement avant de me rejoindre sur le lit. J’enfile une capote et glisse en elle. Étrangement, la confiance et le "professionnalisme" avec lesquels elle vient de me sucer semblent s’être envolés au moment de coucher avec moi. Soudainement sur la réserve, Sabine semble impressionnée et je ne prends pas forcément mon pied. Je multiplie les poses pour les caméras et utilise la minicam pour la levrette. Je parviens également à la filmer de près alors qu’elle me suce une nouvelle fois en fin de rapport et que je jouis dans sa bouche. Reste maintenant à la faire parler pendant qu’elle se rhabille. Je lui dis :
— Je me réjouis du mariage, je suis sûr qu’on va passer une super soirée.
— Mouais. J’espère mais j’ai un peu des doutes.
— Pourquoi ?
— Ça risque d’être un peu coincé du cul.
— Ah bon ?
— Tu sais, avec Sandrine, on n’est plus vraiment sur la même longueur d’onde aujourd’hui. On se voit moins et franchement, je remarque que ça m’indiffère. Mais bon, quand elle m’a demandé d’être demoiselle d’honneur, je ne pouvais pas refuser. Mais ça m’a fait bien chier.
— Vos mecs sont potes, non ?
— Oui, oui. Mais justement, être tout le temps les uns avec les autres, ça a commencé à me gonfler. Et puis je me suis rendue compte que Sandrine et mois, on n’a plus vraiment la même façon de voir les choses.
— A quel sujet ?
— En fait, il y a trois ans, j’ai eu une aventure avec un type rencontré sur internet pendant une période de moins bien avec mon mec. Et disons que ça m’a réveillée et je me suis rendue compte que j’avais envie de me taper d’autres mecs. Alors j’ai décidé de baiser quand j’avais envie, avec qui j’en avais envie.
— Et Sandrine ne le sait pas ?
— Je ne sais pas. J’ai voulu évoquer le sujet, je me suis heurtée à un mur. Je pense qu’elle sait mais elle ferme les yeux.
— Sympa de sa part, non ?
— De l’hypocrisie, oui.
— Et ton mec ? Il agit de la même manière ?
— Lui, jamais. Il ne sait rien et ne saura jamais rien.
— Tu vas te marier avec lui ?
— Je l’aime. J’ai juste besoin de m’amuser. Et avec toi, je me suis beaucoup amusée. S’il en est de même pour toi, on peut se revoir.
— Avec plaisir. Au mariage, déjà.
— Mmmh, ça m’exciterait bien de me faire sauter alors que mon mec est dans les parages.
Nous nous embrassons une dernière fois avant de sortir de la chambre. Un passage par la salle de bains et je reviens au salon. Tout le monde fait comme si de rien n’était