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Mémoires d'un baiseur – Chapitre 22




ELLE CHASSE DANS LES SUPERMARCHES…

Je ne peux pas résister de vous raconter l’aventure qui m’est arrivée ce dimanche (27/02/2011) après-midi…

Toute la semaine, j’ai fait du rangement dans mon atelier, y compris la matinée d’hier.

J’ai tout un stock de vis de différentes dimensions qui sont encore dans leurs emballages d’origine, souvent en mauvais état…

En milieu d’après-midi, je décide d’aller voir dans un de ces magasins, ouverts le dimanche, qui vendent de tout et bien souvent des gadgets…

Dans le magasin, il y a peu de monde… Je me retrouve seul devant les étagères des articles en plastique. Je suis en train de regarder quelques objets qui pourraient faire laffaire… Arrive une dame brune, denviron un mètre soixante, proche de la cinquantaine, encore jolie. Elle aussi cherche sans trop savoir ce quelle veut… Après avoir examinés quelques articles, elle me fait voir une série de boites gigognes, il y en a sept, et me dit: « Cest bien pratique pour les ranger, ça ne tient pas de place.

— Et en plus ce nest pas tellement cher… lui répondis-je…

— Je vais en prendre une pour moi et une autre pour ma fille »…

Elle reste encore quelques instants à fouiller. Cela me permets de la regarder avec plus dattention… Le temps quelle mait parlé, elle ma dévisagé droit dans les yeux. Tout son visage ouvert reflète la joie de vivre avec une expression de sourire aux lèvres… En faisant semblant de chercher autres choses, je lobserve du coin de lil… Mon attention est attirée par cette attitude bien particulière quont les femmes qui recherchent le contact des autres… Je pense que, si javais vingt cinq ans de moins, jaurais pu tenter de la draguer…

A bientôt soixante six ans, je suis persuadé davoir peu de chances daller loin dans nos relations… Je quitte donc le rayon pour déambuler dans les différentes allées du magasin… De temps à autres, nous nous croisons au détour des rayonnages… Nous nous regardons et échangeons un petit sourire…

Dans un angle du magasin, il y avait un présentoir avec des cassiers contenant divers objets aux même prix, du genre « Tout à 1 Euro ». Cest là quincidemment, nous nous sommes retrouvés. Alors que je lisais le mode demploi dun appareil, la dame en saisi un autre et me demande: « Drôle doutil… A quoi ça peut bien servir?

— Cest pour peler des légumes… Regardez, on, passe un doigt dans cette sorte de bague et on peut peler des patates ou des carottes…

— Huuummm! Les carottes, jadore ça… Mais, il ne faut pas avoir le doigt trop gros pour lenfiler là…

— Effectivement, si je devais men servir, je ne sais pas comment je pourrais faire »…

Disant cela, javance mes mains dont lune tient lappareil avec la « bague » vers le haut, lautre main à plat, paume vers le haut et majeur replié dans la position du « doigt dhonneur »…

— « Cest vrai, vos mains sont bien larges, on dirait des battoirs…

— Chère madame, ce sont les mains d’un maréchal ferrant et forgeron…

— Et aussi des mains qui savent caresser?…

— Bien sur, et pas seulement la croupe des juments… si vous voyez ce que je veux dire…

— Oui, je vois très bien… Ces juments là devaient y trouver du plaisir…

— Oui, surtout maintenant… Depuis que je suis à la retraite, elles se sont adoucies mais, à mon âge, elles ont plus tellement doccasion…

— Peut-être… Mais si une occasion se présentait, la refuseriez vous?

— Bien sur que non…

— Alors venez!»…

Me prenant le bras, elle me fait traverser lallée ou, de lautre coté, se trouvent les six cabines dessayage du rayon des vêtements. Nous nous enfermons dans la dernière, à langle des murs, là ou personne ne va… A l’intérieur, au fond, se trouve une banquette sur toute la largeur. On peut y poser ses affaires ou s’y asseoir. De chaque coté se trouvent des patères pour accrocher des vêtements. Contre la porte, un miroir permet à (ou aux) occupants de se voir en entier…

Sitôt entrés, la porte à peine fermée, la dame m’attrape par le cou, plaque sa bouche contre la mienne pour un long baiser profond… Presque aussitôt, l’une de ses mains vient se poser sur ma braguette et ses doigts commencent, à travers le pantalon, un massage en règle de mon service trois pièces… Quand nos bouches se séparant, elle me chuchote à l’oreille : "J’aime avoir du plaisir… Je veux jouir… Je veux jouir…

— Mais madame, je ne vous connais pas, vous me surprenez… A mon âge, je bande difficilement…

— je m’en fout… Ce sont tes mains que je veux… Tu vas me caresser la chatte, me masser le clito… Je veux jouir…"

Disant cela, elle défait la ceinture de son pantalon et le laisse tomber sur ses pieds… J’ai le temps d’apercevoir un protège slip collé à l’intérieur avant de me rendre compte qu’elle est nue de la taille aux chevilles… Elle n’a pas de culotte… Je découvre son triangle à l’épaisse fourrure noire derrière laquelle se cache sa vulve… Déjà quelques gouttes de cyprine "perlent" entre les poils…Ses longues jambes fuselées se terminent par des cuisses sans traces de graisse ou de cellulite… M’attrapant une main, elle la guide vers sont anatomie intime… Je ne peux faire autrement que, d’un doigt, écarter ses lèvres et l’introduire au plus profond de sa grotte déjà bien inondée… Tout son corps se raidit… Sa respiration s’accélère… Elle me prend la tête entre ses mains et, tout doucement, me fait asseoir… Je me retrouve ainsi face à son entre-jambe ouvert et toujours "fouillé" par mes doigts… Avec le pouce, je fais rouler son clitoris… Je le sens gonfler, se raidir, quitter la protection de son capuchon… Très vite, il m’apparaît, gros comme le bout de mon petit doigt, dur comme un caillou, luisant de jus cristallin, légèrement "violacé"… Me trouvant à la bonne hauteur, j’avance ma bouche, aspire ce bouton sensible entre les lèvres et, du bout de la langue, je tourne autour… La dame a du mal à se tenir debout, ses jambes sont agitées de tremblements de plus en plus saccadés… Pour ne pas tomber, elle se penche et prend appuis sur mes épaules, la tête renversée vers l’arrière… Sa respiration est de plus en plus rapide, son souffle de plus en plus rauque, elle n’arrête pas de murmurer: "Oui, oui, c’est bon, bon, … Oui, oui, je vais jouir, jouir, jouir… Aaaahhhh!….. C’est partiiiiii"….

Elle se raidit, sans mouvement, sans tremblement, respiration arrêtée, elle se laisse aller dans un autre monde transportée par la puissance de son orgasme… Un long filet de mouille me dégouline sur le menton… C’est une véritable source à laquelle je me désaltère avec plaisir… Malgré tout, elle se contrôle assez pour jouir en silence… Ce qui aurait pu être un long cri n’est qu’un roulement assourdi, qui reste au fond de sa gorge tant elle serre les dents et les lèvres…

Retrouvant un peu de calme, elle s’assoit à coté de moi, me souffle à l’oreille un "Merci" venant du fond du cur…

— "A toi maintenant" – me dit-elle…

D’un geste, elle me fait lever, lui faisant face, elle défait la ceinture et baisse mon pantalon… Une demi érection tend timidement mon slip qui, lui aussi, elle le fait descendre sur mes pieds… Sans un mot, elle se penche et engloutit, telle une affamée, ma "saucisse"… Elle me pompe avec ardeur… Cette masturbation buccale couplée avec les caresses de sa langue sur et autour de mon gland font que je ne tarde pas à sentir la raideur monter dans ma bitte, mes couilles se contracter et l’éjaculation venir…

— "Je vais partir" – dis-je en tentant de lui faire lâcher prise…

— "Non, donne-moi tout" – me souffle-t-elle entre deux coups de pompe…

Puisque c’est son désir, je me lâche en longues giclées, bien épaisses, au fond de sa gorge… Elle n’en perd pas une goutte et même, en une dernière aspiration, me sèche littéralement la verge… Elle avale tout avec un certain plaisir affiché sur son visage…

Nous réajustons nos vêtements et, assis l’un prés de l’autre, nous nous embrassons longuement… Je lui demande:

— Ça vous arrive souvent de vous faire "sauter" par un inconnu?

— Je suis veuve.. Depuis des années, je vis seule et je ne veux pas d’homme chez moi… J’aime tellement le plaisir que je me fais jouir toute seule… Mais, de temps en temps, j’ai envie d’une bitte… Quand ce besoin est trop fort, je vais, comme aujourd’hui, dans un magasin et "je chasse"…

— Ça ne vous arrive pas d’être "bredouille"?

— Si, au début… Depuis, j’ai appris à reconnaître si les hommes que j’aborde aiment aussi le sexe…

— A quoi les reconnaissez vous? Comment vous avez su que ce serait moi?

— Je choisis les hommes à leur façon de regarder une femme, à leur façon de me regarder et de me répondre quand je les aborde, au son de leur voix, ce sont tous ces petits détails qui guident mon choix… Bien sur, il m’arrive de me tromper, mais c’est rare…

— Vous chassez souvent, comme vous dites? Vous venez souvent ici?

— Trois ou quatre fois dans l’année, je m’offre ce plaisir…En principe je vais dans les super marchés… C’est plus commode dans les toilettes mais moins confortable et il y a les odeurs… Ici, c’est la deuxième fois…

— On pourrait peut-être se revoir?

— Je vous l’ai dis, je ne veux pas UN homme, mais seulement de temps en temps… On ne se connaît pas… Je ne veux même pas savoir quel est votre prénom et vous ne saurez pas le mien… Nous allons nous quitter en gardant seulement le souvenir de ce moment… Si, par hasard, nous devrions nous rencontrer, nous ferons comme si nous nous étions jamais vus…

— Vous êtes une drôle de dame…

— Peut-être… Mais c’est ma vie et elle me plaît ainsi"…

Après un dernier baiser, après avoir vérifié qu’il n’y avait personne aux alentours, nous avons quittée la cabine et nous sommes partis chacun de notre côté…

Petikokin,

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