NB : Pour des raisons inhérentes aux règles du site, le nom de la célébrité a été remplacé par un anagramme.
Il est 22 heures 30 sur C News ce 16 juillet 2017, le journal se termine. Laura Durpeyv fait ses adieux aux téléspectateurs en direct sur la chaîne. Elle leur annonce avec une certaine émotion qu’elle met un terme définitif à sa carrière télévisuelle.
Quand le réalisateur balance le générique avant la pub, elle a déjà quitté le plateau. Sa relation difficile avec Vincent Boudorè, à cause de son engagement politique vient de lui coûter sa carrière. Un taxi l’amène vers Orly où l’attend un jet privé qui doit l’emmener sur la Côte où des amis proches ont organisé une fête privée pour lui remonter le moral.
Elle commande un verre à l’hôtesse et essaye de chasser de son esprit la pénibilité de son éviction. Elle est épuisée. Elle a essayé de ne rien laissé paraître à l’antenne. Maintenant elle encaisse le contrecoup de cette situation. Le petit jet décolle, cap sur Nice. La journaliste lâche prise et s’endort.
Elle est réveillée au bout d’un temps indéfini par des turbulences violentes. L’hôtesse l’informe qu’un gros orage s’est formé sur le Sud et que le pilote attend les dernières informations météorologiques car la situation évolue rapidement. La vedette télévisuelle se dit en son for intérieur que décidément ce jour est maudit.
Le petit coucou est agité régulièrement de soubresauts inquiétants. Laura seule à bord du 4 places n’en mène pas large. La fille revient lui indiquer que les conditions ne sont pas très bonnes et que le pilote à choisi de se dérouter vers Montpellier où il se posera au cas échéant car toute la zone Sud est en alerte météo.
Le petit aéronef continue à être chahuté par une gigantesque main invisible. Les trous d’air succèdent au roulis. Finalement ce ne sera pas non plus Montpellier car la ville est également touchée par la perturbation mais Béziers. La ville, située plus à l’ouest, est pour l’instant relativement épargnée. La Martiniquaise s’en moque. L’avion pourrait bien aller se poser à Madère ou ailleurs, pourvu que ce charivari cesse!
L’atterrissage se passe plutôt bien. La journaliste se retrouve avec armes et bagages dans la salle d’accueil ridiculement petite de l’aéroport. Elle donne de ses nouvelles à ses amis, leur expliquant la situation. Il lui est matériellement impossible de rallier Nice dans la soirée, c’est à plus de quatre heures de route.
Le type qu’elle a au bout du fil est producteur télé. C’est lui qui a organisé la soirée pour Laura dans sa magnifique villa du Cap d’Ail. Il se dit désolé et promet d’organiser une nouvelle fête sous peu. Le gars s’inquiète maintenant du sort présent de la journaliste, paumée au milieu de nulle part.
Il lui demande si quelque chose est prévu pour elle. L’hôtesse, à qui elle pose la question, lui répond qu’elle peut bénéficier d’un des meilleurs hôtels de Béziers en compagnie de l’équipage. La journaliste en fait part au producteur, qui dit avoir une meilleure idée. Un de ses amis est actuellement sur le cap d’Agde et peut certainement l’héberger si elle le souhaite.
La quadragénaire brune réfléchit rapidement. Elle n’a pas vraiment envie de passer la soirée seule avec les deux pilotes et l’hôtesse. Elle accepte donc la proposition. Le producteur passe un coup de fil puis la rappelle et l’informe de ne pas bouger. Son ami a accepté de la recevoir avec grand plaisir. Une voiture est déjà en route pour venir la récupérer sur place.
Laura remercie chaleureusement son sauveur et lui promet qu’elle viendra sur la côte dés que possible. Une dizaine de minutes plus tard, une Bentley avec chauffeur fait son apparition sur le tarmac. Laura salue l’équipage, les remercie pour leur job et monte dans la grosse berline.
Il ne faut pas plus de vingt minutes pour arriver à la grosse villa du Cap, situé sur les contreforts du volcan qui domine la cité balnéaire. A travers les vitres constellées de gouttes de pluie l’ex-présentatrice découvre la propriété de son hôte. Une grosse villa de style colonial en bois surplombe une piscine couverte de belle taille, entourée d’une orangeraie.
Junker Klinsmann l’attend sur le pas de la porte. Pendant que le serviteur se charge de son mince barda, l’ancien journaliste vedette de la SDF, devenu réalisateur d’émissions de téléréalité pour Endemol, l’accueille dans un français rare. L’homme a la soixantaine et porte encore beau. Il lui propose de se restaurer après lui avoir présenté ses quartiers pour la nuit, une superbe chambre balinaise en acajou.
La commentatrice se dit en prenant une douche réparatrice qu’elle a bien fait d’accepter cette proposition au pied levé. Le type la connaît professionnellement, elle aussi, ils passent le reste de la soirée à se raconter des histoires de journalistes. Laura réalise soudain qu’il est une heure trente du matin et, crevée, prend congé de son hôte à regret car l’homme est captivant.
Il est dix heures du matin quand la journaliste émerge. L’orage a nettoyé le ciel est c’est un soleil éclatant qui l’accueille pour cette nouvelle journée. Junker l’attend, « Die Welt » à la main, une tasse de café sur la table. Laura le salue et le réalisateur lui rend la politesse en lui proposant de se joindre à lui.
Émile, chauffeur et homme à tout faire, débarque avec un plateau confortable, synonyme d’un petit déjeuner continental consistant. Confortablement installée dans un large fauteuil la journaliste découvre du regard la cité du Cap d’Agde baignée par la Grande Bleue qui clôt l’horizon. Le panorama est superbe.
Junker parfaitement courtois attend qu’elle soit rassasiée pour lui demander quelles sont ses intentions. La journaliste lui explique dans le détail ce qui était prévu, en précisant dans un trait d’humour que l’histoire étant finalement tombé à l’eau, elle se retrouve sans véritable plan. Le germain en parfait gentleman lui propose de passer le temps qui lui plaira dans la Villa Rose, du nom de la première propriétaire du lieu.
Il rajoute qu’il est venu en éclaireur et que des amis le rejoindront le week-end suivant. Il adore se retrouver seul quelques temps et, comme tous les ans, il s’est offert une semaine de répit. La présence fortuite de la journaliste le réjouit cependant et il est même prêt à lui servir de guide si elle le souhaite.
Laura a entendu parler du Cap d’Agde comme tout le monde mais n’y est jamais venue car ce site, à la réputation parfois sulfureuse, ne rentre pas dans le circuit habituel de la jetset dont elle fait partie, même si elle s’en défend. Junker sait se montrer convaincant et la commentatrice finit par accepter de rester un ou deux jours dans la villa.
En attendant le repas, elle prend le soleil au bord de la piscine dans un maillot deux pièces révélant un joli tatouage. Deux serpents entrelacés se prélassent sur ses reins. Junker observe la peau mate de la fille en connaisseur.
L’après midi il lui fait la proposition d’aller à la plage. Seul problème elle est très connue cela va être délicat de passer incognito. Laura sourit, secoue sa crinière brune puis la prend dans ses mains et … l’enlève.
Junker est stupéfait, la journaliste porte une perruque sous laquelle ses cheveux sont rasés. Elle lui explique que décrêper ses cheveux en permanence les abîme et qu’elle les fait en conséquence raser épisodiquement pour les régénérer. Une fois qu’elle a enfilé une casquette, un jean et un t-shirt plus une large paire de lunettes de soleil, bien malin qui saurait la reconnaître.
On ne va pas au Cap en Bentley. C’est donc juchés sur deux vélos qu’Laura et son hôte descendent la colline par un étroit chemin qui les conduit directement à la plage. Pas n’importe laquelle, celle des naturistes que les locaux appellent judicieusement la «Baie des cochons». Junker a prévenu sa compagne que c’était l’endroit en journée où les choses se passaient.
La journaliste, curieuse, a immédiatement décidé d’aller voir. Voir est le mot juste car c’est ce que font la plupart des gens qui fréquentent l’endroit. Une fois posés leurs vélos et leurs vêtements, Junker la guide vers un attroupement, un « enclos » comme disent les initiés. Au centre d’un groupe composé principalement d’hommes, un type propose un petit spectacle alléchant.
Laura s’approche. Par dessus l’épaule d’un gars aperçoit deux filles d’une trentaine d’année blondes et pulpeuses, ficelées façon bondage sur une serviette. Plusieurs spectateurs font des photos avec leur portable, tandis que d’autres se masturbent au dessus des filles. Laura, stupéfaite par la scène, se surprend en même temps à éprouver une légère excitation.
Un type en chaleur frôle son sexe sur son fessier dénudé. Pour lui échapper la journaliste s’engage plus avant dans le fameux enclos. Elle se retrouve au milieu du groupe pas loin du premier rang. Le spectacle de sa propre nudité intéresse subitement certains spectateurs plus que celui proposé par le maître qui fouette maintenant ses deux soumises.
Laura est pelotée de toutes parts, tandis que Junker essaie de la rejoindre pour la libérer des mains de plus en plus nombreuses et insistantes qui l’assaillent. Un doigt file le long de ses reins pour aller doigter son anus. La journaliste bloque le poignet du vicelard mais déjà d’autres doigts glissent sur son ventre.
A ce moment là, Junker la dégage et tous deux s’échappent du cercle vicieux, au sens propre du terme. Bizarrement quand l’Allemand lui demande si cela va, Laura lui rétorque que oui en lui décochant un large sourire. Il pensait qu’elle souhaiterait rentrer après cette aventure spéciale, mais non. La quadragénaire black arpente la plage à la recherche d’autres tableaux. Ça et là des couples baisent sur la plage pour la plus grande joie de troupeaux de voyeurs. Un couple de lesbiennes matures plongées dans un 69 interminable bat les records de popularité.
Vers 18 heures, soudain lassée, Laura quitte la scène et se rhabille et propose à son hôte, qui en fait de même, d’aller boire un verre au port, suite à quoi elle souhaite l’inviter dans le meilleur restaurant du bled.
Attablée la journaliste se montre volubile et curieuse.
Ce qu’elle vient de vivre est pour elle inimaginable. Elle avait entendu parler des turpitudes du Cap amis elle ne pensait pas une seconde assister à quelque chose d’aussi extravagant. Elle demande à Junker, toujours impassible, s’il existe d’autres lieux sur la place où les échangistes se réunissent.
Junker lui dit que cet après midi n’était pour cette faune qu’un avant goût. Deux boites du Cap, Le «Glamour » et le «Jud’s» permettent aux libertins de poursuivre en soirée leurs activités lubriques à l’abri des regards dans des backrooms. Laura, qui a quitté ses lunettes de soleil a les yeux qui brillent. Ce que voyant Junker lui propose de poursuivre leurs travaux sociologiques au «Glamour», qui est pour lui la boite la plus intéressante des deux.
Junker passe un coup de fil le temps alors qu’ils finissent de siroter deux mojitos en terrasse. Il connaît visiblement du monde ici. Il a l’information qu’il voulait. Ce soir le club de 500 mètres carrés est plein et réservé aux couples, mais son contact les laissera rentrer. Par contre le thème de la soirée est «Eyes wide shut», en référence à la scène la plus chaude du célèbre film de Kubrick.
En conséquence toutes les femmes doivent porter un loup et une tenue particulièrement dénudée sous un voile de leur choix. Il reste une heure avant que la fête ne démarre et Junker entraîne sa complice vers un gigantesque sexshop ouvert en permanence qui loue aussi des tenues pour un soir.
Il laisse Laura choisir son style. Il la retrouve une demi heure plus tard à l’entrée du magasin, vêtue d’un long imperméable. Elle a subitement grandi, la faute à deux escarpins plateformes roses dune dizaine de centimètres. Un loup de la même couleur lui couvre le visage. Junker la complimente pour son choix et, bras dessus bras dessous, nos deux complices en goguette investissent le Glamour. Un simple geste de l’Allemand au videur à l’entrée leur sert de sésame.
Il est relativement tôt mais le club est déjà bondé. Une forte musique techno se charge de donner l’ambiance. Se parler devient difficile mais est ce bien nécessaire? Junker commande une bouteille de champagne qu’ils sirotent assis sur deux tabourets, découvrant les nombreuses silhouettes qui s’agitent sur la piste de danse.
Les femmes sont largement dénudées pour la plupart et offrent une profusion vertigineuse de seins et de fesses que des hommes en rut palpent sans autre forme de considération. Laura retrouve le sentiment trouble, animal qui l’agitait déjà cet après midi. Cette marée humaine lancée dans une folle bacchanale a sur elle un effet fortement aphrodisiaque.
Elle découvre dans ce lieu un nouvel aspect de sa sexualité. L’envie d’être vue et touchée par ces inconnus lui traverse l’esprit au moment où une grande fille blonde, loup noir et culotte de satin rouge, la saisit par la main.
Laura la laisse faire et se retrouve debout face à la femme qui défait un à un les boutons de son son imper en souriant. La fille fait voltiger le vêtement sur la tête de Junker. Celui-ci ne veut rien manquer du spectacle et le replie vivement sur ses genoux.
La brune superbe a la peau ambrée qu’il avait déjà eu le plaisir d’admirer plus tôt sur la plage se tient maintenant face à lui. Elle porte en tout et pour tout un mini bikini aussi rose que son loup, qui ne cache rien de ses appâts. Deux ficelles encadrent ses seins pulpeux tandis qu’un troisième se noie plus bas dans sa toison sombre.
Mais déjà la fille entraîne sa nouvelle compagne vers la sarabande endiablée qui occupe toute la piste de danse. Laura y restera longuement, admirée, matée, tripotée sans fin par des créatures des deux sexes qui sont loin de se douter de son identité. Junker resté fidèle à sa bouteille l’observe par instants, l’air amusé.
Les frasques de son invitée ne sont pas pour lui déplaire, mais il en a vu tellement…
Au delà de minuit, les alcôves privées, les backrooms, débordent littéralement de corps enchevêtrés. Dans l’une d’elle Junker qui a finit sa bouteille découvre le corps noir et musclé de sa protégée aux prises avec deux types qui l’ont prise en sandwich. Debout, Laura subit les assauts frénétiques et conjugués des fêtards.
Quand ils la libèrent une rousse plantureuse d’une cinquantaine d’année se précipite pour recueillir dans sa bouche le précieux liquide qui s’écoule du sexe de la black. Elle n’aura guère le temps d’en profiter car déjà un couple entraîne Laura pour un trio lubrique. La journaliste déchaînée s’en donne à cur joie, son visage rayonne. Le micro maillot ne semble pas trop souffrir du remue ménage: Comme il ne protège rien il a échappé jusqu’ici aux différents attaques dont sa locataire est la consentante victime.
Junker, voyeur mais aussi comptable consciencieux, en est plus de vingt rapports de toute nature pour la journaliste antillaise quand Clarisse sonne la fin des hostilités. Docile, la vedette quitte à regret une fellation déjà bien entamée avec un quidam en chaleur pour rejoindre l’assistant qui lui tend un grand peignoir. Junker les rejoint vers la porte dérobée qu’un des videurs leur ouvre.
Ils se retrouvent au grand air. La nuit est douce et le minibus de la production les attend pour les ramener vers la grosse villa, louée jusqu’au lendemain. Dans le véhicule la productrice félicite Junker, dont c’est le vrai nom pour l’excellente manière avec laquelle il a joué son rôle. Elle conclut en remerciant Béatrice, qui a selon elle, fait une excellente Laura Pulvar.
La sosie de la journaliste la gratifie d’un large sourire en mentionnant qu’elle a été bien aidée par sa parfaite connaissance des lieux sinon du rôle. Cela fait plus de dix ans qu’elle vient au Cap et elle compte bien y rester quinze jours au delà du tournage, n’ayant pas épuisé son penchant pour l’ivresse de ces nuits fauves.