CHAPITRE 3
Aurore et moi nous étions levés quasiment en même temps. Pendant notre petit-déj’, notre grand-père nous interpella.
Les enfants, si vous voulez qu’on remplisse la piscine il faut la laver. L’automne et l’hiver l’ont beaucoup tachée, il va falloir y aller au karcher.
D’accord, on va s’en occuper tout de suite, grand-père, fit Aurore. Arnaud, tu veux bien ?
Évidemment !
Bien sûr ! Je n’allais pas me refuser une occasion de voir ma cousine plus tard en maillot de bain ! Je finis vite mon repas avant d’aller m’habiller et trouver de quoi nettoyer la piscine. Aurore était arrivée, toujours en mini short mais cette fois, maillot sur la poitrine. Quels généreux seins ! Ça commença à bouger dans mon caleçon, et c’était dur de le contrôler car je n’avais qu’une envie : sauter sur elle et lui faire l’amour dans la piscine, là, tout de suite.
Tandis que je nettoyai au karcher, Aurore le faisait avec une grosse éponge savonnée. On avançait bien, j’étais très efficace.
Eh bien ! fit Aurore en riant. Tu es si pressé que ça à avoir la piscine ?
Que oui ! Il fait super chaud cet été, vivement qu’on se baigne !
Un bon gros mensonge bien bidon ! Après la pause déjeuner, je trouvai un petit pistolet à eau que je lavai et remplis sans qu’Aurore ne le sache, puis le cachais sous mon short et mon T-Shirt. On se remit au travail, puis à un moment je sortis le pistolet et commençai à arroser ma cousine dans son dos encore sec.
Aaaah ! Qu’est-ce que ? Arrête ! Arêêêêête !!! fit-elle en riant à pleins poumons.
Elle me lança de son eau en retour, puis le nettoyage finit en bataille en délaissant un temps la piscine pour nous courir après. Mais au bout d’un moment, il fallut terminer quand même notre travail et la piscine commença à se remplir.
Le soir venu, avant le dîner, j’envoyai un texto à Aurore en lui demandant de venir dans ma chambre.
Oui ?
Assieds-toi, s’il te plaît. Et ferme la porte.
Qu’est-ce qu’il y a ? me demanda-t-elle en s’exécutant.
Aurore, je mis un certain temps avant de reprendre la parole. Aurore, il je voulais te dire Je suis désolé pour ce qui s’est passé, ce que je t’avais demandé. Tu te souviens ?
Elle comprit tout de suite que je faisais allusion à mon "dérapage" d’il y a trois ans.
Non mais c’est pas grave Arnaud. Je t’en veux pas, c’est oublié tout ça, c’est du passé.
Vraiment ? Je t’ai quand même demandé quelque chose d’énorme, que j’aurais jamais dû demander. Je suis sincèrement désolé, Aurore.
Des écarts, des pulsions, ça arrive à tout le monde. Moi, je suis passée à autre chose. Oui, c’est sûr que ça m’a mise mal à l’aise au début, mais j’ai relativisé. Et puis j’ai grandi aussi.
Donc tu ne m’en veux pas ?
Bien sûr que non, me rassura-t-elle avec un sourire. Et puis, pour être franche avec toi même si ça m’a gênée, ça m’a aussi fait plaisir.
Quoi ?
Si je m’y attendais, à celle-là ! J’avais du mal à croire que ce que je lui avais proposé, alors qu’elle avait tout juste eu sa majorité sexuelle, ait pu lui faire plaisir. Voyant mon regard quelque peu déconfit, elle inspira, soupira, et commença son explication.
Je m’étais sentie désirée à un moment où je déprimais, désespérée de ne jamais trouver de copain… Ça m’a donné confiance en moi.
Je veux que tu saches que je n’envisageais rien de réel, de toute façon je n’avais rien pour nous protéger et je respecte trop ce ce que tu as encore.
C’est attentionné, surtout pour l’époque, fit-elle toujours avec le sourire. Mais tu sais, je suis plus vierge hein.
Elle me fit cet aveu sans la moindre gêne et avec un clin d’il. Mes sens sursautèrent, est-ce qu’il fallait voir dans ce qu’elle venait de me dire un signe, une invitation ? Néanmoins, cette nouvelle me fit quelque chose : Aurore, ma petite cousine, était devenue une jeune femme.
Et toi, tu es toujours puceau ? Sois honnête, je vais pas te juger, me demanda-t-elle avec ses grands yeux curieux.
Non, j’ai déjà fait l’amour. Avec mon ex.
Moi c’était à 16 ans, avec mon meilleur ami. C’était bien et on le refait de temps en temps.
Et tu as déjà eu des aventures avec d’autres garçons ? Enfin si tu as envie de le dire.
Oui, c’est bon t’inquiète. Ça ne me dérange pas de parler de sexe, même avec toi. C’est une façon de passer l’éponge sur ta "proposition".
Elle appuya cette dernière phrase par un sourire. Ça me rassurait de constater qu’elle avait pardonné et ne restait plus là-dessus.
J’ai jamais réussi à franchir le pas "aventure", à part avec mon meilleur pote. Tous les autres j’attendais d’être en couple. Honnêtement j’y ai jamais pensé Est-ce que ça me tenterait ? Peut-être
C’est pour le fait d’avoir un homme, pour le plaisir ou pour oublier ton ex ?
Oh non, mon ex je l’ai déjà oublié ! rit-elle. Pour être avec un homme, un mec oui, mais un mec bien. J’aime le sexe mais je suis pas nympho, j’aime choisir ceux avec qui je vais coucher.
On s’échangea un regard. Dans ma tête, ses yeux en disaient long, et il n’y avait presque plus de doute. Sans doute étais-je en train de me faire un film, mais je n’étais pas assez lucide en cet instant.
Aurore
J’approchai mes lèvres de sa bouche entrouverte.
Arnaud, qu’est-ce que tu fais soupira-t-elle.
Son souffle chaud pouvait être senti, je bandais comme un cerf, puis je mis mes mains dans ses cheveux et enfin je l’embrassai.
Elle n’avait pas résisté, même si je doutai fortement qu’elle s’était attendue à ça. Elle se laissait faire sans prendre d’initiative. Je commençai à mettre ma langue dans sa bouche et à caresser la sienne, son retour ne s’est pas fait attendre.
Sentir la douceur de ses lèvres, de sa langue Comment décrire cette sensation ? C’est comme si c’était le premier baiser de ma vie.
Je me mis à la caresser à la taille, les bras, et elle fit de même avant que nous nous prenions dans un câlin. Je me sentais comme en train de m’envoler, jamais je n’avais ressenti ça avec mes autres copines. Aurore portait très bien son nom : elle était l’aube d’une sensation jamais eue auparavant. La serrant dans mes bras, je sentis ses seins contre ma poitrine, et cela m’excita encore davantage.
Soudain, au beau milieu des caresses, ma cousine nous arrêta.
Non ! Non. On va trop loin On est allés trop loin.
Tu n’as pas l’air mécontente.
On n’a pas le droit, c’est de l’inceste.
Aurore, réponds-moi honnêtement : en dépit de l’inceste et de l’interdit, est-ce que ça t’a plu ?
Je sais pas si on doit aller plus loin, Arnaud
Réponds-moi : tu as aimé ?
Oui, j’ai aimé ça, répondit-elle comme si elle venait de briser toutes ses défenses, mais
Les enfants, venez mettre le couvert ! cria notre grand-mère dans l’escalier.
Elle quitta ma chambre un peu chamboulée, et moi aussi. Nous venions d’échanger notre premier baiser ! Et elle avait aimé ! Je descendis suivi de ma cousine, sans échanger un mot, ni en mettant la table, ni pendant le repas.
Vous êtes bien silencieux, remarqua mon grand-père. Vous vous êtes disputés ?
Non, répondit timidement Aurore. C’est juste que
On n’a rien à se dire pour l’instant, finis-je.
Nous échangions alors un regard en repensant à ce baiser. Je voyais qu’elle était assez troublée, je l’étais aussi ; mais contrairement à elle, j’avais désiré ce moment.
Nous retournâmes ensuite dans nos chambres respectives, puis je toquai et ouvris sa porte.
Aurore, je
J’ai besoin d’être seule, Arnaud. J’ai besoin de réfléchir à ce qui s’est passé.
D’accord. Je tiens juste à te dire que tu es une fille vraiment formidable, la plus formidable que j’ai connue.
Tu le penses sérieusement, ou c’est juste à cause du baiser ?
C’est vrai, Aurore. Je le pense réellement.
Merci alors, ça me touche.
Et je la laissai seule, comme elle le souhaitait. Tellement heureux du baiser, j’ouvris mon pantalon pour caresser mon sexe fièrement dressé, et qui cracha très vite tout le sperme qui lui était possible de libérer.
Aurore, si tu savais combien j’ai envie de faire l’amour avec toi, combien tu me rendrais heureux, et combien je serais délicat. J’espère que ce baiser est le premier pas vers cette belle aventure.