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Comment je suis devenue Monica – Chapitre 1




Sur la scène, une brune voluptueuse faisait valser ses énormes seins nus au son de la musique disco. Sans beaucoup de grâce, en fait, mais le public n’en demandait pas tant. Moi non plus, il faut l’avouer : plutôt timide en de tels endroits, j’étais terré dans un coin sombre de la salle, les yeux rivés sur le spectacle de la danse scabreuse, sans oser regarder les autres clients, mais sans chercher pour autant à cacher la formidable érection que provoquait en moi la danse des chairs, sur la scène. Mais ce qui me fascinait le plus, chez Dame Molly, au delà de sa vulgarité sans réserve, presque insolente, c’était la formidable beauté de ce corps. Une taille fine qui accentuait le découpé de ses énormes seins et ses hanches généreuses; une peau merveilleusement veloutée; des cuisses fermes qui s’enfermaient dans un bas de filet rouge évoquant les douceurs de quelque bordel de contes pour adultes… Et un visage dont le maquillage, un peu trop prononcé, accentuait le caractère envoûtant.

Elle enleva son slip d’un geste brusque et se retrouva nue au centre de la scène. Puis elle écarta légèrement les jambes. Entre ses cuisses, une masse de chair encore un peu molle surgit aussitôt. Dame Molly commença à frotter son propre pénis avec volupté et il prit des proportions étonnantes. La musique était soudainement devenue plus langoureuse et je me sentis défaillir à la vue de cette femme au sexe viril. Jamais je n’ai souhaité avec autant de force goûter à un sexe d’homme. Jamais n’ai-je souhaité avec autant de hâte laisser glisser ma langue le long de la veine gonflée d’un pénis, embrasser avec tendresse les peaux plissées d’un scrotum, sentir sous mon palais les pulsations d’un

testicule et laisser enfin entrer l’organe avec force, avec violence, jusqu’au fond de ma gorge, pour y déposer le liquide de l’amour.

Monica a dû lire le désir dans les tremblements de mon corps. Elle s’est assise à ma table. « Vous aimez cette fausse femme ? »

— « Oui… M… »

J’étais absolument confus. Ce n’était pas ma première visite à ce bar de travestis, mais c’était la première fois qu’on m’y abordait. Et Je ne savais guère, à ce moment, si j’avais affaire à un homme ou une femme; l’incertitude me troublait. « Je m’appelle Monica, et j’aime les hommes dociles » qu’elle me dit, sans attendre vraiment de réponse. « Et vous? Vous aimez les travelos ? »

— « Oui… Et les femmes dominantes aussi. »

Ça y est. Subjugué par cette femme directe, j’avais avoué dès l’abord un fantasme enfermé jusque là au plus profond de moi. Monica n’attendit guère d’autre confidence. Avec assurance, elle

sortit de son sac une paire de menottes, et sans même que j’aie pu saisir le sens de son geste, je me retrouvai les poignets liés derrière le dossier de ma chaise. Mon univers venait de basculer. Je sentais que rien ne serait jamais plus pareil. « Tu t’appelles comment, esclave? »

— « Claude »

— « T’as intérêt à te laisser faire, Claude chéri, parce que quand je suis fâchée, je deviens méchante; mais si tu es docile, ta maîtresse Monica saura être généreuse. »

Il était évident que j’allais être docile. Devant cette femme très belle, au visage plutôt doux, mais au regard de glace, je me sentais sans défense. Et c’est comme ça que je l’ai laissée m’entraîner, fermement mais sans rudesse, vers les toilettes pour femmes, fréquentées surtout, en un tel endroit, par les androgynes soucieux de parfaire le contour de leurs lèvres, de remettre un peu de poudre, de replacer une perruque glissante.

Là, dans la lumière crue des lavabos, devant un miroir indiscret, je l’ai vu sortir de son sac un rasoir fin et sa trousse de maquillage. En quelques minutes, elle avait effacé de mon visage toute trace du mâle et elle s’affairait maintenant à appliquer du fond de teint sur ma peau, du rouge sur mes lèvres, puis du mascara sur mes cils. Je la regardais agir, passif comme je ne l’avais jamais été, enveloppé dans un tendre frisson. Elle portait des bottes de cuir noir, à talons étroits, juste un peu trop hauts pour être confortables, mais se déplaçait avec aisance. Sa robe droite, toute sage, d’un rose délicieusement romantique, aurait suggéré la douceur, si des épaules un peu fortes, et quelques accessoires provocants de cuir et de métal ne l’avaient transformée en tenue de combat. Ses lèvres étaient du même rose, comme le tour de ses yeux. Sur son front, un bandeau rose et noir s’harmonisait avec le reste. « Désormais, tu va t’appeler Claudia, quand tu seras avec moi », me dit-elle en terminant son uvre d’art.

Quand elle eut rangé ses fards, elle me fit signe de la suivre. Je traversai derrière elle la salle encore sombre, jusque dans la rue, en silence, le visage peint et les mains menottées dans le dos, sous les regards amusés des passants, heureusement dispersés à cette heure tardive. J’ai baissé les yeux au sol pour ne pas laisser paraître ma honte, puis je me suis engouffré dans l’auto de Monica. Elle défit l’agrafe de mon pantalon et m’ordonna avec une voix sèche de me dévêtir complètement. Menotté comme j’étais, la chose me fut difficile. Je la sentais, à mes côté, goûter avec délices mes misérables contorsions. Mais elle apprécia surtout, lorsque mon pantalon glissa sur la moquette, de

découvrir le slip de soie transparent, les jarretelles et les bas de nylon qui me tenaient lieu de dessous. « Oh wow ! Je pense que j’ai frappé le gros lot. Ma fabrication de Claudia sera bien plus simple que je l’imaginais ! »

Sous le masque de maquillage qu’elle m’avait composé, je me sentis rougir. Certes, il m’arrivait souvent de revêtir, sous mes vêtements d’homme, de tels dessous féminins. Je crois même que je ne m’étais pas acheté un seul sous-vêtement masculin depuis quatre ou cinq ans ! Mais jamais, jusqu’ici, on ne m’avait vu ainsi. J’étais humilié et ravi pourtant que mon secret le plus intime soit enfin partagé. Sous le regard de cette étrangère, tout ridicule que je puisse paraître, je me sentais désirable malgré tout. Et je sentis mon pénis se gonfler lentement, augmentant à la fois ma honte et ma satisfaction. Monica ne fit pas de commentaire, mais son regard réprobateur m’indiquait clairement qu’elle jugeait ce gonflement tout à fait indécent.

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