En rentrant chez moi, je suis abordé par un couple de jeunes gens.
-Vous auriez du feu s’il vous plait ?
Je sors mon briquet et allume la cigarette qu’il porte à sa bouche.
-Tenez, je vous donne mon briquet, j’en ai deux…
-Oh merci monsieur ! Excusez-moi, savez vous ou se trouve la rue Sainte Hélène, nous cherchons la B.N.C. ?
-La banque ? Au bout de la rue et à droite, mais dépêchez vous elle ferme à 17 h…
-Merci, vous êtes très aimable…
Il part rapidement, elle le suit de loin sans trop se presser.
J’ai croisé le regard de la fille, je n’ai jamais vu des yeux aussi clairs, un bleu presque transparent.
Le plus impressionnant, en dehors de sa taille qui doit avoisiner le mètre quatre vingt dix, c’est sa chevelure blonde qui lui descend jusqu’aux fesses, elle est juchée sur des chaussures plate-forme avec des talons hauts, sa jupe dépasse a peine sous les cheveux, je la suis des yeux, elle est superbe.
Claude, mon voisin et ami, la croise un peu plus loin sur le trottoir et se retourne puis, le pouce levé en venant vers moi :
-Tu as vu cette nana Fred ? Elle doit approcher les deux mètres…
-Salut Claude. Oui, j’ai vu, mais c’est surtout ses cheveux qui sont impressionnant…
-Si elle me disait oui je ne lui dirais pas non !
-Claude, elle pourrait être ta fille !
-C’est sur ! Je la baiserai certainement mal… Mais je la baiserai bien quand même…
-Si ta femme t’entendait !
-Bof, tu sais, ma femme… Il y à un bout de temps qu’elle ne me fait plus bander, j’en suis réduit à aller aux putes, je paye et elles ne me font pas chier…
-Claude, tu as pété un câble ou quoi, qu’est-ce qui t’arrive ?
-Il m’arrive que j’en aie plein le cul de ma grosse, elle n’arrête pas de me casser les couilles à longueur de journée, elle m’engueule pour un oui pour un non, si elle continue, je vais la plaquer, ça lui fera les pieds…
-Viens à la maison, on va boire un coup, tu me raconteras…
Dans l’escalier, je crois que j’ai compris, Claude est bourré, lui qui ne boit pas d’habitude.
Je ne l’ai jamais vu dans cet état, sur le palier appuyé sur le mur, il a les larmes aux yeux.
Assis dans le salon, une canette de bière à la main, il se laisse aller.
-Fred, tu me connais depuis longtemps, je suis un homme sérieux, pas un coup de canif dans le contrat en 20 ans de mariage, pourtant j’aurais pu…
-Je sais Claude, mais pourquoi te mets-tu dans cet état ?
-Hier soir elle m’a fait une crise de jalousie, elle me reproche d’avoir une liaison avec Alberte, tu te rends compte ?
-Avec Alberte ? Mais elle a 72 ans !
-Je fais des petits travaux dans son appartement, forcément, j’y passe du temps…
-Il faut reconnaître qu’Alberte tient encore la route pour son âge…
-Je sais Fred, un matin je l’ai vu en petite culotte, ça m’a foutu un coup !
-Elle se balade en petite tenue devant toi, c’est pas son genre pourtant ?
-J’ai un double des clés alors je ne me suis pas méfié en entrant, elle devait être partie, sinon tu penses bien que j’aurais sonné. La pauvre, elle ne savait plus où se mettre tant elle était gênée…
-?a ne me dit pas pourquoi Aline pense que tu couches avec elle…
-Je t’ai dit qu’Alberte devait être partie ce jour là, mais Aline l’a croisée dans l’escalier, affolée parce qu’elle était en retard. Aline en a déduit que j’étais la cause du retard…
-Tu n’as pas essayé de te justifier ?
-Si Fred, mais elle est devenue conne je te dis, et butée en plus…
-C’est depuis la mort de son père peut-être ?
-Sûrement pas, il y a trois ans qu’il est mort !
-Alors c’est quoi ?
-Je voudrais bien le savoir, m’en fout qu’elle ait grossi, m’en fout qu’elle ne veuille plus baiser avec moi, mais qu’elle me foute la paix au moins ! Je vais la plaquer je te dis, j’irais vivre dans notre mobil home, là bas, je suis sur qu’elle ne viendra pas m’emmerder, comme elle ne conduit pas…
-Claude, arrête tes conneries, a 45 balais, t’es encore jeune, tu as essayé de lui mettre une bonne baffe ? Des fois ça remet les choses à leurs places ! Je rigole Claude, ne le fais pas…
-Peut être que j’aurais dû, mais je n’y arrive pas, tu sais, elle commence à me faire pitié…
-Je vais lui parler, mais je t’en prie, pas de conneries…
-Tu vas lui dire quoi ?
-J’en sais rien, je vais lui parler, elle me dira peut-être ce qui ne va pas…
-Mais je le sais ce qui ne va pas, elle est devenue conne c’est tout !
-Lundi quand tu seras au boulot, je lui parlerai, termine ta bière et va te reposer, je crois que tu en as besoin !
-Je sais qu’elle t’écoutera, elle t’aime bien…
-Normal, je l’ai connue avant toi !
-Fred, tu peux me le dire maintenant, tu la baisais ?
-Claude, elle a toujours été une bonne copine, je ne l’ai jamais touchée, juré promis !
-Tu sais, elle n’était pas vierge quand je l’ai connue…
-Et alors ? Elle n’a pas lancée la mode…
-Putain ! Elle n’avait même pas 18 ans…
-Je te signale que quand j’ai connu ma femme, elle avait 16 ans et elle n’était pas vierge non plus.
-Monique, c’est pas pareil, elle n’est pas devenue conne…
-Claude tu dérailles complètement, va faire une bonne sieste, prends un cachet d’aspirine, ce soir ça ira mieux…
-N’empêche que le grand canon de tout à l’heure, je lui ferais bien tirer un coup !
-Dans ton état, tu n’as même pas la mèche, Claude…
Je l’aide à monter chez lui, il s’affale dans un fauteuil, ?’la grosse’’ comme il dit, n’est pas là, heureusement !
Je cherche une cigarette, je n’en ai plus, c’est ce que j’allais chercher quand j’ai rencontré Claude, il me perturbe avec ses histoires !
Dans la rue, je croise de nouveau le jeune couple, elle le dépasse d’au moins 20 centimètres, pourtant il n’est pas petit.
-Merci monsieur, vous nous avez sauvé…
-Sauvé, mais vous n’étiez pas en danger !
-Certes, mais, nous avions besoin d’argent, nous n’avions plus un sou…
-J’aime mieux ça. Il y avait un distributeur à la banque juste derrière vous…
-Comme je n’ai plus d’argent sur le compte, ma carte aurait été refusée…
-Vous avez pu en avoir quand même ?
-Nous avions un gros chèque à déposer, maintenant nous n’avons plus de problèmes pour un bon moment. Nous allons arroser ça, vous êtes notre invité…
-Je vais jusqu’au bureau de tabac, vous allez ou ?
-Au ?’Ké-zako’’, c’est un pub, rue Auber…
-Je connais ce n’est pas loin de chez moi… Je vous rejoins…
Le garçon est sympa et cette fille me fascine, j’accepte leur invitation uniquement dans le but de me retrouver face à elle, le pub est vide à cette heure-ci, la serveuse s’ennuie.
Ils sont assis autour d’une table ronde, un seau et une bouteille de champagne devant eux.
-Champagne ? Vous avez gagné au loto ma parole ?
-Tout à fait, le gros lot…
Il parle, elle ne dit pas un mot, je n’ose plus croiser son regard, cette fille me fait un effet particulier, pas un muscle ne bouge sur son beau visage qu’une cicatrice au menton défigure un peu.
Il ouvre une enveloppe et me tend une lettre.
-Lisez, vous allez comprendre…
La lettre est à entête de le Française des jeux, le texte est court mais explicite, un chiffre attire tout de suite mon regard : 2.140.000 ?euros, en bas de la lettre il manque une partie qui devait être le chèque.
-Vous avez gagné 2.1400.000 euros et vous avez reçu le chèque par la poste ?
-Ce n’était qu’un fac similé, nous sommes allé chercher le vrai. C’est Lorna qui a joué, elle est finlandaise, en France depuis 2 mois, elle ne parle pas bien le Français…
-Elle a joué au loto comme ça, sans savoir ?
-Non, je lui ai expliqué. J’ai fait un jeu en prenant des cigarettes au bureau de tabac et elle aussi, le semaine de son arrivée…
-Et c’est elle qui a gagné ?
-Oui, le gros lot, mais on a failli ne pas le toucher ! Nous avions joué le samedi, j’ai mis les tickets dans mon portefeuille machinalement et je les ai oublié, je ne joue pratiquement jamais. Le dimanche, nous étions à la plage, parti nous baigner, nous sommes restés longtemps dans l’eau et la marée montait. Une vague a submergée nos affaires, mon portefeuille était dans le sac inondé, tous ce qu’il contenait était détrempé et les tickets presque illisibles…
-Vous connaissiez les numéros par coeur ?
-Nos dates de naissances et des numéros au hasard…
-Et Alors ?
-J’ai fait sécher les tickets mais quand nous avons fait vérifier nos jeux, la machine ne pouvait pas les lire, le buraliste nous a dit d’aller à la Française des jeux. A ce moment là nous ne savions pas que nous avions gagné, et encore moins qui avait gagné, ils n’ont rien pu faire avant d’avoir déchiffrés les tickets et ça a pris du temps, seul le code du buraliste était lisible…
-Je ne sais pas si j’aurais laissé mon ticket…
-Nous ne pouvions pas faire autrement, ils nous ont dit qu’il leur fallait du temps pour comparer les jeux du bureau de tabac, mais on nous a caché que l’ordinateur avait craché que le ticket gagnant avait été validé à cet endroit. En plus, nous n’aurions dû avoir que 5 bons numéros, Lorna s’est trompée en cochant le 27 au lieu du 26 de sa date de naissance, mais ça, nous ne le savions pas, c’était dans la partie illisible. On nous a délivré un reçu, j’ai donné mon nom et mon adresse, et nous n’y avons plus pensé…
-La lettre n’a pas été envoyée en recommandé ?
-Si, ma mère a signé pour moi, la factrice nous connaît bien. N’étant pas au courant, ma mère avait laissée la lettre dans ma chambre sans l’ouvrir…
-Elle ne s’est pas inquiétée que vous receviez une lettre recommandée ?
-L’enveloppe était à entête de la Française des jeux, cela ne lui à pas paru urgent. Nous étions chez un copain depuis trois jours, je n’ai ouvert la lettre qu’a notre retour cet après midi, le chèque nous attendait à la française des jeux…
-Vous n’avez pas de compte en banque ?
-Non, juste un livret de caisse d’épargne vide. Lorna n’a rien…
-Vous auriez dû aller ouvrir un compte en banque, ils vous auraient donné de l’argent tout de suite avec une pareille somme…
-Nous sommes vendredi, il était 16 heures et toutes les banques sont déjà fermées, il ne restait plus que celle de ma mère dont l’agence fermait à 16 heures 30, c’est pour cette raison que nous étions pressés…
-Vous avez ouvert un compte ?
-Oui, et nous régulariserons lundi…
-Vous régulariserez lundi ? Je ne comprends pas…
-C’est l’argent de Lorna, pas le mien. Ils ont téléphoné à la française des jeux pour confirmation…
-Ok, mais pourquoi régulariser ?
-Nous n’avons pas bien compris, l’agence fermait et nous voulions de l’argent, ils nous ont donné du liquide…
Il sort de la poche de sa chemise, une liasse de billets de 200?, Lorna le regarde mais ne dit toujours rien.
-Et votre amie, elle a pris ça comment ? Elle est très cool !
-C’est ce qui me dérange le plus, elle n’a pas dit un mot depuis qu’elle sait. Je parle le Finlandais, je suis né à Helsinki. Elle ne me répond même pas quand je lui parle ! On dirait une momie vivante !
Lorsque nous parlons, elle suit en nous regardant alternativement comme si elle lisait sur nos lèvres, son visage ne bouge pas, seul un clignement des yeux de temps en temps.
Il se lève pour aller aux toilettes, je la dévisage et j’esquisse un sourire qu’elle me rend, je ne parle pas le finlandais bien sur, mais pas trop mal l’anglais.
Je lui demande si elle va bien, aucune réponse, elle engloutit sa coupe de champagne d’un trait, et se ressert.
Re belote, cul sec, une troisième prend le même chemin, la quatrième vide la bouteille et elle la boit de la même façon, les finlandaises boivent bien, je le savais, mais elle me sidère en buvant comme ça…
Oh stupeur, elle parle !
Elle demande en anglais, une pinte de bière à la serveuse.
Elle va se bourrer la gueule ma parole, si c’est tout l’effet que ça lui fait !
Dès qu’il revient, elle se lève pour aller aux toilettes à son tour, quand elle se déplie ça n’en fini plus, j’ai l’ourlet de sa jupe a hauteur des yeux.
Elle fait trois pas et ramasse un journal que son copain a fait tomber en passant.
Ouf ! Ses cheveux viennent toucher le plancher, sous la jupe il n’y a rien ni culotte ni string, seulement un joli fessier aux globes bien écartés.
-Vous savez…
-John…
-Vous savez John, elle a parlé…
-Attendez, mais elle parle, ça doit être le choc…
-Elle a bue toute la bouteille…
-Alors ça, avec Lorna, faut pas vous biler, ce qu’elle peut descendre comme alcool est impressionnant. Je ne l’ai jamais vue bourrée, moi je suis rond comme une queue de pelle alors qu’elle marche toujours droit…
-Sans indiscrétion, vous l’avez rencontrée ou ?
-En Finlande l’année dernière, chez des amis de mes parents, c’est leur fille. Elle veut améliorer son Français parait-il, mais vous savez, je ne la connais pas en vérité. Sa mère avait demandé à la mienne si elle pouvait venir en France sans préciser de date, elle est arrivée chez nous, un matin sans prévenir…
-Il faudrait qu’elle parle au moins quelques mots, ça la dérouillerais…
-Je ne m’inquiète pas ça va venir, elle est d’une intelligence remarquable, il ne lui à fallu que deux ans pour parler un anglais impeccable. Pour le moment, elle enregistre les sons m’a-t-elle dit, les mots viendront après…
Elle revient en souriant, le journal en main, un article raconte l’histoire des gagnants du gros lot dont le ticket était illisible.
-Vous voyez, je vous l’ai dit, elle sait déjà lire le Français !
-Si c’est pour tout pareil…
-Je vais vous faire une confidence, ce n’est pas ma petite amie, je ne couche pas avec elle…
-Pas facile de vivre à côte d’une belle plante pareille et de ne pas la toucher…
-C’est à dire…
-Vous n’avez pas envie ?
-C’est que…
-Vous n’aimez pas les filles ?
-Je suis Gay…
-Ceci explique cela, mais vous vous rendez compte que pour elle ça ne doit pas être facile, elle le sait ?
-Non, justement, c’est pour ça que je vous parle de côté, je ne sais pas comment lui dire…
-De sont côté, elle n’a pas manifestée d’envie particulière ?
-D’envie non, mais je l’ai vue se masturber dans la salle de bain…
-Et ça ne vous a rien fait de la voir ?
-Je ne l’épie pas, c’est par hasard que je suis entré dans la salle de bain pendant qu’elle y était. Les filles ne me font pas bander, et puis j’ai un petit copain…
-Vous ne pouvez pas savoir comme j’aimerais être à votre place…
-Je vous la laisse si vous voulez, elle est chaude comme la braise ! Vous avez vu, elle ne met jamais de sous-vêtement…
Il lui parle en finlandais, ce qui la fait rire, je crois qu’elle accepte d’un mouvement de tête.
-J’ai rendez-vous avec mon ami qui doit louer une voiture avec sa carte de crédit. Vous pouvez vous en occuper ? Vous parlez anglais ?
-Assez bien, ça devrait aller…
-Alors je vous laisse, nous allons faire la fête avec mes potes. Elle sait où j’habite, toutes ses affaires sont chez moi, prenez en soin…
Il lui explique ce qu’il va faire en fouillant dans sa poche arrière de pantalon d’où il sort une liasse dans laquelle les billets de 500 euros sont majoritaires.
-Je garde un peu d’argent, avec ça elle devrait pouvoir se débrouiller jusqu’à lundi…
Il lui donne un baiser sur la joue, me serre la main en me remerciant et part.
Je me retrouve comme un con avec cette superbe créature dont je ne sais vraiment pas quoi faire.
Il a payé en sortant, je la laisse terminer sa pinte et nous partons, dans un premier temps, le mieux est d’aller chez moi.
Suzy, mon épouse, va être étonnée en la voyant débarquer chez nous, et encore plus quand elle saura que c’est la gagnante du gros lot !
Je pensais qu’elle serait étonnée, mais c’est nous qui le furent, Suzy se baladait en kimono court largement ouvert ne s’attendant pas à ce que je ramène quelqu’un sans prévenir.
Après avoir refermé son kimono, elle m’interroge du regard.
-Chérie, excuse moi de ne pas t’avoir prévenue, voici Lorna…
-Bonjour mademoiselle, je suis Suzy…
Lorna s’avance vers Suzy sans dire un mot et lui donne un baiser pratiquement sur la bouche.
Suzy ne semble pas s’offusquer du baiser, il m’a même semblé qu’elle lui a rendu !
-Fred, tu m’expliquer, s’il te plait ?
-Assoyons nous, et je vais te raconter une belle histoire. Lorna est Finlandaise, en France depuis deux mois, c’est la gagnante du gros lot du loto…
-J’ai vu dans le journal que c’était chez nous qu’il a été gagné, c’est vraiment elle la gagnante ?
-Oui Suzy, c’est vraiment elle…
-Ok, mais que fait-elle là ?
-J’ai rencontré Lorna et son copain dans la rue, ils cherchaient l’agence de la B.N.C. Je les ai recroisés au retour, ils m’ont invité à boire le champagne et nous voilà…
-Tu es sur quelle ne comprends pas ce qu’on dit ?
-Demande lui Suzy, tu parles Anglais, elle aussi…
Un dialogue surréaliste s’instaure entre mon épouse et Lorna, Monique parle un anglais ?’américanisé’’ ayant vécue 3 ans à Memphis.
-Si j’ai bien compris, son copain l’a plantée et elle ne sait pas ou aller. Cette fille vient de gagner plus de 2.000.000 d’euros et il la laisse tomber ?
-Son copain est homo Suzy, il a pris du fric et il est parti faire la fête avec ses potes…
-Elle habite chez lui ?
-C’est ce que j’ai compris…
-Nous allons arroser ça Fred, ce n’est pas tous les jours que nous aurons la gagnante de gros lot sous notre toit !
Suzy va au frigo chercher du champagne, La ceinture de son kimono s’est défaite, Lorna ne la quitte pas des yeux.
Lorna est assise face à moi dans un fauteuil, sa jupe courte est un peu remontée et, comme elle ne serre pas les genoux, j’ai pratiquement son sexe en gros plan sous les yeux.
Suzy rempli les coupes, s’assied à côté de moi et se penche pour trinquer avec Lorna qui tend le bras.
Pour trinquer Lorna s’avance au bord de son siège, les genoux toujours écartés, Suzy voyant la même chose que moi, ne se gêne pas pour regarder ouvertement entre les cuisses de Lorna.
Ayant besoin d’aller aux toilettes, je les laisse seules.
Au retour, je m’attarde volontairement au bureau pour les laisser seules, elles parlent mi Anglais mi Français.
Au bout d’un petit moment, n’entendant plus rien et pensant qu’elles sont parties, je reviens au salon et j’ai un coup au coeur !
Suzy est adossée sur le canapé les jambes écartées et pendantes, Lorna est agenouillée entre ses cuisses, la bouche plaquée sur son sexe.
Suzy se laisse faire les yeux fermés, les mains posées sur la tête de Lorna, elle semble prendre beaucoup de plaisir.
Un gros coup d’adrénaline me met le coeur en vrac, ne sachant plus quoi faire, je les regarde, les bras ballants.
Lorna s’active sur le clitoris avec sa langue puis la glisse entre les lèvres pour laper la cyprine qui commence à suinter.
En passant ses bras sous les cuisses de Suzy pour les mettre sur ses épaules, elle reprend son ?’broute minou’’ de plus belle, allant du clitoris à l’anus avec la pointe de sa langue.
Les cheveux de Lorna sont attachés avec deux chouchous, un gros en haut et un plus petit en bas, formant une grosse queue de cheval dans son dos.
Suzy ouvre les yeux et me voit à coté d’elle, son sourire en dit long sur le plaisir qu’elle prend, Lorna utilise aussi ses doigts, le pouce sur le clitoris un doigt titillant l’anus avant d’y pénétrer.
Suzy est une friande de la pénétration anale, mais elle est avant tout clitoridienne.
Elle se tortille dans tous les sens, gémit un peu et son orgasme la prend au moment où Lorna fourre deux doigts dans son petit trou.
Lorna remet sa bouche sur la fente d’où s’écoule maintenant un flot de cyprine, Suzy l’oblige à remonter à sa hauteur pour lui donner un gros baiser sur la bouche.
-Fred c’est une bombe cette fille, si tu veux mon avis elle est lesbienne…
-Possible, ça expliquerait son comportement avec son copain…
Elles se lèvent, Monique prend Lorna par la main et l’emmène vers la salle de bain.
Je reste planté là, excité comme une puce, mon sexe ne tient plus dans mon pantalon, et elles ne s’occupent même pas de moi !
Je ne vais quand même pas me masturber tout seul alors que j’ai deux femmes, dont la mienne, sous la main !
Suzy revient seule.
-Alors mon chéri, ça t’a plu ?
-C’est à toi que je devrais le demander, moi je bande et personne ne s’occupe de moi…
-Mon pauvre chou, on va s’occuper de toi ne t’inquiètes pas. J’avais raison, elle aime les femmes, mais elle aime aussi se faire prendre par un homme s’il y a une femme avec elle. Tu as envie de la baiser ?
-Si vous êtes ensemble, j’avoue que cela me plairait bien…
-Je t?arrange le coup, je crois que tu ne seras pas déçu. Au fait, elle voudrait aller chercher ses affaires chez son copain, mais c’est loin, je vais l’accompagner. On la garde un peu ? Tu sais que je suis en vacance la semaine prochaine…
-Monique, elle te plait bien cette nana, hein ?
-J’avoue qu’elle m’excite ! Une fille qui me fait jouir comme elle vient de le faire, je ne peux pas la laisser partir comme ça… Regarde Fred, je coule comme une fontaine, je n’ose pas me toucher sinon je vais encore jouir…
-Elle est ou ?
-Sur ton PC, elle parle avec ses parents en Finlande. Je m’habille et nous partons…
Je rejoins Lorna qui paraît très familiarisée avec Internet, avec Messenger, je vois sa mère qui doit me voir aussi.
Sa maman me salue en français et me demande si je peux prendre soin de Lorna, John ne lui inspirant pas confiance.
J’ai l’impression qu’elle n’a rien dit à propos du gros lot, je lui donne notre nom et adresse ainsi que notre téléphone et je lui promets que nous nous occuperons bien de sa fille.
Nous coupons la communication et je lui demande si elle a parlé du gros lot à sa mère, elle me répond en Anglais mélangé de Français sans accent.
-Pas encore me dit-elle, il faut que je la prépare…
Monique vient chercher Lorna, elle est radieuse et lui tape gentiment sur les fesses en partant.
-Fred tu crois qu’on pourrait la garder avec nous ? Elle apprendrait le Français bien plus vite…
-Et pourquoi plus vite avec nous ?
-Tu connais le dicton, pour apprendre plus vite une langue il faut coucher…
Je crois que ma femme est tombée amoureuse de Lorna, cela fait une éternité que je l’avais vu avoir un rapport avec une femme, je suis heureux que ça lui plaise encore.
J’espère que John ne va pas essayer ?’d’embourber’’ le magot, nous verrons ça lundi, Monique est bien placée pour régler ça au mieux.
Elles sont parties et je suis comme toujours comme un con au milieu de mon bureau avec une envie de faire l’amour qui me taraude le ventre, je vais prendre une douche, cela devrait me calmer.