Il n’était pas encore une heure du matin quand Laura, Lionel, Jérôme et Mathieu prirent congé après avoir aidé à ranger. Nathalie, fatiguée, était contente de s’endormir entre son ami et leur amant commun. Ils ne se réveillèrent pas trop tard même si le jour était déjà levé et Bruno assista avec plaisir au premier coït de ses amours. Leur accouplement était particulièrement sensuel et il se réjouissait de l’entente qui régnait entre eux.
J’espère que notre bébé aura quelque chose de toi, Dit Bruno en embrassant Luc, vous êtes tellement beaux, rajouta-t-il en embrassant sa femme
Bonjour, mon chéri, on t’a réveillé, pardon…
Ça va, il y a pire comme réveil…
Comment tu te sens, mon amour, demanda Luc à Bruno, t’as été sacrément malmené hier soir…
Mouais, très franchement, j’ai un peu mal au cul et ça fait très longtemps que ça ne m’était pas arrivé, mais j’ai une pommade miracle qui anesthésie et favorise la cicatrisation, alors je crois qu’elle va me servir ce matin, c’est tout.
Et ta bite ? Comment elle va ? Demanda Nathalie, ce truc de cage ! J’en ai déchiré mon collier ! J’veux plus qu’on fasse ça, c’est idiot et dangereux !
Ma bite va très bien mon amour, regarde ! Répondit Bruno en exhibant son pénis bien raide. Le seul truc c’est que cette cage n’est pas faite pour moi, vous avez pas le compas dans l’il les gars, même au repos, je suis coincé. Je ne sais pas comment vous avez fait pour l’acheter mais bon… après, c’est un bel objet, je ne dis pas mais elle est franchement trop petite.
Ben, on l’a acheté sur le net et on l’a faite expédier chez Laura en 24 heures chrono, expliqua Luc. Mais c’est vrai que, quand on l’a commandée, on a un peu déliré sur « cocu égale petite bite » alors on a pris le plus petit modèle.
Mais Bruno n’a pas une petite bite ! C’est Jérôme qui a la plus petite et si y a trois centimètres pour glisser le pénis dans cette cage, c’est un maximum ! Fit remarquer Nathalie outrée en prenant le sexe de son mari dans sa main.
C’est bon, chérie, c’est pas grave ; je ne remettrai pas cette cage, c’est tout, dit Bruno en l’embrassant. Avoue que l’idée était amusante, non ?
Oui, si c’est un jeu, mais pas quand ça te fais souffrir, je ne peux pas le supporter. Il aurait fallu qu’elle soit à ta taille !
Vous savez, on pourrait prendre les dimensions du sexe de Bruno et en commander une sur mesure, c’est possible, précisa Luc.
Oooooh ! Fit simplement Bruno que Nathalie masturbait
Ça te plairait ça, chéri, ta bite est encore plus raide ! T’aimerais être en cage pendant que je me fais baiser par tout le monde ? Demanda-t-elle en accélérant sa masturbation
Aaah ! Ah oui !
Dis moi que tu veux avoir la bite en cage, chéri
Oui ! J’veux que tu m’la mettes en cage et que tu baises ! Aaah ! Avec qui tu veux ! Aaah ! Aaaaah !
Putain, mon cochon, t’as pas été long ! Tiens lèches, j’en ai plein les mains… Tu te rends compte, mon amour à côté de quoi on est passé pendant sept ans ?
Oui, ma chérie, mais je pouvais pas savoir à quel point ça m’excitait que tu niques avec d’autre mecs ; fallait essayer et j’voulais pas commencer avec des inconnus et des gens que j’aime pas.
Et moi pareil, c’est pour ça qu’on a pris si longtemps… Mais je constate que tu aimes être cocu et humilié publiquement, n’est-ce pas ?
Oui, c’est vrai, je dois même reconnaître que je suis plutôt actif par rapport à ça… mais je sais aussi, que tu veilles et que tu éviteras que ça aille trop loin, t’en a même déchiré ta chaîne hier et les copains c’est pareil et, toi, Luc, plus que les autres. J’ai confiance en toi Nath et j’ai confiance en Luc. Et je veux pas être humilié tout le temps, juste lêtre de temps en temps. Là, c’est spécial…
C’est vrai Bruno que tu peux nous faire confiance, dit Luc, moi, ça n’me branche pas de t’humilier alors…
Moi c’est pareil, L’interrompit Nathalie, ça m’amuse dans le contexte de ces vacances ou d’une soirée, si ça ne va pas trop loin et que tu ne te mets pas en danger. Mais, parfois, tu incites et quelque chose en moi n’arrive pas à résister… regarde comment on t’a défoncé le cul avec Laura !
C’est pas la première fois que tu me défonces le cul, ma chérie, t’aimes bien ça… et comme moi je suis volontaire, encore plus si c’est devant des gens, et bien tu te lâches, c’est normal. Ni toi ni moi on peut contrôler ça. Tu ne peux contrôler vraiment que les trucs qui ne t’excitent pas trop et m’enculer, ça t’excite trop… et puis, il y a plein de degrés dans l’humiliation ou plein de manière d’humilier. Par exemple, si tu me trompes ouvertement et que tout le monde sait que je suis cocu, c’est humiliant, mais ça ne fait pas souffrir physiquement.
Tu voudrais ça ? Que tout le monde sache que tu es cocu.
C’est ce que je suis depuis dimanche dernier et j’ai compris que moi et nos copains ne te suffirons pas, alors, maintenant que tu sais que tu peux, je n’pense pas que tu vas te gêner. Tu dois avoir déjà Franck et Jacques sur ta liste de la semaine prochaine et si on va en after au nouvel an chez Laura et Lionel, j’imagine que tu trouveras plein de bites pour te tringler…
Oui, sauf que là, ça pose un autre problème que tu ignores mon chéri, dit Nathalie à son mari, c’est que c’est aussi l’after de tes parents… et apparemment, ta mère sera très attendue.
Co… qu’est-ce que tu racontes !
La vérité, chéri, tes parents ont l’habitude de passer Noël avec nous et le jour de l’an avec leurs copains, cette année, on a tout chamboulé parce que Christine voulait skier à Noël. Du coup, on a dit avec tes parents qu’on se ferait le nouvel an ensemble et ils ont prévenu Lionel et Laura qu’ils ne viendraient qu’après minuit, mais quand ton parrain t’a parlé de la soirée hier, il avait simplement oublié que tes parents y seraient, ainsi que ta sur et ton beau-frère d’ailleurs. C’est pour ça qu’il a essayé de se reprendre maladroitement quand Laura l’a fusillé du regard…
Tu… tu baiserais avec mon père ?!
Si on y va, y a des chances, avec ton père, ton beau-frère, ta mère et ta sur et avec tout le monde… toutes celles et ceux qui voudront
Je… Tu…
Allez mon chou, c’est pas grave, on a quelques jours avant de donner une réponse à Laura pour savoir si on vient ou pas, mais elle m’a dit que, de toute façon, elle tâterait le terrain auprès de tes parents.
J’imagine que si Stéphanie participe déjà à leurs partouzes, ce n’est pas ma présence qui posera un problème pour eux…
C’est aussi notre avis à Laura et moi. C’est donc à toi de choisir mon chéri.
Je devrais peut-être y aller sous clé, t’en penserais quoi ?
Ben, ça c’est toi qui vois, d’après ce que j’ai compris, il y a un peu plus de trente personnes et si on vient, il n’y aura que cinq femmes alors si tu es juste un trou à bites comme tu aimes l’être, on sera à six…
J’imagine que les pilules de Lionel doivent circuler et que tu vas te faire sauter par tous les mecs ou presque, c’est ça ?
Oh, d’après ce que j’ai compris, oui et ce n’est pas une petite soirée, ça commence vers huit heures du soir et ça se termine après le levé du soleil. Y a même son pote Marcel, le suisse, qui fait des films de cul qui vient avec quelques acteurs et deux caméras.
Bruno n’en revenait pas, il ne savait ni que penser ni que décider. De toute évidence, Nathalie était partante pour aller partouzer chez Lionel en compagnie de quatre autres femmes avec plus de trente mecs autour… Cinq femmes dont Laura, sa cousine, Josiane, sa mère, Stéphanie, sa sur, Nathalie (sa femme) et très certainement Louise, la copine de Franck ; c’était tellement évident. La contribution familiale était manifeste, il était issu d’une famille de putains, Nathalie lui demandait d’en devenir officiellement une autre et n’était pas contre à ce que lui-même s’affiche comme un pédé à enculer. Il se sentait un peu perdu et se demandait s’il voulait vraiment aller jusque-là. C’est donc tel un automate qu’il accompagna Luc dans la salle de bain quand celui-ci lui fit part de son envie de pisser et de se laver.
Ça a l’air de te chambouler chéri, lui dit le grand brun en le prenant dans ses bras et en lui caressant la tête, c’est pas si grave.
J’sais pas c’qui t’faut ?! Elle est ni plus ni moins en train de me proposer de baiser avec ma famille ! Dit Bruno au bord des larmes
Chut, Chéri, elle a parlé d’elle, pas de toi, c’est pour ça qu’elle accepte que t’ai une cage, pour pas que tu niques avec ta mère ou ta soeur par inadvertance… prends ma bite dans ta bouche, j’ai trop envie de pisser… Aaaaaaaaaah ! Qu’est-ce-que c’est bon… En plus, tu viens de lui dire clairement que tu aimais et avais envie d’être humilié publiquement et que tout le monde sache que t’es cocu… mmm comment tu fais pour boire tout ça sans en perdre une goutte… C’est quand même l’occasion rêvée… T’imagines, peut-être que chaque fois que vous reverrez tes parents après, tu porteras ta cage et elle se fera sauter par ton père. Tu seras vraiment cocu, mon amour, comme t’en as envie.
Tu crois que je dois dire oui ?
Si c’est ce que tu veux, n’hésites pas, mais fais les choses comme tu en as vraiment envie et si j’en crois ta bite, tu dois pas être complètement opposé à l’idée de voir Nathalie baiser avec tes vieux.
Oui, ça m’excite, je le reconnais, mais j’ai pas envie de me faire enculer par mon père.
Il y a plus de chance, j’imagine, pour que ton père saute Nath, mais si jamais il t’enculait, ce ne serait pas de ta faute puisque t’y sera juste pour sucer et te faire enculer. T’auras juste à fermer les yeux et écarter les fesses… comme maintenant.
Y a pas que moi que ça excite. Oooh ! Fais doucement, j’ai beaucoup donné hier soir
T’inquiètes Chéri, je veux juste te faire l’amour, pas te défoncer. Si t’as mal, on arrête.
Non, Trésor, c’est bon, tu peux baiser mon cul maintenant que t’y es. J’ai pas eu mal, c’est bon.
Luc encouragé par ces mots baisa Bruno avec passion. Ses grosses couilles claquaient bruyamment contre le périnée de son amant et le petit brun ne tarda pas à jouir. Les gémissements de Bruno attirèrent Nathalie qui ne se lassait pas du spectacle de son mari enculé. Elle sourit en le voyant penché en avant, accroché au lavabo et s’approcha de lui pour l’embrasser et lui dire combien elle le trouvait beau et excitant comme ça. Le plaisir évident que sa femme prenait à le voir baisé par leur amant était pour Bruno un stimulant orgasmique puissant et décuplé par le fait qu’elle vienne l’embrasser et l’encourager. Quand il sentit Luc décharger son lot de foutre en lui, sa jouissance atteignit des sommets et Nathalie dû le retenir pour l’empêcher de tomber. Après cet épisode, ils déjeunèrent et se préparèrent pour aller skier tous les trois. Il faisait beau, la neige était bonne et les pistes n’étaient pas envahies, mais Bruno semblait tracassé. Nathalie profita d’une remontée en télésiège pour le questionner
J’ai l’impression que quelque chose ne va pas mon Chéri, demanda Nathalie un peu inquiète, tu peux me dire ce que c’est ? C’est pas à cause de moi ?
Non, c’est pas à cause de toi, c’est mes parents… de savoir qu’ils partouzent avec mon parrain, ma sur, son mari, et sans doute plein de gens que je connais mais pas sous cet angle, ça me fait bizarre. Je sais pas ce qu’on va pouvoir leur dire tout à l’heure au déjeuner surtout qu’on va emmener Luc avec nous, on va pas le laisser seul.
C’est vrai, tu devrais les appeler pour leur dire qu’on sera trois, mais je vois pas ce qui te gêne, qu’est-ce que tu voudrais leur dire sinon qu’on a passé un bon réveillon.
Un excellent réveillon tu veux dire, en compagnie de Lionel et Laura, mais si ça se trouve ils le savent déjà, et avec nos trois copains dont deux qui ont suivi la belle Laura dans son plumard. Faut pas les prendre pour des truffes, ils vont bien comprendre que c’était une partouze.
Oui, c’est certain, mais je pense pas que ça les choquent, remarqua Nathalie, on verra bien s’ils font des allusions à ça. C’est pas bien méchant, non ?
Le problème, c’est le réveillon du nouvel an, mes parents prévoyaient, si j’ai bien compris, une fausse soirée pépère en famille pour ensuite aller avec ma frangine et son mari rejoindre une méga-touze chez Lionel. À mon avis, ils vont nous proposer de changer de programme et j’ai pas d’argument pour refuser…
C’est que ça ?! Fit Nathalie rassurée. Mais c’est pas grave mon chéri ! T’as peur de te retrouver à baiser avec tes parent ou ta sur, c’est ça ?
Ben, c’est pas rien, non ?
Non, c’est pas rien, je le reconnais, mais vous êtes tous des adultes conscients de ce qu’ils font et responsables, alors sil se passe un truc entre vous, c’est que ce sera un désir partagé. Ils vont pas te violer si tu veux pas !
Oui, c’est vrai, t’as raison… on verra bien. Et puis d’un autre côté, si je porte une cage de chasteté, ça limite une partie des risques, haha !
Tu sais, je sais pas si j’ai vraiment envie de t’imposer ce truc en y réfléchissant. Je trouve que c’est pas sain.
Et si c’est moi qui gère ?
Comment ça ?
Ben si t’es juste gardienne des clé et que tu me la mets et me l’enlève quand je veux ou de manière concerté en fonction des situations.
Comme pour le jour de l’an par exemple où tu as peur de mettre ta bite là où y faut pas ?
T’as tout compris.
D’accord, mais on la choisi ensemble et intelligemment, on laisse pas faire les autres cette fois.
On peut la choisir tous les trois, avec Luc
Bien sûr qu’on peut la choisir avec lui, au contraire ! Dit la jeune femme en descendant du télésiège.
Bruno appela ses parents du sommet des pistes pour prévenir qu’ils viendraient avec Luc, ce qui ne posa aucun problème. La matinée avançait et Luc s’inquiéta du fait qu’ils s’éloignaient de plus en plus du centre de la station et qu’il allait leur falloir du temps pour revenir au chalet.
Non, on repasse pas au chalet, dit Bruno à son ami, on va descendre directement vers le hameau de ma grand-mère.
Quand j’ai vu où tu nous emmenais, je m’en suis douté, dit Nathalie à son mari. J’espère que tu nous embarques pas sur un truc trop dur.
On va faire du hors-piste, demanda Luc pas franchement rassuré.
Oui, mais pas longtemps, c’est super facile et sans danger, je sais ce que je fais, je connais cette vallée comme si j’y était né, haha ! En plus vous allez voir, c’est super joli, y a une partie quasiment plate en forêt et juste un champ un peu plus raide à l’arrivée, mais rien d’impossible, c’est pas le mur de la Cretz.
Comme il l’avait annoncé, s’était un parcours qui semblait relativement facile et ils évoluaient sur des pentes assez faible dans une belle épaisseur de poudreuse. Bruno expliqua bien à Luc comment se pencher en arrière pour skier dans ce type de neige et insista pour leur faire travailler les virages. Ils passèrent enfin sur un chemin enneigé sous une forêt de sapins magnifiques qu’ils abandonnèrent pour se retrouver en haut d’une pente raide en bas de laquelle se trouvait le hameau et la maison de la grand-mère.
Voilà, on est arrivé ! Fit Bruno joyeux.
T’es pas sérieux, faut descendre la dedans ? S’écria Luc effrayé.
C’est vrai que t’abuses, on a pas ton niveau. Rajouta Nathalie.
Vous avez largement le niveau pour descendre ça et si vous faites bien ce que je vous ai dit pour tourner et que vous skiez bien derrière moi, dans ma trace, il vous arrivera rien. Juste, gardez une bonne distance entre vous et si vous tombez vous criez ! Mais au pire, vous vous mettez sur les fesses et vous arrivez direct dans le salon, Haha !
Arrivé en bas, Luc était ravi. Il avait le sentiment d’avoir accompli un exploit et il en était assez fier. La mère de Bruno qui les avait vu depuis la cuisine les attendait sur la terrasse l’air fâchée. Josiane était une femme fine de cinquante ans aux cheveux naturels poivre et sel et coupés courts, elle portait un gros pull de laine, un pantalon fuseau vintage et était chaussée de hauts mocassins fourrés.
J’aurais dû m’en douter ! S’écria-t-elle. Tu ne changeras donc jamais ? Regardez-vous, vous êtes trempés et plein de neige. Bon passez par le garage et retirez-moi vos tenues de ski. Enfin !
Ok, c’est vrai que j’avais pas pensé à ça, on va emprunter la voiture de papa et on va aller ce changer, ce sera peut-être mieux.
Sauf que ton père n’est pas là, je t’attendais pour t’en parler, mais ta grand-mère, ça va pas du tout. Elle perd complètement la tête et on n’arrive plus à s’en occuper.
Qu’est-ce-qu’elle a ? Demanda Bruno inquiet
Toujours pareil, mais son Alzheimer prends des proportions qui font qu’elle ne peut plus rester là et elle a été admise d’urgence dans un établissement spécialisé avant hier et ton père est parti la voir ce matin.
Et papa, ça va ?
Ben oui, d’une certaine manière il est soulagé qu’elle soit prise en charge convenablement, mais s’est jamais agréable de voir sa mère partir, surtout comme ça. Bon ! Allez poser et vos skis et retirer tout ça, on sera mieux dedans qu’ici pour parler.
Nathalie, Luc et Bruno passèrent donc par le garage ou ils retirèrent leurs combinaisons de ski.
Heureusement qu’on a quand même des collants, dit Luc gêné, j’ai pas de caleçon dessous.
Moi non plus, ça craint un peu, je suis désolé.
Ouai, la balade était cool, mais t’aurais pu prévoir qu’on pouvait pas débarquer trempés ! Regardez-vous, on loupe rien de votre anatomie, fit remarquer Nathalie fâchée. J’sais pas c’que tu mérites, mais…
Il mériterait une bonne fessée déculottée, dit sa belle-mère qui venait voir s’ils trouvaient de quoi suspendre leurs tenues. Mais soyez pas gênés, c’est plutôt amusant comme situation, il n’y a pas mort d’homme et il en faut plus pour nous choquer, Arnaud et moi, rassurez vous ! Et Luc est fort impressionnant, je suis ravie de vous rencontrer enfin, ajouta-t-elle en tendant la main au grand brun, je suis désolée de vous avoir fait un tel accueil.
Ce n’est pas grave, Madame, vous aviez raison d’être fâchée après nous…
Mais ce n’est pas après vous que je suis fâchée, mais juste après mon fils qui perd tout bon sens dès qu’il s’agit de skier. Et toi ma chérie, comment tu vas, demanda-t-elle à Nathalie en l’embrassant, pas trop épuisée par tous tes hommes ?
Oh non, Josiane, ça va, on se connaît bien et on s’entend bien, y a aucun souci, surtout qu’ils participent tous très activement.
C’est ce que m’a dit Laura ce matin au téléphone, ils ont passé une soirée merveilleuse ; elle était vraiment ravie.
De toute évidence, Josiane connaissait tout de leur mode de vie actuel et s’amusait dans une conversation aux allusions à peine voilées. Arnaud arriva quelques minutes après, il était content de rentrer, la visite qu’il avait faite à sa mère lui avait donné un peu le cafard, mais la vue de ces trois jeunes gens en collants et plus particulièrement la silhouette de sa belle-fille lui changèrent rapidement les idées. La ressemblance de Bruno avec son père était frappante. Arnaud avait juste les cheveux gris et le dessus du crâne dégarni, mais pour le reste, il avait la même taille et à peu près la même corpulence. Il demanda à Luc si son séjour montagnard se passait bien, mais il avait surtout envie d’aborder un autre sujet, un peu plus excitant.
Et Josy, chérie, Lionel m’a appelé juste quand je sortais de voir maman, tu sais qui nous a privé de leur compagnie hier soir ?
Oh oui, je sais, j’ai eu Laura dans la matinée, ils était chez nous, avec Nathalie, Bruno et leurs trois copains, mais ça ne nous a pas empêché de nous amuser, rassurez-vous, avoua Josiane aux trois jeunes plus ou moins gênés.
On ne savait pas qu’ils étaient invités ailleurs, dit Bruno à sa mère, sinon, j’aurai pas proposé à mon parrain de réveillonner chez nous.
Ne cherche pas d’excuses, chaton, ton parrain avait sans doute plus envie de passer une soirée en compagnie de cinq jeunes de 25 ou 26 ans plutôt qu’avec notre cercle habituel de quinquagénaires, c’est normal. Lui répondit sa mère. Et Laura avait très envie de voir Jérôme, je le sais.
D’ailleurs, on l’a pas encore vu, celui-là, fit remarquer Arnaud, c’est pas très sympa de sa part de venir ici sans passer nous embrasser.
C’est ce que le lui ait dit ce matin au téléphone, je me suis même permise de l’engueuler sérieusement, crois moi.
Il t’a appelée ? Demanda Arnaud étonné
C’est Laura qui m’a appelée, Jérôme était avec elle. Avec leur copain, Mathieu, ils ont terminé leur nuit chez Lionel.
Tu m’en diras tant… Ben si Laura lui a mis le grappin dessus, on est pas près de l’voir notre Jéjé. Ça va te faire moins de cavaliers, ma petite Nathalie
Mais, vous savez tout de notre vie, les interrompit Bruno effaré.
Oh, mon chéri, fais pas cette tête… oui, ils savent tout apparemment mais ils ont peut-être pas tous les détails non plus. Dit Nathalie en embrassant son mari et en se serrant contre lui.
En plus, c’est pas comme si vous vous droguiez ou ce que je sais, Rajouta Josiane, le sexe c’est le meilleur moyen de s’amuser tant que c’est fait sans contrainte. Quant à Jérôme, on va le voir cet après-midi car je les ai invités tous les quatre pour le dessert et le café.
J’vais monter un peu le chauffage alors, répondit Arnaud avec le sourire.
Cette discussion surréaliste autour de la sexualité débridée du jeune couple se poursuivit tout au long du repas et Bruno se surprit à ne plus en être choqué. Ils abordèrent vraiment tous les sujets, Arnaud et Josiane semblait friands de détails et parurent très intéressés par la relation qui naissait entre Bruno, Luc et Nathalie. Leur fils leur avoua sans honte finalement qu’il éprouvait beaucoup de plaisir à être enculé et à voir Nathalie faire l’amour avec d’autres personnes. Nathalie raconta comment ils avaient établi le règlement du cul, ce qui amusa beaucoup Arnaud et annonça à ses beaux-parents qu’elle espérait bien avoir un bébé ce qui les choqua presque.
Un bébé ?! Mais alors, y sera pas de Bruno, s’exclama Josiane indignée. Comment… on sera pas ses grands-parents alors…
Mais si maman, vous serez ses grands-parents puisque ce sera notre enfant à Nathalie et à moi, il portera mon nom, les gènes, c’est pas important. C’est l’amour qui compte tu crois pas ?
Une idée aussi tordue, elle vient pas de toi, Nathalie, elle vient de Bruno, c’est sûr, Demanda Arnaud à sa bru
Oui, c’est une idée de Bruno, avoua Nathalie émue, et c’est justement pour ça que même comme ça ce sera de toute façon son enfant, à lui, à moi et à personne d’autre ! Je… je suis désolée, j’aurais pas dû vous parler de ça, c’est de ma faute…
C’est bon, ma chérie, dit Josiane en prenant sa belle-fille dans ses bras, si vous l’avez voulu comme ça et que la chance vous sourit, vous l’aurez comme ça, j’avoue que c’est une idée un peu bizarre mais venant de Bruno, plus rien ne m’étonne, et je suis certaine que ce sera le plus beau bébé de la terre et j’ai hâte d’être grand-mère
Et moi j’espère que vous nous lenverrez en stage de ski intensif, on le prendra en charge avec Lionel comme on l’a fait pour Bruno et Stéphanie
¬ Ah ben alors là, certainement pas ! S’écria Josiane, quand on voit le résultat…
Pourtant Bruno skie très bien, remarqua Luc surpris de cette remarque.
Oh oui, si tu lui proposes de se faire poser en hélicoptère en haut d’une crête de montagne et de dévaler des descentes mortelles, il va y aller sans se poser de question. À quatre ans, Lionel et son père l’avaient emmené avec eux et je sais pas ce qu’ils ont fait arrivé en haut, sans doute qu’ils avaient croisé un copain ou je ne sais quelle jolie minette, enfin, toujours est-il que Bruno est parti tout seul et qu’ils ont mis une demi heure avant de s’en apercevoir ! Et ils ont eu du mal à le retrouver parce qu’ils ont commencé par sillonner les pistes vertes et bleues qu’ils prenaient d’habitude.
Mais personne l’avait vu ? Demanda Nathalie que lanecdote intéressait, il devait bien y avoir des pisteurs, ils ne les ont pas prévenus ?
Si, bien sûr que si, eux-même étaient secouristes, tu penses bien que toute la station était en alerte.
Et il était où finalement ? Demanda Luc intrigué.
C’est Lionel qui l’a aperçu, continua Arnaud le sourire aux lèvres, comme de toute évidence on ne le voyait pas sur nos pistes habituelle, il a pris la rouge de l’Aigle qui offre un bon point de vue sur certaines pistes qu’on avait pas encore faites.
Et il était là ? Dans la rouge ? Demanda Nathalie en regardant son mari sourire de plus en plus largement.
Penses-tu ma chérie, reprit la mère visiblement encore furieuse de cette aventure. Lionel a aperçu un point rouge tout seul au milieu du grand mur de la noire du Sauveur, c’était mon petit Bruno ! Tout seul à cinq ans, avec son stem précaire qui descendait là-dedans.
Dans la noire du Sauveur ?! S’esclama Nathalie
Ouai ! Mon premier grand exploit ! Dit Bruno pas peu fier. Et sans tomber s’il vous plaît.
Ahaha ! Quand Lionel m’a appelé par radio, je me suis précipité sur la piste, j’étais affolé tu penses et j’avais qu’une envie c’était de lui passer un savon dont il se souviendrait mais quand je l’ai rejoint, j’ai regardé comment il se débrouillait et j’ai pensé que le plus sage était de rester près de lui et de le conseiller pour qu’il puisse terminer sa descente normalement. J’ai appelé Lionel pour lui dire et il nous a rejoint assez vite et quand on est arrivé en bas, j’avoue que j’étais fier de mon fils.
Oh ça vous fait rire tous les deux et faut pas en parler avec Lionel, c’est encore pire ! Mais le plus beau c’est que du coup personne ne la grondé ou puni, tu parles, y avait tous les pisteurs de la station pour l’applaudir à l’arrivée alors tu pense que les « faut pas partir tout seul comme ça » y ont pas eu beaucoup d’effets !
Bon mais ça c’est bien terminé, fit remarquer Nathalie et puis y a sans doute eu que ça non ?
Oh non, y a pas eu que ça, je pourrais t’en raconter des vertes et des pas mûres parce que Lionel, a mis un malin plaisir à cultiver leur côté casse-cou à sa sur et lui.
Et à propos, maman, ils arrivent quand Stéphanie et Ruddy ?
Ils savent pas encore mais probablement à partir de dimanche, mais t’en fait pas, ils peuvent venir ici avec nous, il y une chambre de libre malheureusement…
C’est complètement idiot, dit Bruno à sa mère, Jérôme, Mathieu et Luc s’en vont dimanche après-midi, vous n’avez plus besoin de rester ici puisque grand-mère n’y est plus, on sera mieux tous les six au chalet, tu crois pas ?
Ben, c’est qu’on voudrait pas vous déranger… commença Josiane
Nous déranger ? Chez vous ? Dans un chalet qui pourrait accueillir à l’aise dix personnes ? Qui va déranger qui, Maman ? C’est toi et Rudy ou Papa et Stéphanie qui risquent de nous déranger ? Depuis combien de temps ça dure votre affaire !? Demanda Bruno rouge de colère et des larmes plein les yeux.
Bruno n’attendit ni réponse ni explication de la part de ses parents, il se leva de table et descendit vers le garage en claquant la porte.