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Léa, Interne en chirurgie – Chapitre 1




Le texte ci-dessous est la préface, la mise en situation de l’histoire, il n’y aura donc pas de sexe dans ce chapitre, bonne lecture !

Il s’avançait vers elle. Nu. Son corps d’Apollon reflétait la lumière du Soleil, ses longs cheveux blonds bouclés animés par le vent encadraient son visage rugueux. Dans ses yeux émeraude elle pouvait voir son désir se consumer. Ses lèvres promettaient une nuit de plaisir intense, son corps entier promettait une nuit de plaisir intense, sa nuit, celle où elle deviendrait enfin une femme, celle où sa vie commencerait réellement, celle où…

_ BIIIIIIIIIPPPPP…BIIIIIIIPPPP.

Réveillée en sursaut par son réveil Léa se redressa et consulta l’heure affichée sur le réveil, 5h00.

_ Et merde ! Je vais être en retard ! Léa sortit de son lit, se précipita dans la salle de bains et extirpa du panier à linge sale une culotte à peu près propre, un maillot troué au niveau de l’aisselle droite et un pantalon noir dont les extrémités commençaient à s’effilocher.

_ Alex grouille-toi ! On va finir par arriver en retard, le premier jour en plus, super la réputation qu’on va se coltiner durant 5 ans…

Léa, jeune femme âgée de 26 ans, mesurant 1m64 pour 56 kilos était sortie major de sa promotion dans la faculté de médecine la plus réputée de Paris. Son meilleur ami, Alex, son seul ami en réalité, était lui arrivé deuxième. Ils avaient réussi à intégrer l’hôpital universitaire de Paris le plus connu et commençaient aujourd’hui leur internat.

_ C’est bon, il est tout juste 5h00 et on ne commence pas avant 5h30 lui répondit un beau jeune homme qui venait d’entrer dans la salle de bains, vêtu uniquement d’un caleçon, une brosse à dents dans la main et un tube de dentifrice dans l’autre. Alex. Mesurant 1m86 pour 74 kilos il possédait un corps se rapprochant de celui de l’homme du rêve de Léa, excepté les cheveux, qu’il avait court et noir comme du jais.

_ T’aurais pu attendre que j’ai fini de m’habiller pour entrer ! s’exclama Léa alors qu’elle enfilait son maillot.

_ T’inquiète p’tit cul, je ne dirais à personne que tu as un grain de beauté sur la fesse gauche, promis.

_ T’as pas intérêt, ou je raconte à tout le monde que tu pleures lorsque tu regarde Bambi !

_ Tu n’oserais pas, sinon tu devrais expliquer aux autres pourquoi tu es encore vierge à 26 ans la prévint Alex en rigolant.

_ Tu…Raaahh ! ragea Léa en sortant de la salle de bain sous le rire tonitruant d’Alex plié en deux, se tenant au lavabo pour ne pas tomber.

Léa se dirigea dans sa chambre, ramassa ses clés qui traînaient par terre, le badge que l’hôpital lui avait envoyé puis se chaussa de ses confortables baskets, outil primordial du chirurgien qui se respecte. Elle retourna ensuite dans le salon et attendit Alex.

_ Bon tu te dépêche ?!

_ J’arrive grincheuse lui répondit Alex en sortant à son tour de la salle de bain, vêtu d’un pantalon en tissus marron et d’un maillot rouge sous lequel on pouvait deviner une musculature ferme sans un gramme de graisse.

_ C’est bon, MONSIEUR est prêt ?

_ MONSIEUR t’emmène à l’hôpital, donc un peu de respect.

_ Mille excuse votre altesse se moqua Léa, prenons-nous l’hélicoptère ou bien nous contenterons-nous de la limousine aujourd’hui ?

_ Je pensais prendre la Cadillac plutôt.

_ Très bien, après tout c’est MONSIEUR qui conduit.

_ Exactement trancha Alex en fermant à clé la porte de l’appartement derrière Léa.

Ils sortirent dans la rue et se dirigèrent vers une vieille Twingo violette en piteux état, dont la peinture commençait à s’écailler, la Cadillac. L’intérieur était dans le même état, les sièges s’effilochaient, quelques ressorts étaient visibles.

_ C’est partit s’exclama Alex en s’installant sur le siège du conducteur, Léa à sa droite. Il tourna la clé et attendit que le moteur ronronne, attendit, attendit encore.

_ Je pense que je vais y aller à pieds en fin de compte se moqua Léa en éclatant de rire devant la mine déconfite d’Alex.

_ Aller, tu peux le faire l’encouragea Alex, toute son attention focalisée sur la voiture. OUAIS ! s’exclama-t-il en entendant enfin le moteur ronronner. Direction l’hôpital !

_ Euh, Alex ?

_ Oui ? demanda-t-il.

_ L’hôpital est dans l’autre direction…

_ Ah ouais…

Il fit demi-tour, sous les insultes de parisiens, toujours de nonne humeur.

***

_ Très bien, tout le monde est-là ? demanda le résident de deuxième année, assis sur les marchés menant à l’hôpital, à la masse formée par les internes des différents services.

_ Attendez-nous ! cria Alex en courant, suivit de Léa.

_ Des retardataires, étonnant marmonna le résident sarcastique, bon, maintenant que tout le monde est là votre attention je vous prie, votre internat débute dès maintenant et durera un an, à l’issue de cette année pour passerez en deuxième année ou vous devrez recommencer l’internat. Durant cette période d’un an vous serez sous les ordres d’un titulaire, chirurgien expérimenté qui a le droit de vie ou de mort sur vous, si vous le contrarier, dites adieu au bloc, aux interventions, à votre carrière et dites bonjour aux corvées administratives, compris ? Bien suivez-moi je vais vous répartir dans les différents services.

Le résident de deuxième entra dans l’hôpital, suivit des internes. Il assigna d’abord les internes en gynécologie, puis les internes en dermatologie pour finir par les internes en chirurgie générale, cardiaque et en neurochirurgie.

_ Voici votre pièce dit-il en entrant dans une salle remplie de casiers vides et de lits superposés. Vous dormirez quand vous en aurez le temps, votre garde de 72 heures commence dès à présent, bonne chance reprit-il plus bas. Votre titulaire ne vas pas tarder à venir vous chercher, tiens justement le voilà, je vous laisse dit le résident en voyant arriver le chirurgien.

_ Bonjour tout le monde, je suis le chirurgien Montley, et votre chef pour l’année à venir, ne perdons pas de temps je vous prie.

_ Et que devons nous faire exactement ? demanda un des internes.

_ Et bien, commencez par vous déshabiller répondit Montley, lil étincelant.

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