Bonjour.
Excité par l’idée de voir ma "demi-sur" se masturber devant moi, je me levais de mon lit et me précipitais pour lui ouvrir la porte. Lola me faisait désormais face mais elle semblait nerveuse. Regrettait-elle sa proposition ?
— Tu es sérieuse ?
— Oui, enfin je pense que ça pourrait être une bonne thérapie. Je vois bien que tu n’es pas dans ton état normal depuis cette fameuse nuit…
Je n’osais pas lui répondre, et encore moins lui dire que j’avais pensé à elle en éjaculant.
— Donc si tu es d’accord… on fait ça maintenant ? Plus vite on le fait, mieux ce sera non ? Me demanda-t-elle.
J’acceptais. Nous nous décidons alors à énoncer quelques règles : Lola ne se déshabillerait pas entièrement, elle garderait ses sous-vêtements. La séance aurait lieu dans son lit devant un film pornographique afin qu’il n’y ait aucune ambiguïté sur ses pensées pendant la masturbation. Je ne serais pas autorisé à moi-même me masturber ni même à la toucher. Mon seul rôle serait celui d’un spectateur passif, ni plus ni moins. Tout deux satisfaits de ces décisions, la séance pouvait commencer.
Lola se déshabilla alors devant moi, ne conservant que son soutien-gorge et sa culotte noirs. Elle s’allongea délicatement sur son lit tandis que je posais au bout de celui-ci l’ordinateur qui diffusait la vidéo pornographique. Il s’agissait d’une scène où une jeune blonde se faisait prendre en levrette par un homme noir bien membré. Assis sur une chaise, j’assistais aux premières caresses de ma "sur". Sa main droite parcourait son ventre avant de prendre la direction de son pubis. Ses doigts pénétrèrent alors sa culotte pour titiller ses lèvres. Cette vision m’excitait terriblement et mon érection ne se fit pas attendre. Mon sexe était gonflé à bloc mais les règles m’en interdisaient toute utilisation. Désireux de ne pas perturber Lola dans son "travail", je focalisais mon attention sur le film. En posant furtivement son regard sur moi, Lola remarqua que je ne la regardais plus. Elle s’interrompit et me dit alors :
— Allez, viens me rejoindre. Je vois que le film t’excite aussi.
Ces mots semblaient surréalistes mais elle les avait bien prononcés ! Pour ne pas trahir mon désir sexuel intense, je fis mine de paraître gêné et je me déshabillais lentement, ne gardant sur moi que mon boxer qui ne cachait pas très bien mon érection. Je pris ensuite place aux côtés de Lola. Contrairement à la première nuit, nous n’étions plus dans deux lits séparés. Nos corps n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Je pouvais presque apercevoir ses mamelons à travers le tissu de son soutien-gorge. Détournant mon attention de cette sublime vision, j’entamais quelques caresses le long de mon pénis à travers mon boxer.
— Enlève-le, ce sera plus pratique pour toi. Me chuchota-t-elle.
Bien que terriblement enthousiaste suite à cette demande, qui prouvait bel et bien que Lola cherchait à aller plus loin, cela était contraire aux règles que nous nous étions fixés. Pourquoi devrais-je dévoiler ma verge alors que ma "sur" conservait ses sous-vêtements ?
— Si je dois finir à poil, alors toi aussi.
Dans un premier temps choquée par cette réponse, Lola acquiesça par la suite d’un signe de tête.
— Ok, mais toi d’abord. Murmura-t-elle d’une petite voix qui donnait l’impression que nous étions en train de jouer à des jeux d’enfants.
Je sortis alors mon phallus de mon boxer et l’exposais fièrement. Il devait bien faire une vingtaine de centimètres et je sentais dans le regard de Lola qu’elle n’y était pas insensible.
– Il est vraiment… grand. Dit-elle, à court de mots pour le définir.
En réaction, elle enleva délicatement son soutien-gorge, libérant ses deux énormes seins. Ils étaient ronds et fermes comme ceux que j’aimais admirer dans certains magazines. Ensuite, ce fût au tour de sa culotte d’être arrachée, dévoilant une chatte bien épilée : celle d’une jeune fille. Le corps de ma "sur" était bien plus sexy que je n’avais pu l’imaginer. Un instinct animal bouillonnait en moi et m’ordonnait de sauter sur ce physique de rêve. L’envie de faire l’amour à Lola m’envahissait peu à peu mais je résistais tant bien que mal. Je ne voulais pas risquer de gâcher ce moment unique.
— Tu as vraiment une poitrine incroyable tu sais ? Lui dis-je amoureusement.
— Merci. Bon écoute, cela ne signifie rien. Nous ne faisons cela que pour nous mettre à l’aise ok ? Je t’interdis de toucher au moindre centimètres carré de mon corps et en contrepartie, je ne touche pas ton pénis. Nous ne faisons que nous masturber ensemble, mais pas mutuellement.
— Oui, je suis d’accord. Répondis-je, frustré.
Chacun reprit alors ses tendresses personnelles tandis que nos regards s’efforçaient de rester concentrés sur le film pornographique que nous devions théoriquement être censés regarder. N’importe qui sur Terre aurait adoré voir cette jeune actrice blonde jouir au rythme des coups de reins de cet étalon noir. Pourtant, dans mon cas, c’était une torture. J’aurais mille fois préféré continuer à dévorer des yeux les obus de Lola. Prenant mon courage à deux mains, je tournais la tête en sa direction. Et ma surprise fut grande quand je découvrais que ses paupières étaient fermées. Elle se masturbait les yeux fermés ! Était-ce le son du film qui rythmait ses caresses ou était-elle en train de fantasmer sur mon pénis qui n’avait pas manquer de lui faire de l’effet ? Ma seconde idée me semblant alors plus probable, j’étais désormais convaincu : Lola me désirait. Parcouru par un frisson d’excitation, j’accélérais ma masturbation tout en dirigeant progressivement mon phallus en direction de son buste.
Au bout de quelques secondes, j’éjaculais et quelques gouttes de ma semence se déposèrent sur le ventre de ma "sur".
Elle ouvrit alors soudainement les yeux et se releva en toute vitesse.
— Qu’est-ce que tu as fait ? Me demanda-t-elle, visiblement bouleversée. Tu m’as éjaculé dessus ?
— Oui mais…
— Quitte ma chambre tout de suite sale pervers ! Dehors !
En plein désarroi, je quittais la chambre de Lola. Je ne comprenais rien. Elle était donc sincère quand elle avait écarté l’idée de tout contact physique ? Je venais de commettre une erreur. Cette séance de masturbation censée restaurer notre relation n’avait fait qu’accentuer mon sentiment de honte…