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Porte-jarretelles day – Chapitre 5




Chapitre 5

En fait elle frissonne d’excitation, la respiration devient difficile. Elle sait qu’il sait… qu’il sent bien qu’elle est folle d’envie d’être touchée plus haut. Les seins lui font mal, ils sont durs, la pointe irritée par le tissu du soutien-gorge qui les comprime. Le cur cognant la chamade, elle attend, les bras le long du corps, immobile, soumise.

Mais pourquoi ne remonte-t-il pas sa main plus haut, au-dessus de la lisière des bas… qu’il touche enfin ma peau, mon sexe, ma… ma chatte !

— Heu… non monsieur, c’est… votre main !

La caresse continue, insidieuse, la jupe trop serrée gêne la progression de sa main, il dégrafe un bouton. Le temps semble s’être arrêté. Les doigts franchissent enfin le bord du bas, effleure la peau nue, moite, brûlante. Submergée par l’émotion, elle se dégage, et file se réfugier dans son bureau, là où elle se sent en sécurité.

Assise dans son fauteuil elle pose les coudes sur le plateau et se prend la tête dans les mains : mon dieu, je deviens folle, je suis… excitée ! Quel pervers ! Il m’a touché la cuisse, dans son bureau, la porte grande ouverte, n’importe qui aurait pu rentrer et voir… et je me suis laissée faire, je l’ai laissé caresser ma cuisse. Quelle indécence ! Je me suis comporté comme une soumise. Il doit savoir que… que j’aimerais qu’il me baise ! Ouiii, qu’il me baise !

Mon dieu aidez-moi, il faut que je me reprenne, ça doit se voir sur mon visage.

Saisissant son sac, elle se dirige vers les toilettes. Dans la cabine, elle vérifie deux fois que la porte est bien verrouillée. Elle relève sa jupe avec difficulté, décidement trop serrée. Après avoir détaché avec fébrilité les cinq boutons qui ferment la fente, elle peut enfin écarter les pans de la jupe, s’installer sur la siège, pour constater que sa culotte est une fois de plus trempée !

Encore mouillée, se dit-elle, je vais devenir folle ! Il faut que je pense à mettre une deuxième culotte dans mon sac, si ça continue comme cela je vais devoir me balader le sexe à l’air…

Elle baisse sa culotte, soulage sa vessie, saisit une feuille pour s’essuyer. Mais la tension est insupportable, trop de stress. Alors, les pulsions prenant le dessus, elle se laisse aller… Les doigts fouillent la fente, écartent les poils englués de mouille, plongent dans les replis de la vulve, pour finalement frotter furieusement le clito. Un long gémissement sort de ses lèvres, puis un autre, le dos arqué contre la paroi, les cuisses écartées autant que lui permettent la culotte coincée par les genoux.

Deux fois en 4 jours, deux fois que je me masturbe dans les toilettes ! Heureusement qu’elles sont propres. Je deviens vraiment une dépravée. Seules les salopes se… se branlent dans les toilettes, quelle honte !

En sortant de la cabine, elle tombe sur Eléanore !

— Nicole ! Bonjour, mais… vous êtes toute rouge, est-ce que vous allez bien, dit-elle en déposant un doux baiser sur la joue tout en lui tenant la main légèrement poisseuse.

— Bonjour Eléanore, oui, oui, merci.

— J’ai entendu un gémissement venir de la cabine… êtes-vous souffrante ?

— Tout va bien, je vous assure.

— Ah bon ? Hum, ça ressemblait à des gémissements de jouissance…

Nicole ne répond pas, se lave les mains, s’éponge le front.

Mon dieu, qu’elle sorte de là, qu’elle me laisse tranquille, pense-t-elle. Elle sait, elle a compris, que doit-elle penser, que je suis une… une salope qui se branle dans les toilettes !

Eléanore, intelligemment, comprend la gêne de sa supérieure et rentre à son tour dans une cabine, laissant Nicole reprendre ses esprits. Elle porte les doigts à son nez, et réalise que ça sent le jus de femme, cette odeur forte de femme excitée que les hommes adorent sentir.

Calmée, Nicole a pu reprendre son travail. Bien entendu, elle a du mal à se concentrer, mais la masse de dossiers à régler ne peut attendre, il lui faut terminer avant de partir. Le midi elle sort de l’immeuble de bureau pour déjeuner à l’extérieur, seule. C’est alors qu’elle prend réellement conscience du changement de comportement des gens qu’elle croise. Les hommes la regardent, des regards de mâle, qui suivent sa démarche.

Bien que ce soit l’hiver, le temps est doux, ensoleillé. Assise à la terrasse d’un bar, elle remarque que deux types ont les yeux braqués sur elle. Par jeu, elle tente de croiser les jambes, impossible car la jupe est trop serrée. Alors elle dégrafe deux boutons, lui permettant ainsi de poser une cuisse sur l’autre. Derrière ses lunettes de soleil, elle voit très bien les deux hommes jeter de temps en temps des coups d’il vers ses jambes.

La situation l’amuse, elle se trouve belle, séduisante, elle est l’attention de plusieurs hommes. En son for intérieur, elle sait bien ce qu’ils veulent : en voir plus ! Elle décroise, puis recroise les jambes, effectuant la manuvre lentement.

Je porte des bas, un porte-jarretelles, se dit-elle, vous voudriez voir, espèce de cochons. Ils vous plaisent mes escarpins ? Vous aimez mes jambes ? Vous voulez voir mes cuisses… vous voulez voir le haut de mes bas ? Ca recommence, je suis excitée ! Ce sont ces dessous, la stagiaire, le boss, ils se sont ligués pour me pervertir. Et le pire c’est que ça commence à me plaire !

o o o O o o o

Quelques heures plus tard, en fin d’après-midi, elle doit voir son boss pour prendre une décision au sujet d’un problème fiscal. Alors l’excitation revient, forte. Elle vérifie sa tenue, jette un coup d’il dans son miroir. Quittant son fauteuil, elle sent son cur se mettre à battre la chamade. Va-t-il encore la toucher ? La jupe bien fermée, elle entre dans le bureau.

— Nicole, asseyez-vous je vous en prie, j’en ai pour une minute et je suis à vous.

Elle prend place dans le fauteuil situé en face du plateau de verre, pieds et genoux joints. L’attente ne fait qu’attiser sa nervosité. Il lève enfin la tête, un grand sourire aux lèvres.

— Ma chère Nicole, que puis-je faire pour vous ?

— Monsieur, il faut prendre une décision concernant ce problème fiscal.

— Bien sûr, expliquez-moi ça.

Elle se lance dans les explications, lui soumet une proposition. Le stress lui donne une envie pressante. Elle se dandine sur son siège, serrant les cuisses au maximum. Alors elle se lève en disant :

— Excusez-moi monsieur, je reviens de suite, une envie pressante.

— Nicole, asseyez-vous.

— Monsieur, s’il vous plait…

— Une minute, j’ai un petit jeu à vous proposer, c’est rapide, et vous pourrez y aller… peut-être.

Il saisit un post-it, sur lequel il écrit quelque chose, puis le retourne afin qu’elle ne puisse pas voir ce qu’il y a dessus.

— Nicole, sur ce bout de papier, j’ai écrit un nombre. Votre jupe comporte 5 boutons. Vous allez me donner un chiffre. Si celui-ci est inférieur ou égal à celui que j’ai écrit, vous ne pourrez pas aller vous soulager avant que nous ayons terminé. Si il est supérieur à mon chiffre, vous pourrez alors aller résoudre votre petit problème… de besoin pressant. En contrepartie vous devrez ouvrir le nombre de boutons de votre jupe correspondant au chiffre que vous allez me donner, de plus vous ne devrez pas reboutonner votre jupe tant que vous serez dans cet immeuble.

L’envie de pisser devient insupportable. Nicole réfléchit à toute vitesse : Il a sûrement choisit 2, ou même 3. Si j’en ouvre 5 il verra ma culotte.

— 4, dit-elle en criant presque.

— Bravo Nicole, vous avez gagné. Vous pouvez y aller, réplique-t-il en lui tendant le post-it.

Elle le saisit en se levant précipitamment.

— Nicole, les boutons !

Elle se fige, réalise qu’il lui faut en déboutonner 4. Face à lui, elle les retire, puis file aux toilettes.

Assise dans la cabine, soulagée d’avoir pu vider sa vessie, elle réalise qu’elle tient toujours le post-it dans la main. Le retournant, elle découvre le chiffre qu’il a écrit : 1.

Le salaud, se dit-elle, bien sûr, 1, c’était évident. Il ne voulait pas m’humilier, pas son genre. Pourquoi ai-je été si stupide ! Il va voir mes cuisses, les jarretelles. Je suis piégée…

Incapable de bouger, elle reste là, les coudes posés sur les genoux.

Bon, il faut que j’y retourne, et… mon dieu je suis excitée, pourquoi ne suis-je pas capable de me maîtriser. En plus j’aime ça…

Quittant les toilettes, elle traverse le couloir, espérant ardemment ne croiser personne. Elle sait bien que la jupe est presque complètement ouverte sur le devant, seuls la ceinture et un bouton la retiennent à la taille. A chaque pas le haut des bas, les jarretelles, la peau nue des cuisses sont visibles à toute personne la croisant. Arrivée à la porte du boss, elle prend une profonde respiration, et entre.

Elle s’assoit, serre les genoux, et réalise que les pans de la jupe sont largement ouverts.

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