Cette seconde restera gravée à jamais dans ma mémoire.
Jai cru que mon cur sarrêtait de battre.
Imaginez une scène qui se déroule au ralenti tellement vous êtes chargé dadrénaline.
10 mètres : Ma propre fille, ma Virginie, devant moi en train de remettre en place son caraco blanc. En arrière-plan cette camionnette, avec cet homme, rustre, sale qui viens juste de poser ses mains sur les seins de ma fille, de se faire sucer en la traitant je ne sais comment. Virginie qui lui fait un petit signe avec un sourire, et qui viens vers nous.
5 mètres : Je suis sonné. KO debout. Mon regard ne peux se détacher de cette silhouette familière et pourtant si différente. 1m69 damour, une silhouette fine sculptée par des années de gym, des seins ronds et fiers, libres sous ce caraco quon a acheté ensemble « pour trainer à la maison » mavait-elle dit, des jambes fines, rendues encore plus longues avec ses chaussettes qui montent à mi cuisses et la petitesse de la jupe plissée. Elle a ce petit geste familier pour remettre ses cheveux blond derrière son oreille, ce regard clair et innocent.
1mètre : Tout bascule. La scène se fige, son regard croise le mien, le pire est arrivé. Je tremble comme une feuille, de colère, de rage, de honte Adeline a posé sa main sur la mienne, surement pour éviter une réaction trop violente.
« Vous nous ramenez à la maison Monsieur Martin ?? Sa voix est lointaine comme dans le brouillard, comme dans un cauchemar.
Lui a-t-elle fais signe ? Cest-il passé autre chose ? Impossible à dire, Virginie est assise sur la banquette arrière. Mécaniquement je démarre.
« Monsieur Martin ? Faudrait remonter votre pantalon me dit Adeline.
En plus dêtre honteux, anéanti, voilà que je suis ridicule. Bref vous lavez compris, conduite mécanique, dans un silence de tombeau, surement celui de mes illusions, la maison, les filles qui descendent et moi qui crois devenir fou. Je reste là, le moteur tourne, mon regard dans le vide, trop de pensée pour en avoir une cohérente.
« Hé voisin ça va ? Je tourne la tête. Charles, mon voisin, qui me regarde par-dessus la haie, la mine inquiète.
Sourire machinal
« Oui ouile boulot cest tout.
Je coupe le moteur. La porte de la maison est restée entrouverte. Je rentre. Que faire, que dire, comment dois-je réagir, ou me suis-je trompé dans son éducation?
« Tenez prenez ça, ça va vous faire du bien. Adeline qui me tend un verre que je prend machinalement.
Le verre deau, la tête qui tourne. Le trou noir.
Le néant. Puis, petit à petit des sensations qui reviennent. Je suis allongé, je sens que mon corps est libre, nu probablement, je ne peux pas bouger mes mains, puis la conscience revenant, je sens cette bouche douce et chaude qui va et viens sur ma queue tendue. Jouvre les yeux, je suis dans ma chambre, les mains attachées, les pieds aussi, en croix, prisonnier chez moi. Un drap sur moi.
« Adeline arrête ca toute de suitesi tu crois que ça va arranger ton cas, tu te fourre le doigts dans lil. Putain quand je vais dire ça à tes parents. Putain mais lâche moi salope, grosse pute. Je hurle.
Bizarrement je ne devrais pas bander dans une telle situation, mais là, je sens une érection puissante, et cette bouche qui malgré moi monte et descend, cette main sur mes couilles, douce, habile, les ongles qui effleurent délicatement la base de mes bourses.
« Merde Adeline je tordonne de tarrêter salope, putain.
« Quoi ? vous mavez appelée ??
Elle est la a côté de moi, entrain de sécher ses cheveux avec une serviette. Nue, superbe, provoquante. Elle sassoie sur le lit, passe sa main sur ma poitrine, me regarde dans les yeux. Juste un peu plus grande que Virginie, la peau dorée en ce début dété, des seins assez lourds, généreux avec de gros tétons. Juste un triangle blanc au niveau de son pubis rasé, trace dun bronzage maximal. Impudique elle me sourit dun air angélique.
« Alors cest bon de se faire sucer ??
Son sourire éclaire son visage, elle repousse le drap dun geste pour moffrir le spectacle que jai compris depuis une minute. Des cheveux blonds qui bougent en cadence, un bruit de succion délicieusement obscène, deux yeux bleus qui se fixent dans les miens.
« Surtout se faire sucer par sa fille non ?? Tu me fais de la place chérie ?
Virginie relève son visage, Adeline penche le siens et ce sont deux langues qui soccupent de moi, qui parcourent mon sexe, qui sembrassent autour de mon gland. Malgré moi je suis fasciné, cette pipe à deux bouches, faites par des filles aussi jolies, et les voir sembrasser à pleine langue, créé une atmosphère érotique irrésistible. Je sens leurs langues parcourir mon sexe, partant de mes couilles pour remonter doucement le long de ma tige, la chaleur de leur bouche sur mon gland, le mouvement de leur langue quand elles sembrassent.
« Arrêtez ! Vous êtes folles
Je proteste déjà moins fort. Au bout de quelques minutes de ce régime délicieux Virginie se redresse, et vient à califourchon sur moi. Elle a aussi le sexe épilé, gonflé et luisant. Adeline tiens ma queue bien droite et la guide vers le sexe de ma fille.
« Virginie non pas ça
Mais en me regardant bien, elle sempale sur mon sexe, sans résistance, doucement, son visage dange exprimant le plaisir de se sentir pénétrée. Nos pubis se touchent, se frottent quand elle bouge son bassin davant en arrière. Elle se penche vers moi, pose ses mains sur mes épaules.
« Alors papa ? Taimes ca baiser des jeunettes ? Tes un gros pervers en fait. Tas vu comment tu bandes en baisant ta fille ? Ten avais envie hein ?? Va y, baise moi comme une pute, jadore ça.
Elle sest couchée sur moi, je sens ses seins ronds et durs sur ma poitrine, elle a lové sa tête dans mon cou, ses mains caressent mes cheveux.
« Va y papa, baise moi fort, je veux te sentir jouir en moi. Sa voix trahit son excitation, je me rends compte quelle apprécie cette situation, et quelle y prend un plaisir trouble mais bien réel. Son bassin sagite de plus en plus, frottant sur mon pubis, ses mouvements sont plus rapides, sa respiration plus saccadée. Putain elle va prendre son pied !!!
« Ça texiste hein vieux salaud que je fasse la pute ? Tu mimagines avec mon client pas vrai ?
Son bassin est pris de spasmes et je sens monter en moi une éjaculation incontrôlable. Je menfonce autant que je peux en elle, elle sécroule sur moi, et je sens peu à peu son corps se détendre, juste traversé de spasmes de plaisir. Je nai pas encore le temps de réaliser pleinement ce qui vient de se passer quAdeline pose sa main sur mon menton et tourne ma tête vers elle.
« Bon soyons claire. Vous voyez ce téléphone là-bas sur la table ? On a tout filmé. Alors si il vous venait à lesprit daller voir mes parents, ou les flics ou le pape, je balance tout sur le net et à tous vos contacts. Vous me comprenez ?
Virginie se dégage, file vers la salle de bain en évitant mon regard.
« Vous avez bien compris ? Son visage est dur, déterminé.
Je fais oui de la tête, sans volonté, vaincu.
« Tenez buvez ça, vous devez en avoir besoin.
Je bois machinalement, leau a un gout amer. Je me sens partir dans un sommeil de plomb.
Il fait chaud. Je bouge lentement, émergeant dun sommeil comateux ; les rayons dun soleil matinal jouent avec les voilages qui bougent au gré de la brise matinale. Quelques secondes me sont nécessaires pour que mes idées sortent de la brume. Je sursaute. Mon cur bas plus vite, je respire fort. Plus aucun liens, je suis libre de mes mouvements, petit à petit je me calme, essayant vainement de mettre de lordre dans mes idées. La porte souvre doucement.
« Tu es réveillé ??
Virginie est là, souriante, vêtue dun petit short et dun haut en coton. Sage. Cest sur jai rêvé. Elle sassoit au bord du lit les yeux baissés, me tendant la tasse de café quelle a apportée.
« Je voulais mexcuser pour hier soir, mais tu sais on avait tellement peur de ta réaction.
Le puzzle se recompose à une vitesse éclair.
« Tu dois te poser plein de questions non ? Allez, demande-moi ce que tu veux je répondrais à tout.