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En chaleur, exhibée dans sa rue – Chapitre 1




Il y a des jours comme ça où je suis en chaleur. Hier était un de ceux-là. Quand ça m’arrive, j’ai une envie bouillonnante et intarissable de baise…

On était samedi et il fait bon dehors, je tourne en rond dans mon appartement depuis le matin et me décide à sortir pour chercher quelque chose à manger. Sortie de la douche, je décide soigneusement de ce que je vais porter et m’habille devant le miroir de plain-pied de ma chambre. J’ai choisi la robe parfaite, elle est blanche, transparente sous la bonne luminosité, et se referme sur ma poitrine en cache-cur. Je ne porte bien sûr aucun sous-vêtement et mes aréoles se dessinent discrètement au travers de la mousseline du tissu. Ma petite toison blonde ne transparaît pas au travers, même sans string. Les côtés de la robe sont légèrement fendus donc j’opte pour le port d’un porte-jarretelles, blanc lui aussi, que je pourrais dévoiler au regard ou non, selon l’envie, en modulant ma position. Les bas couleur chaire sont presque invisibles. En enfilant une paire d’escarpins vernis de rouge, je me contemple, satisfaite : mon corps est délicieux dans cette tenue.

Mes jambes galbées sont allongées par le port des talons, ma taille fine cintrée par la robe, mes seins remontés par le décolleté avantageux. J’assortis mes lèvres à mes chaussures en un coup de rouge à lèvres et me voilà parée. Mes cheveux blonds bouclés sont restés libres et virevoltent sur mes épaules quand je descends les escaliers à la volée.

C’est le début d’après-midi, la rue est calme. Je marche doucement, savourant à chaque pas la caresse du vent sur ma vulve libre. Je sens déjà les regards masculins qui me suivent sur quelques mètres. J’adresse des sourires à tous ceux qui soutiennent mon regard et ceux-ci me les rendent volontiers. Chacun de ces échanges silencieux est pour moi l’occasion d’imaginer leurs mains sur mon corps, de me visualiser prise par l’un d’eux ou plusieurs à la fois, dans cette même rue piétonne que je foule de mes pieds. D’ailleurs, mes tribulations imaginaires ne manquent pas de faire réagir mon corps et je sens que je mouille déjà. Je souris en me disant que mon appétit est en train de changer de registre…

Je continue mon cheminement vers le quartier des halles marchandes et toutes les petites rues pavées attenantes qui regorgent de petits restaurants et de bars. Je n’arrive pas vraiment à réfléchir à ce que j’aimerais manger, mes scénarios mentaux envahissent ma tête de scènes sexuelles de plus en plus bestiales.

Je décide donc de m’arrêter dans le premier établissement venu, une petite sandwicherie qui propose à emporter. C’est parfait, je pourrai aller m’installer dans un parc pour manger tranquillement en continuant de flâner.

Un Monsieur prend ma commande ainsi que celle des clients après moi et j’attends dans la file, accoudée au mur, que mon sandwich au pesto soit prêt. Perdue dans mes pensées, je mets du temps à remarquer que, de l’autre côté du comptoir, un jeune homme, que j’imagine être l’apprenti de celui qui sattelle en cuisine, semble très troublé par mon décolleté. Je m’en amuse et ouvre négligemment la jambe vers l’extérieur, lui offrant une vue imprenable sur mon porte-jarretelles et peut-être même, avec un peu de chance et le bon angle, sur ma petite chatte déjà bien humide. À cette vue et à celle de mon grand sourire qui l’informe qu’il a bien été repéré, il s’empourpre et rejoint son patron en cuisine. Mon sandwich est prêt, je le récupère et quitte la boulangerie. Mes talons cliquettent sur les pavés tandis que je me dirige vers le parc, empruntant la ruelle habituelle, tout en colombages, qui est déserte à cette heure.

J’entends des pas derrière moi, pendant que je remonte la petite rue et souris en revenant à mes fantaisies habituelles… Je m’imagine me faire prendre en pleine rue par un inconnu, d’une manière brutale et dégradante, en plein jour. Les pas sont rapides et bientôt, la jeune fille qui était derrière moi me dépasse. Pas vraiment le profil de mon stalker… Dommage. Mais bientôt, à nouveau perdue dans mes pensées, je suis ramenée à la réalité. On me tire vers l’arrière par le poignet, de sorte que je fais volte-face, surprise. Un homme me fait face, il est d’allure banale, quoique vraiment large d’épaules et mesure un bon mètre quatre-vingt-dix. Je l’ai déjà vu quelque part… Ça me revient ! Il était dans la queue devant moi à la sandwicherie.

Salut toi…

Je ne réponds pas, encore sous le coup de la surprise. Il a l’air d’avoir une quarantaine bien tassée, il est habillé classique, un jean surmonté d’un polo noir et une veste kaki par-dessus.

Alors comme ça, on a chaud aujourd’hui, hein ? continua-t-il un sourire pervers aux lèvres.

Que… qu’est-ce que…? balbutiais-je, en commençant à comprendre.

Ne fais pas ta mijaurée, j’ai bien vu ton petit jeu dans la boulangerie, ta lingerie de pute sous ta petite robe…

Il ricane et moi, je ne réponds rien. Il m’a vue relever ma robe, et la manière dont il me parle stimule mon imagination fertile… Je sens ma lubrification s’accentuer et je décide de voir où cette situation me mène. Je lève les yeux vers lui. Il reprend :

Ce gamin, tu l’as fait paniquer, hein ? Il ricane de plus belle. Il sait pas comment faire, moi je sais comment traiter les petites traînées comme toi. Je sais ce que tu veux.

Il tire violemment sur mon poignet.

T’as perdu ta langue ?

Je souris et passe ladite langue lentement sur ma lèvre supérieure en le fixant des yeux. Il n’en attendait pas moins, son sourire s’agrandit et il me plaque contre le mur le plus proche. La rue est toujours déserte, mais elle risque de ne pas le rester longtemps. Il passe sa main sous ma robe et sens la cyprine qui inonde maintenant mes cuisses.

Oh, mais quelle prise tu fais, toi… T’es vraiment une belle chienne, tu le sais ça ? Maintenant, tu vas me sucer correctement.

Il appuie sur mes épaules et je m’agenouille docilement, avide de cette queue inconnue. Il la sort, à moitié molle. Alors que je m’apprête à la prendre en bouche, mon partenaire émet un claquement de langue désapprobateur.

Tututtt, pas tout de suite. Il faut faire connaissance d’abord. Lève tes yeux de chienne vers moi.

Je m’exécute, excitée au possible.

Maintenant, ouvre grand ta bouche.

En disant ça, il commence à tapoter son gland sur mon visage, je sens son odeur musquée. Ma mouille commence à goûter sur le pavé. Il se frotte sur ma langue sans rentrer dans ma bouche. Elle est maintenant bien dure. J’ai envie de cette queue mon Dieu… Qu’il me laisse la sucer. Il m’attrape les cheveux et dit :

Bonne chienne. Maintenant, tu peux sucer.

Je commence donc avec ardeur, le léchant, le suçant en de grands allées et retours. Il grogne brièvement et m’encourage par plus d’insultes, toutes plus dégradantes et délicieusement excitantes.

Allez petite salope, on a pas le temps…

En disant ça, il m’attrape la tête à deux mains et commence à baiser ma bouche.

Quelqu’un risque d’arriver et je ne voudrais surtout pas être interrompu avant de t’avoir fait bouffer mon foutre.

Il accélère de plus jusqu’à parvenir à un rythme infernal. Il pousse des râles et moi, j’ai le visage maculé de ma propre bave, les yeux révulsés. Je sens qu’il va jouir, je suis tremblante de ma propre excitation… Après avoir intensifié une dernière fois son rythme, il se fige au fond de ma gorge et décharge son foutre salé. Sans un mot, il remonte sa braguette. Je reprends mon souffle. Il me jette :

Demain à la même heure, à l’ancien square. Sois pas en retard, sinon pas de bite pour ta petite chatte en feu…

Mes lèvres toutes gonflées s’allongent en un sourire. Il disparaît en repartant dans l’autre sens. Je me relève et me rends au parc d’un pas rapide. Je sens l’odeur de ma mouille m’envelopper, elle colle et commence à se voir en coulant jusqu’au deux tiers de mes cuisses, hors de la portée de ma robe. Il faut que je me branle, et tout de suite. Je suis bien trop excitée. Je trouve un banc isolé derrière deux gros amas de buis et j’ouvre grand mes cuisses pour enfourner toute ma main en moi.

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