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Déconvenue – Chapitre 3




Chapitre 3

Ma femme, ou compagne pour être précis, me trompe, j’en ai depuis ce midi la quasi certitude. Parmi les indices probants, il y a une capote Durex usagée abandonnée près de mon lit. Je cherche plus d’éléments dans son journal intime. Ce n’est pas bien, mais l’angélisme n’est plus de mise. J’épluche systématiquement , page après page ses écrits. Les textes sont parfois courts. Le prochain s’étire.

Je n’attendrai pas demain pour tourner la page du cahier confident de Cécile. Elle joue avec le feu et finira par se brûler les doigts. Suivre un célibataire dans sa chambre d’hôtel c’est lui fournir des excuses pour oser. Ce camerounais lui tourne la tête ou elle devient folle? Je crois deviner la suite. Voyons cette suite. Je commence à avoir une idée de celui qui chausse du 45 et utilise des capotes XL.. Il est très présent dans ces notes Un après-midi ou un soir j’irai jeter un oeil sur les caissiers et caissières du magasin. Je cite Cécile :

-J’ai une excellente influence sur le brave Léo. J’ai dit « remballe » et il a remballé. Dépité ? Je m’en fous. Non mais, qu’est-ce qu’il espérait ! Arrivés chez nous avec le sac de linge,, j’ ai proposé de présenter Léo à Jean. Par bonheur ils ont sympathisé immédiatement. Jean l’a retenu pour regarder un match à la télé. J’ai préparé des casse-croûte, ouvert des bières. Ils occupaient le canapé, oublieux du reste du monde, commentaient les trajets du ballon. En retrait je m’amusais de cette passion commune. Je comparais ces deux hommes, le blanc de trente deux ans, mon amour et le noir de vingt- cinq ans. Le mien paraissait petit à côté du mètre quatre-vingt-dix de notre hôte.

Devant mes yeux passait une image, elle revenait sans cesse comme une obsession ; je n’avais pas voulu regarder trop longtemps ni toucher cette bite énorme que Léo, plein de candeur avait exhibée comme d’autres étalent leur belle voiture ou le dernier salon acheté. Je ne regardais pas l’écrande télé, mon regard passait de mon homme à mon collègue. Mon esprit travaillait, ne pouvait cesser de comparer la verge de mon chéri à la queue phénoménale de l’innocent exhibitionniste. Ils n’avaient pas besoin d’ouvrir leur braguette, ma mémoire suffisait. Les organes génitaux des hommes sont-ils proportionnels à leur taille? Telle est ma question. En corollaire une femme possédée par une verge moyenne ou par un membre énorme connaît-elle des sensations différentes, jouit-elle indifféremment ou a-t-elle des orgasmes correspondant aux dimensions des verges utilisées?

Jean m’a félicitée d’aider ce collègue sympa en acceptant de passer son linge dans nos machines, il l’a invité à revenir d’autres fois à la maison. Ils se sont serrés la main, j’ai eu droit à une double bise. Pour la première fois j’ai remarqué l’odeur caractéristique et forte de Léo. Jean hier soir m’a fait l’amour avec une ferveur renouvelée. Au milieu de nos ébats l’image d’une grosse verge noire a flotté devant mes yeux et j’ai eu un orgasme de magnitude 7, J’ai crié comme une pucelle la première fois. Je suis heureuse, mon mari me comble. Par quel sortilège l’image de la verge de Léo se substitue-t-elle dans mon cerveau à celle de la verge qui me possède ?

9 septembre

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Mon Commentaire:

  Qui est responsable de l’orgasme en question ? Moi, Jean, son compagnon ou l’image de la bite de Léo ? Cécile se rend-elle compte de la confusion qui lui donne des ailes quand nous faisons l’amour. C’est tout vu, Léo l’a inspirée au moment d’écrire et depuis elle est passée de moi à lui, mais pour de bon ! Trouvons la confirmation dans la suite de ses observations de son journal : je lirai tout, j’irai au bout de ce journal. Indique-t-elle pourquoi elle ne sort plus le soir pour son jogging?S’est-elle fâchée avec son équipière Marine ?

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Jeudi 11 septembre

J’ai des regrets. Léo devient trop familier. Aidez un type, il se croit tout permis. Envoyés en réserve ensemble une fois de plus, au fond d’une travée, Léo m’a déclaré :

– Quand tu marches devant moi, la vue du balancement de ton joli petit cul me fait bander comme un âne. Ah ! pourquoi n’es-tu pas célibataire ? Je le fêterais matin, midi et soir.

– Allons Léo, sois correct. Il y a d’autres culs que le mien sur terre! Des plus jeunes surtout.Tu es mal élevé. Ai-je dit, en me retournant.

-Aucun ne me fait cet effet, regarde, vois la preuve !

Je suis adossée au mur. Léo me fait face. Il ne rit pas comme à son habitude, il regarde vers le bas. Je suis son regard : il a sorti son bélier, me le présente pour la deuxième fois, long, épais, noueux, pointant vers le plafond, tendu à l’extrême Il s’excuse :

– Cécile, je dis juste la vérité. Constate toi-même dans quel état tu me mets. Touche, sens comme c’est dur. On dirait une branche d’ébène. Touche s’il te plaît.

Depuis deux jours l’image de son sexe me hante. Le revoilà, réel, à portée de main, toujours aussi effrayant et attirant.. Je suis la coupable, je lui devrais une compensation parce que mon cul le trouble ? Faudra-t-il que je touche toutes les queues des gars que le spectacle de mon cul en mouvement pourrait émouvoir ? Ca ferait du travail en perspective. Mon pantalon moulant a excité Léo, c’est évident Il me paraît encore plus long et beaucoup plus gonflé par un afflux de sang : « par ma faute » dit Léo.

– N’aie pas peur, touche un peu, apaise le feu avec tes doigts. Cécile, ça ne coûte rien, ça ne te fera aucun mal. Il n’y a personne. Tu es comme mariée, tu sais ce que c’est.. Tu touches certainement celle de Jean. Ca ne brûle pas, ça ne blesse pas. Branle-moi un peu, fais-moi cracher. Tiens, là sur le rayon il y a un rouleau de papier essuie-tout. Sois gentille comme tu l’es toujours : S.O.S. ha, hahi ! J’ai les coucougnettes en feu, mon sperme bouillonne, demande à sortir. Aide-moi.

Sa détresse de célibataire m’émeut. Et zut, je l’avoue, je suis prise d’une terrible envie de toucher, de prendre en main, de connaître l’effet de cette hampe de chair noire, chaude sur mes sens. Toucher, serrer dans mon poing trop petit pour refermer mes doigts, prendre la mesure de la chose, faire aller et venir mes deux mains amicales autour de ce tronc, le secouer, provoquer l’éjaculation dans du papier essuie-tout, sentir les sursauts de cette éjaculation, aider le pauvre diable à déverser son trop plein : Ca ne volera personne et cela m’aidera à exorciser l’obsession qui hante mon esprit depuis deux jours. Ce sera une double délivrance, pour moi et pour lui, la paix reviendra, quand aura disparu la tentation.

Je regarde encore autour de nous : Personne… je saisis l’engin, l’empoigne de mon mieux et j’agite mes deux mains associées, un peu, beaucoup, de plus en plus vite. Je m’étonne de l’absence de prépuce. Je le croyais sur le point d’exploser. Il traîne, doit avoir un secret pour retenir le jet et pour rester le plus longtemps possible entre mes doigts. Je risque des crampes :

– Dis, Léo, tu es difficile à faire gicler. On nous attend, fais vite, allez, détends-toi et envoie ton jus.

– Si tu es pressée, lèche mon gland avec ta langue.

Quel culot ! Léo est gonflé :  » Si tu es pressée », mais c’est lui le demandeur ! Enfin, il faut en terminer ou quelqu’un nous surprendra. Ma langue effleure le bout du  » boubou » noir. Je reconnais le marqueur olfactif de Léo. La pointe de ma langue tournicote avec appréhension au début, apprivoise la tête de noeud, la couronne du gland. Ca ne suffit pas. Léo geint, connaît des sursauts mais rien ne veut jaillir. Je dis mon impatience. Il réplique:

– Tu n’as qu’à me prendre mieux en bouche, ça ira plus vite. Ouvre ton bec, chérie

Il a facile à dire. Prendre un tel volume entre les lèvres, c’est fou. Avec peine je laisse entrer trois ou quatre centimètres de viande ardente, pas plus. Peu à peu, à force de retraits et de retours le gros cylindre gagne des millimètres, écrase ma langue. Léo en veut plus, m’écarte les mâchoires, gratte mon palais. Il se met à geidre, va ameuter d’éventuels témoins occupés comme nous dans cette immense réserve. Ce n’est pas ma première fellation, c’est la plus dingue. Ce monstre est interminable. Avec mille précautions Léo m’en a glissé dix centimètres me pince les narines et se heurte à ma luette, me prive d’air. Je limite la pénétration en entourant de mes mains les dix ou douze centimètres demeurés à l’extérieur de ma bouche pleine. Je continue à masturber ce tronçon impossible à caser.

Enfin, il en aura fallu du temps, des succions, des mouvements de mes petites mains! A ce moment deux autres grosses mains s’abattent sur mon crâne, me maintiennent dans l’immobilité la plus complète, Léo se met à m’imposer un rythme soutenu et me souffle

– Bouge, recule et avance, encore, oui, je sens, je viens, ça part.

Quelques jets brûlants frappent mon palais, mes joues, le fond de ma gorge. Du sperme me remplit la bouche à m’étouffer. Léo me dit à voix étouffée :

– Avale, fais vite, quelqu’un arrive.

Je m’étais agenouillée. Je déglutis, j’ingurgite à toute vitesse une incroyable quantité de liquide glaireux. Jamais Jean ne m’a autant arrosé le gosier, jamais je n’ai avalé en si peu de secondes une telle bolée de jus épais et aussi épicé. Ca va me faire un sacré souvenir ! J’attrape une double feuille d’essuie-tout pour sécher mes lèvres et je me redresse.

– Ha, ha ha ! Rit Léo, je t’ai eue, il n’y a personne. Alors, ce n’était pas fameux ? Tu as tout avalé ? T’es la première, t’es la meilleure. A ton service, chaque fois que tu auras soif, fais signe à Léo. Bon, ne fais pas la gueule. Je ne t’ai pas violée. Si tu n’en mourais pas d’envie, tu aurais refusé, non ? Tu es assez grande, assez expérimentée pour savoir ce qu’on peut faire à deux et pour dire non quand tu ne veux pas. Sois sincère, est-ce que tu n’as pas aimé ? Après une pipe aussi merveilleuse tu auras du mal à me faire croire que tu n’en mourrais pas d’envie. Merci, ma chérie, je t’adore. Bon, au boulot.

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