Au matin, je me réveillai vers 10 heures. Julie, à côté de moi, dormait encore, la couverture au niveau des fesses, le dos dénudé. Je me mis à écrire son prénom avec mon doigt sur son flanc juste pour voir : Julie Julie Julie Julie Julie Julie Julie Julie Julie Julie Julie etc.

Elle finit par se réveiller et se tourna vers moi, la tête à moitié enfoncée dans les oreillers, les yeux à demi ouverts.

— Salut.

— Bonjour.

Elle se mit sur le dos – première fois que je voyais ses seins le matin. En s’étirant elle laissa tomber son bras sur mon torse qu’elle se mit à griffer.

— T’as bien dormi ? Lui demandai-je.

— J’ai rêvé que je me réveillais seule, avec un mot sur l’oreiller à côté de moi. Mon amant s’était enfui. Rongé par la honte et le désespoir de ce qu’il avait fait.

— C’était pour ça les coups de pied ?

— Je devais absolument le retrouver pour l’aider à surmonter cette culpabilité qui le dévore et lui faire comprendre qu’on ne choisit pas qui on aime pour qu’enfin il accepte ses sentiments.

— Et au lieu de ça tu te réveilles avec un beau mec nu…

— T’es tout nu ?

Elle passa son bras sous la couverture et m’attrapa la…

— Ah ouais t’es tout nu.

— T’as l’air en forme dis-moi.

— Pourquoi je ne le serais pas ? (Elle commença à me branler.)

— Je sais pas… Ton amant s’est pas enfui mais il se pose des questions.

— Il m’aime ? (Toujours sans me lâcher. )

— Pas ça, répliquai-je en riant. Tu t’en poses pas toi ? Pourquoi on est comme ça ? Fin pourquoi on en est tombés amoureux ?

Elle me lâcha et respira profondément.

— Tu sais, je fais la fière mais ça me fait peur à moi aussi. Tu te souviens y avait une fille, en troisième je crois, qui était amoureuse de toi ? Anne ou Anna enfin je sais plus. Ça a duré peut-être deux semaines cette histoire. Je te voyais parler avec elle tous les soirs sur l’ordi. Tu t’intéressais plus du tout à moi. Ça m’est arrivé plusieurs fois de pleurer avant de m’endormir à cette époque. Je me disais que cette fille m’avait volé mon frère et ça me rendait malade. Réellement malade : je vomissais presque tout ce que je mangeais. J’ai trouvé un forum qui parlait des problèmes qui arrivaient quand des frères et surs étaient très proches et que l’un des deux se mettait en couple. Mais, tous ils racontaient à peu près la même chose : ils étaient en colère de se faire remplacer et abandonner et blabla, ils pensaient qu’à eux. Moi, je ressentais pas de colère et je te détestais pas du tout. J’étais malheureuse. Profondément malheureuse que tu puisses en aimer une autre que moi. Malheureuse que tu doives absolument en aimer une autre que moi puisque je suis ta sur et que je pouvais rien y faire. Au final t’as oublié Anna et tu es redevenu à moi… jusqu’à ce qu’une autre vienne. Je m’étais résigné à profiter du temps qu’on passerait ensemble et un jour tu partirais et moi je trouverais bien quelqu’un aussi, j’essaierais d’être heureuse comme je peux. Fin de l’histoire. Puis quand on a emménagé ici, quand on préparait la maison tous les deux, je me suis dit que peut-être c’était pas si impossible que ce que je croyais. Si on vivait dans une ville où personne nous connaît. Un endroit où personne ne sait qu’on est frère et sur, les gens verraient seulement un garçon et une fille vivre ensemble. Mes sentiments sont répugnants seulement aux regards des autres. Il suffit de trouver des autres qui ne savent pas ce qu’ils regardent. Et peut-être alors que je pourrais rester avec toi pour toujours.

Sa déclaration me secoua profondément. Elle ne répondait toutefois pas au vrai problème de savoir comment c’était arrivé ; mais elle trouvait une solution pour qu’on ne se le demande pas. Peut-être, au fond, était-ce la meilleure chose à faire.

Je ne pus m’empêcher de la prendre de mes bras je me serais bien excusé aussi pour ce qu’elle avait enduré jusque-là mais le monde paisible dont elle rêvait était encore loin d’être atteint. Ici nous n’étions pas des inconnus amoureux mais bien deux jumeaux.

On resta au lit pendant une demi-heure à se faire des papouilles.

— Y a l’air de faire bon dehors, me dit-elle en jouant avec mes cheveux.

Mon téléphone sonna. Je décrochai sans prendre le temps de regarder le nom affiché.

— Allô. (Julie me regardait d’un il interrogateur.)

— Je te réveille ?

— Non. Camille ? (Julie se cacha sous la couverture.)

— Oui, t’as pas reconnu mon numéro ?

— J’ai pas fait attention. Ça va ?

— Ça va oui. Tu fais quelque chose cette après-midi ? (Je sentis quelque chose de chaud et humide parcourir mon sexe de haut en bas.)

— Cette après-midi… non rien de spécial. Pourquoi ?

— On pourrait peut-être aller à la plage ? (Julie prit ma semi-érection en bouche.) C’est les derniers jours où il va faire vraiment beau après on pourra plus aller dans l’eau. (Je me sentais grossir en même temps que ses lèvres montaient et descendaient.) J’ai déjà appelé Max il est d’accord, il va demander à Robin.

— Euh… oui pourquoi pas… à la plage je suis partant. Ah !!

— Qu’est-ce qui a ?

— Non rien je me suis cogné. (Elle arrivait à m’avaler entièrement avant de remonter pour me titiller l’arrière du gland avec sa langue.)

— Julie est partante aussi ?

— Julie ? Euh… (J’enlevai la couverture pour dévoiler ma sur qui s’était arrêtée et me regardait avec mon sexe en bouche.) Tu veux aller à la plage ? Lui demandai-je. (Elle fit non de la tête.) Camille ?

— Oui ? (Elle reprit sa fellation.)

— Julie veut pas.

— Tu lui as déjà demandé ?

— Oui elle est devant moi Ah ! Elle est… en train de déjeuner… Elle a la bouche pleine mais elle me fait non de la tête… Donc il y aura que moi. (Je voulus mettre ma main sur la tête de Julie qui la chassa ne voulant pas être dérangée.)

— Ah bon d’accord… Bon à tout à l’heure alors.

— Oui.

— Je t’embrasse.

— Je t’embrasse aussi. (Elle me pinça.)

Je fis bien attention qu’elle avait raccroché avant de laisser tomber le téléphone par terre et de souffler un grand soulagement.

— Tu es… incorrigible.

Elle sortit ma queue de sa bouche et se mit à me branler presque violemment. Elle passait en même temps son pouce sur l’arrière de mon gland et me fit jouir rapidement et bruyamment dans un spasme où tous mes muscles se contractèrent et me fit cracher trois grands jets en l’air qui atterrirent sur mon ventre.

Je pris un instant pour récupérer. Mon cur cognait contre ma poitrine et j’étais essoufflé comme si je venais de taper un sprint.

— Pourquoi tu veux pas venir à la plage ? Demandai-je à Julie qui s’était assise sur le bord du lit.

— J’ai quelque chose à faire aujourd’hui.

— Quoi ?

— C’est une surprise, tu verras. Je vais prendre une douche moi, dit-elle en se levant.

— Non attends laisse-moi y aller en premier, regarde dans l’état que je suis.

— Pas mon problème.

Je lui courus après mais elle eut le temps d’entrer et de fermer la porte de la salle de bain à clé, me laissant pitoyable dans le couloir.

Maxime, Robin et Camille vinrent me chercher à 14 heures pour notre sortie plage. Julie avait quitté la maison une heure avant pour son affaire je ne pus découvrir ce que c’était, seulement que pour se faire elle s’est acheté un billet de train aller-retour pour Valena, une ville à une vingtaine de kilomètres d’ici connue pour son nombre impressionnant de magasins en tout genre.

J’étais étonnamment décontracté au vu de la nuit que je venais de passer si bien que Camille me fit remarquer ma bonne humeur par rapport à hier soir où j’étais « morose ». Les problèmes de la veille avaient bien disparu même si un nouveau était arrivé, je m’en accommodais apparemment mieux. La morosité était passée du côté de Robin, qui ne m’avait pas parlé du trajet. Je pense même que si Julie avait été là, il ne serait pas venu.

— Je vais aller nous chercher des boissons, nous dit-il une fois que nous arrivâmes à la plage.

Il s’éloigna en traînant littéralement les pieds.

— Je sais pas ce qu’il a, il est bizarre depuis tout à l’heure, s’inquiéta Camille.

— Depuis hier même, reprit Maxime. Sur la route du retour il tirait une de ces tronches…

— Il a pas mal bu hier, tentai-je d’expliquer. Il a peut-être l’alcool dépressif.

— Mouais…

Robin et Maxime passèrent l’après-midi à faire des allers et retours dans l’eau pendant que je restais avec Camille qui ne pouvait pas se baigner à cause de son bandage. Elle n’avait quasiment plus mal me dit-elle mais elle préférait continuer le traitement (crème + bandage bien serré) jusqu’à ce que sa cheville ait totalement dégonflé.

En milieu de journée je dus partir à la recherche d’un marchand de glace, Camille en avait une soudaine envie et moi aussi du coup. Malgré ses précises indications : « Là-bas à 50 mètres sur la gauche, tu peux pas le rater. » Je réussis à « rater » le marchand de glace et tournai pendant une dizaine de minutes avant de le trouver, non pas à 50 mètres mais à 100 mètres sur la gauche. Quand je revins avec nos cornets Camille avait l’air tracassé.

— T’en as mis du temps ! Merci. Ah euh… ton téléphone a sonné pendant que t’étais parti.

Je tâtai mes poches par réflexe, effectivement je n’avais pas mon portable sur moi. Je ramassai l’appareil et vis sur l’écran : « Vous me manquez mon amour. » Je retins un rire et me grattai le front. La catastrophe n’était pas si grave. 20 minutes après que Julie parte, elle m’avait envoyé un message – peut-on dire osé ? – qui me fit comprendre que ce genre de jeu pouvait nous être fatal. J’avais donc modifié son nom dans mon répertoire et l’avait transformé en un mystérieux ’’ S ’’. Le destin est du côté des pécheurs apparemment.

Je ne répondis pas à S et mis mon portable dans ma poche. J’avais trouvé le téléphone retourné sur ma serviette mais c’était certain que Camille l’avait vu étant donné sa froideur soudaine.

— Tu réponds pas ? Finit-elle tout de même par demander tout en mangeant sa glace.

— Non, c’est une blague, c’est rien.

Un silence envahissant s’installa entre Camille et moi pendant peut-être cinq longues minutes, jusqu’à ce que Robin et Maxime reviennent parmi nous.

On quitta la plage vers 19h30, le soleil commençait à se coucher. La journée avait apparemment fait du bien à Robin qui arrivait maintenant à décrocher un sourire par-ci par-là. Camille avait été affectée par le message de S mais me voir ne pas y répondre l’avait réconfortée quelque peu même si je n’y avais pas répondu pour ne pas en recevoir un autre encore plus difficile à expliquer.

— Ta sur a pas l’air d’être rentrée, me fit remarquer Maxime lorsqu’on arriva devant ma maison toutes lumières éteintes.

— Apparemment pas. Je vais l’appeler là, savoir si tout se passe bien. Bon, rentrez bien.

La porte était fermée à clé, la maison dans le noir. À peine à l’intérieur je sortis mon téléphone et appelai S. Pas de réponse. J’envoyai un message pour lui demander où elle en était et dire que j’étais rentré.

En deux heures j’eus le temps de me faire à manger, de prendre une douche et de m’assoupir dans le salon sans recevoir de message de Julie, jusqu’à ce que des petits coups sur mon nez finirent par me faire ouvrir les yeux.

— Coucou.

Un visage à l’envers et familier se tenait au-dessus ma tête avec en plus ce détail qui me fit douter que j’étais bien réveillé : deux grandes oreilles sombres se dressaient au-dessus de la chevelure blonde.

La surprise me fit glisser jusqu’à l’autre bout du canapé pour pouvoir regarder la créature en face. Deux grandes jambes en collant noir, un corset de satin de la même couleur grimpant de l’entrejambe jusqu’à cacher la poitrine, deux épaules pâles et frêles, un visage souriant avec des grands yeux bleus et, sans erreur possible, deux grandes oreilles qui s’affaissaient légèrement sous leur propre poids. Il y avait une lapine dans mon salon !

— C’est une petite souris qui vient pendant qu’on dort normalement, dis-je.

— Je préfère les lapins ! Tu sais pourquoi ?

— Leur libido ?

— Exactement.

L’animal s’approcha de moi et vint poser une de ses longues jambes noires sur ma cuisse, me donnant une vue charmante sur son triangle satiné.

— C’était donc ça la surprise ? Dis-je en caressant son mollet. Une transformation en bunny-girl ?

— En fait le costume était prévu pour être l’ultime tentation dans le but de te faire craquer. Mais tu t’es avéré moins résistant que prévu…

— Pourquoi l’avoir quand même acheté alors ?

— Parce qu’il est trop mignon – regarde !

Elle se retourna pour me montrer la boule de coton blanche cousue au-dessus de ses fesses, qui représentait la queue et qu’elle s’amusait à remuer. J’avais une furieuse envie de lui arracher avec les dents.

— Mignon à croquer.

Elle remit sa jambe sur ma cuisse et commença à faire glisser son pied à l’intérieur de mon short.

— T’as pas été sage aujourd’hui. Je t’ai envoyé un mot d’amour qui est resté lettre morte.

— Tu m’as abandonné toute l’après-midi. Il fallait te punir.

Son pied n’arrivait pas à atteindre mon sexe mais la sensation de son collant qui glissait sur ma peau me provoqua un début d’érection. Elle finit par retirer sa jambe et vint s’asseoir sur moi à califourchon.

— Toi aussi, il faut te punir.

Sans que je puisse réagir elle colla sa bouche à mon cou et se mit à aspirer violemment la peau, me tenant les bras pour m’empêcher d’intervenir.

— Voilà, dit-elle une fois son méfait accompli.

— Tu m’as fait un suçon ? Non là t’abuses. Dans le cou en plus, tout le monde va le voir.

— Ça t’apprendra. Et comme ça elle comprendra que tu es chasse gardée.

— Elle ?

— Tu sais très bien.

Elle m’embrassa et frotta mon sexe à travers mon short. Je lui attrapai les fesses avec les mains mais je fus distrait par la queue en coton sur laquelle je m’amusai à appuyer.

— T’as envie de moi ? Demanda-t-elle entre deux baisers.

— Oui.

— Dis-le. (Elle se mit à m’embrasser dans le cou à l’emplacement du suçon puis descendit encore vers mon torse.)

— J’ai envie de toi.

— Dis-le encore.

— J’ai envie de te prendre. Sur ce fauteuil puis sur un autre ou sur le sol. De te faire jouir encore et encore.

— Alors fais-le.

J’attrapai le curseur de la discrète fermeture éclair sur le flanc gauche du corset et lui abaissai son haut qui tomba sur ses cuisses. Quand elle se leva pour s’en libérer totalement, je ne pus m’empêcher de planter mes dents dans une de ses fesses et de lui descendre ses collants jusqu’à ses pieds avant de la faire basculer en arrière sur moi. Elle agita les jambes faisant valser ses bas et posa ses pieds sur le canapé pour pouvoir remuer ses fesses contre mon sexe et me rouler une pelle. Je pinçai ses petits tétons durs comme le marbre pour la faire crier. D’un doigt je chatouillai son entrée avant de le faire pénétrer avec un deuxième. Elle était déjà trempée avant que j’y touche et dégoulinait sur mon short. En l’attrapant par les hanches je la soulevai de toutes mes forces. Elle se tint debout au-dessus de moi pendant quelques secondes, le temps que je libère ma queue, puis redescendis pile au bon endroit. Son sexe se souvenait de moi, il ne s’opposait plus à ce que je m’invite contrairement à hier. Elle montait et descendait sur ma bite comme lors d’une séance de sport pendant que je regardais ses deux fesses bombées rebondir en rythme et ses oreilles de lapine se balancer dans tous les sens. Je ne pouvais plus m’arrêter de caresser son dos, lisse comme l’ivoire et doux comme la soie. Quand elle stoppa ses squats elle n’en avait sans doute jamais fait autant lors des cours de sport je déposai un baiser entre ses omoplates, attrapai ses seins et la plaquai contre moi avant de prendre la relève. Mes coups de reins fraternels la faisaient sautiller en saccadant sa respiration et ses gémissements. La position était effectivement épuisante, je ne pourrais tenir plus de quelques minutes comme ça. Pour accélérer l’orgasme, (Julie mouillait de plus en plus, je savais qu’il était dans le coin.) je me mis à titiller son clito avec mon pouce. Ses cris redoublèrent d’intensité et résonnaient dans toute la maison – j’allais exploser moi aussi. Des spasmes lui faisaient bouger le bassin dans tous les sens au point de me faire sortir d’elle. Elle remplaça ma main par la sienne et se mit à se toucher frénétiquement pendant que je me finissais aussi à la main on gicla tous les deux dans un ultime hurlement pour souiller la table basse de nos liquides respectifs.

Mon amante s’assit à côté de moi pour finalement se laisser glisser sur le sol pendant que je fixais non pas ce qu’il y avait à la télé, qui était encore allumée, mais la télé elle-même. Je pris quelques secondes pour reprendre mon souffle et admirer la nouvelle décoration lubrique de notre table basse. Julie se mit à frotter mon mollet avec son pied ce qui me décida à la rejoindre sur le sol en me tenant au-dessus d’elle comme si j’allais faire des pompes.

Elle me regardait dans les yeux puis m’embrassa. Ses lèvres, ses cheveux en bataille qui ne laissaient aucun doute sur ce qu’elle venait de faire, ses oreilles de lapine qu’elle avait toujours, son visage sensuel et légèrement obscène, tout ça me fit bander une fois de plus. Rien qu’un léger mouvement du bassin vers les bas et de nouveau j’étais en elle. Elle cadenassa mes jambes avec les siennes, seuls mes reins bougeaient. L’orgasme précédent était trop récent, pas plus de 3 minutes ne s’étaient écoulées – ma queue bien qu’ayant retrouvé la forme restait trop sensible, je ne tiendrais pas longtemps. Une cadence douce et amicale me fit gagner quelques secondes mais mon amante n’était pas dupe. Elle me griffa le dos, des épaules jusqu’aux fesses, probablement jusqu’au sang – moi aussi je devais être brutal. Les coups s’accélérèrent et résonnaient dans le salon. Les corps qui s’entrechoquaient et les cris qui les accompagnaient firent taire la télé. Je ne tenais plus. Je me redressai sur les genoux – sans avoir le temps de le toucher, mon sexe cracha quelques jets, moins puissants que tout à l’heure, qui souillèrent le ventre de ma sur et un de ses seins. Je me laissai tomber sur le sol en arrière, mes jambes et celles de ma maîtresse s’entrecroisèrent, je pouvais les sentir trembler. Ma main sur la poitrine, mon cur cognait contre.

Ma moitié se leva et vint m’inspecter du haut de son corps de nymphe :

— Je vais prendre une douche, on la prend ensemble si tu veux.

Elle passa son index sur son ventre et récolta un peu de ma semence qu’elle écrasa contre son pouce.

— Tu peux attendre encore 5 minutes ?

— 2.

— 4.

— 3.

— 3,30.

D’accord.

3 minutes 30 plus tard nous nous resalissions dans la salle de bain.

Les deux semaines qui suivirent furent un prolongement de ce week-end de passion incestueuse. Il n’y avait plus une seule pièce de la maison où nous n’avions pas fait l’amour. On se réveillait ensemble, on s’endormait ensemble. Je ne passai plus une seule nuit dans ma chambre depuis notre première fois. Après tout, nous avions déjà tout d’un couple en ménage.

Devant les autres nous jouions au frère et à la sur – de temps en temps on leur simulait une dispute, qui avait été soigneusement préparée dans le lit le matin même, pour qu’ils ne voient pas de changement par rapport à notre comportement habituel et aussi parce que, quelque part, ça nous amusait.

Au lycée nous passions nos journées à nous envoyer des messages nymphomanes sous nos pseudonymes. (Elle m’avait rebaptisé ’’ César ’’ dans son répertoire.) Quand elle se sentait d’humeur à jouer avec le feu ça lui arrivait de me coincer au détour d’un couloir pour m’embrasser sur la bouche personne, heureusement, ne nous a jamais surpris.

Robin s’était remis du râteau que Julie lui avait mis, il s’était même rapproché c’est ce qu’il disait d’une fille de son club de sport. Camille avait un peu plus de mal à tirer un trait sur moi. Elle me parlait moins qu’avant et toujours avec une certaine mélancolie de cet amour déçu. J’aperçus au fil des jours que Maxime se rapprochait d’elle, il était devenu une sorte de confident, un soutien pour la consoler peut-être espérait-il même être un peu plus.

Le dernier vendredi de cours avant les vacances fut interminable, il régnait une apathie générale dans toute l’école. Julie et moi nous étions réveillés en retard (on s’était couchés tard !) et nous étions à peine parlés de la journée même par message car nous étions trop occupés à compter les minutes de chaque heure jusqu’à la toute dernière.

La sonnerie finale retentit, je me précipitai dehors sans attendre mes collègues de classe. Devant la grille j’attendais Julie qui tardait. Au moment où j’allais appeler S, elle apparut.

— Dès qu’on est à la maison je te prends sans attendre et sans préliminaires que ça te plaise ou non, lui murmurai-je à l’oreille quand elle m’eut rejoint.

— Génial, me sourit-elle.

À peine avons-nous eu le temps de faire quelques pas qu’on entendit crier derrière nous :

— Attendez-nous !

On se résigna à attendre et à faire la route avec nos amis. Sur le chemin, je ralentissais délibérément et entraînais Julie avec moi à l’arrière du groupe pour m’amuser à lui pincer les fesses pendant que les autres discutaient tranquillement.

— Ce soir on fait un truc ? Demanda Robin une fois arrivait devant notre maison.

— Moi je suis crevé, j’ai pas envie de bouger Moi non plus, en plus j’ai mal dormi cette nuit alors ce soir à 20 heures j’suis dans mon lit, répliqua-t-on, Julie et moi.

— Bon bah restez chez vous les vieux.

— On fera un truc demain si tu veux, tentai-je de le réconforter.

— Ouais on verra, partit-il un peu déçu suivit des deux autres.

La porte refermée derrière nous, je balançai mon sac le plus loin possible alors que Julie me sauta dessus, enroulant ses jambes autour de ma taille.

— T’as pas oublié ta promesse ?

— Oh que non.

On se roula une pelle tout en avançant vers le salon où je l’assis sur le dossier d’un des fauteuils et où je lui retirai son pull pour rester figé devant son soutien-gorge.

— Tu vas y arriver ? Rigola-t-elle, faisant allusion à mon inexplicable difficulté à dégrafer ces foutus bouts de tissu.

Voyant que je n’essaierai même pas, elle le fit elle-même, me le jeta à la figure et me déshabilla à son tour. Je la poussai en arrière pour la faire basculer dans le fauteuil, jambes en l’air, et lui retirer son pantalon et sa culotte. Puis en attrapant ses bras je la ramenai vers moi et la portai de nouveau.

— Où voulez-vous vous faire prendre ma chère ?

— La table !

Je la déposai sur le bord de la grande de table – qui accueillait le repas de famille à l’époque. – plaçai ses jambes sur mes épaules et baissai mon pantalon qui me tomba aux chevilles. Après avoir titillé ses lèvres, j’attrapai ses cuisses et la pénétrai de tout mon long d’un seul coup. J’y allais fort et brute pour compenser la frustration accumulée pendant cette interminable journée ; je caressai ses seins puis ralentis mes coups pour me pencher sur elle et entrer ma langue dans sa bouche ouverte je crus entendre un bruit ! Rien d’important sans doute avant de me redresser, de récupérer ses jambes et de reprendre la cadence. Un de mes coups, trop enthousiaste, fit glisser Julie qui heurta le vase sur la table avec son bras, qui tomba et éclata sur le sol.

Je stoppai net tout en restant en elle.

— C’était un vase ancien je crois. Si les parents l’apprennent on est mort ! Dis-je à Julie qui se redressa pour regarder avec moi le spectacle du vase brisé.

En relevant la tête, je vis dans l’encadrement d’une des entrées de la salle à manger, Camille qui se tenait debout et nous fixait, pâle comme la mort. Je ne pus dire un mot ou faire un geste je ne pouvais que la fixer stupéfait. Ses yeux passaient de ma sur à moi et de moi à ma sur, sa bouche était ouverte et ses lèvres bougeaient comme si elle essayait de parler sans y arriver.

— Qu’est que tu fais là ? Cria Julie toujours assise sur la table qui se couvrit la poitrine avec son bras.

Camille laissa tomber quelque chose et s’enfuit en courant. Je restai planté sur place jusqu’à ce que Julie me réveille. Je remontai mon pantalon et allai voir devant la maison, plus personne dans la rue. Quand je revins dans la maison Julie, qui s’était aussi rhabillée, me tendit la chose que Camille avait fait tomber : mon cahier d’anglais. Elle avait dû le prendre par erreur cette après-midi et venait pour me le rendre. Maintenant que j’y repensai, le bruit que j’avais entendu ressemblait bien à des coups sur la porte. Elle a dû entendre le vase tomber et entrer pour voir ce qui se passait.

— Qu’est-ce qu’on fait ? Me demanda Julie, visiblement inquiète.

Le soir même on appela les parents pour leur dire qu’on ne se plaisait pas dans notre nouveau lycée et que lentretien de la maison nous posait plus de problèmes que prévu. Énervés au départ, ils acceptèrent qu’on revienne et nous trouveraient un nouveau lycée pendant les vacances.

On passa une partie de la nuit à faire nos valises et à vider les placards. Pour la première fois depuis deux semaines, je retournai dormir dans ma chambre.

Le lendemain matin on prit le premier train pour retourner chez nos parents. On s’était à peine parlé depuis hier. Tous les deux secoués, on navait aucune idée si Camille avait déjà parlé ou si elle allait le faire ; Maxime et Robin allaient sans doute se poser des questions sur notre départ, j’espérais que nous voir partis la convaincrait de garder le silence.

Julie avait l’air plus affectée que moi par la situation, je crois même que je ne l’avais jamais vue aussi préoccupée.

Dans le train, j’essayai de lui prendre la main pour qu’elle me repousse.

— Arrête. Il faut plus. (Elle frotta son il.) Faut plus jamais qu’on recommence.

Je lui retournai la tête pour la forcer à me regarder, ce qu’elle n’avait pas fait depuis le début du trajet.

— Tu regrettes ? Lui demandai-je droit dans les yeux.

— Arrête !

— Réponds, tu regrettes les deux semaines qu’on vient de passer ?

Une larme coula sur sa joue.

— Je sais pas…

— Moi non. Et je veux continuer.

— T’es malade. L’autre sait… (Elle ferma les yeux pour ne pas me regarder.) Et maintenant va y avoir les parents… on peut pas…

— Écoute, pour l’instant on devra rester tranquille, cette année il faut qu’on ait notre BAC. Et l’année prochaine on sera à la fac. On aura notre appartement à nous (elle rouvrit les yeux), personne pour nous emmerder. Et après le diplôme on continuera, dans une ville où personne nous connaît. On s’achètera une maison et on restera ensemble pour toujours – l’endroit où les gens ne savent pas ce qu’ils regardent, tu te souviens ?

— Tu me détestes pas pour ce que je t’ai fait ?

— Tu m’as rien fait du tout. Et jamais je pourrai te détester.

Elle esquissa un bref sourire et s’essuya de nouveau les yeux pendant que je me recalais dans mon siège. Apparemment rassurée par mes mots, elle glissa sa main dans la mienne qu’elle ne lâcha plus.

FIN

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