A lextérieur deux lampadaires aux lumières jaunâtres accrochés aux énormes piliers de briques du portail, étaient les seuls signes dune vie un peu spéciale qui pouvait se passer dans la bâtisse. Gérard donna un coup de klaxon et quelques instants après le portail animé par un automatisme souvrit. Je pus constater sur la gauche que nous avions été certainement repérés par une caméra.
-Normal me dit Gérard…ils filtrent les visiteurs !
Dans la voiture les femmes à larrière sétaient tuesDans le halo des phares de la BM nous pûmes voir un grand parking gravillonné sur lequel stationnait déjà une bonne trentaine de véhicules. Toutes pour la plupart de belles cylindrées dont la grande majorité des plaques étaient de la région parisienne.
-Du beau monde on dirait ! fis-je remarquer à Gérard.
-Cest toujours comme celail y a là, des avocats, notaires, bourgeois, des politiciens, des gens du show-biz très connuset jen passe
— Et nous ! dit Amandine qui sortait de son silence en éclatant de rire.
— Qui eut cru ! remarqua Isa.
Alors que nous cherchions une place pour nous garer un homme dans la soixantaine, les cheveux gris, savança vers nous, nous désignant une place.
-Le boss des lieux ! précisa Gérard en lui faisant un signe de la main et en coupant le moteur.
-Enchanté, nous fit le « boss » en ouvrant la porte du côté dAmandine. Je mappelle Sylvain pour vous servir !
Amandine lui tendit la main afin de sextraire de lhabitacle. Peu après nous nous trouvions dans une allée gravillonnée, bordée de massifs de fleurs.
-Superbe corps de ferme ! dis-je à Gérard.
-Cest en effet une très belle propriété.
-Nous lavons entièrement restaurée il y a quinze ans, précisa Sylvain, qui avait entendu nos commentaires.
Nous avancions vers lentrée du bâtiment principal. Lair était doux en cette belle soirée dété. Je remarquais que toutes les huisseries étaient éclairées dune lumière tamisée venant de lintérieurcette demeure semblait immense. Par la porte principale qui était restée entrebâillée séchappait une musique de fond, très douce, et nous commençâmes à entendre un soupçon de brouhaha. Lanimation semblait déjà bien partie.
Lorsque nous pénétrâmes dans le hall, nous fûmes accueillis par deux serveurs en livrée comme à la belle époque. Ceux-ci débarrassèrent nos deux femmes de leurs châles et de leurs vestes quils rangèrent dans une immense penderie où trônait de-ci, de-là quelques belles fourrures légères dété.
-Mesdamesdirent presque en cur nos deux serviteurs il est de tradition avant dentrer dans les salons que les dames retirent leur petite culotte… ; si vous le permettez !
Amandine qui connaissait déjà la tradition souleva sa jupe et ni une ni deux abaissa son string jusquà ses pieds et le tendit au plus jeune des serviteurs qui le déroula soigneusement pour le remettre en forme. Il lapprocha de son nez pour en humer la douce odeur.
-Hum fit-il avec un grand sourireMadame est une saveur. Puis il rangea le string dans lune des poches de la veste dAmandine.
Isa semblait hésitante à cette invite. Elle me regarda quelque peu étonnée à rechercher mon consentement.
-Cest une tradition ici dis-je à Isa, alors sois conciliante mon cur !
Isa souleva sa jupe découvrant ses longues et belles jambes sur lesquelles sattardèrent le regard des deux serviteurs et de mon coquin de Gérard. Isa rapidement retira son string quelle offrit au serviteur blond qui fit le même scénario que son collègue.
-Madame est un délice, dit-il en refermant les lourdes portes du placard.
-merci répondit-elle.
-Si vous le permettez ? Monsieur Sylvain va vous conduire vers le salon dit le blond en seffaçant dans une courbette.
-Cest snob ici ! ne sempêcha de penser très fortement Isa.
Nous avançâmes vers Sylvain qui nous attendait à lentrée du salon.
-Je vais vous faire découvrir la résidence si vous le voulez bien…
-Avec plaisir dis-je.
-Alors ici cest le salon barvous pouvez consommer à volonté ce que vous désirez…le bar est tenu par notre ami Stéphane que voici.
En avançant dans limmense pièce agrémentée dune immense cheminée où consumaient quelques bûches incandescentes, nous prenions connaissance avec lassemblée dhommes et de femmes de tous âges de tous styleschacun et chacune étaient occupés à faire connaissance avec leurs voisins un verre à la main.
Notre entrée ne passa pas inaperçue, nous sentîmes peser sur nous des regards lourds surtout sur nos deux femmes qui nous suivaient. Certains hommes un sourire à la main souhaitaient la bienvenue à Amandine et à Isa.
Sylvain nous fit découvrir lensemble des pièces et particulièrement la grande salle du haut qui baignait dans une lumière tamisée et dont le sol était recouvert dune multitude de matelas.
-Ici il est de coutume de respecter quoiquil arrive les femmes précisa Sylvaintout abus conduit à une expulsion sans conditions et une interdiction formelle de revenir à la Messaline.
-On ne peut pas dire quil y a de lintimité, remarqua Isa en faisant le tour de la pièce.
-Vous avez des alcôves dans cette partie, si vous souhaitez vous isoler, vous y accéder par cet escalier.
-Hum hum fit Isa. Je la sentais mal à laise dans ce contexte.
-reste à vous montrer les douches et la piscine. La douche est obligatoire surtout après des rapports avant daller se baigner, ce qui est logique en matière dhygiène.
-Les vestiaires sont où ?
-Nous navons pas de vestiaires, prenez soin de garder vos vêtements avec vous. Si vous souhaitez déposer des objets de valeur, nous vous conseillons de les remettre à mon épouse qui les déposera dans un coffre-fort prévu à cet effet. Bon nous revenons vers le bar pour un pot daccueille repas est prévu vers 21 heures.
Lambiance générale de la Messaline sentait la luxure au plus haut niveaudifficile dimaginer ces gens amassés et très distingués autour du bar en train de forniquer sauvagement.
De retour au bar les regards des hommes se reposèrent sur nos femmes.
-Elles sont mignonnes les nouvelles, remarqua un gros homme barbu.
Les femmes également nous regardèrent Gé et moiil y en avait des magnifiques. Je reconnus une vedette du cinéma très connue, une journaliste célèbre dans une émission dune chaîne privéevraiment du beau mondeun chanteur qui avait eu ses heures de gloire il y a plus de 10 ans entouré de 3 superbes jeunes fillesVraiment difficile dimaginer que ce beau monde puisse fréquenter aussi facilement ce genre détablissement.
Sylvain nous remit à chacun dentre nous une coupe de champagne. Je me surpris à enlacer Isa par la taille et lui suçoter quelques mots à loreille.
-Alors comment te sens-tu sans culotte avec autant dhommes autour de toi ?
-Je ny pensais plusmais cest un fait que chacun de ces mâles en rut savent que nous autres les femmes on est toute nue
-Vous êtes de nouveaux venus à la Messaline demanda un homme dune cinquantaine dannées. Je vous présente mon épouse Emilie
-Enchantésmoi cest Jessmon amie IsaGé et son épouse Amandine.
-Beaucoup se connaissent icinous cela fait 3 ans que nous venons ici… ; en moyenne une fois tous les 2 mois.
-Nous cela fait la troisième fois que nous venons, précisa Gé
-Isa et moi cest la première fois et javoue que nous sommes quelque peu intimidés.
-On sy fait très vite soyez sans craintelambiance est sympa et il ny a jamais de problèmes Sylvain tient parfaitement avec son épouse ce club.
Isa séloigna et se dirigea vers la cheminée. Je pus constater le regard des hommes se poser sur ses hanches et sur ses fesses menues et rebondies. Cest vrai quIsa avait un corps de mannequin, grande mince et blonde comme les blés elle ne pouvait passer inaperçue. Jimaginais très facilement quun grand nombre de ces hommes souhaitait se positionner.
-Comment cela se passe ce genre de soirée ? demandais-je à lhomme qui continuait à parler avec Gé et Amandine.
— Vers 21 heures nous passons tous à table. La nourriture ici nest pas une qualité première, mais cela permet de faire connaissance avec nos voisins et voisines. Durant le repas il y a des jeuxérotiques et Sylvain donne le plan de la soirée.
— Il y a de belles femmes ici dis-je tout en mapercevant que vers la cheminée, Isa était déjà en pleine discussion avec deux hommes dont lélégance était de mise.
— Il y a des mannequins, des vedetteselles viennent ici pour séclater et se satisfaire leur sexualité.
Je remarquais que la femme de notre beau parleur me regardait bien souvent en coin, pour ne pas me montrer que je lintéressaisElle devait bien avoir la quarantaine, un peu en chair, mais parfaitement proportionnée. Grâce au spot disposé au pied du bar, je pus voir en transparence ses longues jambes qui se rejoignaient en haut vers un sexe que je devinais sans le voir. Je sentis monter en moi la première excitation de cette soirée. Elle savait parfaitement que lon pouvait la mater par transparence. Je me surpris à soutenir son regard. Et très gentleman je levais mon verre vers elle
-A votre santé
-Emilieje me prénomme Emilie et vous ?
-JesseyJess pour les intimes.
-Félicitation Jess vous avez une très belle femme… ; elle risque davoir beaucoup de succès ce soir ? Je vous en parle en connaissanceIci les hommes aiment bien les petites nouvelles, surtout lorsquelles sont attirantes et cest le cas de…
-IsabelleIsa
-Eh bien on dirait quIsabelle attire déjà ces messieurs ! Jaloux ?
-Cela fait toujours monter de drôles de sensations quand on voit celle que lon aime dans les bras dun autre homme.
-Ou dautres hommes ! Ici les femmes ont en moyenne, dans une soirée comme celle-ci, au moins 4 à 5 rapports si ce nest pas plusVous voyez cette belle femme au coin du bar et qui parle avec ce Monsieur à la chemise blanchedans une soirée elle a fait 18 fellations par défit de Sylvain
-pardonvous dites 18 !
-Complètes cher monsieur !
-On ne dirait pas à la voir comme cela !
-Sylvain lance à chaque soirée un défit… ; surtout aux nouvelles venues
-Cela promet !
-Ce sont les femmes qui dirigent cette soirée messieursvous allez le constateron se sert de vous les hommes pour nous satisfaire.
-Ce sont les femmes, ah bon !
-Sylvain ne vous la pas dit. Ici à la Messaline il est interdit aux hommes pendant la soirée de faire des avancessauf lorsquil y a un défit lancé aux hommes… ; aux nouveaux en particulier !
Je me raclais la gorge à lidée que Sylvain pouvait me lancer un défit. En fait malgré mes airs je suis quelquun dassez timide et je dirais même prude.
-pourquoi venez-vous à ce genre de soirée Jess ? demanda Emilie.
-Par curiosité et lidée en est excitante au plus haut point.
-Dans quelques heures vous allez pouvoir voir des femmes nues et femelles autour de vousDes corps de rêve…
-Vous aimez les femmes Emilie ?
-Jai déjà eu des aventures ouimais je suis difficilejaime assez le corps des femmes.
-ici ce nest pas loccasion qui manque !
-Oui mais jai un faible tout particulier pour les hommesJaime le sexe Jesset vous ?
-Je suis un gourmand me dit Isa !
-Comment est le sexe dIsa ? demanda Emilie en se rapprochant de mon oreille.
-Epilé et comme une fleuret le votre ? osais-je demander à Emilie
-Je ne manquerai pas de vous le faire découvrir vous me direz ce que vous en pensez !
-Je ny manquerai pas ! Je sentis durant cette conversation coquine et pleine dérotisme mon sexe se durcir. Emilie avait un don particulier de mexciter.
-Donnez-moi votre main Jess ! me dit-elle en la prenant sans attendre ma réaction. Elle lappliqua sur son pubis au-dessus du voilage de sa jupe. Je ressentis sous ma paume de main une chaleur toute particulière. Je ne pus me retenir avant de la retirer ému, desquisser une caresse cherchant du bout de mon index qui sétait enfoncé dans sa robe la fente qui marquait le haut de son sexe.
-Je suis humide de désir… ; me souffla-t-elle dune voix suave et en avalant une gorgée de champagne.
Jétais profondément troublé par cette avance alors que son mari, nayant pas vu la scène continuait à parloter avec Amandine et Gé. En fait, je mapercevais que je naimais pas le sexe grossier et quil était beaucoup plus agréable de considérer le sexe avec beaucoup de respect et non comme des bêtes sauvages et immondesIl en était de même pour Isa. Je savais que si un homme lui manquait de respect lors dun rapport, par grossièreté elle était capable de tout arrêter et de laisser lirrespectueux dans ses ébats en solo. Cétait notre accorddeux conditions indiscutables pour nous, le respect et lhygiène. Isa surveillait de très près lhygiène de son sexe.
Je me retournais vers le coin de la cheminée et je maperçus que ceux qui entouraient à présent Isa nétaient plus les mêmes que tout à lheure. Elle semblait à son aise et trinquait même avec ses admirateurs. Je remarquais quelle semblait être plus attentionnée par cet homme que japercevais de dos et qui parfois nhésitait pas à lui mettre la main sur lépaule.
Elle était vraiment belle mon Isa !
-Une autre coupe ? proposa Sylvain en se glissant entre nous. Alors on commence à faire connaissanceje vois cher ami que votre petite femme est déjà en charmante compagnie. !
Amandine séloigna et se dirigea vers les toilettes.
-Nous allons bientôt passer à table les amis ! clama Sylvain en levant son verre.
-Cest parti me confia Gé…en me prenant par le bras. Ce soir il y a du beau monde et jespère que toi et moi nous allons bien nous amuserTu vois celle-là. Vers le pilierje me la suis faite la dernière foiselle est revenue deux fois à la charge. Un super canon !
— A tablecria Sylvain en actionnant la cloche fixée au-dessus du barque le peuple samuse.
A SUIVRE