Heureusement il faisait doux dehors, car Maryline se sentait encore moins habillée avec cette robe, qui la couvrait tout autant que celle en jean, mais dont le tissu était moins épais. Et ses seins tressautaient indécemment à chacun de ses pas. Elle se rendit compte que malgré elle cette sensation d’être offerte à tous les regards l’excitait un peu. Michaël la fit prendre un bus pour se rendre au stade de football. C’était encore l’heure de pointe et les corps étaient relativement rapprochés. Et là c’est plus que des regards que la jeune fille sentit. On la frôlait dans le dos, sur ses cuisses, sur ses fesses. Était-ce involontaire? Était-ce des mains perverses? Elle ne le savait pas, et implorait Michaël du regard. Mais lui semblait se délecter de ce qui arrivait à la petite black. En tout cas, elle fut soulagée de descendre du bus, et suivit le jeune homme vers le stade de football.
Une dizaine de jeunes gens de l’âge de Michaël y jouaient déjà au ballon, en tenue d’entraînement, short et maillot. Un homme d’âge mur était en train de placer des cerceaux et des plots à divers endroits de la pelouse, préparant des exercices, alors que deux autres personnes en survêtements discutaient au bord du terrain. Une poignée de spectateurs assistaient à la séance en tribune. Maryline restait collée aux talons de Michaël, alors que celui-ci faisait le tour des personnes présentes pour leur serrer la main. Mais la jeune fille avait beau vouloir rester en retrait, le garçon la présenta à chacun de ses camarades. Ceux-ci ne manquèrent pas de la détailler de la tête aux pieds, bien évidemment, et elle vit bien leurs regards appuyés sur son décolleté et n’en fut que plus gênée. Elle ne retint pas tous leurs prénoms, mais constata qu’ils lui firent tous de grands sourires charmants. Elle souriait en retour pour ne pas être en reste. Même les entraîneurs, les trois adultes qui étaient là, plongèrent leurs regards dans le sillon entre ses seins, quoique plus discrètement.
Sur un signe et un mot de Michaël, elle le suivit vers les vestiaires, soulagée de quitter le regard de tous ces hommes. Elle eut cependant un mouvement de surprise quand elle vit que le jeune homme se changeait devant elle. Ils étaient seuls dans le vestiaire, les affaires des autres jeunes gens étaient là sur les bancs et les porte-manteaux, mais la porte était grande ouverte. La petite black fit un pas vers la porte, mais Michaël la retint verbalement:
Laisse ouvert, on a l’habitude. Puis il n’y a que des potes ici, on s’est tous déjà vus à poil… Il eut un sourire narquois… sauf toi bien sur!
Il était déjà juste en boxer et commença d’enfiler sa tenue de foot.
Mais ça ne me dérange pas que tu me voies. Au contraire, ce n’est que justice, non? Comme ça on pourra dire qu’on est à égalité.
Ce n’était pas tout à fait vrai, puisque Maryline ne l’aurait vu qu’en boxer alors qu’elle avait du baisser sa culotte pour lui. Mais elle apprécia de le voir ainsi, et se demanda si le fait de se dévoiler un peu à elle signifiait que le garçon voulait qu’ils se sentent plus intimes.
Et alors que Michaël terminait en enfilant ses chaussures, son père entra dans le vestiaire. Celui-ci eut l’air agréablement surpris de la présence de Maryline. Il la détailla du regard de la tête aux pieds, puis salua les deux jeunes gens.
Je suis content de vous voir… tous les deux! Je constate que tu prends goût au football, Maryline. Ça fait plaisir.
Michaël prit la balle au bond, répondant avant que la jeune fille n’ait eu le temps de le faire.
Elle est venue pour te dire qu’elle est d’accord pour faire les pompom girls avec Alice.
La petite black tourna les yeux vers lui, estomaquée. Jamais il ne lui avait parlé de ça! Le lycéen reprit en plantant son regard électrique dans le sien.
N’est-ce pas, Maryline? Tu as bien dit que tu voulais le faire parce que je te le demandais.
La jeune fille était bouche bée. Son regard quitta un instant celui de Michaël pour se tourner vers Pierre, qui était interrogatif, puis elle revint vers le garçon. Elle comprit qu’il ne lui demandait pas son avis. Elle n’osa pas alors le contredire sur le champ, quitte à revenir sur cette décision après une petite explication.
Non, c’est vrai. Je veux bien le faire, dit-elle.
Super! Exulta Pierre. Tu ne peux pas savoir comme ça me fait plaisir. Tu nous enlèves une sacrée épine du pied. On a besoin d’un noyau dur de quelques filles pour démarrer le groupe, et jusqu’ici il n’y a qu’Alice qui soit prête. Tu connais Alice? La soeur de Michaël?
Heu… non.
C’est pas grave. Vous ferez connaissance. Tu verras, elle est très sympa. Elle saura te mettre à l’aise. Je lui dirai que vous pouvez commencer demain votre entraînement. Tu seras dispo?
Encore une fois Maryline jeta un regard implorant à Michaël, mais elle ne trouva aucun soutien. Elle était coincée, n’osant pas refuser.
Oui… je pourrai être là.
Bien! Ce sera à la même heure que ce soir. Vous pourrez évoluer dans un coin du terrain à l’écart de l’entraînement des footeux.
Il arborait un large sourire et ajouta:
D’ailleurs on a reçu les lots de tenues définitives aujourd’hui même. On a finalement opté pour deux modèles. Il faudrait que tu les essaies pour trouver la bonne taille pour toi. Je vais les chercher.
Lorsqu’il sortit, Maryline ouvrit la bouche dans l’intention de demander à Michaël pourquoi il l’avait embarquée dans cette histoire de pompom girls. Mais elle se ravisa et ravala ses questions. Elle vit au regard enjoué du jeune homme qu’il s’amusait de tout ça. Il était inutile de polémiquer pour le moment, mais elle se jura de le lui faire payer plus tard.
Pierre revint avec des vêtements et une paire de tennis dans les mains. Il choisit une première tenue et la tendit à Maryline.
Tiens! Essaye ça.
La jeune fille prit les vêtements et regarda autour d’elle, interrogative.
Qu’est-ce que tu cherches? Lui demanda Pierre. Tu peux te changer ici, c’est pas comme si Michaël et moi on ne t’avait jamais vue, non?
Il eut un ricanement auquel Michaël fit écho. Maryline soupira. Il avait raison, et elle savait qu’il ne servait à rien de protester. Elle devait prendre sur elle. Sans oser regarder les deux hommes qui se régalaient de ce qu’elle faisait, elle ôta d’abord ses escarpins, puis sa robe qu’elle fit glisser par la tête. Elle se retrouva quasiment nue devant eux, juste vêtue de son slip noir. Michaël et Pierre arboraient un sourire retenu.
C’est alors qu’un jeune homme frisé entra dans le vestiaire. La petite black eut le réflexe de couvrir sa poitrine de ses bras, mais Michaël la devança et tint fermement ses poignets pour l’en empêcher. Maryline lui jeta un regard affolé, mais lui la rassura d’un petit sourire et d’un hochement de tête. Le nouveau venu s’était arrêté, les yeux scotchés sur sa poitrine, et ne les en détacha que lorsque Pierre lui serra la main.
Bonjour Antoine. Tu vas bien?
Heu… oui, oui, balbutia-t-il.
Salut Toine! Lança Michaël.
Il lâcha doucement les poignets de Maryline, s’assurant qu’elle ne chercherait pas de nouveau à cacher sa poitrine.
Toine, je te présente Maryline, une copine. Elle a accepté de faire la pom pom girl avec Alice. Elle allait essayer ses uniformes, là.
Heureux de faire ta connaissance, Maryline!
Il sembla alors plus détendu, souriant et tendant la main. La jeune fille la lui serra avec un timide « Bonjour ». Antoine alla alors vers un banc et commença de se changer. Maryline fit de même en enfilant sa tenue, ravie de pouvoir se couvrir. C’était le t-shirt « ventre nu » avec la minijupe droite.
Bon, ça a l’air d’aller, fit Pierre.
Oui, ajouta Michaël. Qu’est-ce que tu en penses, Toine?
Le garçon se changeait lentement, ravi d’assister à la séance d’essayage de la petite black.
C’est très bien. Elle est superbe !
Super! Alors essaie l’autre maintenant, commanda Pierre.
Maryline dut se dénuder de nouveau, au grand plaisir de ces messieurs, puis elle enfila la seconde tenue. C’était le t-shirt à manches longues et la jupette évasée. Michaël et son père firent le tour de la jeune fille, tâtant et lissant le tissu.
Ça a l’air bien aussi.
Oui, impeccable, ajouta Michaël. Tiens, tu peux mettre les tennis, tu vas la garder pendant que tu assisteras à l’entraînement. Tu seras ma pompom girl attitré pour aujourd’hui. J’espère que tu vas m’encourager!
Lui et Toine partirent d’un éclat de rire. Ils avaient terminé de se changer à leur tour, et tous les trois partirent vers le terrain. Pierre les laissa pour aller dans son bureau, après avoir expliqué à Maryline que les tenues lui appartenaient. Ce serait à elle d’en prendre soin et de les amener à chaque entraînement.
Alors qu’ils arrivaient au bord du terrain, Michaël ne put s’empêcher de glisser une main sous la jupette de Maryline pour malaxer et caresser ses fesses un instant. La jeune fille fit un mouvement pour ôter sa main de là, mais il était déjà parti. Antoine avait assisté à la scène, et suivit son copain sur le terrain. Il parla à Michaël avec un sourire en coin et un regard à la petite black par-dessus son épaule. Maryline n’entendait pas ce qu’ils se disaient, mais savait bien qu’ils parlaient d’elle. Elle espérait que Michaël ne parlerait pas de leurs « petits arrangements ».
Les garçons commencèrent l’entraînement, et elle resta debout au bord du terrain en spectatrice. Parfois Michaël la regardait, et alors elle lui faisait des signes d’encouragement. Elle retrouva un peu de sérénité et prit plaisir à regarder leurs jeux d’entraînement et leurs petites confrontations. Vers la fin de la séance, plusieurs footballeurs vinrent à sa rencontre. Ils lui demandèrent pourquoi elle portait une tenue de pompom girl aux couleurs bleu nuit et bleu ciel, celles du club. Elle leur parla du groupe que voulait monter le père de Michaël. Ils semblaient ne pas être au courant, mais adorèrent l’idée. Ils étaient plutôt sympas mais la jeune fille ne se sentait pas vraiment à son aise au milieu de tous ces garçons. L’entraîneur annonça la fin de l’entraînement, et tous se dirigèrent alors vers le vestiaire en bavardant. Michaël avait rejoint le groupe et se tenait à côté de Maryline, une main sur sa hanche. Il la fit entrer avec eux dans le vestiaire. Avec tout le monde dans cette même pièce, ça sentait la transpiration. Les garçons ne perdirent pas de temps et se déshabillaient déjà, pas gênés du tout d’avoir une fille dans leur vestiaire. Maryline hésitait, ne sachant que faire, alors que sa robe était pendue à son porte-manteau. Michaël, seulement vêtu d’un boxer, approcha son visage pour lui chuchoter:
Qu’est-ce que tu attends? Change-toi!
Tu es fou? Lui répondit-elle tout bas. Je peux pas!
Il haussa simplement les épaules et s’habilla. La petite black s’assit sur le banc, les mains sur les genoux, n’osant plus bouger et regardant timidement les garçons se changer devant elle. Le spectacle était plutôt plaisant, à vrai dire.
Puis Michaël se leva, prêt à partir, mais chuchota de nouveau à l’oreille de Maryline.
Je t’attends à la sortie. Je te laisse juste cinq minutes. Quand tu me rejoindras, je veux que tu soies habillée avec ta robe. Si tu ne t’es pas changée ou que tu es en retard, demain tout le lycée verra tes photos.
Il lui jeta un regard sans ambigüité, consulta sa montre, et quitta le vestiaire. Maryline sentit une onde glaciale l’envahir. Il lui demandait de se changer ici, dans les cinq minutes, alors que six ou sept garçons qui prenaient leur temps étaient encore là. Antoine était parmi eux et il l’avait déjà vue en culotte avant l’entraînement. Mais comment pouvait-elle s’exhiber de nouveau devant au moins cinq garçons de plus? Cinq minutes c’était court, et elle savait qu’elle n’avait pas le temps de réfléchir. C’était ça ou subir l’humiliation au lycée si les photos d’elle toute nue étaient dévoilées. Pourtant elle hésita longuement. Mais les minutes passant elle prit sa décision et commença d’ôter ses tennis puis sa tenue. Elle préférait que ces footballeurs qu’elle ne connaissait pas la voient nue plutôt que tout le lycée y compris ses copains et copines. Lorsqu’elle se retrouva en culotte, essayant de tourner le dos à un maximum de garçons, elle fit mine d’ignorer les commentaires et les sifflets qui ne manquèrent pas de fuser. Mais la jeune fille remarqua malgré tout avec une pointe de fierté que les garçons la trouvaient jolie et appréciaient la situation. Elle était tout de même tremblante de honte et une vague de chaleur lui monta au visage. Elle enfila sa robe en un éclair, puis ses escarpins. Elle ne demanda pas son reste et quitta le vestiaire avec la tenue de pompom girl sur le bras, sans un regard pour les garçons, qui eux lancèrent des « au revoir! » et « reviens quand tu veux Maryline! » accompagnés de ricanements à peine masqués.
Michaël l’attendait à la sortie, regardant sa montre.
Tu as dépassé les cinq minutes, fit-il d’un air désolé.
Il prit la tenue de pompom girl des mains de la jeune fille et la fourra dans son sac d’école. Maryline voulut protester sur le temps dépassé, mais Michaël n’ajouta rien, et la lycéenne le suivit alors, espérant que ça n’aurait aucune conséquence. Ils se retrouvèrent sans un mot à l’arrêt de bus. Ils étaient derrière l’abribus, où quelques personnes attendaient. Ils regardaient les passants sur le trottoir. Michaël s’adressa subitement à Maryline sans la regarder.
Tu méritais déjà une punition, je n’ai pas oublié. Maintenant ça fait deux.
Pour quelques secondes? Tu abuses quand même, non? Lui répondit la petite black.
Je ne supporterai pas une seconde de plus que tu me parles comme ça, rétorqua-t-il, toujours sans la regarder. J’attends plus de respect de ta part. Tu sais qui est le patron. Ça te fait donc une punition de plus !
La lycéenne garda alors ses réflexions pour elle, ne souhaitant pas aggraver sa situation. Elle se demandait de quoi était vraiment capable Michaël, mais n’avait pas spécialement envie de le découvrir.
Comme tu a l’air décidée à collectionner les punitions, comme une vilaine fille que tu es, je crois qu’il faut les appliquer immédiatement, avant que tu n’en aies d’autres. Trois punitions… Allez, on ne va pas chercher très loin. Ca fera trois vêtements. Donne-moi trois vêtements, et tu effaces ton ardoise.
Il tourna alors la tête et plongea son regard dans celui de la lycéenne. Maryline était sidérée, et subjuguée à la fois.
Tu… C’est une blague? Tu veux dire… Ici? Demanda-t-elle en baissant la voix.
Elle n’osait pas comprendre ce qu’il lui demandait.
Ben oui, ici ! Répéta-t-il comme s’il s’adressait à une demeurée. J’ai dit qu’on applique tes punitions immédiatement.
Non mais heu… ajouta-t-elle encore plus bas. Tu te rends compte que je n’ai « que » trois fringues sur moi? Ma robe, mes chaussures et ma culotte. Je peux pas me mettre toute nue dans la rue.
Je vois que tu négocies encore. Tu préfères donc que ça soit tout le lycée qui te voie en photos sous toutes les coutures.
Non ! Non ! Surtout pas !… Mais je peux quand même pas… pas ici !
Le garçon resta silencieux un instant, puis reprit comme s’il s’adressait à une petite fille.
OK! Pour une fois je vais être gentil, et adoucir la punition. Mais c’est la dernière fois! Si tu discutes encore une fois mes ordres, les photos seront montrées à tout le lycée, et même diffusées sur internet, tiens!
Non je discuterai plus, d’accord! S’empressa de dire Maryline.
Bon alors, tu enlèveras bien tes trois vêtements, mais chez moi. Je veux que tu passes la soirée à la maison.
Oui, d’accord!
La jeune fille était soulagée. Cet ordre était beaucoup plus acceptable pour elle. Michaël l’avait déjà vue nue à présent, et se déshabiller chez lui ne la gênait que moyennement.
Mais… ajouta le jeune homme, je veux déjà que tu enlèves ta culotte maintenant.
Maryline eut un frisson. Ca c’était une autre histoire. Elle avait déjà négocié, elle ne pouvait pas refuser encore une fois sinon Michaël pouvait mettre ses menaces à exécution. Elle regarda à droite et à gauche. Il n’y avait aucun endroit discret où elle pouvait faire ça. Elle recula de deux pas pour être dissimulée le plus possible derrière la carrure du garçon. A ce moment-là personne ne passait sur leur trottoir, et les gens qui attendaient le bus leur tournaient le dos. La lycéenne tremblait en réalisant ce qu’elle allait faire. Elle se dépêcha et glissa les mains sous sa robe, attrapa les élastiques de son tanga et le descendit d’un coup.
Dépêche-toi, le bus arrive! Dit Michaël.
Et il se dirigea vers l’abribus où le transport en commun se garait déjà. La petite black paniqua. Le garçon ne lui procurait plus d’abri alors que sa culotte était autour de ses genoux. Elle se tortilla et fit glisser le sous-vêtement d’une main. Le bout de tissu tomba à ses chevilles. On pouvait la voir depuis les vitres du bus, et elle n’osa pas se pencher de peur d’attirer l’attention. Elle bougea les pieds pour se délivrer de la culotte qui l’enserrait. Michaël monta dans le bus en lui jetant un regard. Il était le dernier passager à monter. Elle n’avait pas le temps ni le courage de ramasser le sous-vêtement, et courut pour monter à son tour, ce qui fit tressauter sa poitrine dans tous les sens. Le chauffeur de bus en eut les yeux qui sortirent des orbites. Toute honteuse, le regard baissé, Maryline alla se blottir contre le bras de Michaël. Elle eut l’impression que tout le monde la regardait mais n’osait pas lever les yeux pour vérifier. Quelqu’un avait-il pu apercevoir son manège? Elle était tremblante et ressentait un coup de chaleur. Elle était pétrifiée, soudainement consciente que seule sa robe servait maintenant de rempart à sa nudité. Heureusement qu’elle n’était pas trop courte! Elle la couvrait presque jusqu’aux genoux.
Michaël la tira par le bras lorsqu’ils arrivèrent à son arrêt. Ils descendirent du bus et marchèrent vers un groupe de petits bâtiments anciens. Ils entrèrent dans l’un d’eux, et Michaël s’arrêta dans le hall d’entrée. Il tenait toujours la petite black par la main, et l’attira contre lui. Il l’enserra avec force dans ses bras et l’embrassa avec vigueur. Maryline fut surprise par ce geste mais se laissa faire avec bonheur. Leurs lèvres restèrent collées longuement et leurs langues se mêlèrent.
J’en avais très envie, dit simplement Michaël en se décollant de sa partenaire avec un sourire charmant.
La jeune fille était béate, subjuguée. Son regard était fixé à celui du garçon. Elle ne bougea pas quand celui-ci attrapa le tissu du bas de sa robe, par devant, et le souleva jusqu’à son ventre. Il regarda avec plaisir la toison pubienne de la petite black, toujours souriant, puis inséra une main entre ses cuisses, le long de son sillon.
Toi aussi ça t’a plu, dit-il avec malice. Ta chatte est toute mouillée.
Il leva ses doigts humides et les huma d’une inspiration.
Mmmmm, ton odeur est délicieuse. J’adore!
Maryline reprit soudainement conscience de la situation.
Heu, quelqu’un peut venir. On est dans le hall.
Je sais.
Michaël tenait toujours la robe levée sur le ventre de la lycéenne. Elle n’osait pas la rabaisser elle-même, mais regardait à présent la porte d’entrée avec angoisse. Le garçon lâcha finalement le tissu qui retomba et voila le pubis de la jeune fille.
Viens! Fit-il en l’emmenant de nouveau par la main.
Ils prirent l’ascenseur, où le garçon l’embrassa de nouveau, cette fois en glissant une main dans son décolleté pour malaxer ses seins. Ils sortirent au 6ème et dernier étage. Michaël ouvrit une porte à clé, et entra avant Maryline pour allumer la lumière. Le jeune homme était très doux et accueillant, et il lui fit visiter l’appartement. Ce n’était pas très grand, et d’apparence un peu désordonné, mais plutôt chaleureux. Il y avait deux chambres, une salle de bain avec baignoire, et une cuisine menue mais fonctionnelle. Un balcon donnait sur le salon/salle à manger, où se retrouvèrent les deux lycéens après la visite. C’est là que Michaël reprit son rôle moins accueillant de donneur d’ordres. Avec le sourire mais aussi d’un ton plus ferme, il dit en s’asseyant dans le canapé:
Bon, maintenant qu’on est là, n’oublie pas pourquoi je t’ai amenée ici. Tes punitions cumulées, c’était de me donner trois vêtements. Alors j’attends!
Heu, mais, c’est pas possible, trois vêtements… commença la jeune fille debout devant lui.
Je ne veux rien savoir, l’interrompit Michaël. Donne-moi une fringue, tout de suite!
La petite black n’insista pas, et la mine renfrognée, elle ôta simplement ses petits escarpins plats.
Les chaussures, c’est une fringue, c’est ça? Dit-elle. Alors voilà!
Il faut que tu apprennes à comprendre ce que je te dis, on dirait, dit le jeune homme d’un ton ferme. Je t’ai dit de me les donner, ça veut dire donne-les moi en mains propres.
Maryline soupira, furieuse intérieurement de se faire traiter comme une gamine. Elle ramassa ses chaussures et les donna au garçon, qui les posa à côté de lui.
C’est bien, ajouta-t-il plus doucement. Maintenant donne-moi le deuxième.
La lycéenne mit un instant avant de s’exécuter, prenant une inspiration. Ce n’était pas encore évident de se déshabiller comme ça devant le jeune homme, même si ce n’était plus la première fois qu’elle le faisait. Elle retira sa robe en la passant par la tête, puis la tendit à Michaël. Il la prit. Ce qui gêna le plus la jeune fille, ce n’était pas d’être entièrement nue devant lui. Elle aurait pu apprécier cette situation d’en d’autres circonstances. Ce qui la gênait, c’était que lui était toujours habillé.
Bien, maintenant le troisième, dit Michaël.
Ben, tu vois bien que j’en ai pas d’autre! Fit la jeune fille en haussant les épaules.
Ha, ça c’est pas mon problème. On avait dit trois. Tu t’es débarrassée de ta culotte tout à l’heure, il fallait y penser. Je t’ai dit de l’enlever, pas de la laisser sur le trottoir.
Bon d’accord, mais j’ai rien d’autre, là.
Michaël réfléchit un instant.
OK, il te faut une autre punition, alors. Et puisque tu n’es pas capable d’appliquer les plus simples, il faut revenir à la base. Tu vas aller au coin.
Il indiqua un coin de la pièce, à côté de la porte du balcon, pour appuyer ses propos. Maryline resta interloquée, la bouche ouverte.
Tu m’as bien compris, insista le jeune homme. Vas-y tout de suite!
La lycéenne soupira encore une fois. Elle savait que c’était lui qui avait les cartes en main, et elle décida donc d’obéir, même si c’était humiliant. Elle alla se poster face au coin du mur. Michaël s’approcha derrière elle.
Mets les mains sur la tête, ordonna-t-il.
Elle le fit sans broncher.
Et écarte les pieds… plus que ça! Voilà, c’est bien. Maintenant tu ne bouges plus tant que je ne te le dis pas. Et tu ne tournes pas la tête! Tu gardes les yeux rivés au coin. Je te surveille, et si tu désobéis la punition durera plus longtemps.
La position n’était pas agréable, mais Maryline fit comme le garçon le lui disait. Elle préférait faire ce qu’il voulait et éviter d’aggraver encore la situation. Il fallait suivre ce qu’il disait au mot si elle ne voulait pas lui donner d’autre prétexte pour la réprimander. Elle n’entendit soudain plus rien derrière elle, sans doute venait-il de quitter la pièce. Puis ses pas revinrent un moment plus tard.
C’est bien, tu apprends à être obéissante, dit-il juste derrière elle.
Elle sentit alors une main se poser sur ses fesses et les caresser sur toute leur surface, puis saisir la chair et la pétrir fermement.
Tu as un cul d’enfer, ma chère! Lâcha Michaël en ricanant. Penche-toi en avant. Non, garde les mains sur la tête. Appuie ta tête contre le mur. Voilà, comme ça! Écarte bien les pieds, et cambre-toi. Tends ton cul vers moi. Ouais, magnifique!
Maryline exécuta chacune des directives mais elle sentait une vague de honte l’envahir alors qu’elle prenait une position qui offrait à la vue du jeune homme ses parties les plus intimes. Elle ne put s’empêcher de tourner la tête vers lui un bref instant pour voir à quoi rimait cette mise en scène. Michaël tenait un appareil photo et prenait des clichés! La petite black eut un mouvement incontrôlé; elle se retourna complètement en criant et en cachant sa poitrine d’un bras et son entrejambe de l’autre main.
Noooooon! Tu peux pas faire ça! Pas des photos comme ça!
Maryline!!! hurla le grand gaillard en levant son regard de l’appareil. J’étais en plein cadrage! Je t’ai pas dit de bouger!
Mais tu peux pas faire ça! S’il-te-plaît! Dit la jeune fille d’un ton plus suppliant.
Mais Michaël avait les yeux ronds de colère et cette fois il avait vraiment l’air hors de lui.
Aaaaarh! Tu enfreins encore mes ordres! C’est trop!!
Sa grosse main s’abattit sur la lycéenne qui eut un mouvement instinctif de recul, mais il l’attrapa par le bras. Sa poigne la serrait comme un étau, et il la tira à lui comme une poupée.
Puisque t’as pas compris la punition, je vais te donner de quoi réfléchir, moi! Je ne supporte pas les rebelles dans ton genre!
Il hurlait sa colère, et traîna la pauvre fille jusque dans l’entrée de l’appartement. Elle essaya timidement de s’excuser afin de le calmer, bien qu’elle ne vit pas vraiment le bien-fondé de ces excuses, et des larmes lui montaient aux yeux. Le garçon n’entendit rien. Il ouvrit la porte d’entrée, et d’un mouvement ample du bras propulsa la petite black dehors comme s’il elle ne pesait rien. Elle tomba à demi, se retenant d’une main, et la porte se referma violemment derrière elle. Elle pleura en hoquetant quand elle se rendit compte de sa situation, nue sur le palier d’un immeuble qu’elle ne connaissait pas. Des portes donnant sur d’autres appartements se trouvaient de part et d’autre du couloir. Ses pleurs redoublèrent lorsqu’elle prit conscience que des voisins pouvaient apparaître à tout moment. Elle inspira alors pour se calmer autant que possible, et toqua doucement à la porte de Michaël en l’implorant.
S’il-te-plaît, ouvre-moi!… J’ai compris la leçon, excuse-moi! Je ne le ferai plus, je le jure… Je ne désobéirai plus… Je ferai ce que tu veux!
Elle voulait parler assez fort pour qu’il l’entende de l’autre côté du battant, mais n’osait trop élever la voix de peur d’attirer du monde. Hélas ses supplications restèrent sans réponse. Elle ponctuait ses paroles de petites tapes sur la porte, en vain. Les larmes coulèrent alors de nouveau abondamment sur ses joues. Elle se demandait si le garçon était fâché au point qu’il avait décidé de ne plus la revoir. En même temps elle s’en voulait de ne pas être en colère elle-même, alors qu’elle pourrait légitimement l’être dans cette situation. Mais elle ressentait juste une immense angoisse à l’idée de perdre l’affection que lui portait Michaël. Elle s’affala au pied de la porte, perdue et sanglotante.
De temps en temps elle sursautait en entendant un bruit, craignant que quelqu’un ne la surprenne ainsi. Elle n’osait pas bouger de cet endroit, hésitant entre l’espoir que Michaël ne finisse par lui ouvrir, et l’idée de chercher une autre solution. Elle tapotait à la porte par intermittence pour montrer qu’elle était toujours là. Le temps qui passait semblait interminable.
Soudain l’ascenseur sonna, indiquant que sa porte allait s’ouvrir. Il n’y avait aucun endroit où se cacher dans ce couloir. Aussi la jeune fille se recroquevilla simplement, serrant ses genoux sous son menton. Après tout, peut-être que la ou les personnes qui allaient venir pourraient l’aider?
Mais son espoir fut à moitié déçu, car la personne qui sortit de l’ascenseur, ce fut Pierre, le père de Michaël. Il portait une veste en cuir. Il eut un sursaut de surprise en voyant la petite black assise nue au pied de sa porte, puis il rit de bon coeur.
Tiens! Mais qu’est-ce que je vois là? Fit-il en prenant une pose exagérée, les poings sur les hanches. Un bien joli cadeau qui m’attend à ma porte!
Il approcha et prit la jeune fille par les épaules pour la mettre debout.
Qu’est-ce qui s’est passé, ma belle? Michaël t’a mise dehors?
Maryline hocha la tête, toute penaude comme une petite fille prise en faute.
Ce n’est pas prudent! On ne sait pas sur qui tu aurais pu tomber. Heureusement que c’est moi qui t’ai trouvée comme ça.
Il sortit sa clé et ouvrit la porte. Il entra, et quand la jeune fille voulut le suivre, il l’arrêta d’un bras.
Attends un instant! Lui dit-t-il. Et il appela: Michaël!
Le jeune homme fit son apparition.
Oui, P’pa!
J’ai trouvé Maryline sur le pas de la porte. Tu peux me dire ce qui s’est passé?
Elle est désobéissante, c’est tout. Elle mérite une leçon.
Je vois! Ajouta Pierre avec un regard à la petite black, qui était toujours à l’extérieur, sur le palier. Tu crois qu’elle a compris maintenant?
Oui j’ai compris! Dit-elle avec empressement.
Je n’en suis pas sur, la contredit Michaël.
Pierre réfléchit un instant.
Pourquoi tu dis qu’elle n’est pas obéissante? Demanda-t-il à son fils.
Elle ne veut pas prendre les poses que je lui demande pour mes photos.
OK! Un peu trop pudique, c’est ça? Bon, on va voir si elle a vraiment compris à présent.
Il s’adressa à la jeune fille.
Alors ma belle, ouvre tes cuisses et montre-nous ta chatte, maintenant.
Il croisa les bras et attendit que Maryline s’exécute, et son fils derrière son épaule avait un sourire machiavélique. La lycéenne savait qu’elle n’avait pas le choix, même si elle mourrait de honte car elle n’avait jamais fait une chose pareille. Elle regarda à droite et à gauche comme pour s’assurer qu’il n’y avait vraiment personne. Puis elle écarta les pieds et descendit légèrement sur ses jambes, puis tendit son bassin vers l’avant. Les deux hommes savourèrent la vue de sa fente velue.
Bien! Dit Pierre. Maintenant caresse-toi. Excite-là un peu cette petite chatte. Je veux voir si c’est rose à l’intérieur.
La jeune fille était tremblante de honte, et une chaleur envahit son visage. Mais elle fit comme le lui demandait Pierre. Elle posa les doigts sur sa fente et la caressa doucement. Elle fit des allées et venues de haut en bas, et rapidement les grandes lèvres s’entrouvrirent, laissant entrevoir des petites lèvres rosées qui contrastaient avec le noir de sa peau. Elle ressentait à présent la chaleur dans tout son corps, et plus particulièrement entre ses cuisses.
C’est bien! Écarte tes lèvres… comme ça, oui!
Maryline ferma les yeux. Le plaisir l’envahissait. De la main gauche elle écartait ses lèvres, et de la droite elle se caressait de plus en plus vigoureusement, insistant sur le capuchon de son clitoris. Elle mouillait à présent, et de petits bruits de succion se faisaient entendre. Les deux hommes se regardèrent avec un air de connivence, ravis de voir que finalement la petite black prenait plaisir à ce petit jeu. Elle laissa d’ailleurs échapper un petit gémissement aigu. Pierre s’approcha alors d’elle et tendit la main vers son sexe. Le bout de ses doigts caressa la fente humide, et Maryline ouvrit les yeux. Elle ne dit rien mais arrêta ses caresses, et le père de Michaël prit la suite. Il frotta son majeur le long du sillon, puis l’enfonça entièrement dans le vagin de la jeune fille.
Ça glisse tout seul, dit-il.
La sonnette de l’ascenseur retentit tout à coup. Pierre retira son doigt et fit entrer Maryline dans l’appartement, refermant la porte derrière elle au moment où le jeune musicien d’à côté sortait de l’ascenseur.
A suivre…
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