Chad, mon petit ami, se tenait sur le perron de Megan, et nous dévisageaient tous les trois à tours de rôles. Megan n’avait pas lâché la poignée, j’avais même l’impression qu’elle la serrait de plus en plus fort. Elle fixait le sol et ses narines se dilataient au rythme de sa respiration. Quant à Zack, il était planté au beau milieu du salon et avait entrepris de s’allumer une cigarette.

— Qu’est-ce que tu fais là ? Demandais-je doucement à Chad.

— Et toi, on peut savoir ? Répondit-il sèchement.

— Je… J’avais trop bu et Megan a offert de me ramener. C’est une amie.

— Ah oui, une amie ? C’est marrant. Une rousse est venue me voir à la soirée de Melvin. Elle m’a raconté que tu allais me quitter pour cette meuf.

Une rousse ? Mathilde, sûrement. La folle d’ex de Megan. Celle qui s’était littéralement jeté sur elle quelque heure plus tôt. Quelle sale pute. J’entendis mon amie soupirer derrière moi, comme si elle tentait de contenir sa colère.

— Et tu la crois ? Demandais-je sèchement.

— Elle a également dit que ça faisait plusieurs semaines que toi et elle vous « jouiez à Broute Minou ». Ça aussi c’est un mensonge Alice ?

Je me retournais vers Megan, profondément indignée qu’elle ait pu raconter les brefs passages de notre vie intime à son ex-copine. J’attendais. J’attendais qu’elle dise quelque chose, n’importe quoi pour se défendre. Pour me défendre. Mais rien ne se passa. La tête baissée, elle leva vers moi des yeux désolés et… Encourageants ? A travers son regard, je sentis Megan prête à me soutenir, je le sentis me pousser à me rebeller et m’affirmer. Alors que j’étais perdu au fond de ses yeux, Chad continuait sa tirade :

— Ça aussi c’est des conneries ? Où tu vas me regarder dans les yeux et me dire que tu ne baises pas avec Megan ?

— Non Chad, repris-je calmement en me tournant vers lui. Megan et moi on a couché ensemble…

Le silence se fit autour de moi. Les yeux remplis de larmes de Chad étaient braqués sur moi, mais il n’était pas triste. Il avait la rage. Ses poings étaient serrés, il tremblait de tout son corps. Zack fumait tranquillement, quant à Megan, elle me regardait sous ses longs cils, la main toujours sur la poignée de la porte, attendant ma réaction.

— … Et j’ai aimé ça. J’ai aimé chaque instant passé avec elle. J’ai aimé qu’elle promène ces mains sur mon corps, j’ai aimé qu’elle me lèche les seins. J’ai aimé l’embrasser et j’ai aimé la sentir nue contre moi. La voilà ta vérité, Chad. Je suis désolée.

— T’es qu’une espèce de…

— Tout doux mon gars, intervint Zach en se plaçant à côté de moi. Ne fais rien que tu pourrais regretter.

Chad nous regarda tous les trois avant de lâcher cruellement :

— Allez vous faire foutre, vous me dégoûtez. Tu me dégoûtes. Et tu vas le regretter. T’es qu’une garce, Alice.

A peine eu-t-il terminé sa phrase que je reprenais la poignée des mains de Megan et lui claquait la porte au nez, avant de m’adosser contre elle. Je tremblais, l’adrénaline redescendait doucement. Je réalisais à peine ce que je venais de faire. Les yeux dans le vague, concentrée sur ma respiration, je tentais de me calmer quand me parvint la voix de Zack.

— Hé ? Ça va aller ?

Je relevais la tête vers lui, avant de ne poser mon regard sur Megan.

— T’as des couilles en fait, Blondinette, lâcha-t-elle calmement.

Je donnais un coup contre la porte derrière moi pour me propulser vers Megan, entourait son visage de mes mains et l’embrassait sauvagement, à pleine bouche. Comme un réflexe, elle plaqua ses mains sur mes fesses et me rendit mon baiser avec tout autant de fougue. Impatiente, je tirais sur la bretelle de son haut mais elle m’arrêta.

— Mmh, attend un instant, bébé. Zack ?

— Oh allez s’il te plait laisse-moi regarder, fit l’intéressé qui s’était déjà installé confortablement.

— Dehors ! Rugit-elle.

En soupirant, Zack se leva et sortit de l’appartement et Megan reporta son attention sur moi.

— On en était ou déjà ?

— Quelque part par la… Chuchotais-je en déboutonnant son pantalon et en passant mes doigts sous sa culotte.

Un gémissement s’échappa de sa bouche et je la poussais jusque contre un plan de travail contre lequel elle me retourna et me plaqua, face contre le marbre, fesses offertes. J’avais échangé ma robe tachée de bière contre un vieux tee-shirt à elle. Elle avait relevé ce dernier et caressait mes fesses par-dessus ma culotte.

— C’est vrai ce que tu as dit ? Tu as aimé toutes ces choses ?

Le visage et les mains plaquées contre le plan de travail, la respiration courte, je hochais la tête. Une violente claque tomba sur mes fesses et m’arracha un cri.

— Réponds-moi, Alice, dit-elle en se remettant à caresser mes fesses.

— Oui, j’ai aimé ça.

Doucement, elle fit glisser ma culotte le long de mes jambes avant de les écarter avec son genou. Je ne voyais pas ce qu’elle faisait, mais je l’entendais ; elle venait de s’agenouiller juste derrière moi. Elle passa un doigt dans ma fente humide, et je ne pouvais m’empêcher de remuer les fesses, en proie au plaisir que me procuraient ses caresses. Une deuxième claque s’abattit sur mes fesses et je hurlais de nouveau.

— Ne bouge pas, chérie.

Elle avait parlé si près de moi, que j’avais pu sentir son souffle chaud sur ma vulve. Je sentis ses mains partir de mes chevilles, remonter le long de mes mollets avant que ses ongles ne s’enfoncent dans la chair de mes cuisses. Puis, quelque chose me chatouilla le clitoris, provoquant en moi mille et un frissons. Sa langue. Sa langue se promenait sur ma fente, léchant de bas en haut, avidement. Sa main droite lâcha ma cuisse et je sentis ses doigts me caresser, étaler ma mouille partout, jusque sur mon petit trou, avant qu’elle ne tente dinsérer un doigt dedans.

— Megan, je n’… Commençais-je en me redressant et en tentant de me tourner vers elle.

Une troisième claque tomba. Megan se redressa et saisit mes poignets qu’elle fit se rejoindre dans le bas de mon dos, les maintenant fermement, et me re-plaqua la joue contre le plan de travail.

— Je t’ai dit de ne pas bouger, fit-elle autoritaire.

— Mais je…

— Je ne t’ai pas demandé de parler non plus, susurra-t-elle en claquant mes fesses.

Instinctivement, je me tue. Je n’avais pas envie de lui désobéir, ni de la contrarier et j’étais forcée d’admettre que ce ton autoritaire m’excitait. Toujours allongée face contre le marbre, les jambes écartées et les fesses offertes, je ne bougeais plus. Seule ma respiration me trahissait. J’aimais ça.

Megan caressa mes fesses puis les écartas et cracha sur mon petit trou, ce qui m’arracha un sursaut. Doucement, elle le caressa puis y introduit un doigt. Elle le fit aller et venir en moi, tout en me maintenant les poignets, emprisonnés dans le bas de mon dos.

— Tu vois, tu sais être sage quand tu veux. J’ai ce qu’il te faut… Ne bouge pas.

Sur ces mots, elle m’abandonna, la dans sa cuisine et disparue dans l’appartement. Aussi idiote me sentis-je dans cette position, je décidais de ne pas bouger et de lui faire confiance. Megan revint quelques instants après et se plaça derrière moi, les mains sur mes fesses. Elle entoura mes poignets de ruban adhésif, ramassa ma culotte avant de ne me la mettre dans la bouche et de la recouvrir, elle aussi de ruban adhésif.

— Tu vas voir chérie, ça va te plaire… Chuchota-t-elle à mon oreille.

Elle se remit à jouer avec mon anus, à le caresser, le titiller, enfoncer un doigt, le ressortir, en remettre un… Lui être si intimement exposée m’excitait au plus haut point, je me sentais mouiller et dégouliner sur le sol de sa cuisine. Soudain, quelque chose se plaça à l’entrée de mon vagin. Quelque chose de gros. Trop gros. Megan portait un gode-ceinture. Je la sentais s’accrocher à mes hanches et s’enfoncer tout doucement en moi. Ses allers-retours étaient lents, et restaient à l’entrée de mon sexe, quand tout à coup, elle s’enfonça brutalement. Je hurlais. Je me sentais comme écartelée, sans aucun moyen de me défendre. Megan continua ses allers-retours, rapides et brusques, me déchirant à chaque coup de reins. Mes poumons se remplissaient et je les vidais aussitôt en hurlant de toutes mes forces. Il ne fallut que quelques secondes pour que la douleur devienne un plaisir fou. Cette fille me pilonnait littéralement, elle y allait de toutes ses forces et me faisait perdre la tête. Mes genoux tremblaient, je hurlais autant que je pouvais dans mon bâillon au gout particulier de mon propre jus. Mes poignets me faisaient mal, mais je n’en avais que faire. Sans s’arrêter, Megan écarta mes fesses et rentra violemment un doigt en moi, par-derrière. Ce fut à ce moment précis que je basculais dans la jouissance. L’orgasme déferla en moi et je perdis connaissance, me laissant glisser contre le plan de travail, avant que mon corps entier ne soit étendu au sol.

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