Toutes les filles, en tout cas, toutes celles de mon entourage, rêvent que leur première fois soit avec lhomme de leur vie, avec le petit ami idéal. Moi je ne voyais pas les choses comme ça. Ma première fois, je ne voulais pas la faire avec un jeune de mon âge, je la voulais mémorable.
A 16 ans, je suis partie avec deux copines en vacances en Grèce. Cétait en août. Il faisait très chaud. Evidemment, nous navons pas passé nos vacances à visiter les ruines de lAntiquité. Sophie, a passé sa semaine au téléphone avec son petit copain qui lui manquait tellement Marion et moi, cela nous faisait beaucoup rire, nous ne comprenions pas le but des vacances au téléphone. Très vite, nous nous sommes lassées de lambiance du club et dès le deuxième soir, nous avions décidé de sortir en ville.
Sophie a prétexté un violent coup de soleil et est restée dans la chambre. Cest donc à deux que nous sommes parties à la conquête dAthènes. Nous avions entendu dire que le quartier de Metaxourgeio bougeait pas mal, alors nous nous y sommes rendues sans nous poser de questions.
Sur place, nous nous sommes mises en quête dun petit restaurant. Nous ne voulions pas payer trop cher alors nous nous sommes enfoncées dans la ville. Après quelques longues minutes de marche, nous entendons un homme nous appeler « Hey Ladies, come on ». Marion fait celle qui nentend pas. Ma curiosité minvite à tourner la tête. Je ressens immédiatement une chaleur menvahir. Lhomme avait une trentaine dannée, la peau mate, le regard noir et des cheveux ébène quil avait attachés. Il me sourit. Marion qui continuait sa marche sest finalement arrêtée. Avec un fort accent, il nous invita à venir diner dans son restaurant. Marion regarde la carte, cest cher. Peut être, mais je veux y aller, alors elle accepte et nous suivons finalement lhomme dans son restaurant.
A peine entrée, un sentiment de déception menvahit. Mon charmant inconnu a disparu, il est resté dans la rue, à guetter ses prochaines victimes. Cest boudeuse que je choisis mon plat. Deux verres de vin sécoulent et je ne fais plus la tête. Le repas nest pas extraordinaire, la salle non plus mais Marion ne men veut pas, au contraire, lorsquelle le voit enfin entrer dans le restaurant, elle me fait un petit signe de la tête. Je me retourne, il portait dans ses mains deux coupes de champagne. Il donna la première à mon amie, puis me donna délicatement lautre. Nos doigts se frôlèrent, mes yeux se plongèrent dans les siens. Je le voulais.
A la fin de notre repas, lhomme avait retrouvé son poste à lextérieur. Nous sommes sorties et il est venu vers moi. Il mindique que son service est terminé et que nous pourrions rejoindre un de ses amis dans un bar. Marion hésite. Moi pas. Il nous guide à travers les rues et très vite, nous arrivons dans un petit bar. Je jette un rapide coup dil à lintérieur. Pas un seul touriste. Nous nous enfonçons dans la petite salle. Il sarrête à une table et nous présente son ami Andrea. Très sympathique il nous a vite mises à laise. Lalcool aussi. Très vite, nous nous sommes retrouvées sur la piste. Dabord Marion et moi. Nous dansions lune avec lautre. Sans aucun tabou. Comme lorsque nous sommes chez nous. Ses hanches se collent aux miennes, nos bassins ondulent ensemble.
Je suis happée par la musique, je ne fais plus attention à ce qui mentoure jusquà ce que je sente ses mains. Deux mains puissantes se posent sur ma taille et descendent lentement vers mes hanches. Je lève la tête. En face de moi, Marion sest décollée de notre étreinte, elle danse désormais avec Andrea et rit beaucoup. Rassurée de voir mon amie entre de bonnes mains, je recule un peu pour que mon corps se retrouve contre celui de cet homme qui me plait tant.
Dans la pénombre de la salle, ce rapprochement éveille en moi des sensations inconnues. Sa main droite vient se poser sur mon ventre. Sa main gauche remonte lentement de mes hanches à ma taille et de ma taille elle remonte encore, effleure mon sein gauche puis vient se poser sur mon cou. Ma respiration saccélère, mes mouvements de danse ne suivent plus le rythme de la musique mais celui que son corps mimpose. Dun geste doux, il écarte ses doigts sur mon cou pour que ma tête balance à gauche. Je sens désormais son souffle sur ma peau. Sa bouche sapproche et il dépose des baisers de mon épaule au creux de mon cou. Sentant que je mabandonne à ses baisers, dun geste maîtrisé, il me retourne rapidement et plaque ses lèvres contre les miennes. Il membrassait passionnément, avec une fougue et une force que je navais jamais connue. Je sentais mon bas ventre réagir à ses mains sur mon corps, à ses lèvres. Je bouillais intérieurement. Bien sur, je métais déjà souvent masturbée mais jamais je navais été excitée à ce point. Je ne voyais plus les autres personnes dans le bar, ni même mon amie.
Il me poussa jusquà un mur. Il faisait très sombre. Aucun des spots lumineux natteignait cette zone. Il continuait de membrasser quand je sentis une main se glisser sous ma jupe. Une décharge électrisa tout mon corps. Ses doigts commencèrent à caresser mon sexe à travers le tissu de ma culotte. Je quitte ses lèvres pour le regarder. Ses yeux me fixent intensément. Timidement, jose aventurer ma main sur son corps, son torse est si musclé que je pourrais passer des heures à sentir le moindre de ses muscles mais ce nest pas ce que je veux pour le moment alors je descends jusquà son sexe. Il bande si dur. Je souris. Ma main à peine posée sur sa bite lui fait un effet fou, il souffle dans mon cou, se colle encore plus à moi et en un mouvement, glisse ses doigts sous ma culotte. Pour ne pas crier, jenfonce ma tête dans son épaule. Ses doigts caressent mon clitoris doucement, je mouille déjà beaucoup, ses doigts glissent vers mon vagin. Je narrive même pas à lui dire que je suis vierge. Lorsque deux de ses doigts me pénètrent, je laisse ma tête tomber contre le mur. Mes jambes se mettent à trembler, je perds tout contrôle alors que ses doigts vont et viennent avec force en moi. Dun geste précipité il se retire et sécarte. Marion est derrière lui, elle veut rentrer.
Elle a lair perturbée. Je ne pose pas de questions, les copines dabord. Je vérifie létat de ma jupe. Mon beau grec me regarde, inquiet. Je lui explique que je dois y aller. Il me donne son numéro et lorsque je lui demande son prénom, il me dit quil me le donne à condition que je lui offre ma culotte. Il sappelle Luka.