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Le prix à payer – Chapitre 5




Dans l’ascenseur il continua à parler, gentiment, pour essayer de la mettre en confiance, mais elle n’entendait pas ce qu’il disait. Elle n’osait plus le regarder. Elle essayait de se mettre un masque impassible, un masque d’indifférence, réprimant toute émotion.

La chambre était vraiment grande, c’était le haut de gamme. Elle se disait que si son patron avait su ça il aurait pesté, disant qu’ils transigeaient pour quelques milliers d’euros, alors qu’ils ne regardaient pas à la dépense.

Il y avait une petite table et deux fauteuils. Il la fit asseoir et lui proposa un café. « Espresso ? Ristretto ? Nous les Italiens, vous savez, nous avons besoin de ça, c’est notre carburant. Nous avons un tempérament de feu mais il faut l’alimenter. »

Il revint avec les deux expressos, s’assit sur le second fauteuil. Les sièges étaient vraiment tout près l’un de l’autre.

Il but une gorgée puis la regardant avec un regard tendre, une voix des plus chaudes mais très virile, il lui dit :

« – Alors, Irène, comment vous allez ?

— Oh » fit-elle avec une moue, « moyen C’est difficile en ce moment

— Oh j’espère que ça n’est pas à cause de moi ? » Elle allait protester mais il continua : « Je veux dire, à cause de ce contrat, cette pression que votre directeur a l’air de subir, et malheureusement de vous faire subir également

— Ça n’est pas de votre faute. C’est le monde des affaires. Ça n’est pas son premier gros contrat. Mais il il est enfin, il n’était pas comme ça avant »

Il lui sourit tristement :

« – Ma pauvre Irène. Comment peut-on mal se comporter avec une femme aussi charmante ? Moi, si j’avais une assistante telle que vous je la soignerais, je serais plein d’attention pour elle

— Oh je n’en doute pas, Mr Buzzato. Vous l’êtes tellement avec moi déjà et alors que je ne suis pas votre assistante. »

En disant ça, elle avait un air attendri, et les larmes lui montaient aux yeux. Mais ça n’était pas de tristesse, elle était vraiment émue par la reconnaissance qu’elle éprouvait envers ce bel homme mûr.

« – Irène » murmura-t-il en caressant son bras, son épaule, « Irène. Vous êtes une femme si charmante et vous êtes si attirante »

Elle se laissa bercer par ces paroles envoûtantes, apaisantes, et laissa incliner lentement sa tête sur sa droite, jusqu’à ce qu’elle tombe sur l’épaule gauche de l’homme.

Il entoura ses deux épaules de ses bras. Il enfouit son nez dans ses cheveux aux mèches blondes et inspira profondément.

« – Vous êtes douce, vous sentez si bonVous êtes une si belle femme, Irène, on a envie de vous consoler, de vous cajoler. J’aimerais tellement que vous vous sentiez bien »

Elle leva la tête vers lui, d’une façon si gracieuse, ses yeux bleus foncés si doux, se fixant dans les siens, qu’il fondit littéralement, et ne résista pas à cette petite bouche tendue vers lui, bouche qu’elle ne lui refusa pas. Ses lèvres se collèrent sur ses belles lèvres roses, qui s’entrouvrirent, lui ouvrant la porte de sa bouche. Elle lui offrit sa langue.

Elle ne réfléchissait plus, ni au passé, ni à l’avenir, elle fondit sous le baiser langoureux qu’il lui prodigua. Il l’embrassait avec passion, de plus en plus profondément, elle lui rendait son baiser avec fougue, elle ne voulait rien savoir des conséquences, de qu’il adviendrait après, elle lui offrit ses bras, entoura son cou.

Elle sentit ses grands bras la ceindre, entourer son dos et sa taille, et la caresser doucement.

Il posa sa main sur sa jupe, caressa sa cuisse moulée sous le tissu épais.

Ils se levèrent d’un même élan, lent et langoureux.

Il passa ses mains sous le pull, trouva la peau nue et replète de la petite blonde, qu’il trouva infiniment douce. Ils montèrent directement dans le dos jusqu’à l’agrafe du soutien-gorge qu’ils défirent, montrant là la grande expérience du séducteur.

Puis il lui remonta lentement le pull qu’il fit passer par-dessus sa tête, la débarrassa du soutien-gorge en un instant : elle se retrouva torse nu, ses gros nichons libres et offerts.

Fabrizio abandonna sa bouche pour contempler les magnifiques roploplos, et il siffla d’admiration.

Elle sourit un peu bêtement, flattée du regard de l’homme, plein de convoitise.

Il faut dire que ses deux seins bien lourds, bien que tombant un peu, avaient fière allure avec leur forme bien ronde, d’un très généreux volume (elle faisait du 95 D.)

Les deux mains du bel Italien se refermèrent doucement sur les rotondités qui lui étaient offertes, comme deux fruits mûrs, comme les mangues de Gauguin.

Il les palpa, les soupesa, très doucement, les caressa avec amour. Les pointes rapidement s’étaient mises à s’ériger, tant de se retrouver à l’air, que d’être ainsi exposées aux yeux du beau mâle, et les caresses sur la peau douce des seins ne faisaient rien pour calmer les pointes affolées.

Sa bouche fondit sur les beaux mamelons rouge sombre, il les prit tout entiers, les goba, les aspira. Irène se cabra en arrière, soupirant sous la caresse humide et tellement exquise.

Il lécha un peu les petites médailles toutes froncées sous l’effet du thélotisme.

Les mains dIrène s’étaient posées naturellement sur la nuque de son séducteur qu’elle caressait passionnément. Elle offrait sa poitrine à la bouche goulue de l’homme, sans aucun remords, et avec un plaisir non dissimulé.

Elle sentait sa vulve s’humidifier, ce qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps.

Le bel homme reprit sa bouche, la galocha langoureusement tout en s’attaquant à la fermeture de sa jupe qui tomba à ses pieds.

Regardant ce qu’il avait dévoilé, il découvrit avec ravissement quIrène portait des bas auto-fixants et un tanga de tissu rose pâle et vaporeux qui laissait voir par transparence sa toison châtain.

Il lui sourit en grognant de plaisir, prenant conscience qu’elle avait sorti le grand jeu pour lui.

Il avait compris que sa conquête était toute prête à lui tomber toute cuite dans le bec depuis un moment, mais sa tenue sexy ne faisait que renforcer sa conviction qu’elle en avait vraiment envie, qu’elle attendait ça depuis longtemps.

« – Oh vous êtes magnifique, Irène. Quelle femme splendide ! »

Comme ils se tenaient debout devant le lit, il n’eut qu’à la pousser en douceur pour l’asseoir dessus puis la renverser.

Il caressa ses cuisses gainées de nylon sombre tout en remontant, lui écarta les jambes avec douceur et posa sa bouche sur la peau laissée nue au-dessus des bas.

Elle se laissait faire avec des profonds soupirs.

Ses petits baisers s’approchèrent de l’aine. Il empauma la vulve renflée, encore couverte du tissu de soie, la pressa lentement avec gourmandise, en la regardant dans les yeux.

Elle haletait désormais, les yeux mi-clos.

Ses doigts attrapèrent délicatement les bords supérieurs du tanga, et très doucement il la déculotta, faisant glisser le joli sous-vêtement ; Irène l’aida en soulevant son bassin, il fit glisser le slip le long des cuisses gainées par les bas puis des bottes, et l’en débarrassa.

Se penchant en avant, Il découvrit une jolie fente bien émouvante : elle apparaissait, d’une couleur corail, et les pétales étaient perlés d’une rosée fine et odorante, entourée de petites boucles châtain.

Elle avait entrouvert les cuisses d’un geste gracieux et d’invitation. Elle se livrait, s’offrait sans remords.

L’homme, en connaisseur, contempla ce spectacle, huma, puis après avoir passé ses mains sous les fesses dIrène, il posa sa bouche sur les fines lèvres, pointa sa langue et recueillit la sève qu’il goûta avec délectation.

Il se mit à la lécher d’abord lentement et tout doucement, en remontant du bas de la conque jusqu’en haut, puis en appuyant de plus en plus fort sa langue, finissant en pressant fort le petit bourgeon rouge vif et turgescent.

Irène gémissait de plus en plus fort, offrant encore plus sa vulve à la divine caresse que l’homme lui prodiguait, qui témoignait de la forte attirance et du puissant désir qu’il nourrissait pour elle depuis des mois.

Ses lèvres étaient bien ouvertes, l’Italien y engouffrait sa langue, explorant avec délice toutes ses saveurs de femme excitée et affolée.

Il prenait dans sa bouche les petites lèvres, les suçait, les tétait. La petite blonde se caressait les seins sans vergogne, se laissant aller au plaisir sans aucune culpabilité.

Fabrizio suçait son bouton, ses lèvres collées au sexe ouvert et offert dIrène. Elle se mordait le poing pour ne pas crier, des petits orgasmes la saisissaient par saccades, et agitaient tout son corps de petits tremblements.

Les mains du séducteur ne restaient pas inactives, elles lui caressaient les fesses, les hanches douces et replètes, remontant jusqu’aux cuisses.

Les saisissant, il les remonta plus haut, exposant le petit canyon entre ses fesses.

La langue de l’homme, en augmenta logiquement sa course, et se mit à flécher le petit cratère sombre et plissé dIrène, qui se mit à gémir de plus belle.

Jamais un homme ne lui avait prodigué une telle caresse !

Le diable d’homme la léchait littéralement du haut en bas et de bas en haut, de l’anus où sa langue s’attardait, il parcourait les fines lèvres corail, puis montait lentement jusqu’au bourgeon à vif dIrène, qu’il suçait et aspirait avec des bruits puissants.

Elle se mettait à geindre, à pousser des petits cris de plaisir, dévastée par l’orgasme qui la saisissait et la parcourait en vagues.

Soudain Fabrizio grogna de contentement, il se redressa, quitta sa chemise avec violence, descendit pantalon et caleçon sous les yeux fascinés de Irène. L’homme avait un corps mûr, le poitrail recouvert d’un poil grisonnant et dru, mais était plutôt bien entretenu, avec des muscles bien visibles.

Et surtout elle vit, dressé fièrement vers elle, et la désignant comme l’objet de sa concupiscence, un phallus bistre et impressionnant. Elle eut tout de suite envie de ce membre en elle.

Elle ouvrit et tendit les bras à l’homme, l’appelant par ce geste à venir sur elle, à la couvrir ; elle se sentait une femelle, une femme en chaleur, mais elle était trop excitée pour en ressentir de la honte.

L’Italien ne se fit pas prier. Il s’allongea sur elle, les bras dIrène se refermèrent sur lui, sur son dos puissant et viril.

Elle sentit la queue raide et chaude caresser sa fente humide de haut en bas, en des mouvements diaboliques. Elle se mit à gémir :

« – Viens, s’il te plait, viens en moi, prends moi ! »

Il la contemplait, ses yeux dans ses yeux, pleinement satisfait. Sa Irène se donnait, elle était à lui, il allait la prendre, et la baiser à fond. Depuis le temps qu’il en avait envie !

Sa queue descendit en glissant, la tête trouva sans effort l’orifice du sexe dIrène, bien ouvert, bien accueillant, qui n’attendait que lui.

Lentement il glissa en elle, tout en la regardant dans les yeux ; leurs yeux brillaient, ivres de désir, affolés de désir, mais l’homme gardait une totale maîtrise des opérations, son expérience lui conférait une force qui réprimait tout empressement.

Appuyé sur ses coudes, il posa ses mains sur les seins ronds et étalés de la femme mûre, les pelotant avec délice, tandis que lentement il se mit à jouer du piston en elle, frottant son bas-ventre contre celui dIrène, sa queue coulissant d’arrière en avant dans le conduit bien lubrifié par le désir.

Elle était brûlante, il lui faisait un effet buf.

Elle avait les cuisses grandes ouvertes, toujours revêtues de ses bas sombres, et refermait ses courtes jambes encore bottées sur la taille de l’homme, l’enserrant comme si elle voulait l’empêcher de partir.

Mais à ce moment précis, il n’était pas prêt de se sauver.

Il se mit à la gratifier de coups de boutoir de plus en plus longs, de plus en plus puissants, et Irène ne retint pas les cris de plaisir qu’il lui arrachait à chaque fois que sa queue dure butait tout au fond d’elle, ébranlant son utérus.

Elle s’ouvrait encore plus, ses cuisses encore plus écartées, pour le prendre encore plus profondément. Elle jouissait sans discontinuer, elle avait la sensation de ne jamais avoir eu autant de plaisir, elle en aurait presque pleuré de joie.

Il l’embrassa pour la faire taire, sa langue fouilla sa bouche ; il lui mordillait les lèvres, elle haletait, le souffle court, comme une femelle en furie, roucoulait, les coups de reins puissants ponctuant son chant étrange et saccadé.

Fabrizio ralentit, puis se redressant au-dessus d’elle, il lui dit :

« – J’ai envie de te prendre à quatre pattes, Irène. »

Celle-ci n’avait rien à refuser à son bel et efficace amant, qui lui donnait tant de plaisir. Elle se retourna de bonne grâce, se positionna à quatre pattes sur le lit, offrant à l’Italien une vue splendide sur sa croupe bien dessinée.

Celui-ci poussa un grognement de contentement devant la vue des hanches débordantes dIrène qu’il saisit de ses mains pleines, les gratifiant, ainsi que les flancs et les fesses, de caresses gourmandes. Elle ressemblait ainsi à un violoncelle, ses hanches à une amphore ; il croyait voir une Vénus antique.

Ses gros seins pendaient, tentants, comme de vrais pousse-au-crime.

Il lui ouvrit les cuisses davantage, posa ses mains à plat sur les deux demi-lunes bien déployées, les entrouvrit et lécha encore avec délice le petit illet bistre.

Puis refermant ses mains sur les hanches dIrène, lui maintenant fermement le bassin, comme si elle risquait d’avancer ensuite, il se plaça derrière elle, et il fit glisser dans le sillon fessier sa queue toujours aussi dure et arquée, la frotta dans cette superbe vallée, resserrant les fesses avec ses deux mains sur son membre, et il se branla ainsi contre son magnifique cul.

Elle gloussa sous l’étrange caresse, toujours fière du désir qu’elle suscitait autant chez l’homme.

Buzzato finit par ralentir son étrange va-et-vient puis fit glisser son nud plus bas et l’engouffra dans l’entrée du sexe dIrène. Il coulissa jusqu’au fond d’elle, puis, assurant bien ses prises sur son bassin, il se mit à la gratifier de coups de bélier violents : Irène, secouée puissamment, se mit à crier son émoi, puis rapidement gueula son plaisir à gorge déployée.

Son excitation n’avait pas eu le temps de redescendre depuis le moment où il avait cessé de la prendre en missionnaire ; elle se remettait à jouir comme une fontaine à orgasmes, criant, jurant, ses mains crispées sur les draps, ses gros nichons se balançant en cadence.

L’Italien ralentit un moment pour les lui saisir et se mit à les pétrir, les malaxer, surexcité par ces belles glandes qui alimentaient son désir.

Puis la saisissant aux épaules, ses jolies épaules douces et rondes, il lui envoya des coups de boutoir tout au fond de son ventre avec la puissance d’un bulldozer, lui défonçant littéralement la chatte.

Irène se mit à hurler sans se soucier dêtre entendue par un éventuel voisin de chambre.

Fabrizio sentait son plaisir monter, chamboulé par les réactions physiques de la belle petite assistante de direction, si appétissante et si soignée.

Il sortit d’elle d’une ruade, se précipita pour se placer à genoux devant la tête dIrène :

« – Ah je vais jouir, Irène ! Prenez-moi en bouche s’il vous plait! »

Irène, en d’autres circonstances, aurait été choquée, elle qui avait toujours eu des pratiques si sages, une sexualité si rangée, mais son bel étalon venait de lui donner tant de plaisir, elle lui était tant reconnaissante, qu’elle ne pensa même pas à faire la fine bouche :

elle l’ouvrit en l’arrondissant pour gober le gland gonflé – et tout rouge de l’avoir vigoureusement limée, et absorba le beau membre de son nouvel amant.

Celui-ci, plein de gratitude, attrapa Irène à pleines pognes par ses gros seins, et se mit à lui baiser la bouche à une cadence rapide, tandis que elle levait les yeux, cherchait à le regarder.

Elle vit l’Italien, le visage en proie à une tension extrême, lui sourire amoureusement, avec de la reconnaissance dans les yeux, puis il poussa un cri de bête blessée et elle reçut sur la langue et le palais des violents jets de foutre ; la semence, abondante, emplit à moitié sa bouche, et elle aurait à ce moment-là trouvé indigne et sale de recracher sa crème : du coup, et tout naturellement, elle se mit à déglutir, avalant en plusieurs fois le sperme de son amant, sous ses yeux médusés.

Fabrizio lui sourit béatement, lui caressa tendrement le visage.

Irène était très rouge, c’était la première fois qu’elle faisait ça, mais ça lui avait semblé couler de source : il lui avait procuré des orgasmes si puissants, que, pleine de reconnaissance, il ne lui était même pas venu à l’idée de mégoter.

Elle s’était relevée sur ses genoux, le regarda sans honte.

Fabrizio lui dit :

« – Allez vous doucher, ma petite Irène. Votre patron va finir par se poser des questions. Il y a une charlotte dans la salle de bain, ça empêchera de défaire votre coiffure. »

Irène se leva du lit, et se rendit compte qu’elle avait toujours ses bas et ses bottes aux pieds. Cela la fit sourire. Quelle coquine elle était. Et tout ça à cause des beaux yeux de Buzzato.

Quel étalon ! Quel homme ! Il l’avait baisée comme jamais un homme ne l’avait baisée. Elle en était encore toute chamboulée.

La douche la rafraichit. Elle se vit dans le miroir, découvrant que ses joues, malgré son fond de teint qui avait bien tenu, avaient une teinte framboise vif.

Elle se dit qu’il faudrait attendre un peu avant de revenir dans l’entreprise, car si sa coiffure avait bien résisté, cette rougeur marquée ferait comprendre au premier qu’elle croiserait qu’elle venait de se livrer à un exercice physique inhabituel !

L’Italien passa lui aussi sous la douche. Ça laisserait le temps à Irène le temps de récupérer une allure présentable et non suspecte.

Ils retournèrent à l’entreprise. Buzzato était toujours gentil, prévenant, et attentionné avec elle.

Avant de descendre, il lui dit :

« – Ne vous inquiétez pas, Irène. Quoi qu’il arrive, je serai toujours là pour vous aider. »

Elle le remercia. Mais au fond d’elle, elle se disait qu’elle allait maintenant affronter seule son destin, et que personne ne lui serait d’aucun secours. Malgré son impression de se réveiller peu à peu d’un beau rêve, elle ne regrettait rien.

Elle lui sourit tristement, pressa sa main, puis descendit de la voiture. Elle l’amena jusqu’à la porte de l’atelier, où un contremaître fut chargé de le conduire jusqu’à Lefranc et au directeur technique, la visite n’étant pas encore terminée.

Elle vit les hommes, peu avant midi, rentrer tous les trois en salle de réunion. Elle n’osa pas aller déjeuner. La réunion dura plus d’une heure.

Enfin, ils sortirent et se saluèrent cordialement, les deux Italiens affichaient des sourires satisfaits.

Buzzato passe juste le corps dans l’encadrement de la porte de son bureau et lui dit au-revoir d’un petit signe de la main.

Elle le salua chaleureusement, avec un petit sourire triste.

Son patron, curieusement, ne vint même pas la voir.

Ils se rencontrèrent à la fin de l’après-midi. Irène alla aux nouvelles, pour avoir l’air de sintéresser :

« – Alors, les Italiens ? Le contrat ?

— Ils l’ont signé. Mais les négociations ont été très dures. Il a fallu leur accorder le rabais supplémentaire de 8 % qu’ils exigeaient. Ils ont été intraitables. C’était ça où ils ne signaient pas. tout ça après des mois de tractations, pfff Ils nous fournissent du travail, mais à quel prix. »

Irène ne savait quoi dire, elle restait là, debout, à l’écouter, anxieuse.

Il fit soudain volte-face :

« – Mais qu’est-ce que vous avez fabriqué avec Buzzato, ce matin ?! Pourquoi êtes-vous restée là-bas si longtemps. On m’a dit que vous êtes revenus après 10H30!

— Mais je vous l’ai dit, Mr Lefranc : Buzzato m’a demandé de l’aider à contacter son loueur

— Comme s’il ne pouvait pas de débrouiller tout seul ! Comme s’il ne parlait pas couramment français, celui-là ! Il se fout de nous

Et vous ne pouviez pas revenir?

— Mais Mr Lefranc, vous lui avez dit au téléphone que ça ne vous dérangeait pas, qu’il "pouvait me garder"!

— Oui » grommela-t-il, « bon Mais pas pendant plus de deux heures, quand même!

— Mais vous auriez voulu que je fasse la visite avec vous ?! Pour faire quoi, vous savez très bien que je n’entends rien aux questions techniques, pas plus qu’aux questions commerciales, ça n’est pas mon boulot?!

— Il ne s’agit pas de ça, Irène. Bien entendu que je n’avais pas besoin de vous pour la visite Mais moi j’ai besoin que vous soyez à votre poste ! Je ne paie pas une assistante de direction à rester auprès d’un client qui lui fait les yeux doux ! »

Irène bouillait intérieurement, elle sentait la colère et l’indignation monter en elle. Il allait bientôt lui reprocher de faire ce qu’il lui avait ordonné de façon à peine déguisée.

Elle savait qu’elle ne devait pas s’emporter, elle savait également que s’il était de fort méchante humeur c’est qu’il avait été contraint de signer un contrat qui était peu favorable à l’entreprise.

Mais elle avait vraiment du mal à se contenir :

« – C’était pourtant quasiment ce que vous m’aviez demandé, Mr Lefranc ! »

Il répondit en haussant soudain la voix, au risque que les salariés des bureaux avoisinants ne l’entendent :

« – Assez avec cette impertinence, Irène ! Changez de ton avec moi, s’il vous plait ! N’oubliez pas qui vous êtes, et qui je suis ! »

Irène, cette fois, préféra ne rien répondre. De toute manière, la façon dont il venait de l’admonester l’avait saisie et elle était au bord des larmes. Elle avait l’impression d’être revenue à l’école, d’être redevenue une petite fille qu’on gronde sévèrement, elle se sentait humiliée.

Dire qu’elle était plus vieille que lui. Et qu’elle avait toujours fait son travail, toujours fait ce qu’on lui demandait, et même avec empressement, et n’avait pas dérogé à cette règle auto-imposée, même avec lui !

Elle baissa la tête, décida de ne plus rien répondre, et partit dans son bureau.

Il ne continua pas.

Elle respira profondément. Essaya de se calmer. Son cur battait la chamade. Est-ce qu’il avait deviné ce qu’ils avaient fait ? Est-ce qu’il était capable d’enquêter auprès de l’hôtel pour savoir ce qu’ils avaient fait, où ils étaient allés tous les deux ? Est-ce qu’il était capable de faire pression sur elle, de menacer de le révéler à son mari ?

« Calme-toi, détends-toi, reprends-toi, ma fille » se disait-elle, « les professionnels des hôtels sont discrets, et ils n’ont pas envie d’avoir des histoires. Nous ne sommes pas clients, pourquoi ils rendraient service à mon patron ? Pourquoi ils témoigneraient ? Ce serait sordide, ça leur ferait du tort, ça porterait atteinte à leur image. Ce sont des choses privées, nous n’avons commis aucun délit ; au pire ils diraient qu’ils ne savent rien, qu’ils n’ont rien vu, qu’ils ont autre chose à faire que de surveiller les clients. »

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