Moi, Salomé, du haut de mes 18 ans, je m’apprêtais à franchir ce cap.
Je dormais. Enfin, j’étais en train avant que mon portable ne se mette à vibrer. Pour être honnête, même si ce matin, on était dimanche, je n’avais pas pu m’empêcher de mettre le réveil la veille au soir. Je l’avais réglé pour qu’il vibre à l’heure voulue, et là voilà, cette heure voulue. Mon portable continuant de vibrer, je fis attention à ce que personne dans la maison ne l’ait entendu, je n’avais pas envie que mes parents me voient faire ça. Il sonnait depuis vingt secondes, pas de bruit suspect aux alentours, je me lançai, impatiente.
Je baissai mon bas de pyjama et posai délicatement mon joujou sur mes lèvres, celles du bas. Je ressentis immédiatement une décharge électrique dans tout le corps, c’était tellement bon. Je continuai pendant quelques minutes, le temps de laisser à mon corps le temps de s’exciter. Je le fis tourner autour de mon clitoris tout en me pinçant les tétons, déjà durcis par mon plaisir. J’attendis un peu et, me sentant prête, enfonçai de quelques millimètres mon petit joujou improvisé dans ma fente. Je me retins de hurler. Le plaisir était tellement intense, je croyais être en train de devenir accro. Cela faisait six minutes que je me masturbais avec mon portable, il était grand temps de passer aux choses sérieuses.
Je léchai les doigts de ma main et les fourrai dans mon vagin rose, dégoulinant de cyprine, et commençai les gestes de va-et-vient. C’était tellement bon que j’en avais envie de hurler de plaisir, mais je ne pouvais pas, à moins de vouloir alerter tous les voisins. Ce serait probablement la honte. J’imagine déjà ce qu’ils se raconteraient :
« Hé, t’as vu, la fille des voisins, à 18 ans, elle se masturbe comme une folle dans ses draps. »
« Ouais, j’ai entendu ça, cette petite sauvage, à cette âge, jouer aux putes pour assourdir ses voisins, il faut faire vraiment être déranger ! »
Mes voisins, un couple d’une cinquantaine d’années, ne m’aimaient pas beaucoup, je ne savais pas pourquoi, j’avais l’impression qu’ils lisaient en moins comme dans un livre et je n’aimais pas ça, mais alors pas ça du tout.
Pour la deuxième fois, je refoulai un hurlement qui m’aurait trahi. Pour éviter de courir le moindre risque, je retirai ma petite culotte rose, je la mis en boule et je la fourrai dans ma bouche pour atténuer le son. J’en profitai d’ailleurs pour goûter au succulent jus tout droit sorti de chez bibi qui me fit frétiller les papilles. Je continuai comme ça pendant une bonne dizaine de minutes jusqu’à ce que mon corps soit à bout. Mes muscles se contractèrent, ma respiration s’arrêta, mes fesses se cambrèrent et mes jambes s’écartèrent naturellement, la position parfaite pour n’importe quel voyeur. J’éjaculai comme jamais, tout le plaisir accumulé se libérant par le passage étroit sous la forme d’un liquide que je ne pus contenir, le regardant s’étaler sur les draps. Je me retrouvai alors allongée, sur mon lit, ahanant, en sueur, mon index et mon majeur enfoncés dans ce gouffre du plaisir, mon portable, vibrant, encore posé sur mon clitoris. Je le retirai de là, trempé de mouille. Je récupérai ma culotte que je recrachai et j’en essuyai mon téléphone avec, je ne voulais pas qu’il y ait la moindre trace de ce que je viens de faire. J’avais d’ailleurs prévu de renverser un verre d’eau sur les draps, à l’endroit où j’étais venue, pour en être certaine.
Toujours dans la même position, je me préparai à me relever quand, tout à coup, la porte de ma chambre s’ouvrit. Mes yeux se posèrent sur mon invité, mon frère jumeau, Antoine. Il avait les mêmes cheveux châtains que moi et les mêmes yeux bleus, posés non pas sur mon visage mais sur mon vagin, ouvert, dégoulinant de mon liquide de plaisir. Pas étonnant, il était juste en face de moi, il ne pouvait pas la rater. Il me regarda avec son sourire supérieur et me lance avec un sourire amusé :
-Alors, on fait la fête et on n’invite pas son frère ?
J’étais morte de honte. Si j’avais eu une corde, je me serais pendue sans hésiter. Ma seule solution restait de m’étouffer en avalant ma culotte, mais cela ressemblerait trop à une invitation à me rejoindre. Je repris mon courage à deux mains et je lui réponds malgré ma honte :
-Qu’est ce que tu fais là ?
Je n’étais cependant pas très convaincante, surtout pour lui. Mon frère, Antoine, à 18 ans, pouvait déjà être qualifié de génie. Il comprenait tout avant tout le monde, avait une façon de penser surprenante et se révélait être brillant pour les stratagèmes en tout genre.
-Disons que je m’apprêtais à descendre quand j’ai entendu ton potable vibrer. J’ai voulu jeter un coup d’il et surprise, le petit spectacle du matin.
Mon cur s’arrêta soudai de battre. Depuis combien de temps m’observait-il ? Je devais savoir.
-Tu veux dire que tu me mates depuis le début ?
— Ouais, j’ai rien raté.
Je ne sus pas ce qui me pris, mais, au lieu d’être en colère, je me sentis plus excitée que jamais. Quelqu’un m’avait observée pendant que je me faisais du bien. Je me mis alors à couler d’en bas et, à ses yeux, je vis que ce détail ne lui avait pas échapper. Pour éviter de faire déraper la situation plus encore, j’essayai, vainement, de me montrer frustrée.
-T’es qu’un taré !
-Bah quoi, s’exclama-t-il, je ne suis qu’un homme, on avait juste envie de voir un petit spectacle. Surtout qu’hier, la connexion Internet était coupée, j’ai pas pu mater de porno.
-Sale porc !
Soudain, mon esprit se figea.
…Je rêve ou tu as dit "on"?
Il se mit alors à rire. J’espérai seulement qu’il ne parlait pas des parents.
— Tu ne rêves pas. Par on, je parlais de moi et du monstre. Regarde-le, il est tout chaud et tout gros, et je suis sûr que tu le trouverais très doux, autant que ta petite culotte humide.
Je ne réagis pas à sa remarque, je me focalisai plutôt sur le fait qu’il s’approcha de moi et baissa son bas de pyjama, me laissant voir son engin. Il était énorme, je me surpris à me demander si ce genre de machin pouvait rentrer dans un vagin. Je balayai cette idée de mon esprit, c’était mon frère après tout. Mais, c’était étrange, c’était comme si je voulais… comme si je LA voulais. Je me repris pourtant en main en le regardant dans les yeux, essayant de ne pas trop loucher sur son pénis.
-Range ça, tu veux.
Il me regarda alors, le sourire jusqu’aux oreilles.
-Pourquoi, tu n’as pas envie de profiter qu’elle soit de sortie ?
Je restai là, abasourdie, pendant quelques secondes. Mon corps me hurlait d’accepter, mais ma raison m’obligea à ne rien dire. Ne voyant aucune réaction sur mon visage, il se retourna.
-Bon, bah tant pis, j’aurais essayé. Oh, et puis, pour ce que tu as fait ce matin, t’inquiètes. Motus et bouche cousue.
Je le regardai s’en aller, plus exciter encore qu’après avoir joui tout à l’heure. J’essayai de me retenir, de ne pas sombrer dans l’inceste, mais mes pulsions l’emportèrent.
-Attends, criai-je, un peu plus fort que ce que j’avais voulu.
-Oui ?
J’hésitai, mais je finis par lui dire le fond de mes envies.
-Tu veux pas que je te la suce ?