Le chemin entre la cuisine et les draps ne fut jamais parcouru aussi vite. La promesse de Laetitia était beaucoup trop tentante. Pressée, j’attirai mon amante dans mon sillage, main dans la main en courant, ou peut-être que c’est elle qui me poussa, poursuivies toutes deux par une guirlande de rires. On ne s’arrêtait pas de rigoler depuis tout à l’heure. Oui, l’amour ça rend idiot, je plaide coupable.

   

  On marqua tout de même une pause, parce que soudain, ma copine devint toute sérieuse. Elle se pencha vers moi, pris mes joues dans ses paumes pour être sûre que je la regardais attentivement, et me dit, sur un ton qui laissait bien comprendre que tout ce qu’elle allait me dire était très important :

  « Il faut que je te dise un truc, bébé. Ecoute-moi bien Il n’y a que toi dans ma vie. Je suis amoureuse de toi. Tu es ma déesse, tu es mon grand projet. Et surtout, regarde autour de toi. »

  Elle me fit jeter un coup d’il derrière elle, en direction du lit qu’elle avait si bien refait tout à l’heure et que nous nous apprêtions à froisser à nouveau de nos ébats.

  « Ceci, Laure, c’est ton appartement. Ceci est ta chambre. Ceci est ton lit. Tout est à toi autant qu’à moi. Je veux que tu le saches. » 

  Qu’est-ce qu’elle pouvait être sentimentale, par moment, cette nana ! C’était désarmant. Rien que de me dire ça, ça avait fait battre la chamade à son petit cur d’étourneau, et ses paupières étaient perlées de minuscules gouttelettes d’émotion. 

  « Oh, et encore un truc ensuite j’arrête de parler ce corps, mon corps, est à toi, entièrement à toi, rien qu’à toi, pour toujours. »

  Toutes les deux très émues désormais, on partagea une longue série de baisers, pendant une éternité. Toujours les mêmes, mais toujours aussi doux, toujours aussi savoureux, chauds, sucrés. Nos lèvres scellèrent le serment de notre union. J’étais sa femme, elle était ma femme.

   

  « Bon. Maintenant ma chérie Je crois que tu as dit quelque chose à propos de « jouets » que tu voulais me faire essayer ? »

  Son regard s’alluma. Un sourire de coyote apparut sur son visage. C’était clair que dans sa tête tout un paquet d’idées cochonnes venaient de débarquer. Je ne demandais qu’une chose : qu’elle les mette en pratique.

  « Alors Laisse-moi jeter un coup d’il » dit-elle en fouillant dans sa table de nuit. « Et si, pour commencer, on s’amusait un peu avec ça ? »

   

  L’air candide et innocent avec lequel elle me présenta ces objets s’accordait assez peu avec l’usage qu’elle avait l’intention d’en faire. Dans chacune de ses mains, elle tenait un gode. Pile ce que j’espérais. 

  Ils étaient très différents. Le premier, celui qui attira mon regard tout de suite, c’était une monstruosité, un machin improbable : réplique parfaite d’un phallus, dur et veineux, il était d’un noir luisant, comme un disque vinyle. Surtout, il était énorme. J’exagère peut-être un peu, mais j’eus l’impression qu’il était long comme mon avant-bras et épais comme une canette de Coca. C’était ça qu’elle avait envie d’enfoncer en moi ? Hypnotisée par l’obscène instrument, j’étais partagée entre la frousse et l’envie, à l’idée d’être pénétrée par cette chose.

  En comparaison, le second godemiché ne payait pas de mine. Un bon point pour lui : celui-ci ne commettait pas la faute de goût d’être la banale reproduction d’un pénis. Il était mauve et rose, profilé comme un avion stratosphérique de la Nasa, plus petit que l’autre mais aussi plus complexe, avec des protubérances et des renflements dont je ne pouvais que tenter de deviner l’usage En fait, je crois qu’il me faisait peur aussi, mais pas pour la même raison

  « Bon » disais-je. « Alors de quelle manière est-ce qu’on va  »

   

  Je ne pus pas terminer ma phrase. Le temps des bavardages était terminé. En un instant, elle était sur moi, absolument partout. Sa bouche était sur ma bouche, tentant de la perforer de sa langue bagarreuse. J’avais une de ses mains qui vint froisser le satin de ma nuisette, cherchant l’arrondi de mon sein sous l’étoffe, pendant que l’autre se plaqua, autoritaire, contre mon cul, l’empoignant comme on tâte un beau fruit.

  Son corps se plaqua contre le mien, l’enserra comme une plante carnivore. Mon ventre chaud ondula contre son ventre. Ses bras m’enserraient, me pressaient contre elle. Les coups de langue sur ma peau alternaient avec les coups de dents dans ma chair. Ses cheveux défaits s’éparpillèrent contre mon visage. Ses gestes étaient hargneux, saccadés, puis tout à coup aimants, sensuels. Elle maitrisait bien mieux que moi ces accélérations, ces variations du rythme de l’amour. Elle savait à quel moment fondre sur moi, se montrer impulsive, agressive, et à quel moment elle pouvait redevenir un petit être doux et tendre entre mes bras.

  Sans prévenir, elle baissa ma petite culotte.

  « Ça t’excite ? » demanda-t-elle.

  Oh oui, ça me plaisait, son petit manège. Elle avait pris la direction des opérations et je ne pouvais que sauter dans le train en marche et m’accrocher. La voracité avec laquelle elle venait de fondre sur moi m’avait rendue toute chose. J’avais le tournis. La salive aux lèvres. Mes gestes étaient désordonnés. Je cherchai sa bouche. Mes mains se glissèrent sous ses vêtements. Dans mon ventre, c’était tout chaud. Déjà, je tremblais de partout. Mes pulsations cardiaques rejouaient des percussions. C’était trop bon. J’étais prête pour elle, ouverte pour elle, offerte à elle. J’avais envie d’elle.

   

  Elle me poussa en direction du lit, et je tombai sur le matelas, conquise, abandonnée. Je retirai ma petite culotte mouillée et déjà à moitié baissée et j’écartai les cuisses, en signe de capitulation totale face à l’invasion qui s’annonçait.

  « Oh, qu’est-ce que j’aime ma vie » dit-elle en me contemplant tendrement, comme si elle était fière de me voir si soumise.

  Dans sa main, elle brandissait le premier gode, le noir, l’énorme. C’était décidé : elle allait l’enfourner en moi. « Tu n’y vas pas trop fort, d’accord mon ange ? » lui dis-je d’une voix toute menue. Mon cur tamponnait contre ma cage thoracique.

  « Oh si bébé, je vais y aller fort. »

   

  Oh oui, j’avais la frousse. Bien sûr, que je craignais les ravages que cette monstruosité allait causer en moi. Mais prétendre que je n’étais pas consentante, c’était nier l’évidence : un filet de bave s’écoulait de ma bouche ; je regardais le gode comme si c’était un dieu ; j’avais envie d’être prise, d’être remplie. Ecartant les cuisses, je tirai sur les côtés de ma vulve afin de présenter à ma copine une ouverture aussi large que possible.

  « Je vais te défoncer » dit-elle.

   

  Elle posa le gland en caoutchouc noir contre l’entrée de ma chatte. C’était dur et froid. Anxieuse, j’avalai ma salive. « Tout ira bien » me dit-elle, à nouveau affectueuse. Je ne demandais qu’à la croire. D’un geste mesuré, sans précipitation, elle fit franchir mes lèvres rougies au gode énorme qu’elle manipulait aussi précautionneusement que si c’était une barre d’explosif. Mon sexe s’étira, se distendit, à la limite de l’acceptable, mais il finit par s’accommoder de l’intrusion de ce géant de plastique.

  « Ça va » lui dis-je. Petit rire nerveux. Je n’en menais pas large.

   

  Avec détermination, elle poussa le gode à l’intérieur de moi, très lentement, ses parois lubrifiées glissant à grand peine dans mon vagin écarquillé, centimètre après centimètre. J’étais tellement remplie que ça me rendait folle, farcie si complètement que je ne pouvais penser à rien d’autre, qu’il n’y avait rien qui existait à part cet énorme truc qui me dérouillait de part en part, comme si on m’avait enfoncé une bûche dans le con. 

  Laetitia se mit à me baiser. Très lentement, elle fit coulisser le gode en moi. Ça faisait un mal de chien, encore que j’étais en train de m’y habituer, parce que Laetitia était bien décidée à me laisser tout le temps dont j’avais besoin. Mais surtout, me sentir assiégée ainsi était en train de provoquer des sensations en moi dont je n’avais jamais fait l’expérience. C’était chaud, c’était énorme, c’était bon. 

  « T’aime ça, hein ? » dit-elle. Ce fut à peine si je pus lui signifier mon approbation, tant j’étais bouleversée.

  Un ruisseau de mouille s’écoulait de moi, dégoulinait le long du gode et venait tremper les draps. Je n’osais pas trop respirer. Pas bouger non plus. Parce que chaque mouvement, chaque muscle utilisé, réveillait des plaisirs si violents que chacun d’entre eux me menait au bord de l’évanouissement.

  Il n’y avait pas une terminaison nerveuse de ma chatte qui n’était pas stimulée. Jamais je n’avais connu une expérience comparable avec un homme. La respiration coupée, je ne poussais que des piaillements sourds. Nous étions toutes les deux couvertes de transpiration.

  Ma Laetitia s’affairait sur moi. Elle me regarda dans les yeux d’un air osé, presque une expression de défi. Mon regard à moi était vitreux, troublé par une pénétration inédite qui me poussait de plus en plus près du grand plaisir.

   

  Mon amante sentit que si elle prolongeait ce traitement, elle allait me perdre : or elle souhaitait faire durer le plaisir. Aussi elle interrompit les mouvements de poignet et laissa le gode planté en moi, immobile. 

  « Retourne-toi » m’ordonna-t-elle.

  Obéissante, je fis ce qu’elle me dit : je me mis à quatre pattes sur le matelas, les fesses en l’air, avec cet instrument qui dépassait de ma chatte. J’avais bougé tranquillement pour éviter de jouir tout de suite, dans la mesure où dans mon état, n’importe quoi pouvait lancer la réaction en chaîne. 

  Que me voulait Laetitia exactement ? Cela devint très vite clair : elle embrassa mon cul, une fois, deux fois, trois fois, puis écarta mes fesses sans trop de ménagement pour se mettre à me lécher l’anus. Petite délurée Je me retournai pour voir ce qu’elle fabriquait mais il était trop tard. Avant que je puisse donner mon avis, je sentis que ma petite amie me sodomisait avec son gode mauve.

  Je poussai un feulement rauque. C’était presque insoutenable. Si avant, je me sentais déjà remplie, là, on atteignait encore un niveau supérieur. Laetitia me possédait entièrement, mon con et mon fion, et ses jouets entretenaient en moi une flamme perverse, une sensation de bonheur sans limites, tissée d’un peu de honte et de douleur. 

   

  Elle fit pistonner ses godes dans mes trous béants, les deux à la fois, et en quelques va-et-vient, tout était fini. Une série de mini-orgasmes annonciateurs se déclenchèrent en moi comme un champ de mines qui explose.

  « Putain Putain Oh putain »

  Puis ce fut le gros morceau. Je jouis. 

  BANG. Ça me frappa sans prévenir. Comme un coup de batte de baseball, mais en bon. C’était violent. Une détonation qui, en un instant, mit le feu à chaque cellule de mon corps, la fit frire dans un plaisir brutale. Ma conscience s’effaça, aux abonnés absents. J’étais en proie à un plaisir sans nuances, sans subtilité. Quelque chose de brut, massif, implacable. 

  Cela sapa toutes mes forces. Mon cur battait comme si je venais de courir un cent mètres. Toute ma peau, tout mon corps étaient hypersensibles. Même les courants d’air me faisaient l’effet d’être en papier de verre. Je chutai sur le côté, encore engodée, immobile, incapable de bouger ou d’émettre un son. Ma respiration lourde était la seule preuve que j’étais en vie.

   

  Ma Laetitia me laissa tout le temps nécessaire pour récupérer, se contentant de me regarder, émue de me voir si bouleversée. Elle ne me toucha pas et ne tenta pas de me parler. Puis, lorsqu’elle jugea que j’étais prête, elle retira les deux godes qu’elle avait enfoncé en moi, l’un après l’autre, ce qui déclencha en moi un nouveau chapelet de petits orgasmes

  « Mmmmmhhhh mais Laetitia Qu’est-ce que tu m’as fait ? » soupirai-je, rêveuse, en émergeant de mon demi-coma.

   

  On se sourit et on s’embrassa et on se débarrassa de ce qui restait de notre lingerie toute humide et on étreignit nos corps mouillés de sueur, qui glissèrent l’un contre l’autre comme des poissons. 

  « Tu as aimé ? » me demanda-t-elle.

  Petit rire. C’était mignon de poser la question, mais enfin elle venait d’avoir toutes les réponses à ce sujet en me regardant hurler, baver et me tortiller de plaisir. Les draps étaient encore plus poisseux que tout à l’heure.

  « C’était pas mal » dis-je d’une voix faussement lassée.

  Elle pouffa. Si elle avait été en train de boire, elle en aurait craché partout. « Oh mais toi ! » dit-elle, entreprenant de me chatouiller, puis, voyant que je n’avais même plus assez d’énergie pour réagir, le tourment qu’elle me réservait se changea en caresses furtives, puis franches, ses doigts explorant la totalité de mon corps transpirant, tandis que ses lèvres ponctuaient mes joues, mon cou, mon menton de bisous affectueux.

   

  « Je suis désolée mon amour » dis-je. « Je crois que je suis trop fatiguée pour te rendre tout ce que tu m’as donnée ce soir. »

  Elle posa son regard dans mon regard. Un bisou. Encore un bisou. Puis elle vint frotter le bout de mon nez avec l’extrémité de son index.

  « Tu n’as rien à me rendre du tout, bébé. On a toute la vie pour ça. »

   

  Ma bouche fondit sur la sienne, transformant un de ses bécots en vrai baiser d’amantes, passionné et reconnaissant. Mon cur, pour elle, débordait d’un amour dont je ne faisais que commencer à explorer les contours. Elle avait raison : le temps, nous n’avions que ça.

  Elle caressa mes pommettes de ses longs cils et glissa un objet dans ma main. C’était froid et dur : son gros gode en caoutchouc noir. « Tu n’as rien à faire, OK ? Tu le rentres juste. »

  Pour ça, il me restait toujours un peu d’énergie. Ma copine était dégoulinante, encore toute excitée de m’avoir baisée tout à l’heure, aussi je n’eus pas trop de mal à la pénétrer, malgré la taille stupéfiante de l’engin. Le gode produisit un bruit de succion en s’enfonçant en elle, et il glissa tout seul, peu à peu, sans forcer, jusqu’à la butée. 

  Pendant que je lui faisais subir ce mauvais traitement, Laetitia poussa quelques soupirs hâtifs, semblables à ceux que l’on fait à la plage quand l’eau est trop froide. Dès que l’objet vint cogner le fond de sa chatte, elle poussa un vagissement d’aise, puis se tranquillisa.

  En parallèle, sans arrêter de me serrer contre elle, elle vint écarter mes grandes lèvres avec la pointe de son petit gode mauve. J’avais le sexe endolori après ce qu’elle m’avait fait subir, mais pas au point de refuser un plan câlin dans ce genre-là. Elle me pénétra et nous nous regardâmes tout au fond de nos yeux brouillés de fatigue, engodées et heureuses.

   

  Cette fois, il ne s’agissait pas de se prendre vite et comme des cinglées. C’était juste un moment de sensualité que nous partagions, comme deux amoureuses. Couchées l’une contre l’autre, lovées dans notre chaleur et notre moiteur, on se mit à s’embrasser très très lentement et très très profondément, nous réservant tout juste assez d’occasions de reprendre notre souffle. Pendant ce temps, de quelques mouvements indolents du poignes, on se baisa mutuellement avec ces objets tellement bien conçu pour nous donner du plaisir.

  Je n’avais pas les yeux sur l’horloge mais j’ai l’impression que ce tendre accouplement se prolongea très longtemps. Une demi-heure, une heure peut-être. Pendant ce temps, on ne tenta rien de plus, juste prolonger le plaisir, profiter de la brûlante complicité de nos peaux, de cette intimité sans fin entre nous, de nos bouches aimantes, de nos mains caressantes, de nos souffles attendris, de nos soupirs satisfaits. Beaucoup, beaucoup d’amour et énormément de plaisir. 

  Je n’attendais rien de plus de ces instants parfaits, mais, sans même que je m’y attende, elle m’emmena malgré tout jusqu’à l’orgasme un petit, un tout doux, un ravissant. Quelques minutes plus tard, elle partit à son tour, les seins picotés de chair de poule. 

  « Bonne nuit Laure. Je t’aime » dit-elle.

  « Je t’aime ma Laetitia » dis-je. « A demain. »

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