Le dîner est très sympathique. Tout le monde s’entend bien et la randonnée et la montagne occupent l’essentiel de nos conversations. Les 4 petits protégés des deux éducateurs sont installés à une table un peu plus loin, mais ils ne se font pas trop remarquer. Repas nourrissant comme il convient pour redonner des forces à des marcheurs en haute montagne. Nous allons nous coucher assez tôt en prévision d’un lever matinal. Mais j’ai du mal à m’endormir. Il fait chaud dans le refuge, les lits craquent dès que quelqu’un se retourne et le confort de la literie est rudimentaire. Je finis tout de même par sombrer.

Je ne sais pas combien de temps j’ai dormi quand je sens une main qui me secoue le bras. Je me réveille assez brutalement et je vois Bastien accroupi au pied de mon lit. Je vois assez mal dans la pénombre, mais il est torse nu.

Il me parle aussi bas que possible :

Paul, viens.

Il y a dans sa voix et dans mes souvenirs quelque chose qui me pousse à ne pas hésiter à le suivre. J’attrape mon caleçon que j’enfile rapidement et mes Nike. Nous nous retrouvons dans le couloir. Il me fait signe de le suivre dehors. Les portes du refuge grincent, j’ai l’impression que tout le monde va se réveiller et nous demander ce que nous faisons.

Bastien s’éloigne en prenant un chemin qui remonte derrière le bâtiment. Il est en caleçon et sneakers lui aussi. Quand nous sommes un peu éloignés, il s’arrête et se tourne vers moi :

J’ai envie de toi… comme l’année dernière.

Moi aussi.

Viens.

Nous nous éloignons un peu plus quand nous entendons du bruit au bord d’un petit groupe d’arbustes de taille moyenne. A cette altitude, les arbres se poussent plus. Il me semble que quelqu’un est caché derrière le bosquet. Nous nous approchons en nous faisant signe de ne pas parler pour ne pas trahir notre présence.

D’abord, je ne vois pas grand-chose, puis je discerne un peu en contrebas par rapport à l’endroit où nous sommes, le corps d’un homme comme plié sur lui même. Mes yeux s’habituent à l’obscurité et je reconnais Antoine. Nu, assis sur un rocher les jambes écartées, il se suce vigoureusement. Sa main droite tient sa queue énorme à la verticale et sa bouche l’avale presque complément. Aucun mec, même bien entraîné, ne pourrait la prendre en entier. Je suis fasciné par le spectacle de cette auto-fellation. La nuit, l’ambiance étrange de la montagne et le corps sublime de ce beau brun qui se donne ce plaisir auquel tous les hommes aspirent… tout se mélange et me met dans un état second.

Bastien est tout aussi bouleversé par le spectacle. Il est collé à mon dos et je sens sa queue dure contre ma raie à travers le tissu de mon aussiebum. Il me parle à l’oreille pour ne pas attirer l’attention du beau mâle qui est en train de nous rendre fous.

Putain… quel mec !

On peut le dire…

Je sens que je mouille.

Puis la main de Bastien se glisse sous l’élastique de mon caleçon et commence à me caresser la chatte. C’est divin. Puis il écarte un peu ma raie avec son pouce et son majeur pour permettre à son index de venir me caresser l’anus. Je suis totalement excité et j’ai l’impression d’avoir déjà le cul en feu.

Tu mouilles de la chatte on dirait.

Je replie un bras pour venir lui caresser la tête alors qu’il reste collé à mon dos.

On dirait…

J’ai envie de te prendre cette fois-ci…

Je me souviens de l’année dernière. Nous avions fait connaissance lors du repas sans penser que l’autre puisse être gay. Puis au fil de la conversation, je m’étais sentie de mieux en mieux avec lui. Des silences avaient commencé à être lourds de sens, des regards. Quand nous étions sortis du refuge, je ne pensais qu’à plonger ma queue dans son petit cul. Quand il avait fini à poil et que j’avais découvert sa raie velue à souhait, j’avais eu le sentiment d’être le plus heureux des hommes. La nuit était tendre et intense. Ma langue connaît chaque millimètre de sa peau et la sienne m’a explorée intégralement de la même façon. Puis il s’était penché sur ce rocher. Je voyais ses belles grosses couilles pendre entre ses cuisses et cette forêt mystérieuse dans laquelle il fallait absolument que je m’enfonce à ce moment-là, comme si ma vie en dépendait.

En pensant à ce que je ressentais, je me dis que si ce soir, c’est le même désir qui lui chauffe le sang, il faut que nous nous rencontrions. Et curieusement, je sens ma chatte déjà impatiente. J’ai envie de sa belle queue droite et épaisse dans mon trou. Je suis principalement actif, mais certains mecs, comme Bastien cette nuit, ont le don de me faire devenir chatte en feu. Son index me caresse et me fouille doucement. J’adore et mentalement, je suis déjà en train de m’asseoir sur son pieu dressé.

Le souffle d’Antoine s’accélère, les mouvements de va-et-vient vertical sur sa queue aussi. L’apothéose dure quelques minutes encore avant que je devine aux tremblements de son dos musclés, qu’il s’est rempli la bouche avec sa semence. Il garde sa position, pliée sur son pénis de star du porno, et je comprends qu’il a avalé le cadeau qu’il s’est fait. Puis je vois qu’à grands coups de langue, il se régale des dernières gouttes à lécher sur son gland puissant. Il semble épuisé. Il s’étire, se met debout face au vide, et nous pouvons admirer de dos son corps harmonieux. Il se nourrit de l’air de la nuit maintenant, après s’être rassasié de son jus vital.

Je me retourne vers Bastien pour lui faire comprendre que nous devrions peut-être bouger avant qu’Antoine nous voie. Il a compris et nous revenons sur nos pas pour aller nous cacher derrière un éperon rocheux. Si Antoine va se coucher après avoir joui comme il a joui, c’est probablement ce qu’il va faire, il ne passera pas par là. Nous le voyons prendre le chemin du refuge.

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