Voici une histoire vraie qui me concerne, mais j’essaierai de changer la tournure vers la fin.
Je préviens que mon récit sera un peu romancé.
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Moi, c’est Hannah, 18 ans, étudiante en infographie.
Je suis à ma première année d’étude et je dois effectuer un stage de quatre semaines. J’ai été acceptée dans le service infographie d’une agence de communication qui se trouve à 1h de chez moi en transports.
Aujourd’hui, premier jour de stage.
Je me suis levée tôt, pour bien me préparer et surtout pour ne pas risquer d’arriver en retard pour ce premier jour. Il est presque l’heure de partir, je fais un dernier tour dans la salle de bain pour me faire une beauté. Je me coiffe et me maquille légèrement; comme d’habitude, je lisse mes cheveux bruns qui m’arrive en dessous des épaules, et je mets du noir sur le contour de mes yeux, pour les mettre en valeur. Ceci est ma routine du matin.
Avant de sortir, j’enfile un blouson, car il fait encore froid dehors, nous sommes au mois de février. Je prend le RER, ensuite le bus. Puis me voilà enfin arrivée à l’agence.
Je ne sais pas à qui m’adresser en arrivant ici. Au loin, je vois un homme debout dans la cour en train de fumer une cigarette. Je ne sais pas qui est cet homme, ni s’il fait parti de l’entreprise, donc je rentre sans plus attendre et me dirige vers le bureau du directeur. Le directeur m’adresse un chaleureux sourire et me dit d’attendre son assistant pour qu’il me fasse visiter.
L’assistant arrive, et je le suis pendant qu’il me montre les différents services et me présente aux employés. Ils ont tous l’air sympathique, je sens que je vais me plaire ici. Vient le meilleur pour la fin : le service "infographie", c’est ici que je serais pendant les semaines à venir. Nous accédons les bureaux. Il y a une grande porte de l’autre côté donnant accès à une terrasse. Je salue les 3 employés présents (dont 2 hommes et 1 femme) et on me dit de masseoir en attendant que mon tuteur, autrement dit mon maître de stage, arrive.
Pendant ce temps, je fais connaissance avec l’un des employés, Cyril. Il a 28 ans et est infographiste. Il a l’air très dynamique et chaleureux. Il me montre des montages photos qu’il a réalisés et je suis très impressionnée par son travail et son style.
Arrive alors un homme aux cheveux châtains foncés d’une trentaine d’année, je le reconnais c’est l’homme qui fumait dehors tout à l’heure. L’assistant discute avec lui, et d’après ce que j’entends, visiblement, il y a un malentendu concernant la désignation de mon maître de stage..
L’assistant vient me voir et me dit que mon maître de stage est absent, que pour l’instant ils ne savent pas encore comment ré-organiser les choses. « J’ai demandé à Franck de te donner des choses à faire aujourd’hui. Demain, on verra comment on fera, d’accord? » me dit-il avant de sortir de la pièce.
L’homme aux cheveux châtains me regarde, me sourit et vient à côté de moi.
_ Bonjour, moi c’est Franck. Je n’ai rien de passionnant à te faire faire pour le moment. Hmm…. Tu es bonne en orthographe ?
Je lui réponds que oui, et il me donne des articles de journal à corriger.
La matinée se déroule bien. Une heure déjà que je suis assise devant l’ordinateur à corriger des textes. Certes, c’est un travail banal, qui pourrait s’avérer même chiant, mais cela me plait bien. Je lis en même temps ce qui est dit dans les articles et je trouve cela intéressant. Puis de toute manière, l’ambiance ici me fait me sentir bien. Cyril, qui respire la joie de vivre, a mis de la musique entraînante, et ses collègues sont en train de discuter joyeusement.
Franck passe de temps en temps dans la pièce en me regardant du coin de lil.
Il me demande si je souhaite du café, je lui dis que je n’en bois pas, il va s’en chercher un et revient quelques minutes après.
Il prend une chaise, s’assied à côté de mon siège et prend la souris de l’ordinateur en effleurant ma main. L’odeur du café envahit mes narines et celle de son doux parfum masculin aussi. Il vérifie mon travail, à peine en une minute, et me dit « C’est bien! Tu as tout corrigé, merci. »
Il s’arrête un instant, me regarde et me sourit. « Tu es de quelle origine ?
_ Je suis martiniquaise.
_ Oh, c’est beau là bas !
_ Oui.
_ Je reviens. »
Il me touche doucement le bras et se lève. Sa main chaude sur mon bras nu m’a donné un frisson. Mon cur se met à battre plus vite, une chaleur m’envahit. Cela me raidit mais j’essaye de paraître naturelle, car je ne comprends pas cette réaction de ma part.
