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Chassé Croisé – Chapitre 1




Ce soir je suis invitée à une soirée masquée chez des amis. Mon mari qui n’aime pas ce genre de soirée ne m’accompagne pas.

Le thème est le glamour chic.

Ayant la chance d’être extrêmement fine, j’opte pour une tenue ajustée. J’ai donc enfilé ma robe noire moulante qui se ferme par une immense fermeture éclair qui part de mes genoux pour se terminer en plein milieu de mon dos.

J’ai chaussé mes Talons aiguilles vernis noirs de 10 cm qui ont une lanière en cuir qui semble contenir mes chevilles.

Mes cheveux bouclés sont ramassés en chignon laissant quelques mèches tomber sur mes épaules, dans mon cou et sur mon visage. Mon maquillage est discret mais suffisant pour faire ressortir mes yeux verts à travers le masque noir de velours qui recouvre la moitié de mon visage. Mes lèvres sont parées de rouge à lèvre rouge sang.

Quelques gouttes de parfum pour habiller ma peau.

Je me regarde dans le miroir Le vernis rouge qui orne mes ongles est en parfait accord avec mon rouge à lèvres, mon ras-de-cou en cuir noir avec une petite pierre rouge sang termine ma tenue.

J’attrape ma pochette, j’enfile vite fait ma veste. Je récupère les clés de ma voiture, informe mon mari vautré dans le canapé que je pars, et sors. Je me glisse derrière le volant et démarre le moteur. La musique résonne et s’empare de mes reins, en conduisant je réussis à me trémousser sur mon siège Danser, rien de plus essentiel dans ma vie.

20 minutes de route plus tard, j’ai le corps qui ne demande qu’à se défouler sans limite. Je gare ma voiture sur le parking. Je suis prise par un léger frisson en descendant de la voiture. Je verrouille ma voiture et en même temps que je glisse mes clés dans ma pochette.

Sur le parking, mes yeux sont attirés par un mouvement. Je lève les yeux.

Un couple marche main dans la main, malgré les masques qu’ils portent, je distingue qu’ils sont jeunes et leur comportement m’indique qu’ils sont amoureux. Cela me fait sourire, à cet âge on est encore naïf.

Mes yeux les regardent fixement quelque chose me gêne, mais je ne vois pas quoi. Jusqu’à ce que je comprenne C’est la silhouette derrière eux qui me fixe qui a attiré mon regard.

Cette silhouette sombre me met mal à l’aise. Une vague de chaud/froid remonte de mes reins et me donne le signal pour me dépêcher d’entrer dans la salle de réception. Je tourne les talons et avance d’un pas décidé.

Mes hôtes sont à l’entrée, Lucie, mon amie de toujours, me prend dans ses bras et se désole de me savoir seule. Je la rassure, mon couple étant en désuétude, cela n’est pas gênant pour moi. Son mari, moins chaleureux, me tapote l’épaule comme s’il voulait que je ne m’attarde pas trop à l’entrée.

Je pose ma veste sur un cintre dans l’entrée, glisse la lanière de ma pochette autour de celui-ci et me voilà les mains libres pour déambuler au milieu de mes amis.

Au fur et à mesure de ma progression vers le bar qui a été installé pour l’occasion au fond de la salle principale, je croise des collègues de travail avec qui nous échangeons des futilités, des amis de longue date où les discussions sont inlassablement les mêmes et des personnes que j’aurai préféré éviter mais que je salue poliment

Le parcours me prend un temps fou. J’ai la sensation que je ne vais jamais atteindre mon but.

J’arrive tant bien que mal au bar où je reconnais Lulu qui s’est porté volontaire pour faire le service.

Lulu est un homme d’une quarantaine d’années, grand et particulièrement musclé, métisse, des yeux vert émeraude et un sourire à tomber. Autant dire que presque toutes les femmes ont à un moment donné rêvé que ses préférences sexuelles changent et qu’enfin il comprenne que les femmes ce nest pas trop nul

Mais c’est peine perdue Lulu est en couple depuis près de vingt ans avec Alex, un blond tout aussi bien foutu, et ces deux-là sont à mes yeux le couple le plus solide du monde.

Lulu me regarde et sourit

— Dis donc ma belle, tu n’as pas peur de faire des dégâts ce soir ? Il n’a rien dit Nico que tu sortes comme ça ?

— Chuuuttt!!! Il était devant sa télé, il ne m’a même pas regardé Tu ne lui diras rien ?

— Non, tinquiète Tu es magnifique ! Il devrait faire attention

— Merci Lulu. Je crois qu’il n’y pense même pas

Il me tend une coupe de champagne avec un grand sourire.

— Je te mets une bouteille de côté rien que pour toi, comme d’habitude, me lance-t-il moqueur.

Fatiguée de ma traversée, et pour pouvoir parler tranquillement avec Lulu, je m’assois sur un des tabourets du bar, croisant mes jambes en entourant mon pied droit autour de mon autre cheville. En m’asseyant je sens le froid de la fermeture éclair dans mon dos, machinalement je me cambre Un peu gênée de ce mouvement spontané, je lance un regard alentour. Mes yeux s’arrêtent sur une silhouette noire Encore lui Je baisse les yeux, gênée de sa façon de me regarder.

Lulu s’affaire derrière le bar en me racontant les derniers potins et ragots de nos amis Je me tourne vers lui et me concentre sur ce qu’il me raconte. J’en oublie cette silhouette troublante.

  – Quelles jambes ! C’est amusant ce que vous faites avec votre pied autour de votre cheville. C’est très sexy

Comme un souffle dans le creux de mon oreille Cette voix me trouble. Je rougis. Lulu s’en rend compte.

Quelques mots anodins glissés dans mon oreille et je suis décontenancée Je me tourne, il est là. Grand. Impressionnant. Sa veste saillante laisse deviner une carrure sportive. Ses yeux sont perçants et impétueux.

Il sourit à Lulu et en montrant ma coupe de champagne lui demande la même chose.

Je vois le regard de Lulu détailler cet homme sexy. Lulu sourit à son tour, et se tournant vers moi, me fait un clin d’il.

L’homme me détaille en attendant sa coupe. Je sens ses yeux remonter de mes chevilles à mon cou J’ai l’impression qu’il me déshabille C’est intimidant.

Ces quelques secondes me semblent interminables. Il me sourit et repart.

Je bois péniblement une gorgée de champagne. Lulu me regarde amusée.

La musique commence à remplir l’espace, et je vois mon amie Agnès qui peine à mettre l’ambiance seule sur la piste. Je la rejoins et me mets à danser avec elle.

Peu à peu les autres nous rejoignent.

Perdue dans la foule, je me fais plaisir à onduler mon corps sans me retenir. Après tout je suis venue m’amuser Personne ne fait attention à moi et je peux m’exprimer sans porter cas aux personnes qui m’entourent.

Après plusieurs tours de piste, quelques rocks avec mon copain Louis, une Macarena ratée avec Agnès et Lucie, je retourne au bar discuter un peu avec Lulu et siroter ma coupe.

Lulu se penche vers moi et d’un geste de la tête m’indique le fond de la salle. Je me retourne et je découvre l’homme troublant de tout à l’heure assis sur un des magnifiques fauteuils Bubble Club blanc de Lucie.

Il a un côté vampire qui observe sa proie, comme dans les films, je trouve et je fais part de ma réflexion à Lulu qui me glisse à l’oreille

— Il ne t’a pas quitté des yeux

— Tu rigoles ?

— Oh non Lui il est chaud patate ma poule ! et il éclate de rire.

Je rigole des mots employés par Lulu. Il faut que je mette un terme à cette observation troublante.

Je demande à Lulu une deuxième coupe de champagne et faisant volte-face sur mes talons, je me dirige d’un pas décidé vers cet étrange monsieur.

— Je peux ? demandais-je en désignant de la tête le fauteuil qui lui fait face.

Il hoche la tête en guise de réponse.

Je m’assois en prenant soin de ne pas croiser mes jambes. Je prends le parti de les joindre, mettant mes pieds côte à côte en léger retrait sur le côté. Je le vois regarder fixement mes jambes, observant avec attention mon manège avec mes jambes.

Je lui tends la coupe. Il la prend.

— La soirée vous plait ?

— Oui, répondit-il énigmatique et les yeux rivés au sol.

Je reste sur ma faim, je m’attendais à plus de mots J’attends.

Puis, agacée de cette attitude, je me lance :

— Pourriez-vous arrêter de me regarder comme vous le faites, c’est gênant.

— Non. Je ne peux pas.

Sa réponse me laisse pantoise. Il reprend.

— Non, je ne peux pas arrêter, car je vous trouve absolument désirable, dit-il en se penchant vers moi. Là, par exemple, j’adore regarder vos jambes bien serrées et vos pieds parallèles, faussement bien ordonnés.

— C’est gênant.

— Et j’adore votre air gêné, vos joues rougies, comme en ce moment. J’adore aussi vous regarder vous déplacer Votre démarche sur ces talons a quelque chose d’érotique. Vos déhanchés sur la piste sont une incitation à la luxure et j’aimerais être à la place de vos bas pour baiser vos jambes de vos chevilles à votre entrecuisse.

— Oh est la seule réponse qui me passe par la tête. J’ai la bouche sèche. Mon ventre se serre, je regrette d’être venue lui parler.

Il continue

— Je vais même vous dire que j’ai réussi à imaginer 3 solutions possibles pour réussir à vous séduire et baiser votre corps avant la fin de la soirée. Voulez-vous les connaitre ?

Je suis tellement mal à l’aise que mes yeux cherchent frénétiquement de l’aide autour de moi Mais personne ne pourrait me sortir de là

— Non ! Non merci, dis-je.

Je me lève et hébétée je me tourne vers le bar et commence à avancer lentement en direction de Lulu qui me regarde en souriant.

À mi-chemin, ma curiosité est la plus forte. Je fais demi-tour, me rassoie, souris.

— OK j’écoute

Il me regarde en souriant. Boit une gorgée de champagne. Se penche vers moi et murmure dans mon oreille.

— Je n’en ai pas la moindre idée !!! Mais on va trouver. Et il éclate de rire.

Je rigole à mon tour, lance un " bien joué " et cette fois je me lève et rejoins Lulu au bar.

À peine arrivée au comptoir, sans que j’aie le temps d’envisager de m’assoir, je sens une main se poser sur le creux de mes reins. Et cette voix troublante qui vient encore se glisser dans mon oreille " On danse "

Me voilà entrainée sur la piste bondée de monde avec un illustre inconnu troublant, prête à démarrer un zouk endiablé.

Il me colle à lui, pose une main sur le creux de mes reins, juste au-dessus de mes fesses et me maintient fermement. Ce geste me fait me redresser instantanément. Il saisit mon autre main. Et nous démarrons lentement au rythme de la musique. Il danse divinement bien.

C’est un réel plaisir de se laisser guider. Sa main sur mes reins me semble puissante. Il sait faire tourner mes hanches d’une simple main, m’indiquant le sens de la marche du bout de ses doigts.

Au rythme de la musique, nos pas accélèrent et décelèrent. Je sens la musique me gagner par tous les pores de ma peau, je sens les effluves de son parfum Son odeur me transcende et m’emporte.

Tout en dansant ma main qui ne tient pas la sienne s’agrippe tantôt à son épaule, tantôt se perd sur le haut de son dos. Je sens sous l’épaisseur des tissus les muscles s’affairer à me faire tourner. Je sens son bassin guider le mien au rythme de la musique. Je ferme les yeux, je suis perdu entre la musique et lui, il peut m’entrainer où il veut à ce rythme.

Nos pas se mêlent, nos corps se collent, se répondent Une étrange partition se crée

Le rythme se clame, le temps de reprendre mon souffle, j’ouvre mes yeux, il me regarde intensément. Gênée, j’esquisse un sourire en humectant mes lèvres et mes yeux se baissent instantanément.

Il me lâche la main et relève ma tête, m’obligeant à le regarder sans relâcher sa pression sur mon bassin. Je suis extrêmement troublée.

Dans un éclair de lucidité, je me rappelle soudainement mes amis tout autour Mon mari Si jamais il apprend ça Je souris à mon partenaire et m’extrais de ses bras en le remerciant de ce corps à corps sensuel.

Je marche d’un pas décidé vers le comptoir. Espérant que personne ne voit mon trouble.

Lulu me voyant revenir me tend ma coupe. Je la bois d’un coup sec. Et m’assoie. Me voilà soulagée que mon partenaire de danse n’ait pas essayé de me retenir ou de me suivre.

Tout en sirotant ma coupe, je me retourne et regarde la piste de danse. Je le cherche des yeux. Il n’y est plus. Mes yeux machinalement fouillent la salle, personne. Il a dû partir. Je reste là un certain temps, laissant mon imagination vagabonder Mes sens sont en éveil et des effluves de son parfum hantent encore mon esprit.

C’est Lulu qui me sort de mes rêveries. Il me tend une serviette en papier. À mes yeux interrogateurs, il répond par un signe de tête en direction de la serviette. Je la prends.

Je la déplie Un papier en tombe. J’ouvre et je lis

" J’aimerais vous parler, rejoignez-moi dehors "

Lulu me regarde amusé et me dit " Si tu n’y vas pas tu vas le regretter ! " avant d’ajouter " ben quoi J’ai lu avant de te le donner "

Dans ma tête tout se bouscule Nos amis, mon mari, le qu’en-dira-t-on, la raison

Je termine ma flûte. Et stop Lulu qui veut encore la remplir.

Je fixe la piste de danse, les yeux hagards. Je n’arrive pas à réfléchir de façon rationnelle.

Et merde !

Un ami me conseillait récemment d’apprendre à lâcher prise, alors. La raison . Elle n’a qu’à aller voir ailleurs !

Je me lève, sourit a Lulu, retourne dans le hall d’entrée, récupère ma veste et sors.

Je lance un regard alentour et ne vois personne. Je m’apprête à retourner à l’intérieur quand une main se glisse autour de ma taille et m’entraine dans le jardin de mes amis.

Arrivés dans un recoin à l’abri des regards, je vois ce corps immense s’effondrer devant moi. Tête basse les mains sur ses cuisses. Surprise, je le regarde pendant un temps puis je m’accroupis à sa hauteur. Je relève sa tête de ma main et cherche son regard.

Ses yeux profonds me transpercent. Pourquoi, je ne saurais pas l’expliquer, mais le voir ainsi fait naître en moi une envie folle de lui. L’envie est tellement forte que je m’effraie moi-même.

Je me relève pour essayer de reprendre mes esprits.

Je sens ses mains se poser sur mes chevilles. Un courant électrique me parcourt jusqu’à la nuque. Ses mains remontent sur mes jambes lentement. Ma respiration m’échappe, mon cur s’emballe

Je le regarde, il approche sa bouche de mes pieds J’ai un mouvement de recul. Il me retient. Recommence. Je sens sa langue se glisser sur la naissance de mes orteils puis glisser lentement sur le côté de mon pied à la recherche de ma voute plantaire.

Sa langue remonte jusqu’à l’intérieur de ma cheville lentement. Pendant ce temps ses mains glissent avec une douceur absolument indécente sur mes mollets, remontant le creux de mes genoux.

Je sens sa bouche qui embrasse l’intérieur de mes chevilles. Les frissons remontent mes cuisses et entrainent un mouvement de ma croupe instinctif. Pendant qu’il continue à baiser chaque centimètre carré de mes jambes gantées de bas de nylon crème, ses mains entreprennent de remonter ma robe. Me voilà bientôt en string et bas de nylon en plein milieu du jardin de mes amis

Brièvement une pensée pour ma vie bien rangée, mon mari avachi devant sa télévision, apparait dans ma tête. Mais sous ses baisers elle disparait aussi tôt, la morale tout à coup semble dérisoire.

Je n’ai qu’une seule crainte à ce moment précis Qu’il s’arrête.

Mais il ne s’arrête pas.

Je sens sa respiration entre mes cuisses. Ses mains enlèvent le petit morceau de tissu de mes hanches et le laissent glisser sur mes jambes.

Timidement sa langue glisse entre mes lèvres. Je perds l’équilibre. Il me maintient. Sa langue recommence. Je lâche un soupir, il me titille à nouveau du bout de sa langue. Ma tête se renverse, mes mains s’agrippent à son cou Sa langue est aussi douée que l’étaient ses hanches pendant le zouk D’ailleurs j’ai l’impression que sa langue fait tourbillonner mon clitoris dans un rythme absolument torride. Je sens que mes cuisses sont trempées. Il continue, je perds le sens de ce qui se passe, je ne sais plus où sa langue se faufile précisément, mais je sais que cela me rend dingue Sous le tourbillon de sa langue, je tangue Il me retient et me guide dans une chute lente qui me couche au sol. Il glisse ses mains sous mes fesses, remonte mes cuisses de chaque côté de sa tête et reprend de plus belle. Le rythme me fait perdre la notion de ce qui se passe Je sens sa langue entrer en moi, je lâche un râle profond, mon bassin semble ne pas trouver le rythme, il voit que je suis sur un autre tempo, de ses mains douces et fermes il plaque mon bassin au sol, mes genoux remontent comme naturellement sur mon ventre, mes talons aiguilles se plantent dans ses épaules. Je ne maîtrise plus les choses, ses doigts me fouillent pendant que sa langue lèche frénétiquement mes cuisses, mes genoux sa bouche semble dévorer mes chevilles

Toutes ces sensations sont trop fortes pour moi, mon corps ne suit plus la partition et se raidit, ma tête m’échappe, un soupir long et profond s’enfuit de ma gorge, mon ventre me fait l’effet d’un tremblement interne qui me secoue et me fait frissonner de l’intérieur

Ma respiration s’enfuit, ma bouche est sèche, mes yeux s’ouvrent

Me voilà hébétée, comme sonnée, couchée dans l’herbe humide à admirer une lune naissante.

Je passe ma langue sur mes lèvres Je sens ses mains qui parcourent mes jambes, je sens ses genoux remonter entre mes cuisses.

Il me regarde avec la même intensité que tout à l’heure. Il pose une de ses mains à côté de ma tête, se penche et m’embrasse. Ce baiser ce baiser est doux, long et pénétrant, comme s’il faisait l’amour à ma bouche avec sensualité et envie. Je sens son bassin qui vient se coller au mien. Lentement, il s’enfonce en moi. Mes yeux se ferment, j’entends sa respiration se perdre dans mon cou. Lentement, comme pour annoncer la suite il fait des longs mouvements, profond et doux. Je remonte mes jambes le long de ses cuisses et je sens que le contact de mes talons vernis sur sa peau ne le laisse pas indifférent. Je l’enserre de mes jambes, mes pieds posés sur chacune de ses fesses. À chaque mouvement qu’il fait, mes talons s’enfoncent dans ses fesses le renvoient en moi. Ses mouvements prennent du rythme. Son souffle se perd sur ma peau. Je sens son sexe dur et puissant au fond du mien, cette étrange douceur contraste avec l’intensité de son déhanché.

Quand j’entrouvre mes yeux, je le vois, me fixant avec appétit et plaisir. Mes mains glissent dans ses cheveux courts, ils trouvent le ruban qui maintient son masque. Habillement mes doigts défont le nud et le masque tombe. Je découvre un visage doux et fort, à l’image de cet instant de grâce que je vis depuis tout à l’heure.

Un sourire narquois, des traits marqués, une pincée d’espièglerie. Et ses yeux profonds, perçants et bons.

Je profite de ce moment de flou pour de toutes mes forces le pousser et le faire rouler sur le côté. Comme il m’a fermement enserrée de ses mains, je le suis dans sa rotation, nos sexes toujours emboités, et me retrouve en amazone sur lui. Je pose mes mains sur son torse toujours emprisonné de sa chemise, et en m’appuyant sur ses pectoraux. J’entreprends de défaire les boutons de sa chemise, mes mains réclament sa peau. Mes doigts découvrent un torse à la peau douce, dépourvu de pilosité. Je sens ses abdominaux se contracter sous mes doigts. Je sens sa peau former un frisson

J’entame alors un long et délicieux mouvement circulaire de mes hanches. Je danse sur son sexe comme dans un balletto Italien.

Je vois ses yeux se fermer, je sens ses mains se cramponner à mes fesses nues Mes mains glissent sur ses flans, mes hanches tourbillonnent toujours. Il soupire, ses yeux clos. Je le regarde se laisser emmener. Je prends plaisir à le voir s’abandonner à moi.

Alors je décide de changer de rythme Je serre mes jambes autour des siennes, on pourrait croire que j’éperonne mon cheval, le vernis de mes chaussures fait un léger crissement au contact de sa peau, je lance la chevauchée.

Je prends appui sur lui, et mes hanches font à présent de longs mouvements d’avant en arrière. Je remonte le long de son sexe durci de plaisir, laissant uniquement son gland en moi, et je redescends si bas comme si je voulais me fondre en lui. Il gémit de plaisir.

J’accélère, de plus en plus fort, je sens ses mains se crisper, sa respiration m’éclaire sur son parcours vers la jouissance, je continue jusqu’à sentir en moi son sexe se durcir et cracher

Ces petits à-coups libèrent en moi une nouvelle vague de plaisir Je me laisse tomber sur son torse, mes jambes se desserrent.

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