Clarisse avait maintenant 70 ans, toujours aussi maigre et androgyne. Elle ne tournait quasiment plus, mais dirigeait toujours « Clarisse Productions », studio spécialisé dans le fétichisme et le SM. Toujours à la recherche de nouveaux modèles, de préférence amateurs, elle passait des annonces et gérait ensuite les castings.
Ce qui marchait le mieux en ce moment c’était le lesbien mature. Ce jour-là, elle avait organisé plusieurs rendez-vous avec différentes candidates. Les deux premières, trop ternes, quelconques, ne lui plurent pas. Elle les questionna rapidement puis les congédia en leur signifiant qu’elles seraient recontactées si…
Par contre, quand la troisième candidate entra dans son bureau, Clarisse sut qu’elle tenait quelque chose d’intéressant. La fille était vêtue d’un jean, bottes de cuir noir t-shirt blanc et blouson de cuir. brune, cheveux au carré, petite dans les 1m65 maximum. Elle était fine mais sa poitrine semblait fort prometteuse. Elle avait de beaux yeux marron et une expression souriante.
Clarisse lui demanda de s’installer dans le canapé de cuir qui faisait face au large bureau derrière lequel elle s’assit. La pièce était blanche, lumineuse, peu décorée. Dans un coin une caméra sur pied attendait son heure.
Clarisse sortit plusieurs feuillets et commença à questionner son interlocutrice, auparavant elle lui demanda si elle pouvait mettre la caméra en route. Elle précisa à la fille qu’aucune image ne serait bien entendu utilisée sans son accord. Cette dernière opina du chef.
— Bonjour, comment vous appelez-vous ?
— Marie Christine
— Quel âge avez-vous ?
— 54 ans
— Quelles sont vos mensurations ?
— 95, 65, 85
— Bravo! Vous devez être sportive pour avoir un corps aussi bien entretenu
— Disons que je fais attention à ma ligne…
La fille répondait calmement , d’une voix douce, toujours en souriant. Elle avait un léger accent du sud, chantant qui rajoutait à son charme. A l’exception de légères pattes d’oie au coin des yeux, son minois ne reflétait pas du tout son âge.
— Que faites-vous dans la vie ?
— Je suis secrétaire.
— Vous vivez seule ?
— Je suis mariée et j’ai un fils de 20 ans.
— Vous savez ce que nous faisons?
— Oui.
— Vous avez déjà travaillé dans ce milieu ?
— Non.
— C’est l’argent qui vous intéresse ?
— Non
— Qu’est ce qui vous a décidé à venir ici, alors ?
La jolie brune baissa un instant les yeux puis répondit :
— En fait, c’est une histoire un peu longue. Je me suis mariée jeune et j’ai finit par m’ennuyer dans mon couple. J’ai eu une aventure avec mon ancien patron.
— Il n’est plus là ?
— Non, il est parti à la retraite il y a deux ans.
La femme répondait sans hésiter, toujours d’une manière posée. Derrière sa douceur on sentait un caractère certain.
Clarisse reprit :
— Racontez- moi un peu, ça s’est passé comment?
— En fait, tant que j’ai été son employée, il ne s’est rien passé. Puis après son départ, il m’a recontactée et m’a invitée au restaurant. Comme je l’appréciais j’ai accepté. Il m’a alors déclaré que je lui avais toujours plu et qu’il souhaitait conserver avec moi une relation autre.
— Que s’est-il passé alors?
— Mon ancien patron est un homme cultivé, alors que mon mari est un artisan travailleur mais , disons, limités dans ses horizons. J’étais attirée par l’esprit et l’aspect intellectuel de mon ex-employeur. Comme par ailleurs j’avais envie d’une relation et qu’il était physiquement pas mal, j’ai accepté ses avances.
— Et ensuite ?
— Ce fut pour moi une révélation. Mon patron se révéla très cérébral et m’entraîna dans les dédales de ses fantaisies.
— Mais encore ?
— Il était très voyeur. Il me fit porter des vêtements volontairement trop courts ou trop serrés, que je mettais lorsque j’allais faire des courses au supermarché de la ville voisine. Il me fit aussi découvrir un camping naturiste où j’allais me baigner avec lui.
— Ca vous plaisait ?
— Beaucoup. J’ai toujours pris soin de mon corps et le fait de m’exhiber nue ou peu vêtue m’excitait.
— Votre expérience s’est limitée à cela ?
— Non, nous sommes rentrés dans des jeux plus sophistiqués. Par exemple, il m’a offert une mini caméra. J’ai dû la cacher dans ma chambre. Je me suis filmé ainsi, seule, en train de me caresser chez moi. Un peu plus tard, il m’a demandé d’exciter mon mari et de faire l’amour avec lui, toujours avec la caméra cachée.
— Et vous l’avez fait ?
— Oui, plusieurs fois. Je devais prendre certaines positions, ou bien faire une fellation,…
— Ca vous a plu ?
— Beaucoup. J’avais l’impression de baiser devant lui. Ca m’excitait terriblement.
Elle avait dit « baiser », spontanément et pas « faire l’amour ». Clarisse sentit que la jolie cougar brune revivait spontanément la scène qu’elle était en train de décrire. Elle reprit :
— Ce que vous me racontez là est effectivement original. Votre mari ne s’est rendu compte de rien,
— Non, jamais. Il faut dire que je fais très attention. Et puis il part assez souvent sur des chantiers pour plusieurs jours, ce qui me laisse de la liberté.
— Où en êtes vous aujourd’hui ?
— On continue nos jeux. J’ai découvert grâce à mon amant des sites d’exhibition, des lieux aussi.
— Par exemple ?
— Il m’a fait découvrir le milieu échangiste. Quand mon mari n’est pas là, nous allons dans des clubs adultes, assez éloignés de chez moi pour que je ne sois pas reconnue. Il m’a offert plusieurs tenues, dont une robe fuseau longue noire, échancrée dans le dos et ouverte jusqu’à la cuisse. C’est ma favorite. Je la porte sans rien dessous avec de escarpins noirs.
— Et ?
— Au début, je me montrais simplement comme ça, en robe. Puis, un jour où j’avais un peu bu, un type m’a déshabillée devant les clients. J’ai dansé, nue sur un podium, pendant une bonne demi-heure sous les regards de la salle. Quand ça été fini, tout le monde a applaudi.
— Vous êtes allée plus loin ?
— Dans ce registre là, non.
-Et dans d’autres ?
Marie Christine fit une pause et demanda à boire un verre d’eau. Clarisse lui proposa un apéritif qu’elle accepta.
Puis elle reprit :
— Mon amant m’a inscrite sur le site « Montrées ». On y voit des femmes qui se soumettent aux caprices les plus divers de leur dominant. J’ai fait plusieurs séries de photos, visage masqué, qui sont exposés sur le site.
— Je connais ce site ? Quels genres de photos ?
— Une première série nue dans des poses exigées. Puis des séries d’exhibition dans un restaurant, sur une aire d’autoroute, dans une église. La dernière série, je l’ai réalisée la semaine dernière avec lui dans un supermarché. J’ai dû faire des photos d’identité torse nue dans la haie marchande en laissant le rideau du photomaton légèrement ouvert.
— Bien. Et finalement, vous êtes ici pourquoi ?
— Parce que mon Maître me l’a demandé. Il souhaite que je me soumette à vous.
C’était donc ça. Clarisse nota qu’elle n’avait pas utilisé le mot «Maître » auparavant.
La secrétaire infidèle reprit :
— Mon maître m’a fait connaître votre site. Il souhaite que j’y figure dans une scène avec vous, à la seule condition que mon visage soit caché. Je ne vous demanderai pas d’argent pour cela.
Clarisse prit un instant de réflexion, puis annonça que cela ne lui posait pas de problème, par un « Allons y, alors »
Elle donna un loup noir à la brunette et lui demanda de se déshabiller lentement. Elle enleva le haut. Le corps de la cougar se révéla tel que l’avait imaginé Clarisse. Un ventre quasiment plat, des hanches étroites, des seins ronds et lourds légèrement tombants, des aréoles larges et des tétons saillants. Puis elle se sépara de son jean, restait un string de dentelle noir qui disparut à son tour.
Le pubis était épilé à l’exception du fameux « ticket de métro », les fesses en pomme relativement fermes, les cuisses et les jambes sculptées par une activité physique nécessairement importante. La quinquagénaire prenait visiblement grand soin d’elle-même.
Une fois nue, Marie Christine resta debout face à l’objectif de l’appareil photo que tenait Clarisse, en sus de la caméra qui continuait de tourner dans son coin. La photographe lui demanda de pivoter sur elle-même, enchaînant les clichés. D’autres poses suivirent : mains sur les hanches, poitrine tendue en avant, puis cambrée mains, présentant les les seins.
Clarisse lui réclama alors de reprendre les poses dont elle avait parlé lors de l’entretien. Marie Christine se mit d’abord à genoux, puis à quatre pattes, écarta les cuisses et finit sur le dos, jambes relevées. Sa vulve était entièrement épilée, les grandes lèvres dépassaient légèrement de son abricot ourlé.
Clarisse la fit ensuite asseoir sur le sofa de cuir et lui demanda de se caresser cuisses écartées face caméra. Connaisseuse, elle profita de la scène quelques instants avant de donner la brune pulpeuse un gode d’une taille raisonnable.
Docile, Marie Christine le lécha puis le fit aller contre ses seins avant de finalement le frotter contre sa vulve. Abandonnant l’appareil photo, la vieille se glissa derrière elle et caressa ses épaules. La brune tressaillit et fermant les yeux se pénétra avec le phallus noir. Clarisse lui massa lentement les seins, qui se révélèrent assez mous, puis les pétrit largement en ayant bien soin d’enfoncer ses ongles dans les chairs souples.
La petite bombe brune accéléra sa masturbation tandis que la vieille, penchée sur elle, l’embrassait à pleine bouche, mordillant sa langue et ses lèvres. La main décharnée de Clarisse descendit vers le bas ventre ouvert et finit sa couse sur le clitoris de Marie Christine. Titillé, massé puis pincé celui-ci augmenta de volume, jusqu’à ce que la brune, tendue comme un arc, jouisse en éjaculant largement sur son gode.
Clarisse la laissa redescendre quelques instants puis lui demanda si la séance lui avait plu. Marie Christine fit un signe positif de la tête tout en cherchant du regard ses vêtements épars.
Un peu plus tard, au moment où elle partait, la vieille lui lança :
« Si votre Maître le souhaite, j’ai quelques scénarios à vous proposer, qui je pense vous plairont à tous les deux. Dans ce cas, n’hésitez pas à me contacter ! »