Elle venait d?avoir 18 ans.

    Ce qu?on remarquait chez elle, c?était évidemment son visage. Michiko avait en effet des traits d?une finesse qui étaient bien plus que peu communs : ils étaient simplement exceptionnels. J?avais surpris, avant que cela ne devienne trop fréquent pour que j?y prête attention, combien les gens que l?on croisait pouvaient rester les yeux fixés sur elle, fascinés par son visage? Ses yeux avaient le charme de beaucoup de mannequins japonais : en amande, légèrement bridés, suffisamment pour donner ce côté incroyablement attirant des filles asiatiques et sans l?excès qui aurait pu briser l?équilibre de son visage?

    Je l?avais rencontrée complètement par hasard, à Tokyo, en sortant de mon appartement pour me diriger, comme cinq matins par semaine, vers la station de métro. Ce matin là, rien ne me prédisposait, bien au contraire, à passer une journée aussi merveilleuse. En effet, après avoir survécu la veille à une journée particulièrement difficile au bureau, enchaînant réunion sur réunion, j?étais rentré chez moi, complètement lessivé, vers 1h du matin. Enervé par cette sale journée, j?avais fait l?erreur d?allumer la télé ; j?étais alors tombé sur un film français en VO, chose assez rare à la télévision japonaise pour que je ne m?endorme pas tout de suite. J?avais donc résisté au sommeil et n?avais sombré que vers trois heures du matin.

    C?était donc de méchante humeur que je m?étais levé ce matin là, après avoir repoussé trois fois mon réveil? Dans un état semi-comateux, que l?absence de petit déjeuner n?avait pas arrangé, j?étais donc sorti de mon appartement, tête baissée, peu réjoui d?avoir affaire à la traditionnelle foule du matin en semaine.

    Je n?avais donc pas remarqué que juste devant l?entrée de mon immeuble, Michiko, accroupie, tentait de refaire son lacet à l?abri de l?écrasante pression de la foule. J?avais juste entendu un petit cri avant de rentrer en collision frontale avec elle. Mon genou avait frappé son épaule, me déséquilibrant vers l?avant, et la projetant sur le côté. Je me rattrapais de justesse en posant la main par terre tandis qu?elle se retrouvait quasiment allongée sur le ventre. Me rendant compte de la situation, je commençais me répandre en excuse? et puis, alors que je m?attendais à rencontrer le classique mépris poli et froid dont témoigne souvent les tokyoïtes envers les gaijins, je vis qu?elle riait. Cela m?avait tout de suite séduit? Le sol étant détrempé par la pluie de la nuit, nous étions tous les deux dans un sale état. Elle, avait de larges taches sur son pantalon, moi, j?avais ma veste à moitié détrempée. Je lui avais donc proposé de rentrer chez moi pour qu?elle puisse se changer ou au moins se sécher. Je l?avais convaincue non sans mal. Et de là a commencé notre histoire.

    Michiko était beaucoup moins enfermée dans les règles de bonne conduite de la bonne société japonaise. Elle riait souvent, et fort, et faisait preuve d?une grande sociabilité envers tous les gens qu?elles ne connaissait pas. Mais, sans surprise, elle instaurait tout de même une certaine distance entre elle et l?extérieur, ce qui limitait nos relations, notamment sur le plan sexuel. Mais après deux mois de relations intenses mais très chastes, il était temps de changer les choses?

    Nous étions allongés l?un contre l?autre, regardant un film d?action américain comme il en passait chaque vendredi soir sur NHK. J?aimais ces soirées pendant lesquelles, blottis l?un contre l?autre, elle était détendue au point de me laisser la caresser. Je n?avais jamais réussi à savoir d?où venait son odeur, un mélange de senteurs vanillées et sucrées, plutôt de type occidental, parmi les parfums qu?elle avait ramené chez moi. Je lui demandais alors, en la taquinant :

    – C?est ton ancien petit ami gaijin qui t?a offert le parfum que tu portes, Michi ?

    – Non, ce sont mes parents pour mon dernier anniversaire. Jamais un gaijin ne m?a fait de cadeau avant toi…

    – Tu veux dire que je suis le premier gaijin que tu connais ?

    – Oui. Et aussi mon premier garçon, dit elle en fronçant son nez, un peu honteuse, en partant d?un rire qui aurait fait craquer n?importe quel homme normalement constitué .

    Je me doutais bien qu?à son âge, elle ne devait pas avoir une grande expérience en la matière, mais je pensais, vu sa beauté et son charme incroyable, qu?elle avait au moins eu un ou deux petits amis. Ne voulant pas tricher sur le moindre point avec elle, je lui dis :

    – Ecoute, Michiko, je vais être clair avec toi. Je sais qu?on ne se connaît depuis un peu plus d?un mois seulement, mais tu es quelqu?un d?important dans ma vie. Notre relation est pour moi de loin la plus importante que j?ai jamais eue avec une fille. Mais j?ai envie d?aller plus loin avec toi? je veux dire sur le plan sexuel?

    Ses mains étaient soudain devenues moites?Elle ne détachait pas ses yeux de l?écran mais je sentais bien qu?elle m?écoutait avec un détachement simulé.

    Je poursuivis donc :

    – Je ne veux pas te forcer à faire quoi que ce soit que tu regretterais ensuite, Miko, tu sais?

    – Oui, je sais? Moi aussi, j?ai envie d?aller plus loin, mais je n?ai aucune expérience, alors que toi tu as connu plusieurs filles avant moi, je ne veux pas te décevoir? Et puis, vous, les occidentaux, vous avez des m?urs un peu plus?libres? dit elle dans un souffle, la voix un peu tremblante.

    Je la serrais contre moi :

    – Ne considère pas ça comme une épreuve. Si tu le veux vraiment, on peut avancer progressivement. Si tu me fais confiance, je peut te faire découvrir tout ce j?ai envie de faire avec toi, et que tu partages avec moi ces moments.

    – Oui, dit elle, en desserrant mon étreinte et en avançant vers moi à quatre pattes pour venir m?embrasser.

    C?était la première fois que c?était elle qui prenait l?initiative de m?embrasser. J?en conclus que nous pouvions alors commencer les leçons?

    – As tu déjà regardé un film pornographique ou même érotique, Michiko ?

    – Non, dit elle un peu gênée .

    – Viens !

    Je la fis asseoir sur mes genoux, devant l?ordinateur qui était sur mon bureau. J?avais en effet sur mon disque dur un grand nombre de films, assez courts, que j?avais récupérés sur Internet : un petit côté voyeur sans doute.

    Je posais mon menton sur son épaule, et mordillai son oreille, tandis que ma main gauche se posait sur son ventre. Elle tressaillis. Tout contact avec Michiko était, même après deux mois, assez difficile. Elle refusait toute caresse appuyée et le seul acte à proprement parler consistait en un baiser assez chaste avant de s?endormir l?un contre l?autre. Cette pudeur extrême n?avait pas constitué pas pour autant un frein dans notre relation, mais son désir désormais affirmé d?aller plus loin n?allait pas me contrarier?

    J?avais décidé de lui montrer d?abord des films plutôt softs, histoire de voir sa réaction. J?avais notamment un film de quelques minutes montrant une jeune asiatique, très prude également, découvrant les joies de la fellation et du cunnilingus. Je cliquais donc sur le fichier et le film démarra. Je voyais les yeux grands ouverts de Michiko fixés sur l?écran, alors que le film commençait par un gros plan sur la main d?un homme plongée dans la culotte d?une jeune femme sans doute chinoise, d?une vingtaine d?années. Celle-ci, vêtue d?un tee shirt et d?une culotte, était assise sur un lit tandis que son partenaire, une main contre son intimité, se penchait en avant vers elle pour l?embrasser. On sentait chez cette fille une certaine inexpérience doublée d?un peu de réticence, mais aussi un certain plaisir à se voir ainsi ? maltraiter ?. Son partenaire n?y allait pas de main morte en effet : on voyait sa main s?agiter à travers le tissus, on devinait des doigts pénétrant son vagin sans ménagement, tandis qu?il l?embrassait profondément, fouillant avec sa langue la bouche de la jeune fille.

    Ma main posée sur le ventre de Michiko avait senti une légère contraction. Michiko avait en effet un ventre particulièrement musclé, conséquence de nombreuses heures de gym ; et j?aimais y apposer ma main quand nous étions ensemble car celui-ci trahissait souvent ses émotions. Elle arborait une petite moue mi-fascinée, mi-choquée.

    – Tu ne t?es jamais caressée Michi ? lui soufflais je à l?oreille

    – Non?

    L?homme de la vidéo avait maintenant baissé la culotte de la jeune fille, puis soulevé son tee-shirt. Il lui attrapait sans ménagement les seins et commençait à lui sucer les tétons.

    J?avais pour ma part soulevé légèrement le pull de Michiko et passé ma main à travers les boutons de son chemisier. Mes doigts étaient maintenant en contact avec sa peau, douce et chaude, de son ventre. Je lui massai le ventre en faisant des mouvements circulaires autour de son nombril.

    L?homme de la vidéo s?intéressait maintenant à la chatte de sa compagne et léchait goulûment ses petites lèvres perdues dans un océan de poils noirs, tandis qu?elle commençait à gémir.

    – C?est un cunnilingus dis-je à Michiko qui ne perdait pas une miette du spectacle.

    – Et,? je veux dire? comment l?homme y prend plaisir ? Je veux dire? ça ne doit pas être très? bon?. cet endroit?

    – Détrompe toi, ma puce, le goût de la chatte d?une femme est un délice? et maîtriser le bonheur que l?on peut procurer à sa compagne est une sensation merveilleuse.

    La fascination de la vidéo sur Michiko me permettait pour la première fois de la caresser sans qu?elle n?ait de mouvement de recul. Ma main toujours posée sur son ventre descendait progressivement vers le haut de son pantalon. Ce dernier, bien que serré contre sa peau, me permettait tout de même de glisser un ou deux doigts un peu plus bas. Je rencontrais alors le haut de la culotte de Michiko, une petite frange en dentelle. La pudeur dont avait toujours témoigné Michiko faisait que la moindre petite accession à son intimité était une source de plaisir indicible chez moi.

    L?homme de la vidéo avait maintenant renversé sa partenaire et rapproché sa bite près du visage de sa compagne.

    – Tu vois Michiko, la femme prend du plaisir : regarde sa chatte, comment elle est luisante. Quand une fille prend du plaisir, elle ? mouille ?.

    Michiko se tourna alors vers moi, les yeux pleins de désirs et m?embrassa soudainement. Aussi excité qu?elle par la scène qui se déroulait devant les yeux, je fis une chose que je n?avais jamais essayé avec Michiko : je sortis ma langue au contact de ses lèvres, et commençait à la passer sur sa lèvre supérieure. Elle ne refusait pas le contact et je sentis même sa langue venir au contact de la mienne. Elle apprenait vite. Nos langues se mêlèrent alors et je goûtai à sa salive tiède. Michiko avait légèrement bougé, laissant ma main perdue près de son bas ventre poursuivre sa progression de quelques millimètres. Je sentis alors au bout de mes doigts ses poils pubiens. Une petite touffe de poils drus, à la frontière de son ventre et de son bas-ventre, dont la douceur me fit frémir.

    Michiko, se rendant compte de la situation se redressa un peu, privant soudainement à mes doigts de ce contact merveilleux. Nos lèvres se quittèrent, et je gardais dans ma bouche le goût de sa salive. Les lèvres luisantes, Michiko sourit légèrement, frissonna et tourna de nouveau la tête vers l?écran.

    La jeune fille, désormais plus entreprenante, avait entrepris une fellation et se débrouillait plutôt mal. Elle avait pris en bouche la bite de son partenaire sans le décalotter et semblait un peu réticente à faire pénétrer le sexe de son partenaire plus loin dans sa bouche. L?homme sortit alors sa bite de la bouche de la jeune fille, la décalotta, puis imprima à la tête de la jeune fille le mouvement qu?il désirait.

    – C?est une fellation dis je à Michiko. Beaucoup d?hommes adorent ça.

    – Et toi ?

    – J?aime ça mais aussi beaucoup d?autres choses? dis je tandis que je l?embrassais dans le cou.

    – Et les filles que tu as rencontré, elles aimaient ça aussi ?

    – Pas toutes, à vrai dire. Mais comme pour le cunnilingus, la fellation est aussi un plaisir pour la fille qui la pratique? elle maîtrise le plaisir qu?elle peut donner à son copain? et c?est une sensation délicieuse.

    – Alors j?apprendrais, dit-elle en tournant son visage vers moi.

    L?homme de la vidéo était sur le point de jouir. Les yeux fermés, il avaient le buste tendu, les bras vers l?arrière. Soudain, il sortit son sexe luisant de salive, le colla contre la joue de la jeune fille et répandit sur elle son sperme. Je pensais avoir chargé une vidéo plutôt soft, et cela me semblait un peu ? hard ? de commencer par une éjaculation faciale.

    Je vis en effet Michiko froncer les sourcils, elle qui considérait la transpiration ou l?éternuement comme particulièrement grossier, voir un homme ainsi éjaculer sur le visage de sa compagne avait de quoi la choquer.

    L?homme de la vidéo n?en restait pas là, et il essayait de faire rentrer son gland blanchi par son sperme entre les lèvres fermées de la jeune fille. Celle-ci, qui avait manifestement pas apprécié cette éjaculation faciale ne semblait pas disposer à goûter à la semence de son partenaire. Pourtant, elle entrouvrît légèrement les lèvres et la bite de son partenaire s?y engouffra. Elle eut un premier haut le c?ur, avant d?avaler une première fois. Elle n?y prenait manifestement pas beaucoup de plaisir, mais n?avait plus le dégoût initial. Et la vidéo s?achevait ainsi.

    Michiko n?avait manifestement pas été emballée par cette dernière scène. Les sourcils encore froncés, elle se tourna vers moi et dit : ? et les filles, en occident elles font aussi toutes ça volontairement ? c?est?. beurkk ?

     ? Beurk ? était un des rares mots français qu?elle avait appris avec moi. La voir ainsi manifester son dégoût avait quelque chose de ravissant.

    Je la rassurais.

    – Non, à vrai dire, elles sont minoritaires, et c?est souvent quand elles sont avec leur partenaire depuis assez longtemps. Tu sais , même si là, la fille a été plus ou moins forcée, je ne te forcerai jamais à faire quelque chose que tu ne veux pas faire Michiko. Ca te semble comme ça sans doute un peu dégoûtant, et le goût du sperme ne doit pas être particulièrement agréable. Mais là encore, une fille qui suce et va jusqu?au bout, c?est à dire qu?elle avale, ou qu?elle prend le sperme sur son visage, c?est une énorme source de plaisir pour le mec. Mais tu ne dois pas voir ça comme , je ne sais pas?. une humiliation?c?est juste deux personnes qui se donnent ensemble et volontairement du plaisir.

    – Je ne me sens pas prête, tu sais?

    – Je sais Michi, ne t?inquiète pas, je n?exige rien de toi que tu ne veux toi aussi.

    – Ca ne veut pas dire que je ne t?aime pas, tu sais

    – Je sais, ma puce

    – Je ne suis pas prête à ce que tu me vois nue, dit elle soudainement en rougissant.

    C?était donc ça. Michiko avait en effet un complexe. Alors que les japonaises avaient déjà souvent des seins de petite taille, Michiko, en partie à cause de son âge, avait vraiment de petits seins. Etant plus attiré par les petits seins, cela ne me posait pas le moindre problème, mais à elle, manifestement si, et je l?avais remarqué les rares fois ou j?avais voulu poser les mains sur sa poitrine. Revers de la médaille, pourrait-on dire, comme beaucoup de filles qui ont peu de seins, elle avait un petit cul magnifique. Ferme, rebondi, qui mettait en valeur une superbe cambrure.

    – Tu sais, Michiko, nous pouvons déjà faire beaucoup de choses sans que je ne te voies nue. Et si tu fais un complexe sur tes seins, sache que je les trouve parfaits. J?ai toujours pensé qu?une silhouette féminine était encore plus jolie quand elle n?est pas cassée par une trop grosse poitrine. Je les aime tes petits seins lui dis je, la serrant dans mes bras et l?embrassant dans le cou.

    Elle rit et passa sa main dans mes cheveux.

    – Et tu sais, comme je les aime tous les deux, j?ai envie de deux choses. Tu sais quoi ?

    – Non, répondit elle, les yeux rieurs.

    – Je veux deux choses : je veux pouvoir te caresser partout, même si tu gardes tes vêtements.

    – D?accord, dit-elle en me prenant les mains. Mais pas les seins. Et quelle est l?autre chose ?

    – Tu as le droit de refuser?

    Elle prit un regard interrogateur.

    – Je sais que ça va aller sans doute à l?encontre de tes ? principes ?. Tu dois faire une lessive, non, aujourd?hui ?

    – Oui, dit-elle, encore plus étonnée. Mais je ne vois pas?

    – Rapporte moi tes affaires sales? toutes? je veux sentir ton odeur.

    Elle avait baissé les yeux. Après quelques secondes de silence, elle dit :

    – Mais? je ne comprends pas? pourquoi ?

    – Je sais combien c?est important pour toi, et pour beaucoup de femmes japonaises, de préserver son intimité en évitant de donner tout accès à un homme à ce qui fait de toi une femme. Je veux briser ça. Pour qu?on puisse briser toutes les barrières. Commençons par ça. N?y vois pas quelque chose de sale. Sentir ton odeur intime, c?est me rapprocher de toi. Dis moi où elles sont.

    – Là-bas, dit-elle, après trois secondes de réflexion.

    Je pris donc son gros sac et l?ouvrit. Michiko avait pris l?habitude de faire ses lessives chez moi étant donné que celle de ses parents était particulièrement capricieuse. J?en sortis un grand sac bleu, fermé par une corde. Je le ramenai dans la chambre, et m?assis sur le lit où avait pris place Michiko.

    – Tu peux encore me dire non, ma puce. Je sais que tu te sens extrêmement gêné mais faisons quelque chose : en retour, tu pourras me demander deux choses que je ne pourrai pas refuser.

    – Je? d?accord, mais je veux pouvoir enlever une des? culottes? s?il te plait?

    Je compris que celle-ci devait être trop inmontrable pour que Michiko ne se sente pas mourir de honte.

    – Ok dis je?

    Je la vis plonger immédiatement la main dans le sac et en ressortir une petite culotte blanche. Elle me mit la main sur les yeux et retourna dans la pièce d?à côté. J?en profitai alors pour renverser le sac sur le sol. La pile contenait plusieurs chemisiers, tee-shirts et? plus intéressant, de ravissant soutien-gorges et culottes, dont je n?avais pour l?instant pu que deviner à travers les vêtements que portait habituellement Michiko.

    Cette dernière revint, les joues rouges, mais visiblement soulagée d?avoir pu cacher cette culotte.

    – Dis moi quand tu as porté ces chemisiers.

    Je pris les chemisiers et les tee shirts un à un tandis qu?elle m?énonçait les jours auxquels elles les avaient mis et je les portais à mon nez, pour m?imprégner de l?odeur de Michiko. J?étais assez déçu de ne sentir qu?une odeur de lessive. Je pris alors un débardeur et me rappelais le jour où elle l?avait mis. C?était avant hier, jour auquel nous avions dû marcher plus d?une heure dans une chaleur étouffante. Ce vêtement porterait sans doute son odeur de transpiration. Je vis qu?elle comprit et tourna la tête alors que je commençais à sentir une odeur un peu forte, légèrement âcre mais aussi un peu acidulée. Pour une fois, j?accédais à l?intimité de Michiko. Je m?attaquais alors à ses culottes. Une à une, je les mis en contact avec ma bouche, respirant profondément cette odeur entêtante, mêlée parfois d?un très léger parfum d?urine. J?adorais cette odeur poivrée, et imaginer la petite chatte de Michiko en contact avec ce bout de tissus, m?excitait au plus haut point. J?avais gardé pour la fin la culotte qu?elle avait portée le jour où nous avions beaucoup marché : une petite culotte avec des lignes multicolores horizontales. Elle avait compris que c?était sans doute celle qui trahirait le plus son odeur intime et tentait de la repousser du pied sous le lit.

    Je souris, me penchai en avant et lui pris les deux jambes pour la faire basculer sur le lit. Elle partait d?un de ces petits cris typiquement japonais, pour manifester un mécontentement à moitié simulé. J?avais attrapé son sous-vêtement et commençai à le porter à mon visage quand elle entreprit de me le retirer. S?en suivit une joyeuse bataille à l?issue de laquelle elle se retrouvait sous moi, la culotte couvrant son visage, et moi lui tenant les deux poignets. Je soulevais alors son poignet gauche et la vit les yeux clos, manifestant ainsi la honte qu?elle éprouvait à être dans cette situation. Je lui embrassai le nez, les oreilles, les sourcils, le cou. Elle rit et ouvrit les yeux.

    – Je t?aime Michiko

    – Je t?aime aussi .

    Je lui posai la culotte sur la bouche et entrepris de l?embrasser. Je respirai profondément ce parfum merveilleux qu?exhalait ce bout de tissus. Elle voulait détourner la tête mais je l?en empêchai. J?avalai désormais la bande étroite de tissus, goûtant désormais avec ma langue à cette saveur salée, un peu amère et au goût puissant. J?embrassais aussi en même temps Michiko, dont la bouche s?ouvrit progressivement jusqu?à avaler elle aussi le tissus qui deux jours auparavant avait recueilli son odeur intime. Je sentais sa langue râper l?autre côté du tissus, cherchant à venir à la rencontre de la mienne. C?était sans doute la situation la plus excitante de ma vie.

    Elle soupira. Je relâchai la pression sur ses poignets et elle n?en profita pas pour essayer de se dégager de mon étreinte mais elle mis ses mains sur mon dos. Je fis glisser mes mains sur ses hanches, évitant ses seins comme convenu, mais soulevant au passage son chemisier pour découvrir son petit ventre. Je faisais glisser mes pouces sur sa peau douce, et sentait ses abdominaux se contracter. Je posais mes mains sur ses hanches et constatais à quel point sa cambrure, qu?on devinait à travers ses vêtements, était parfaite.

    Notre baiser devenait de plus en plus passionné. Nos langues se mêlaient , et le tissus désormais imprégné de nos salives répandaient un flux ininterrompu de saveurs. Je sentais sa respiration s?accélérer. Je me reculai un peu et je voyais son visage, ces traits si fins, cette forme de visage gracieuse, barrée par une bande de tissus multicolores, légèrement enfoncée dans sa bouche délicate. Elle réouvrit les yeux, me regarda, et au lieu de rejeter brutalement le tissus de sa bouche, elle le tira délicatement, d?une façon tellement sensuelle que je sentis un désir quasi animal monter brutalement en moi. Mais nous avions un engagement. Les choses se feraient progressivement, et même si résister serait dur, je le respecterai.

    Elle était maintenant couchée sur le dos, les mains le long du corps, alors que j?étais accroupi sur son bas ventre. Son chemisier toujours relevé me permettait de voir son nombril. Je me penchai vers cette portion de son corps légèrement découvert, et y déposai de multiples baisers. Sa peau avait un goût merveilleux, et je retrouvais une partie du parfum qui imprégnait sa culotte. Je faisais glisser ma langue en faisant des cercles concentriques autour de son nombril, avant de finalement y insérer ma langue. Elle se cambra. J?avais désormais une érection tellement importante que mon sexe me faisait mal. Résister à l?envie de le libérer était presque insurmontable, mais je savais que bientôt je pourrai faire l?amour à Michiko.

    Ma langue glissait désormais de son nombril luisant vers son bas ventre. Elle me passa la main dans les cheveux, m?attirant légèrement vers le haut, comme pour me signifier que nous avions un engagement. Je relevais la tête et je lui jetai un regard qui signifiait que j?avais compris. Je lui pris alors les hanches et la fis progressivement basculer sur le ventre. Je me mis à quatre pattes, mes genoux des deux côtés de ses hanches. Elle tourna la tête sur le côté. Je me penchai en avant et déposai un baiser sur sa joue.

    – Laisse-moi te masser

    Elle poussa un léger gémissement qui signifiait son accord. Je pris alors l?huile de massage sur la commode, en versai un peu sur mes mains et commençai le massage. Son chemisier avait en partie recouvert son dos. Je passai mes mains sous le tissus et répandit le produit sur le bas de son dos. Son chemisier ne facilitait pas la man?uvre. Je tirai d?un coup sec pour le faire sortir complètement de son pantalon.

    – Défais tes boutons, ma puce?

    Elle s?exécuta sans protester. Michiko fit preuve d?une adresse peu commune pour réussir à défaire ses boutons et faire glisser son chemisier sans soulever son corps du lit, et ainsi sans me montrer ne serait que d?un début de sein.

    Son dos était maintenant complètement nu, seulement barré par la bande de son soutien gorge. Je commençai alors à lui masser le bas du dos, puis je remontai, en appuyant légèrement mes pouces sur sa colonne vertébrale. Ses dorsaux se décontractèrent petit à petit. Je posai mes mains sur son cou, massai sa nuque admirable.

    Elle soupira. Je fis descendre mes mains sur ses épaules, puis le haut de ses bras. Mes mains se repositionnèrent ensuite sur son dos et je ne pu résister à l?envie de dégrafer son soutien-gorge. Les deux maintiens se séparèrent et me laissèrent un accès complet à son dos. Michiko fit mine de protester mais quand elle se rendit compte que je pouvais désormais faire de grands massages, du bas au haut de son corps, elle se résigna à être ainsi dévêtue. Je m?étais un peu affaissé et j?étais désormais quasiment assis sur le haut de ses cuisses. Et lorsque je remontais du bas de son dos au haut de sa nuque, mon corps se penchait vers l?avant et mon érection difficilement contenue dans mon caleçon venait au contact du petit cul ferme et rebondi de Michiko. Ce contact régulier me faisait le même effet qu?une masturbation, et plus le temps passait, plus mon sexe venait se coller aux fesses de Michiko.

    Je fis passer ma main sous le ventre de Michiko, et constatait qu?il était désormais recouvert d?une fine pellicule de transpiration. J?accédais au bouton de son pantalon et le désengagea de la boutonnière. Je sentis une interrogation chez Michiko et lui dis :

    – Ne bouge pas ma puce, je veux juste pouvoir te masser le bas du dos.

    Demi-mensonge à vrai dire. Je voulais surtout pouvoir sombrer à la vision de son petit cul magnifique dans une petite culotte en dentelle.

    Je fis glisser le pantalon un peu plus bas, et découvrit la lisière de dentelle que j?avais pu toucher un peu plus tôt. Michiko portait une culotte qui mettait en valeur ses deux jolies petites fesses., ce genre de culotte plus couvrante qu?un string mais plus ouvertes sur les hanches que les culottes classiques. Je baissai encore son pantalon un peu plus bas, quasiment au bas de ses fesses et je repris mes massages. A chaque mouvement vers le bas, mes doigts s?accrochaient imperceptiblement à la lisière de sa culotte et je découvrais ainsi un peu plus le haut de ses fesses.

    La respiration de Michiko était maintenant beaucoup plus bruyante, signifiant que mes caresses ne la laissait pas insensible. A l?huile qui désormais avait pénétré sa peau se mêlait un peu de transpiration causée par l?excitation. Son dos luisait sous la lumière électrique. Ses pieds frottaient la couette de notre lit. Elle se laissait envahir par ses sensations sans résister.

    Et je ne pus pas résister non plus quand, à la faveur d?un long mouvement du haut vers le bas de son dos, je découvris le début de la raie de ses fesses. Voir ainsi son petit cul parfait, le début de cette division entre ces deux petits globes de chair me fit, il faut l?avouer, complètement craquer, comme un adolescent lors de sa première masturbation. Je sentis mon éjaculation venir de façon incontrôlable et je ne pus y résister. Michiko, qui s?était habitué au frottement régulier de mon membre durci contre ses fesses, devina que je venais de craquer. Elle fit passer ses mains dans son dos comme pour partager avec moi ma jouissance. Je m?effondrai vers l?avant, mon sexe venant s?écraser contre les fesses à demi nue de Michiko. Mes mains glissèrent jusqu?aux siennes, passèrent finalement se loger sous ses aisselles humides, avant qu?emporté par ma jouissance, celles ci ne glissent contre sa poitrine, la découvrant à moitié. Dépassé par une vague de plaisir que je n?avais connu, mon bas ventre donna quelques coups secs contre les fesses de Michiko, qui subissait visiblement avec plaisir cette simulation de sodomie. J?embrassai jusqu?à mordre le coup de Michiko tandis que plusieurs jets de spermes vinrent buter contre le tissus de mon caleçon. J?attrapai finalement les mains de Michiko et nos doigts s?entremêlèrent?

    A suivre… peut être…

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