Aussi maternellement que Jasmine sa tendre maman l’avait fait à son endroit il y avait déjà quelques années, Sophie poursuivait l’initiation saphique de la petite Amélia.
— Tiens ma belle, vois comme tu te détends maintenant. Tu commences à mouiller comme une vraie petite salope, susurra la rouquine à l’endroit de la fille maintenant entièrement nue, en lui faisant humer une petite pièce de vêtement humide et jaunie par une cyprine à laquelle s’étaient mêlées quelques gouttes d’urine.
— Ça sent bon, Maîtresse. C’est… c’est… ouf ! C’est bon. C’est même… excitant, je dirais. Devrais-je avoir honte de dire que j’aime ça ?
— Ta mouille sent très fort, mon bébé. Et tu as aussi fait un peu pipi dans ta culotte. Ne t’en fais pas : j’étais aussi comme toi, avant. Et pourquoi devrais-tu avoir honte ?
— Sais pas trop. C’est pas de choses… interdites, aimer sentir sa culotte mouillée ? Se faire faire l’amour par une femme… moi qui suis une femme ?
Sophie ne répondit pas. Lentement, elle avait ouvert les cuisses de sa nouvelle soumise, surveillant discrètement des yeux sa réaction. Lui ayant levé les genoux pliés, elle passa à l’exploration de ce sexe chaud, humide et secrètement libidineux. Quelques secondes à peine lui suffirent à recevoir cette grande révélation :
— Mais Amélia, tu es vierge ?? Je… j’ignorais. Personne ne me l’avait dit ! s’étonna-t-elle à la vue de la membrane rosée défendant la virginité de l’ingénue.
— Vous agissez pourtant comme si vous le saviez depuis toujours ! Vous me prenez d’une façon si délicate, Lady D !
— Tu n’as jamais fait l’amour avant, demanda Sophie, quelque peu troublée.
— Je ne me suis jamais donnée à quiconque. À aucun garçon ni aucun homme.
— Et ta sur Anna ?
— Anna est plus délurée que moi, Madame. Elle a perdu son pucelage il y a longtemps déjà, passant d’un copain à l’autre. J’ignore cependant comment elle peut réagir dans les bras d’une femme.
Sophie maintint le rythme de ses délicats attouchements sur ce corps innocent dont elle prenait lentement possession. La jeune ne put garder davantage pour elle seule le témoignage du sublime plaisir qui s’emparait inexorablement d’elle :
— Et je… je n’aurais jamais cru éprouver tant de plaisir à m’abandonner à une femme. C’est tellement doux, tellement sensuel, vos touchers, Madame !
Flattée de ces derniers mots, Sophie envoya sa langue à l’exploration du portail de ce sexe vierge et nubile, avec la ferme intention de conforter le bien-être ressenti par cette gouine qui se révélait. C’est en se tortillant le bassin qu’Amélia accueillait les saphiques caresses de la rouquine dont le visage était de plus en plus inondé par la mouille de cette petite cochonne qui se mouvait devant elle. Le temps sembla s’arrêter pour ces deux femmes en communion de sens et de volupté.
Dans l’intervalle, et à peu de distance, l’on pouvait percevoir les gémissements plaintifs témoignant des sensations poignantes qu’éprouvait Anna, sa sur, pour sa part sous les soins attentionnés que lui prodiguait Alicia dans leurs échanges passionnés.
— Maîtresse, gémit de nouveau la jeune entre deux soupirs de plaisir, je vous avais demandé de me déculotter. Je dois vous dire quelque chose, à présent.
— Tu as un autre petit secret à me révéler, chérie ? demanda Sophie après avoir avalé une première gorgée de cyprine tiède au goût subtilement acidulé.
— Je… je viens de prendre ma décision, et je vous demande, osa la nouvelle baisée, si vous voulez bien me déflorer. Je…, si je dois l’être, je désire que ce soit par une personne aussi douce que vous.
— C’est non seulement une marque de respect que tu me fais là, Amélia, mais aussi un grand honneur. Je ne peux cependant l’accepter, car vois-tu, j’ai formulé un vu de fidélité.
— Envers la Grande Evnika, c’est ça ? demanda la fille, quelque peu déçue.
— Non, ma belle cocotte ! fit l’autre en exprimant son petit rire d’enfant. Envers Alicia, ma vraie femme.
— La prisonnière ?? Elle est votre épouse ? Celle qui présentement baise ma sur ?
— Eh oui, c’est comme ça, ma belle. Nous sommes deux gouines, et mariées civilement. Et en plus elle est ici mon esclave perso ainsi que mon petit animal de compagnie.
— Votre… votre petite chienne ?
— Tout à fait. Elle et moi faisons notre petite promenade dans le jardin tous les matins. Elle adore ça.
— Elle fait vraiment tout comme… un petit animal ?
— Oh oui ! Elle est bien dressée, à présent, et marche docilement au pied en ma compagnie sans tirer sur sa laisse. Elle est cependant encore un peu mal à l’aise quand elle doit s’arrêter pour faire sa petite crotte.
— Que faites-vous alors ?
— Eh bien, quand je la vois commencer à tourner en rond sur place, je sais que c’est le moment et je m’arrête. Et pendant qu’elle fait sa petite affaire, je regarde ailleurs et j’attends patiemment qu’elle ait fini de gratter le sol sur son petit tas. Ensuite c’est à moi de ramasser le tout et d’en disposer comme une bonne citoyenne doit le faire. Mais tout ça n’est rien quand on considère que nous sommes dorénavant toujours ensemble et plus jamais séparées. À notre retour, je la récompense en m’assoyant près d’elle et en lui permettant de me lécher la chatte, ses deux pattes avant sur le bord de ma chaise.
— Je ne voulais pas vous insulter ni vous blesser, Madame. J’ignorais que vous étiez… enfin je veux dire… il n’était pas question pour moi de vous faire rompre votre engagement envers votre épouse légitime, affirma une Amélia toute confuse.
— Sois bien à l’aise, poulette, la rassura Sophie entre deux électrisants coups de langue sur un clito sur le point d’exploser. On peut baiser, toi et moi, mais pas de défloraison. Voilà. Par contre…
— Ou… oui, Maîtresse bénie, bégaya la jeune, les idées de plus en plus perdues dans ce pré-orgasme, vous dites… ?
— Je peux faire goûter à ton petit derrière les joies de la défloraison… compléta-t-elle en étalant de la langue un peu plus de mouille sur une rosette déjà irriguée par un ininterrompu flot de sève vaginale visqueuse, le tout en maintenant l’excitation clitoridienne avec les doigts.
Aucune réponse verbale ne suivit cette invitation. Le corps soudain pris de vives convulsions, c’est dans des secousses spasmodiques l’agitant violemment que la jeune fille connut la première extase saphique de sa courte vie, lui faisant momentanément oublier toutes les souffrances subies dans l’heure précédente. La langue de nouveau affairée sur le bourgeon en ébullition, Sophie gardait les mains sur les hanches de la jolie nymphette afin d’en contrôler les mouvements provoqués par sa jouissance.
Trente secondes passèrent. Le corps couvert de plaques rougeâtres, la respiration haletante, la sueur dégoulinant dans le cou et un liquide clair et inodore noyant son entrejambe, Amélia émergeait peu à peu de cette première expérience gomorrhéenne.
— Tu n’as émis aucun gémissement, s’étonna Sophie avant d’offrir ses lèvres à la bouche de l’autre pour un baiser de mouille partagée. Je ne t’ai vraiment pas vue venir !
— J’ai… j’ai tout gardé en-dedans. Ça me gênait tellement d’exprimer mon… mon plaisir ! Je suis désolée, Madame.
Ce fut par contre accompagné de faibles gémissements de joie que la jeune accepta l’offre labiale de sa maîtresse, se délectant à son tour, comme promis, de son propre jus d’amour.
— Tu peux jouir encore, petit bébé, lui annonça Sophie. On est pas comme ces messieurs, à devoir attendre la recharge !
— Oui, Maîtresse ! C’était si bon, souffla la jeune esclave en gardant son doux regard plongé dans celui, aimant, de sa dominatrice. Mais vous m’aviez parlé de quelque chose, juste avant que je perde la carte…
— Ton petit trou, je peux m’en occuper si tu désires un dépucelage maintenant.
— Mon… anus ? Vous feriez ça, sans que cela soit trop… douloureux ?
— Pour une part de souffrance, je t’en fais gagner dix de plaisir. C’est comme ça la sodomie, ma belle. Plus ça fera mal, plus tu jouiras par la suite, mais il faudra que tu me fasses pleinement confiance. Je ne sodomise pas la méfiance, désolée…
— Maîtresse, je suis à vous, annonça sans hésiter l’autre, bavant déjà à l’idée de donner libre cours à un vieux fantasme de jeunesse. J’ai soudain envie de me faire cochonner un peu par vous, ajouta-t-elle avec un petit rire d’enfant.
— Tu as bien pris ton lavement, ce matin ? vérifia la maîtresse.
— Oh oui, Madame, je suis propre. Je m’en voudrais tellement de vous faire de mauvaise surprise…
Et d’ajouter finalement, en chuchotant à l’oreille de celle qui allait l’initier aux plus pervers plaisirs qui soient :
— Allez-y, Maîtresse ! Prenez-moi maintenant par mon p’tit trou. Je veux connaître de nouvelles sensations. Faites de moi une vraie petite salope !
Satisfaite de l’avoir non seulement consolée mais également mise en totale confiance, Lady D décida de pleinement récompenser sa nouvelle soumise pour son inconditionnel abandon. Ayant saisi un gode de grosseur moyenne, elle lui refit remonter très haut les genoux afin d’exposer les parties les plus intimes de son anatomie et, tout en lui offrant un nouveau baiser d’encouragement, entreprit de masser doucement du doigt le sphincter qui s’offrait à elle. Étalant progressivement la cyprine fraîche qui recommençait à s’écouler de ses nymphes encore sous l’excitation, Sophie poursuivit ses mouvements en exprimant davantage de pression sur le muscle réchauffé qui perdit peu à peu de sa résistance.
— Avec la langue, Maîtresse. Explorez-moi avec votre langue. Elle est si douce et me rend si chatouilleuse !
C’est dans un concert de gémissements à peine contenus que bientôt Amélia accueillait dans son fondement un muscle lingual frétillant, provoquant chez cette nouvelle enculée d’agréables frissons de plaisir. Jamais dans sa vie celle-ci n’avait éprouvé de sensations aussi intenses, aussi stimulantes, aussi perverses. La fille s’abandonnait de plus en plus à ces caresses qui cherchaient à bénir les zones les plus interdites de son anatomie. Les mouvements de cambrure de la petite brunette, accompagnées des jeux de contraction-décontraction du sphincter, témoignaient sans équivoque non seulement de la joie qu’elle connaissait mais également du désir pervers de sentir une plus profonde agression de son rectum en pleine libido.
— T’es prête pour la suite, ma belle ? J’y vais très doucement.
— Oui, oui, Maîtresse, je suis prête, souffla-t-elle tout bas entre deux gémissements d’expectative. C’est tellement bon. Je me sens tout chose. J’ai tellement envie de vous ! Dites-moi si je dois faire quelque chose.
— Tu prends une grande respiration. Quand ça va tirer sur ta petite rosette, tu pousses un peu, comme pour aller aux toilettes, et tu expires lentement par la suite.
Le gode fit sentir sa présence sur le muscle déjà travaillé par l’habile langue de la rouquine. Observant les réactions de sa jeune initiée, Sophie accentua la pression sur l’anus glissant.
— Oh oui, Madame, ça… ça force un peu. Attendez… Je vais essayer de me relâcher un peu plus…
Stoppant la progression, l’instrument ne se fit imprimer que de légers mouvements de rotation sur son axe, amorçant sur place un très discret va-et-vient.
— C’est… c’est bon, Madame. Oui, j’aime ça, tout doux comme ça.
— Maintenant pousse un peu, ordonna Sophie.
— Oui. Oh ! Oui, je le sens passer. Ouf, c’est un peu gros, arrêtez s’il vous plaît.
Sans perdre patience, Lady D fit toutefois un rappel :
— Souviens-toi que tu dois souffrir pour jouir, surtout quand c’est la première fois, chérie.
— D’ac… d’accord, Maîtresse. Je vous fais confiance. Allez-y maintenant…
D’un geste décidé, le gode fut poussé jusqu’à son ultime diamètre, alors que la jeune, tout en émettant dans une grimace un long gémissement, opposait une vive poussée contre l’instrument, provoquant l’expulsion discrète d’un gaz.
— Ouf ! Il est tout passé, Maîtresse ? Ça m’a fait un peu mal mais c’est correct, maintenant. Fiou ! Ça fait tout drôle d’avoir quelque chose comme ça dans… le cul ! avoua très coquinement la petite brunette.
La surprise du premier moment passée, le gode se mit doucement à labourer les entrailles maintenant en sa possession alors que Sophie joignait à ces nouvelles sensations celles d’une langue visitant un sexe rubicond. Étudiant attentivement les parties génitales qui s’offraient de nouveau hardiment à elle, l’effronté muscle lingual alternait entre des nymphes humides et odoriférantes, un hymen gardien de l’honneur et un clitoris en chaleur, contribuant à rapidement faire monter la délicieuse tension sexuelle qui devait annoncer une nouvelle libération d’endorphine et de dopamine.
— Aaaah ! Ouiiii ! Hummm ! C’est bon, Maîtresse, c’est bon ! Encore ! Ooooh, c’est drôle, ça me fait envie de…
-… envie de caca ? demanda Sophie entre deux coups de langue. C’est des petits spasmes. Et c’est normal, surtout la première fois. Laisse-toi aller, tout est sous contrôle. Ça fait partie des petits plaisirs, de l’abandon. Allez, laisse maintenant exprimer hors de toi la petite pute salope que tu cachais !
— Ouiiiii ! Oooh, comme je me sens pute, maîtresse ! Cochonnez-moi ! Je viens, je vieeeeeens !
Une fois de plus, une giclée de cyprine inonda le visage de la rouquine alors qu’elle voyait le muscle anal chercher à étrangler le gode bien enfiché dans le cul de la jeune. Encore là, Sophie dut retenir l’ingénue par les fesses afin d’éviter des gestes trop brusques risquant de la blesser.
Soupirant profondément, Amélia se fit libérer de l’artifice qui venait de signer sa défloraison anale. Une nouvelle émission gazeuse permit d’évacuer un peu de glaire mêlée de cyprine. Saisissant sa maîtresse par le cou, la fille colla spontanément ses lèvres sur sa bouche et l’embrassa en éclatant en sanglots.
— Je vous aime, Maîtresse ! Je ne veux pas vous prendre à Alicia, mais j’aimerais que vous soyez ma protectrice, dit-elle en couvrant son visage de bisous.
— Je vous protégerai toutes, toute la gang, la rassura Sophie.
Et, recentrant le sujet de la conversation :
— Comment t’as trouvé ça ? As-tu aimé jouer la petite salope ?
— C’était sublime, Madame ! Je suis heureuse que ce soit vous qui m’ayez initiée. Je ne me serais jamais doutée que j’aurais autant de plaisir abandonnée aux mains d’une femme. Et vous m’avez déflorée d’une façon si délicate ! Avec vous, je recommencerais encore et encore !
— Allez en paix, toi et ta sur. Je vous accorde à toutes deux une petite permission.
Et, se tournant vers Anna qui terminait de lécher les doigts d’Alicia, enduits d’une abondante quantité de cyprine :
— Ta sur est gouine, le savais-tu ?
— Et me voilà bi, annonça l’autre coquinement. Alicia m’en a convaincue. Vous êtes deux femmes formidables ! conclut-elle en enlaçant les deux tourterelles tour à tour.
Les recrues se retirèrent, laissant Sophie seule en compagnie de sa conjointe légitime. Les deux s’embrassèrent.
— Merci, mon esclave chérie, pour ton aide.
— De rien, ma biche. J’ai vu à quel point les filles ont besoin de soutien ici, surtout les nouvelles. Les autres me connaissent déjà, et je sais qu’elles m’apprécient.
— Au fait, as-tu déjà pris possession de la grande Julie ? reprit Alicia.
— Celle au grain de beauté sous le mamelon droit et au petit dragon tatoué sur le mont de Vénus ?
— Ouais. Je crois qu’elle t’attend. Elle te désire, même, je dirais.
— Je ne l’ai pas encore prise, mais comment peux-tu dire qu’elle m’attend ?
— Je la vois en rêve : elle est nue devant toi et t’offre ses nymphes…
— Et elle se retourne, s’écarte les fesses et me présente son cul ? demanda Sophie en ricanant, à la surprise de l’autre.
— Quoi ? Comment t’as su ?
— On fait souvent les mêmes rêves, t’as oublié, minou d’amour ? répondit la jeune maîtresse.
L’expression de la fille aux cheveux couleur d’ébène se fit soudain grave :
— Tu es consciente que tu t’appropries lentement le harem d’Evnika ? Je te l’ai déjà dit, je crois.
— Je sais, gros minet. Je sais aussi que j’ai une tâche à accomplir pour achever la délivrance de la Grande.
Elle soupira.
— Je ne sais pas où je vais, Ali. Conquérir les esclaves d’Evnika serait-elle la chose à faire, ou je me fourre complètement ? Quoiqu’il en soit, à chaque nouvelle conquête que je fais, sa colère s’accroît contre moi.
Elle compléta laconiquement :
— Tout ce que m’a dit Tyranny, c’est d’écouter mon cur…
(À venir : Plaidoyer misandre pour un monde gomorrhéen)