Soleil et sable, ma femme transpire.
Vacances sans enfants. Nous faisons du hobby cat dans le Languedoc tôt le matin avant que le vent ne forcisse et passons souvent la journée sur la plage en bronzette intégrale à nous baigner et grignoter des sandwiches. Nous avons loué un studio dans les résidences de cette plage naturiste connue de l’Aude. Ma femme arrivant et repartant vêtue d’un paréo rouge qui lui va très bien et ne se dénudant qu’une fois allongée entre deux petites dunes de sable. Malgré ses 38 ans elle est pudique comme une vierge: en fait c’est son sens des convenances qui prédomine. Elle est plutôt décidée, elle s’amuserait qu’on reluque ses fesses, mais elle respecte les bonnes manières. Le regard des autres compte pour elle. Elle ne veut pas qu’on pense qu’elle se donne "en spectacle aux obsédés" … Pourtant lui dis-je, les autres résidents descendent nus à la plage. Mais peine perdue elle sait ce qu’elle veut … et surtout ne veut pas. Je l’aime ainsi de toute façon, même si je la voudrais plus ouverte de temps en temps. Un jour nous bronzons dans notre coin à l’écart après un bain, je somnole sur le dos, ma femme lit un bouquin qu’elle a trouvé à l’appartement, une lecture d’été: "La Lune couchée de Marie Boman". Elle lit tout le temps en vacances, moi de mon côté rien du tout, ni ordi, ni téléphone, ni texte, car je ne fais que ça au boulot. Je lui demande: "C’est bien?
— Quoi?
— Ben ton bouquin …
— Ah, oui c’est bien écrit…
— Ca parle de quoi?
— Ho, Hmm… "
Je sens que je la dérange, et quand on la dérange quand elle lit, elle naime pas! Je n’attends pas sa réponse et replace ma casquette sur les yeux. Le temps passe, je rouvre les yeux. Délaissant la plage, un jeune homme mince et brun de la résidence est venu poser sa serviette, du côté de mon épouse, quelques mètres plus bas à gauche. Sans être tout contre nous, il est quand même bien près compte tenu de l’immensité de la plage.
Anne semble un peu gênée sous son chapeau de paille, elle me jette un il et devant mon absence de réaction, se contente de rajuster ses lunettes de soleil et continue de lire, nue sur le dos. Je me dis qu’elle s’habitue à sa nudité et que c’est de sa part un bon signe d’ouverture et de décontraction (il était temps!). Le gars disparait et va se baigner assez longtemps. L’heure avance, il fait chaud. Je me redresse pour attraper une boisson dans la glacière. J’aperçois que l’homme est revenu, allongé à plat ventre et somnole au soleil.
Ma femme concentrée sur sa lecture ne l’a pas vu revenir, car elle s’est placée sur le côté gauche pour lire et la jambe droite repliée, expose son côté pile à notre voisin de plage. De la main gauche elle tient son livre ouvert sur sa serviette, tandis que le poignet droit repose sur sa hanche et sa main sur sa fesse droite. Par-dessus l’épaule d’Anne je constate que le regard de l’homme s’égare souvent de notre côté et qu’il semble apprécier le paysage vallonné que mon épouse affiche à ses yeux, en pleine lumière solaire. Je songe à la vue qu’elle doit lui offrir: depuis son cou, ses épaules jusqu’à ses reins, sa position dévoilant certainement une partie de sa chatte épilée. Je suis sûr qu’on doit voir ses grandes lèvres. Moi-même après des années cette vue me subjugue, si on est au lit je la baise aussitôt; le gars doit devenir fou. Connaissant la pudeur d’Anne, c’est la première et sans doute la dernière fois, je goûte l’humour de la situation ainsi que son aspect excitant. Je me garde de réagir pour ne pas gâcher la quiétude de l’instant et laisse mon épouse dévorer innocemment son roman, savoir qu’en même temps elle se fait dévorer par un regard avide, me fait bander. Il fait vraiment chaud, c’est midi passé et nous n’avons d’autre protection contre le soleil de juillet que notre bronzage intégral.
A travers mes lunettes je ne peux m’empêcher de contempler ma chérie, belle immobile lisant concentrée sous son chapeau, seul son poignet droit parait parfois se mouvoir, mais je ne vois pas sa main cachée par sa hanche.
Elle transpire dans la chaleur torride, son épaule et son bras au soleil sont couverts de gouttes d’une sueur qui coule de son cou à sa poitrine, entre ses petits seins aux belles aréoles brunes foncées et élargies depuis ses deux grossesses et les allaitements.
Elle finit par changer de position et se replacer sur le dos tenant son bouquin sur elle. Sa toison brune sous le soleil, ses deux seins un peu comprimés entre les avant-bras qui soutiennent le bouquin, le ventre trempé de sueur au point que son nombril est plein! Elle a légèrement replié ses genoux et ses cuisses sont serrées l’une contre l’autre tandis que ses pieds sont écartés. Evidemment elle a vu que le jeune était de retour: je me dis qu’elle doit piquer le fard de sa vie en comprenant comment elle s’est exhibée sans retenue et a certainement été scrutée de fond en comble pendant un long moment. Je dévisage son profil mais elle reste sans expression, elle a peut être rougi mais c’est dur à dire sous le bronzage.
Quand soudain, l’homme se redresse sur ses bras, arborant une belle verge longue et fine en érection. Anne fait héroïquement mine de se concentrer sur son livre, mais elle ne feint plus et tourne franchement la tête vers lui quand il se met sur pied, sa queue décalottée impudiquement et triomphalement présentée à tout l’univers, certes mais surtout à ma femme et moi même, seuls témoins de sa vigueur. Dans un silence qui dure, le jeune homme étire et pavane son corps longiligne mais bien sculpté, il se retourne nous donnant ses fesses à admirer, queue pointée vers la plage et le soleil. Du coin de l’il je surveille le jeu qui m’amuse par-dessus les seins d’Anne. Elle n’est qu’à trois mètres de l’éphèbe, ses tétons, je m’en rends compte sont turgescents et pointent vers le ciel, les bouts ont grossi et ses aréoles ne font plus que la moitié environ de leur surface normale. Ses seins contractés par l’émotion tiennent tout seuls et font penser aux seins en poire des jeunes africaines: une vraie cure de jouvence! Ses bras se sont écartés, ses mains de côté sur la serviette, le livre abandonné sur son ventre. Je vois ses cuisses prises d’un léger tremblement. C’est magnifique. Ses regards, passent au-dessus des lunettes, fixés sur le bassin de l’homme. Il semble se décider à remonter vers les résidences, rassemble ses affaires et au moment où il se penche, toujours fortement érigé, il plante son regard bleu dans celui de ma femme, souriant, sans mot dire pendant d’interminables secondes. C’est troublant, en partie choquant, en partie excitant, et je bande davantage d’ailleurs. Je ne suis pas sûr de ce que je vois dans l’attitude d’Anne qui détourne son regard vers moi. Elle est émue: joues rouge vif malgré le bronzage, une espèce de supplication dans les yeux. Est-elle choquée? Attend-elle que j’intervienne? Que dire, que faire? Officiellement il ne se passe rien: un vacancier retourne à sa maison, officieusement c’est autre chose, disons un coup de tonnerre dans un ciel serein. Elle voit ma verge demi-tendue, me regarde à nouveau sourcils relevés interrogative. Je ne réagis pas, Anne est tétanisée. Elle reporte son regard vers le garçon toujours souriant qui ramasse son sac, lâche un énigmatique: « Merci. » et s’éloigne en nous laissant perplexes. Nous restons songeurs. Je commente enfin: "Plutôt osé ce gars, c’est en principe contre l’étiquette du naturisme de se montrer ainsi.
— Oui, je dois reconnaitre qu’il était … culotté! " Ose dire mon épouse: nous rions.
"Ou déculotté, toi en tout cas tu l’étais bien, et il a pu s’en apercevoir à loisir.
— Quand même tu aurais pu m’avertir qu’il était revenu, quand j’y pense … j’ai vraiment honte …
— Je ne l’ai vu qu’à la fin, mais que dis-tu?
— Figure-toi que j’avais si chaud, je suais de partout et entre mes fesses au soleil davantage qu’ailleurs…
— Et bien?
— Eh bien, je n’arrêtais pas de m’aérer avec la main, voilà quoi!
— Tu veux dire aérer … aérer ta raie?
— OUIiii! L’horreur.
— Et tu ne savais pas qu’il te voyait?
— Franchement à ton avis?
— En tout cas il avait l’air pas dégoûté du tout, ha ha ha, plutôt enchanté … on dirait!
— Merci de ton soutien moral! Je m’en souviendrai.
— Il attendait peut-être une réaction de notre part, si ça se trouve.
— Oh! A quoi penses-tu?
— C’était sans doute une espèce de compliment … tu l’as peut-être déçu … après l’avoir allumé.
— Je ne sais pas … tu nes pas sérieux? Bien sûr que non!
— Tu semblais vraiment déboussolée, je dois dire! Tes yeux qui ne t’obéissaient plus, tu matais la bouche ouverte, incapable de rien dire …
— Oh, tu n’as pas fait mieux, il était vraiment sans gêne, et puis … que dire sur le moment? Je n’avais jamais vu une telle exhibition. Les mots me manquaient.
— Tu n’étais pas un peu … estomaquée de voir ça près de toi? Tu as trouvé ça comment? Impoli, outrancier?
— Oh, pas vraiment … impoli, c’est la jeunesse. C’était si rapide … imprévu, surprenant, je n’avais pas le temps de penser. Outrancier non plus, tu sais ici c’est presque … naturel.
— J’ai bien cru que quelque part tu étais aussi excitée que choquée. Avoue: c’était sexy, non?
— Oh, vraiment tu crois cela … sexy? Enfin, ce que j’ai bien vu, c’est que toi tu bandais! C’est peut-être un homo?
— Pas si j’en crois le regard qu’il t’a lancé en partant. Eh, aussi … hein, tes tétons tout raidis d’excitation et tes cuisses qui tremblaient: tu n’aurais pas pu te tenir debout. J’ai bien pensé que tu aimais ses avances. J’ai eu l’impression que tu me suppliais de l’inviter … pour toi.
— Là tu deviens vexant, mon chéri. Si c’est comme ça que tu me vois … Je t’en prie …"
Elle reste silencieuse, un pli entre les sourcils, elle regarde en direction des résidences où le jeune homme s’est dirigé.
Je l’interroge: "Il n’est pas loin, voulais-tu que j’intervienne?
— Comment? Oh non, non, rien à dire, c’est que … il ne s’est rien passé de toute façon, juste la surprise, c’est fini, oublie çà."