Un samedi soir, un peu avant la fin de l’année, Sylvie, une collègue et amie, a organisé un réveillon anticipé parce que le 31 décembre, parce que elle, quelques autres collègues présents ce soir-là et moi travaillerons pour la Saint Sylvestre.
Parmi les invités, il y a Marc, le frère de Sylvie. Je le connais déjà, il est motard dans la police et fait parfois des escortes de SAMU. Après ces escortes, lui et ses collègues passent toujours dans le service pour nous saluer, quand nous ne sommes pas débordés.
J’arrive en avance pour aider aux préparatifs, Sylvie et Marc sont dans l’entrée, visiblement, il ne m’a précédé que de quelques instants. Marian, le mari de Sylvie arrive du salon pour nous saluer et y retourne pour préparer la pièce.
Salut Coline, dit Sylvie en fermant la porte derrière moi. Je te présente mon frère Marc, il est policier.
Elle ne sait pas que je le connais, elle ne travaille pas aux urgences.
Se tournant vers son frère, elle ajoute :
Marc, je te présente Coline, ma copine de formation.
Oui, je connais la rouquine des urgences qui tient en respect les loubards de la cité, répond-il à sa soeur en me souriant.
Les deux me font la bise et nous allons préparer la soirée en continuant la discussion :
C’est quoi cette histoire de tenir en respect des loubards, Coline, me demande Sylvie ?
Oh rien, lui réponds-je, c’était il y a quelques semaines, trois jeunes de la cité qui venaient pour un d’entre eux qui avait la cheville foulée. J’étais à l’accueil, un d’entre eux, furieux qu’on laisse passer les pompiers et le SAMU avant eux a sorti un couteau et a voulu me planter avec, et son copain derrière qui gueulait qu’il allait tout casser. Le premier n’a pas compris quand il s’est retrouvé les quatre fers en l’air, son couteau balancé au loin et son copain qui gueulait avait le nez au sol et moi qui lui tenait le bras dans le dos en lui demandant de faire moins de bruit.
Tu sais que je fais des arts martiaux depuis des années, eux ne se sont pas méfiés de la mignonne rouquine. Les deux ont menacé de porter plainte, j’ai éclaté de rire. En leur montrant la caméra, je leur ai dit qu’ils pouvaient, mais je n’étais pas certaine qu’ils ne seraient pas la risée de leurs copains s’ils voyaient les images aux infos : deux gars qui faisaient une tête de plus que moi, maîtrisés sans avoir pu réagir, par une nana. Ils se sont tenus à carreau après ça. Surtout quand Marc et son collègue sont arrivés avec un autre SAMU. Les vigiles leur ont montré la vidéo et ont déposé une main courante.
Marc ajoute en riant :
Ouais, ça a fait rire tout le monde de les voir se faire mater par une fille beaucoup plus petite qu’eux Comme quoi, il vaut mieux se méfier des jolies boulottes.
Disant cela, il s’écarte pour éviter ma main qui manque son épaule de peu.
J’t’en donnerai de la boulotte, tu vas voir toi, lui lancé-je en le foudroyant de mes yeux verts et en m’approchant de lui d’un pas félin.
Sylvie, voyant que ça risque de tourner au pugilat, nous sépare en envoyant Marc aider Marian à déplacer les meubles dans le salon et préparer la table, pendant que nous continuons à préparer le repas en parlant boutique.
Nous avons fini les préparatifs depuis peu quand arrivent les premiers invités, presque tous les collègues sont en couple, je fais partie des rares célibataires de la soirée avec Marc et deux autres filles dont les compagnons n’ont pas pu venir.
Du coup, je me retrouve à table à côté du charmant policier. Il m’apprend en passant qu’il sera aussi de garde ce soir-là, et que c’est pour ça que Sylvie l’a convié à se joindre à nous, histoire qu’il profite du réveillon anticipé. Nous discutons de beaucoup de choses et découvrons que nous avons pas mal de goûts en commun. Comme moi, il a fait du judo et du karaté avant de devenir policier, sports qui l’ont beaucoup aidé dans son métier. Nous nous promettons de nous retrouver sur un tatami et tirer un peu l’un contre l’autre, pour nous amuser. Nous aimons aussi les mêmes genres de musiques et de films.
La soirée se déroule bien nous dansons, discutons et nous amusons jusque vers deux heures du matin. À ce moment-là, les invités commencent à partir. Comme je suis venue en transports en commun, Marc propose de me raccompagner chez moi. Ce que j’accepte avec joie.
Une fois devant mon immeuble, je lui propose un café avant qu’il ne reprenne la route. Je me sens comme une collégienne qui invite son copain chez ses parents qui sont absents. Il accepte le café avec joie et découvre mon petit studio pendant que je fais couler deux tasses d’expresso. Nous nous asseyons sur deux chaises et continuons la discussion entamée chez Sylvie. Après avoir passé plein d’anecdotes diverses et variées, nous constatons avec surprise que le jour est en train de se lever. Nous avons discuté de tout et de rien, et moi qui suis plus du genre à sauter sur les mecs qu’à discuter, je suis la première surprise.
Il me dit qu’il doit filer, car il a des trucs prévus pour aujourd’hui, et qu’il ne va pas être frais. En partant, il dépose un timide baiser sur ma joue en effleurant mes lèvres et se sauve comme un voleur qui vient de commettre son forfait.
La collégienne timorée refait son apparition et je rentre dans mon appartement en me tenant la joue qu’il vient de m’embrasser comme si c’était la chose la plus précieuse au monde.
À peine déshabillée, je m’effondre sur mon lit et m’endors jusqu’au milieu de l’après-midi où mon téléphone me réveille. C’est Myriam, ma voisine du dessous, j’avais promis d’aller l’aider à installer deux ou trois trucs dans son appartement. Elle ne sait pas bricoler et j’ai quelques capacités assez efficaces dans ce domaine.
Quand j’arrive chez elle, elle finit de donner le sein à son fils. Je lui fais la bise et ne peux m’empêcher de lui caresser la poitrine, souvenir d’une folle matinée dans mon lit avec Virginie et Stéphanie.
Elle me regarde et me dit :
Tu as fait quoi cette nuit, tu m’as l’air toute chose. Il était pas bien le charmant garçon qui est descendu ce matin?
Je la regarde, surprise, et lui réponds :
Si, tellement bien que nous n’avons fait que discuter ensemble.
Devant ma surprise, elle ajoute en se bouchant le nez et en souriant d’un air amer :
Je ne t’espionne pas, mais j’ai dû sortir la poubelle tôt, mon fils a eu de la diarrhée ce matin, je te raconte pas l’odeur. Elle ajoute d’un air plus complice : à ce moment-là, j’ai vu surgir de l’escalier un beau brun tout rougissant, comme s’il venait voir une belle fille à poil, qu’il n’avait pas su quoi en faire et qu’il se sauvait plein de honte
Nous éclatons de rire et allons coucher Erwan, son bébé, après qu’il ait fait son rot. Nous bricolons les quelques trucs qu’elle voulait pendant que je lui raconte ma nuit avec Marc. Elle me dit qu’il doit être vraiment très bien, car vu qu’il me connaît au travail, il doit savoir ma réputation à l’hôpital. Il était chez moi et il n’a pas essayé d’en profiter pour se taper la plus jolie fille des urgences. Elle ajoute qu’il doit aussi me faire quelque chose, parce que je ne suis pas du genre à laisser un garçon pareil partir de chez moi sans lui avoir essoré les testicules. Nous rions de bon cur et prenons un verre de jus de fruits après le bricolage.
Vous n’allez sans doute pas me croire, moi la rouquine incendiaire de l’hôpital, je suis sortie avec Marc jusqu’au printemps et nous nous comportions comme des collégiens timides. Nous nous bécotions, nous nous tenions par la main, mais nous n’osions aller plus loin. Pendant tout ce temps-là, je n’ai couché avec aucun mec, et le seul écart sexuel que j’ai eu, c’est lorsque nous avons fait la fête à Myriam, Virginie, Raphaëlle et moi, avec une double pénétration avec leurs ceintures diaboliques. Mais ça, je vous le raconterai dans une autre histoire.
Le printemps est là, les jours sont plus longs, les arbres en fleurs et les oiseaux qui volent dans tous les sens.
Un soir, je reçois un message de Marc, il me propose de nous retrouver le mercredi soir pour aller manger dans un restaurant étoilé dont le patron est un de ses cousins.
Le mercredi arrive, je me pomponne une partie de l’après-midi et me fais belle pour l’Homme. Après un discret maquillage, je passe une guêpière avec porte-jarretelles et me faisant un décolleté plongeant malgré ma petite poitrine, par dessus j’enfile une robe bleu turquoise qui fait ressortir mes cheveux flamboyants, je gaine mes jambes dans des bas gris fumée, une veste assortie à ma robe et une paire d’escarpins avec talons moyens pour compléter le tout. J’enfile mon manteau, il fait encore un peu froid le soir, prends mon sac à main et me voilà prête pour cette soirée. J’ai oublié quelque chose, mais je ne sais plus quoi. Tant pis, j’y vais, il vient de sonner à ma porte. Je descends au 7ème étage, je prends l’ascenseur, avec les escarpins c’est préférable, et me retrouve au rez-de-chaussée. Je sais ce que j’ai oublié, mon string
Marc est là, ravissant un pantalon noir, une chemise blanche et une veste bleue roy. Il m’embrasse sur les lèvres avant de m’offrir son bras et de me guider vers la sortie de l’immeuble. En marchant, il me glisse à l’oreille :
Tu es ravissante ce soir, quelle chance j’ai d’avoir une copine aussi belle que toi.
Sous le compliment, je rougis comme une collégienne. Il m’intimide et ça me rend toute chose.
Il ouvre la porte donnant sur la rue, puis celle du taxi pour m’y faire monter, avant de faire le tour et de monter lui aussi. Le ton est donné, ce soir, il ne conduit pas. Nous roulons un moment en silence, jouant avec nos doigts sur la banquette. Quand nous arrivons devant le restaurant, il descend et vient me tenir la porte, puis me prenant par le bras m’escorte jusqu’à la porte du restaurant où un portier attend pour nous faire entrer.
Je vous passe le repas, excellent et bien arrosé, mais tellement agréable.
À la fin du repas, au moment du dessert, Marc sort un écrin de sa poche et l’ouvre en me regardant et me dit :
Coline, ça fait des semaines que je n’ose pas le faire, mais ce soir, je me lance ! Coline, veux-tu m’épouser ?
Je le regarde, j’ai envie de pleurer de joie.
Oui, oui, je te veux pour mari, lui réponds-je.
Il prend ma main et glisse la bague à mon annulaire avant de m’embrasser. Arrivent alors le garçon avec une bouteille de champagne et son cousin avec trois flûtes pour trinquer avec nous.
Aux fiancés, lance-t-il.
Toute la salle applaudit notre bonheur.
Nous finissons le repas en discutant avec le cousin de Marc, ils semblent très proches et c’est visiblement lui qui a incité Marc à venir manger ici pour me demander en mariage.
Marc le queutard de la brigade des motards de la police et Coline, la rouquine chaudasse des urgences qui se rangent du sexe débridé. Ça va en faire jaser et jalouser beaucoup.
Et le pire, c’est que nous n’avons jamais couché ensemble encore. Mais ce soir, ça va changer.
Dans le taxi qui nous ramène, il m’attire vers lui et m’embrasse avec fougue en passant sa main sur mes cuisses. Une fois arrivés, nous sortons rapidement de la voiture et rentrons chez lui, il habite un pavillon. Dans l’entrée, il m’enlace et m’embrasse encore, baiser auquel je réponds encore avec plaisir. Il passe sa main sous ma robe et découvre ce que j’ai oublié. Il me dit alors :
Alors, ma coquine, on s’encanaille, on oublie les atours de fille sage ?
Disant cela, il passe sa main sur mon sexe nu qui commence à s’ouvrir et à suinter.
C’est pour mieux vous charmer, monsieur l’agent, lui dis-je en passant ma main sur son sexe qui commence à faire une belle bosse sous son pantalon.
Nous allons petit à petit vers sa chambre, pendant qu’il ouvre ma robe et la fait tomber par terre. Moi je lui retire sa veste et arrache quelques boutons en lui enlevant sa chemise. Depuis le temps que j’attends cet instant, je ne vais pas le laisser filer.
Arrivés dans sa chambre, je suis en guêpière et bas, lui n’a plus que son caleçon qui masque une érection qui me semble ravissante. Nous n’avons pas cessé de nous embrasser depuis l’entrée de sa maison jusqu’à sa chambre. Arrivé là, il défait les agrafes de ma guêpière et me l’enlève. Il m’allonge sur le lit et me retire mes bas en embrassant mes jambes et en caressant chaque centimètre carré de peau. Il remonte et commence un cunnilingus, je savais par quelques-unes de mes collègues qu’il était doué, mais là, il se déchaîne et me fait grimper aux rideaux en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Il me laisse pantelante sur le lit et ôte rapidement son caleçon avant de s’allonger sur moi et de m’embrasser. Nous jouons un moment avec nos bouches avant qu’il ne se positionne et rentre en moi. Quel bonheur, nous faisons l’amour tranquillement, en douceur, avec un plaisir intense.
Nous jouissons de concert avant de nous glisser sous la couette et de nous endormir enlacés.
Au matin, c’est un truc dur contre mon bas ventre qui me réveille. Monsieur est en forme, son érection matinale le prouve. En bonne gourmande de sexe, je le prends en bouche et commence une fellation pour le réveiller. Je retrouve sur sa bite nos goûts mélangés de la séance de cette nuit. Dans un grognement, il se réveille et constate avec délice que ce n’est pas qu’un rêve, mais bien sa fiancée qui est en train de lui pomper le dard.
Il se positionne en 69 et nous nous faisons des gâteries jusqu’à jouir de concert. Nous nous embrassons, échangeant nos fluides respectifs, je découvre d’ailleurs que le sperme ne le rebute pas, puis allons prendre notre petit déjeuner en restant nus.
Autant vous dire que nous avons passé la journée à parcourir toutes les pièces de sa maison et à y faire l’amour. Nous avons rattrapé le temps perdu. Quand il ne pouvait pas me prendre parce que trop fatigué, il me léchait à me rendre folle de plaisir.
Quelques semaines plus tard, nous avons officialisé nos fiançailles après de nos familles, occasion d’une belle fête et d’un bon repas. La date des noces est fixée pour le mois de juin de l’année suivante, familles nombreuses, il faut du temps pour réunir tout le monde.
