La nuit tombait.

Aux lueurs incertaines du grand feu qui brûlait à l’entrée de la caverne pour éloigner les bêtes sauvages, Jondalhar dessinait sur les parois de la grotte. Sous ses doigts agiles naissaient chevaux, bisons, bouquetins et autres cerfs, animaux fuyants dans des courses folles dont sa main savait à merveille retranscrire les mouvements déliés. Oui, à voir tous ses dessins, on sentait que Jondalhar n’était pas novice en cet art, que malgré son jeune âge il avait déjà acquis une grande connaissance de la faune qui l’environnait, et qu’il savait à merveille donner vie et mouvements à ce qu’il dessinait. Et pourtant, son esprit était ailleurs ! Non, ce n’était pas vers les animaux que vagabondaient les pensées de Jondalhar, mais vers la belle Annoah.

Annoah ! Elle avait tellement embelli son existence ! Depuis toujours, il avait été attiré par elle, par sa frêle silhouette aux traits fins qui la différenciait des autres petites filles de la tribu. Ses cheveux aussi, d’un beau blond, dorés comme les blés, la faisaient également aussitôt remarquer au milieu de toutes ces chevelures d’un brun plus ou moins foncé. Ses mouvements gracieux, sa démarche souple, féline,  tout la rendait différente des autres membres de son clan. Elle savait aussi d’elle-même, spontanément, trouver ce qui lui siérait le mieux, ce qui apporterait un petit plus à son allure déjà remarquable, et remarquée. Ainsi sa blonde chevelure était elle souvent ornée de fleurs des champs, soit une seule, au-dessus d’une de ses oreilles, à moins qu’elle se soit confectionné une couronne mélangeant avec harmonie des fleurs bleues, blanches, jaunes ou rouges. Elle savait aussi, avec les crins des chevaux sauvages se tresser de merveilleux colliers, ou alors bagues et bracelets au milieu desquels, par un savant et judicieux lassage elle encastrait de petits morceaux d’os ou de silex bien brillants.

  

Jondalhar lui, avait 5 ans de plus qu’Annoah et son âge le faisait bien sûr s’intéresser aux jeunes femmes du même âge que lui, mais il avait toujours gardé un il sur elle, prenant toujours sa défense lorsque, trop souvent, jalouses de sa beauté et de son aura, ses camarades cherchaient à lui faire du mal. Il empêchait également les garçons du clan de trop tourner autour d’elle, et Annoah lui en avait toujours été reconnaissante. Le charmant sourire qu’elle lui adressait toujours quand il prenait son parti était pour lui la plus belle des récompenses, lui faisait endurer toutes les brimades qu’il pouvait subir de la part des garçons de son âge qui voyaient sans trop de plaisir le lien qui se créait entre eux deux.

Mais Jondalhar était de taille à se défendre tout seul, quel que soit le nombre de ses agresseurs, et comme sa morphologie imposait le respect, il était d’ailleurs rarement pris à partie. Bien souvent on se contentait de rire en se cachant de lui, ou de chuchoter dans son dos. Mais un simple mouvement de ses sourcils, un simple froncement de ses yeux noirs remettait bien vite à leur place les médisants.

Maintenant, Annoah était une belle jeune femme de 20 printemps, et sa relation avec Jondalhar prenait une tournure bien différente.Tout comme était également différent pour le jeune homme son approche vis-à-vis de la jeune femme.

Bien sûr, il n’avait pas attendu qu’Annoah soit en âge de prendre un compagnon pour connaître ses premières expériences sexuelles. Comme ses camarades, quand il éprouvait le besoin d’assouvir ses instincts il le faisait rapidement savoir aux jeunes femmes de la tribu et il y en avait toujours une pour répondre à ses avances. Sans même alors s’écarter du reste du clan, la femme se mettait à quatre pattes et il n’avait qu’à s’allonger sur son dos, en la prenant par les hanches, tandis que son sexe la pénétrait. Quelques mouvements de va-et-vient suffisaient alors pour l’amener à éjaculer, puis il se retirait et retournait à ses occupations, tout comme d’ailleurs la jeune femme. Rien de sensuel donc, pas de sentiment, simplement un acte naturel qui faisait partie de la vie et de l’hygiène de chacun.

Mais cela, c’était "avant", avant qu’il ne connaisse vraiment Annoah. Car avec elle oui, tout était étrangement bien différent. Tout d’abord, ils étaient fidèles l’un à l’autre. Annoah n’avait été aimée que par Jondalhar, à qui avec un grand émoi elle avait donné sa virginité, il y avait de cela quelques lunes, par une splendide nuit d’été, sous la grande clarté d’une pleine lune. Et, depuis, Jondalhar ne cherchait plus à avoir des rapports avec les autres femmes de sa tribu, seule la belle Annoah recevait ses faveurs. Mais surtout, alors que jusque-là lorsqu’il s’accouplait il recherchait uniquement son propre plaisir sans se soucier de celui de sa partenaire, il désirait maintenant avant tout en donner à Annoah. D’ailleurs, il ne la chevauchait plus comme les autres femmes, à la manière des grands animaux, mais elle s’allongeait sur le dos et lui se mettait au-dessus d’elle, pour mieux la voir lorsqu’elle prenait du plaisir. Leur étreinte était aussi plus longue, plus tendre, il éprouvait le besoin de la caresser, palpant avec douceur de ses mains, puis avec ses lèvres, la moindre parcelle de sa peau.

Il avait d’ailleurs rapidement constaté combien Annoah était friande de ses caresses et comment elle était ensuite beaucoup plus réceptive.

Il aimait aussi beaucoup qu’elle caresse sa verge, qu’il sentait petit à petit grandir et durcir, puis enfin palpiter sous les caresses de son amante, il aimait sa douceur, quand elle décalottait son gland, quand elle le caressait sensuellement, sur tout le long de la hampe.

Et puis, un beau jour, il avait vu la tête d’Annoah se rapprocher de son sexe, il avait senti la fraicheur de ses lèvres sur son gland, il avait senti sa langue qui en faisait le tour, avant de descendre tout du long. Il avait été tellement surpris ce jour-là qu’il n’avait pas pu se retenir bien longtemps, et la belle Annoah avait reçu dans sa bouche toute sa semence. Il s’était alors senti gêné, il avait voulu s’excuser, se faire pardonner… mais il avait vu la gorge d’Anoah qui déglutissait, qui avalait tout ce qui venait de sortir de ses entrailles, comme si cela était tout naturel, tout en le regardant avec un sourire qui signifiait combien elle était heureuse. Elle était alors venue poser ses lèvres sur les siennes, et leurs langues s’étaient emmêlées dans un très long baiser.

Et dans la bouche de son amante il avait alors reconnu sa propre odeur.

Ne voulant pas être en reste, il s’était alors lui-même penché sur le sexe d’Annoah. Jusque-là, seules ses mains l’avaient caressé… mais ce jour-là il y avait posé lui aussi ses lèvres. Au bout d’un moment, il avait senti la vulve de son amante s’ouvrir sous son baiser, il avait senti que son sexe devenait tout humide, qu’il pouvait boire à cette source qui ne se tarissait pas tant qu’il continuait de la caresser. Sa langue s’était alors glissée entre ses lèvres intimes, il avait essayé de pénétrer en son puits d’amour le plus profondément possible, ce qui n’arrêtait pas de donner des frissons à sa belle maîtresse. Il avait aussi su trouver, tout en haut, entre les petites lèvres, un bouton très sensible, qui sous ses baisers se dressait comme un petit sexe… et qui semblait donner beaucoup de plaisir à Annoah.  

Elle l’avait alors serré très fort dans ses bras et avait mordu sa main pour ne pas laisser passer tous les soupirs de plaisir que cette intime caresse lui produisait. Depuis, Jondalhar adorait embrasser le sexe de son amante. Il y retrouvait l’odeur de la source vive qui coulait en bas du campement, et puis, selon les saisons, sa fine toison, d’un blond étincelant elle aussi avait les senteurs du lilas, du muguet, de la rose ou de la violette.

Il fait nuit maintenant.

Jondalhar pose le morceau de bois brûlé qui lui sert à dessiner. À cet instant Annoah doit l’attendre. Il la retrouve en effet près de la petite cascade, où elle s’est assise sur une grosse pierre, les pieds baignant dans l’eau fraîche. C’est la pleine lune, et il peut voir le magnifique sourire qu’elle lui adresse lorsqu’elle le voit. Tout chez elle exprime la joie de le retrouver. Il s’approche d’elle, plonge son regard dans le sien, ses lèvres viennent chercher les siennes et un long et tendre baiser les unit. Lorsqu’ils se séparent il lui prend la main et ils se dirigent tous deux vers la petite clairière, inondée par la clarté de la lune, où l’herbe tendre les attend. Un nouveau baiser les unit, puis Jondalhar s’éloigne légèrement, pour mieux la contempler.

Comme elle est belle ! Ses yeux brillent, elle a toujours son merveilleux sourire et la clarté de la lune fait ressortir l’éclat naturel de ses lèvres pulpeuses . Il a hâte de la serrer contre lui, de sentir sa peau nue contre la sienne, de sentir les battements de son cur.

Annoah est vêtue simplement, comme tous les jours, comme toutes les autres jeunes filles, mais sa tenue paraît toute neuve, elle brille, elle semble toute soyeuse sous l’astre nocturne. Ses cheveux sont ornés d’une grande fleur blanche avec un cur jaune étincelant. Jondalhar se rapproche. Avec douceur, il défait les petits bouts d’os taillés qui rassemblent les pans de son vêtement. Quand celui-ci s’entrouvre, il a l’impression que les seins d’Annoah lui sautent à la figure ! Ils ne sont pas spécialement gros, mais ils sont bien ronds, bien pleins, et rien que du fait de sentir ce regard posé sur eux, leur petite pointe commence à se redresser.

Jondalhar fait glisser la peau de bête des épaules de sa compagne, doucement, tout en la caressant, aussi bien de ses mains que du regard. Ses mains viennent faire le tour des seins qui maintenant se tendent vers ses caresses, il joue avec les petits tétons sensibles, les pinçant légèrement entre ses doigts. Sa bouche vorace remplace bientôt ses mains, ce sont maintenant ses lèvres qui pincent les tétons de sa belle. En même temps ses mains se promènent sur son adorable corps, ses doigts trouvent le cordon qui maintient le léger pagne autour de sa taille, le défait.

Annoah est maintenant entièrement nue devant Jondalhar.

C’est alors qu’elle fléchit les genoux, qui se retrouvent bientôt dans l’herbe. Elle aussi défait le pagne qui cache le sexe de son amant. Elle le voit qui commence à se dresser, à se mettre à l’horizontale de son visage. Elle le prend doucement dans ses mains, commence à faire quelques mouvements souples de son poignet et quand elle juge qu’il est assez dur elle vient embrasser amoureusement son gland. Jondalhar pose ses mains sur sa tête. Pas pour la guider, il sait trop bien qu’il peut s’en remettre en toute quiétude à elle pour qu’elle lui procure le plus de plaisir possible, mais uniquement pour la caresser, pour lui faire tendrement comprendre combien il apprécie son savoir-faire, combien il savoure cette sublime caresse.

Après quelques petits baisers, sa langue caresse le gland, vient chatouiller le méat, puis ses deux lèvres l’enveloppent, sa langue restant bien en dessous, avant de commencer doucement à glisser sur le sexe maintenant bien dur et bien tendu. Elle s’aide encore de ses doigts, tout en pompant avidement la verge avec sa bouche, désirant déjà recevoir sa semence. Mais Jondalhar est maintenant habitué à cette caresse, il a appris à se retenir… mais ce baiser est si sensuel, si intime… il gémit doucement, avant de commencer à murmurer plusieurs fois son prénom.

Annoah comprend alors qu’il n’est pas loin de se rendre, et elle redouble de tendresse, caresse bien le gland de sa langue, creuse légèrement celle-ci pour bien recevoir son sperme. Quand il se rend elle l’avale lentement, garde le dernier jet en bouche, tire la langue et le lui fait voir avant de bien le laisser couler au fond de sa gorge.

Jondalhar se met à son tour dans l’herbe, aux pieds de sa maitresse. Doucement il la fait s’allonger sur le dos, replie ses jambes et écarte bien ses cuisses. Sa bouche se place sur les genoux et lentement vient retrouver l’intérieur de ses cuisses. Avant d’arriver à son sexe il fait de même avec l’autre jambe.

Annoah serre les lèvres, ses cuisses s’écartent encore davantage, son plaisir commence à couler entre ses lèvres intimes. Enfin, les mains de Jondalhar sont sur sa fente. Il la caresse longuement, de bas en haut, ses doigts jouent avec la belle toison toute bouclée, avant d’écarter les lèvres et de venir en elle. Il en sent la douceur, il en sent toute l’humidité. Annoah se donne, s’abandonne entièrement à lui ; ses mains se croisent derrière la nuque de son amant, elle attire sa tête vers son sexe en feu. Elle tressaille de plaisir lorsqu’elle sent sa bouche qui pénètre son intimité, elle tend impudiquement tout son sexe vers la caresse de son aimé. Celui-ci lèche bien toute la vulve humide, s’insère entre les deux lèvres qui ne demandent que sa présence. Ils sentent tous les deux la cyprine qui coule, qui les enivre. Elle lâche sa tête, écarte les bras, frappe des poings sur la terre en hurlant son plaisir. Jondalhar vient de prendre  entre ses lèvres son petit bouton si sensible.

L’orgasme la submerge, un court instant elle arrête de vivre…

Lorsqu’elle revient à elle, ils sont tous les deux allongés dans l’herbe, sa main est dans celle de son compagnon, qui la caresse de son autre main. Elle cherche et trouve ses lèvres et la durée, et la sensualité de leur baiser traduit toute la tendresse et tout l’amour qu’ils éprouvent l’un pour l’autre. Quand leurs bouches se séparent elle lui demande dans un souffle de la prendre, lentement.

Le sexe d’Annoah est toujours aussi humide, celui de Jondalhar a repris de la vigueur !

Il s’allonge sur elle, embrasse ses lèvres, embrasse ses seins… mais Annoah en veut plus, sa main va chercher le sexe de son amant, le place en face de son propre sexe…

— Viens… maintenant

Après un dernier baiser il commence lentement de la pénétrer. Elle est si humide qu’il rentre facilement en elle, a l’impression de plonger dans un tunnel sans fin, tout doux, voluptueux. Il est bientôt au fond de son vagin. Annoah a fermé les yeux, mais ses lèvres sont écartées et laissent échapper un gémissement de plus en plus audible. Jondalhar la caresse, tout en gardant un moment son sexe immobile, loin, bien loin en elle. Et puis doucement il commence à aller et venir, accordant ses mouvements aux gémissements d’Anoah. Il la sent toute chaude, de plus en plus humide,  tandis qu’il va de plus en plus vite… il sent qu’elle vient, ralentit, la calme, mais il sent ses ongles qui labourent son dos… il reprend ses mouvements, donne de violents coups de reins.

Annoah crie son plaisir, l’orgasme est là… le sexe de Jondalhar est au fond de la matrice, il arrête ses mouvements, son pénis se contracte et Annoah crie de plus en plus fort en sentant les jets de sperme qui l’inondent.

Ils s’aiment sous la clarté de la lune, ils ne font plus qu’un et leur bonheur est le même, unique et partagé.

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