Mamie Geneviève – Chapitre 30

Ce matin, je suis bien décidée à expérimenter la recette de la "potion de vérité" que j’ai lue sur le petit carnet de notes ayant appartenu à cet explorateur amazonien. Une décoction de racines de la plante magique, appelée "Épice", devrait me permettre de voir chez les autres leur niveau d’intégrité.

D’après les notes du grand-père de Michelle, la voisine de ma fille cadette, après avoir bu un peu de cette mixture, on serait capable de visualiser un halo au niveau du plexus solaire d’une personne.

Si cette personne est digne de confiance, le rayonnement est très clair, à contrario, la méfiance est de mise si le halo est sombre. L’explorateur a même réalisé nombre de croquis très précis pour illustrer les différents comportements des sujets analysés, mais pour le moment, je n’ai pas encore assimilé toutes les situations qu’il a décrites dans son carnet.

Après la préparation du breuvage, j’en bois l’équivalent d’une tasse, puis pars faire mes courses pour ce soir, car je vais avoir un peu de monde à la maison, avec : Virginie et ses deux enfants, Sabine et son fils et qui sait d’autre encore ? Il me faut prévoir de quoi nourrir tout ce monde, si on veut être en forme pour la suite.

Je teste les effets de la potion assez rapidement et constate que je ne croise personne dans la rue qui ait un halo clair. Je vois souvent des tons grisâtres, parfois même des sortes de tourbillons noir ou marron, rarement des lueurs claires.

Le boucher, chez qui je prends ma viande habituellement, ne fait pas exception malgré ses grands sourires ! Est-ce un filou dans l’âme, moi qui lui faisais confiance !

La petite vendeuse, toute innocente, de la boulangerie quant à elle diffuse une lumière gris clair, alors que sa collègue à plutôt une dominante bleu marine.

Je suis un peu dépitée en rentrant à la maison quand je fais le bilan de cette expérience particulière. Pour en avoir le cur net, je me place devant un miroir et ne vois rien de particulier, hormis une femme pas mal conservée pour son âge!

(J’ai conscience de me lancer des fleurs, mais cette petite pensée narcissique m’amuse).

Je ne sais pas pourquoi je n’arrive pas à m’auto-examiner, c’est dommage. J’aurais pu vérifier ce que m’avaient dit les voisins d’Agnès à propos de mon intégrité! D’après eux, je serais une référence en termes de probité, c’est pour cela qu’ils m’auraient légué leur trésor.

Je n’arrive pas à comprendre leur geste ! Il faut que je les appelle au plus tôt pour les remercier de cette attention.

Après avoir rangé les courses, je m’installe dans un fauteuil et téléphone à ma fille cadette.

Agnès est aux anges d’être désormais en couple avec sa jeune amante Mélanie. Humm! Quand je repense à cette belle rouquine, je suis prise d’un frisson qui me surprend par son intensité. Cette femme, rencontrée par hasard, avec qui je me suis liée d’amitié immédiatement, ne sachant pas qu’elle et ma fille avaient une relation cachée.

Agnès m’informe que ses filles, encore en vacances chez la maman de Gilles, leur autre grand-mère, ont très bien pris la nouvelle et qu’elles comptent faire un bon accueil à Mélanie dès leur retour à la maison.

Ma fille ajoute que Gilles va m’appeler pour me dire quelque chose d’important, mais elle en ignore la teneur.

J’en reviens au but de mon appel et lui dis:

— Je suis très heureuse pour vous toutes! Mais dis-moi Agnès, je souhaite contacter tes voisins, Jacky et Michelle. Peux-tu me donner leur numéro de téléphone?

— Je ne l’ai pas, toutefois, je vais aller leur demander et je te rappelle, d’accord ?

— Ça serait bien, je tiens à les remercier pour tout ce qu’ils ont fait pour moi.

— Je m’en occupe au plus vite. À plus tard maman, bisous.

À peine ai-je raccroché que le téléphone sonne, c’est Gilles, mon gendre !

Décidément, quand on parle du loup!

— Bonjour "Maman". Dit-il, sur un ton taquin

— Ah Gilles ! Ça t’amuse de m’appeler "maman", ça doit vouloir dire que tu es en rut!

— Exactement, je ne débande plus depuis que je suis chez ma mère ! Rigole-t-il.

— Raconte-moi ça, petit coquin

Gilles que j’ai dévergondé lors de mon séjour chez Agnès, me narre les dernières vingt-quatre heures :

"À mon arrivée chez maman, nous nous sommes regardés différemment, elle et moi, surtout moi. Je la fixais tant, qu’elle se sentait un peu gênée. Un peu plus tard et en présence de mes filles, j’ai exposé la situation quant à notre prochaine séparation avec Agnès.

Les filles ne paraissaient pas du tout étonnées par cette nouvelle, je pense qu’elles se doutaient déjà que leur mère avait une autre vie.

Quant à maman, elle n’a fait aucune remarque au sujet des murs de mon épouse, elle m’a juste proposé de m’héberger le temps qu’il faudra. J’étais plus que ravi par sa proposition, tu t’en doutes !

Mes filles avaient prévu d’aller au cinéma. Dès qu’elles ont quitté la maison, j’ai profité d’être seul avec maman pour lui avouer les relations que j’avais eues avec toi. Elle a été très choquée, voire vexée que j’aie pu coucher avec ma belle-mère. J’ai surtout décelé de la jalousie sur son visage renfrogné.

Elle s’est éloignée vers la cuisine pour cacher son courroux. Je l’ai rejointe alors qu’elle essayait de faire passer sa hargne en vidant le lave-vaisselle. Je me suis placé derrière elle et lui ai enlacé la taille, tout en me pressant contre son fessier, alors qu’elle était penchée en avant. Elle a bougonné et a tenté de se dégager, mais bien mollement!

Je ne tenais pas à la lâcher pour autant. Aussi, je l’ai serrée un peu plus fort en me collant franchement à elle. Elle s’est redressée, a posé les verres qu’elle tenait, a mis les mains sur le meuble devant elle, et n’a plus bougé.

Elle restait figée alors que je frottais ostensiblement mon pubis sur son derrière. Elle sentait bien la pression de ma bite entre ses fesses, mais ne réagissait pas pour autant et me laissait agir sans protester.

Ensuite, tout a été très vite !

J’ai mis ma main sous son tablier pour lui attraper un sein que j’ai pressé entre mes doigts.

Maman a alors exhalé un long soupir et a murmuré quelque chose comme ’MmmOh oui, un homme ! ’ Ce qui m’a encouragé à glisser mon autre main sous sa robe pour accéder à sa chatte.

Elle a mis une main en arrière et m’a ouvert la braguette, à l’aveuglette, pour me dégager le sexe. Elle me faisait dos, ne me regardait pas, mais appréciait de me presser la bite alors que mes doigts fouillaient son vagin trempé.

Je la pelotais et la doigtais de plus belle, alors qu’elle gémissait de plaisir.

Elle m’a soufflé : ’Prends-moi!’ en retroussant sa robe. J’ai baissé sa culotte, elle a guidé mon sexe vers son antre et je me suis enfoncé en elle très facilement. Je l’ai prise debout et après quelques va-et-vient, elle a joui presque instantanément.

Cet orgasme ne lui suffisait pas, elle en voulait encore et toujours, en m’incitant à accélérer mes va-et-vient. J’étais si excité par la situation que je n’ai pas pu me retenir bien longtemps et me suis répandu en elle en grognant de plaisir.

Elle a repris son souffle, s’est retournée en me fixant dans les yeux. Loin de me gêner, son regard a attisé un peu plus mon désir. J’ai soulevé son menton, posé mes lèvres sur les siennes et sa langue est venue à la rencontre de la mienne.

Nous avons alors échangé un sacré baiser ! C’était sulfureux !

Nous avons beaucoup parlé, ensuite. Je lui ai avoué mon amour et mon désir de toujours pour elle. Je lui ai confié que c’est à elle que je pensais quand je te faisais l’amour. J’ai ajouté que ne t’appelais pas "Geneviève", mais "Maman" quand tu étais dans mes bras.

Elle était très troublée que son fils soit amoureux d’elle à ce point. Je lui ai raconté comment tu m’avais libéré, que tu m’avais fait découvrir mes propres fantasmes et désirs les plus enfouis. Je lui aussi révélé que j’avais eu des relations homosexuelles avec mon voisin à grosse bite.

Maman restait éberluée par mes propos et ne savait que dire.

J’ai alors entrepris de l’embrasser à nouveau et là, elle s’est abandonnée à moi. Nous avons vite gagné sa chambre pour la suite !

Les filles sont revenues à la maison alors que nous finissions de refaire l’amour, mais dans son lit cette fois. Ça a été génial pour nous deux ! Je lui ai bouffé la chatte, malaxé les seins, léché le cul, mais elle me voulait sur elle, en elle. Cette fois, j’ai su me retenir d’éjaculer afin de l’aimer longtemps et dans de multiples positions.

Après avoir joui plusieurs fois, elle s’est assise entre mes jambes et m’a masturbé à deux mains d’une adorable manière, jusqu’à mon extase quand elle m’a fourré deux doigts dans le cul. Elle me fixait dans les yeux et de l’espièglerie brillait dans son regard. Son sourire complice m’a fait comprendre que désormais nous serions des amants pour toujours!

Dès que mes filles retourneront chez leur mère, elle m’a promis de partager son lit avec moi et que je pourrais m’occuper de son cul, comme elle compte le faire avec le mien, a-t-elle ajouté.

Pour le moment, nous faisons de notre mieux pour cacher notre relation aux filles. Nous nous isolons pour nous embrasser. Nous faisons attention pour échanger des caresses à la dérobée.

Quoique ! Ce matin, elle m’a taillé une pipe expresse dès mon réveil, elle s’est régalée de déguster mon jus avec son café.

Nous sommes tous deux impatients ! Tu ne peux pas savoir !

"

J’écoute avec attention le récit de Gilles, en m’imaginant cette femme qui doit désormais être heureuse de récupérer son fiston, avec à la clé, un bon amant pour satisfaire ses besoins. Elle qui devait être en manque d’homme depuis le décès de son mari. Elle va désormais être en mesure de donner et de recevoir du plaisir.

Je félicite Gilles pour ses initiatives et sa confiance en lui retrouvée. Je le remercie surtout de rester en bons termes avec ma fille.

Je prends congé de mon gendre après l’avoir congratulé moult fois.

Ça me fait sincèrement plaisir pour lui et sa mère. Tous deux vont retrouver le sourire et la joie de vivre.

Je n’ai pas le temps de me lever de mon fauteuil, que le téléphone sonne à nouveau.

C’est Agnès, qui me dit d’une voix presque affolée:

— Maman, je suis allée chez les voisins

— Oui, alors ? Tu as pu avoir leur numéro ?

— Tu ne vas pas me croire ! Dit-elle d’un ton inquiet

— Que se passe-t-il ?

— J’y suis allée il y a quelques minutes, j’ai sonné plusieurs fois, mais personne n’a répondu.

— Ce n’est pas grave, tu y retourneras plus tard

— Non ce n’est pas ça! Je suis rentrée dans leur jardin, j’ai regardé par une fenêtre, et là, une chose m’a surprise. La pièce était vide, complètement vide. J’ai contourné la maison, regardé à travers tous les autres vitrages et c’était la même chose.

Rien ni personne, c’était le vide, le désert ! Pas un meuble, cette maison est totalement inhabitée ! Je n’y comprends rien, nous les avons vus hier matin et là, ils ont disparus comme s’ils n’avaient jamais existé !

— Je je ne comprends pas plus que toi ! Il y a peu, ils faisaient du béton pour leur terrasse, on pouvait donc penser que c’était pour rester dans cette maison. Alors pourquoi auraient-ils disparus ?

— Je suis incapable de te répondre, maman.

— En tout cas merci d’avoir essayé. Je t’embrasse ma chérie. Embrasse Mélanie pour moi

Après avoir raccroché, je reste confondue par cette information. Qui étaient ces gens pour apparaitre, nous révéler des choses, tant pour le sexe que pour les secrets de l’Épice, puis disparaître tout aussi vite ?

Je ne suis pas sûre d’avoir la réponse un jour !

Je vais finir par croire que ces personnes, trop parfaites à tous points de vue, devaient être des extraterrestres, ou des messagers du dieu Éros, ayants pour mission de nous faire adorer le sexe ou tout simplement : l’AMOUR.

Je suis tiré de mes pensées par le tintement de la sonnette. Décidément ! Je suis très sollicitée ce matin!

Je vais ouvrir la porte et suis surprise de découvrir ma petite-fille, Christelle. Si je suis extrêmement étonnée, voire abasourdie en la voyant, c’est de constater que sa poitrine rayonne une intense lumière blanche !

Comment cette petite, si délurée, peut cacher une telle pureté d’âme ? Si j’avais dû parier sur une personne parfaite, je n’aurais pas forcément misé sur elle!

Je bégaie :

— BonBonjour Chris Bonjour Christelle ! Finis-je d’articuler

— Bonjour Mamie! Que se passe-t-il ? Tu vas bien ?

— Euh ! Oui, oui, tout va bien, entre ma chérie

— Tu es toute pâle ! Es-tu sûre que tout va bien ?

Elle pose un gros sac dans l’entrée et prend ma main dans la sienne.

Il se passe alors quelque chose de bizarre. Je me sens dans un état second, intimidée par cette jeune fille, comme si j’étais une gamine se rendant à son premier rendez-vous amoureux.

Mon attitude intrigue Christelle qui, spontanément, m’ouvre ses bras.

Je me précipite contre elle et pose la tête au creux de son épaule alors qu’elle m’enlace.

Le câlin qu’elle me fait est d’une telle intensité que mes yeux d’embuent de larmes. Je sens son énergie pénétrer ma poitrine et diffuser dans tout mon corps.

Très maternellement, elle me caresse les cheveux avec douceur alors que je sanglote sur son épaule. D’aucuns pourraient trouver la situation cocasse de voir une mamie se faire consoler de la sorte, mais ici, les rôles sont inversés ! Je suis comme une petite fille qui fait un câlin à sa maman.

Elle me murmure à l’oreille :

— Pourquoi es-tu triste mamie ?

— Je ne suis pas triste du tout, au contraire ! Mes larmes sont de bonheur. Trop de bonheur !

— Je ne te comprends pas

— Ce n’est pas grave, je t’expliquerai, embrasse-moi s’il te plaît !!

Christelle ne se fait pas prier pour me donner l’un des plus beaux baisers de ma vie.

Quand elle relâche son étreinte, j’en suis encore toute émue, toute vibrante. Une énergie nouvelle m’anime. J’ai l’impression d’avoir pris un bain de jouvence.

Christelle me regarde avec une tendresse infinie et cela m’émeut davantage.

La coquine dépose une bise furtive sur mes lèvres et me dit:

— Je suis venue t’aider pour le repas de ce soir

— C’est gentil ma chérie, mais tu arrives bien tôt pour cela, il est à peine midi. De plus, tu ne me dis pas tout concernant ta venue.

Si je lui dis cela, c’est que j’ai remarqué une ombre fugace dans le halo blanchâtre qui émane de son torse. Cette ombre, je l’interprète comme un non-dit de ma petite-fille.

— Tu as raison mamie, je suis venue pour une autre raison. J’aimerais pouvoir rester quelque temps chez toi si ça ne te dérange pas.

— Aucun problème, tu peux rester le temps qu’il te faut ! Mais, dis-moi, ton père est-il de retour ?

— Non, ce n’est pas ça ! Il ne donne aucune nouvelle et tant mieux! Si je viens, c’est pour moi, j’ai juste besoin de prendre du recul par rapport à beaucoup de choses

Une nouvelle turbulence grise m’indique qu’elle me cache de nouveau quelque chose, mais je n’insiste pas, car je ne dois pas abuser de cette clairvoyance procurée par ma tisane de racines d’Épice.

Je lui réponds:

— Installe-toi dans la chambre qu’avait David si tu veux.

— D’accord Mamie, merci.

Nouveau tourbillon grisâtre de son halo!

Cette fois, je m’en inquiète et lui demande:

— Quelque chose ne va pas ?

— Si, si ! Ça va

— Dis-moi tout Christelle!

— J’aurais préféré être plus proche de toi, si tu comprends ce que je veux dire

— Je te comprends ! Alors, installe-toi dans ma chambre, je vais te faire de la place dans l’armoire.

Christelle prends son gros sac et nous montons jusqu’à ma (notre) chambre.

En disant cela, j’avais oublié que dans l’armoire, le coffret d’Épice était resté grand ouvert.

Bien entendu, Christelle, voyant ce coffret, me demande:

— C’est quoi cette poudre bleue dans le tube ? C’est quoi ces petits sachets ?

— Je Je t’expliquerai plus tard. Et puis, non ! Je vais te faire découvrir quelque chose tout de suite!

— Découvrir quoi, mamie ?

À suivre

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