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Hymne à la virilité – Chapitre 1




Maxime venait de fêter ses 18 ans il y a semaine. Il était un jeune homme assez frêle d’1m69, châtain foncé, les yeux marron, le corps imberbe, excepté un petit buisson pubien. Il passait totalement inaperçu dans la masse des autres adolescents. Cela, conjugué au fait qu’il était enfant unique couvé par ses parents, alimentait sa grande timidité, laquelle s’avérait être une barrière insurmontable avec les filles. Sa vie sexuelle s’était jusqu’alors résumée à deux branlettes par semaine depuis ses 15 ans. Et pour ne rien arranger, son modeste pénis de 12 cm en érection le complexait. Comment satisfaire une fille avec si peu ? Toutes les vidéos porno vues sur le net mettaient en avant des queues de compétition. Il fallait au moins ça pour faire jouir une fille, il en était persuadé.  

   

       Il venait de s’installer dans une cité HLM en banlieue d’une grande ville pour étudier à l’université. Il tenait à son indépendance, conscient que cela pourrait l’aider à développer sa personnalité. Ce projet fut malheureusement mis à mal par une bande de dealers, à peine plus âgés que lui, squattant régulièrement le hall d’immeuble. Insultes, brimades, et depuis avant-hier, racket. Il était une proie sans défense. Prendre le plus vite possible l’ascenseur était son seul salut. 

   

       En cette fraîche soirée de novembre, alors qu’il rentrait de cours, il s’approcha de la porte du hall, le cur serré. Il priait de toutes ses forces que ces voyous fussent ailleurs. Raté. La bande des quatre délinquants était là. Mais quelque chose clochait. Alors qu’il passait à côté d’eux, la tête baissée, les petites frappes ne lui décrochèrent pas un mot. A peine un regard désintéressé, comme s’ils étaient fortement préoccupés. Tant mieux, la soirée n’aura pas été gâchée. Il tourna à l’angle du couloir quand il entendit la porte de l’ascenseur se refermer. 

   

       Il se préparait déjà psychologiquement à se taper les dix étages par escalier plutôt que d’attendre le retour de l’ascenseur, de peur que les racailles ne se souviennent de lui et lui fasse sa fête. C’est alors qu’une énorme main se dressa de l’intérieur de la cabine, entre les portes, pour empêcher la fermeture. L’ascenseur s’ouvrit de nouveau et l’adolescent peina à contenir son effarement. Un homme au gabarit immense se tenait là, le regard avenant. Il devait faire au bas mot 2m10 et on devinait, malgré son pull et pantalon larges, une musculature à faire rougir un taureau. Son physique était tellement impressionnant que Maxime, intimidé, hésita même à monter dans l’ascenseur. Malgré une barbe noire de deux semaines et une mâchoire carrée, il ne lut  dans ses yeux aucune agressivité ni malveillance. Cela le convainquit et après une profonde respiration, il entra dans la cabine, le regard baissé. Il s’apprêtait à appuyer sur le bouton du dixième étage quand il s’aperçut qu’il était déjà activé. Il s’agissait donc d’un de ses voisins de palier. Il ne l’avait encore jamais croisé, depuis son emménagement, il y a deux mois. Personne ne parla durant toute la durée de la montée. 

   

       A l’ouverture de la porte, le jeune étudiant resta immobile, laissant la priorité au colosse. Ce dernier fit un geste de la main pour lui signifier qu’il lui laissait la priorité. Maxime ne se fit pas prier et se hâta à ouvrir sa porte. Du coin de l’il, il vit que le géant était son voisin immédiat, à droite de son appartement. Il ne se doutait pas que c’était habité. Curieux qu’une telle masse passe aussi inaperçue au quotidien. 

   

       Cette expérience remua son esprit jusqu’au coucher. Comment était-il possible d’avoir une si grande stature ? Pour sûr, si il avait le même gabarit, personne n’oserait le défier, et surtout les voyous de l’entrée. D’ailleurs, c’était sûrement au passage de ce monstre qu’ils avaient dû faire dans leur froc, au point de ne pas chercher d’embrouille à un maigre ado. Et tandis Morphée lui rendit visite, Maxime se fantasmait en colosse vengeur à l’encontre de tous ceux qui lui avaient causé du tort. 

  Rasséréné par cette mémorable rencontre, il aborda la journée suivante du bon pied. Le sourire aux lèvres, le moral revenu, et même le soleil étaient de la partie. Il rentra chez lui en chassant les idées pessimistes mais au moment de franchir la porte d’entrée du hall, les quatre jeunes délinquants se tournèrent comme un seul homme vers lui. 

   

  – Hé, t’as l’heure ? 

       Il les ignora. 

   

  -Hé, fils de pute, j’tai parlé. Regarde-moi quand j’te parle. 

       Le meneur s’interposa entre l’étudiant et l’ascenseur. 

   

  – File-moi ton portable, j’ai besoin de voir l’heure. 

       Face au mutisme de sa victime, le meneur lui asséna une petite gifle. 

   

  – Allez, donne ton portable avant que je m’énerve. 

       Maxime tenta encore une fois de se faufiler vers la cage d’escalier. La petite frappe l’attrapa par le col et le ramena violemment à lui. Il approcha son visage à quelque centimètre du sien et lui ordonna d’une voix basse et impatiente : 

   

  – File-moi ton portable ou je t’éclate la gueule. 

       L’étudiant craqua. Il céda son portable et se hâta vers la cage d’escalier, tandis que le voleur se tourna vers ses potes en brandissant le téléphone comme un trophée. 

   

       Maxime ne pensa à rien pendant son ascension vers l’ultime étage. Il se concentrait sur l’effort à fournir pour gravir toutes ces marches. Passé le neuvième étage, il éclata en sanglot. Il n’arrivait plus à contenir sa détresse et son moral plongea littéralement dans les abysses du mal-être. C’est avec les yeux embués qu’il aperçut un colis au pied de sa porte. Sa curiosité lui offrit un instant de répit dans ce moment douloureux. Il s’agissait d’un carton sans aucune étiquette. Impatient de rentrer chez lui, il prit le carton qu’il analyserait plus tard. Il s’écroula dans son lit et se remit à pleurer. Il se sentait si faible, si seul. Et violé. Ses camarades paraissaient si épanouis. Il était certain d’être le seul puceau de sa classe. Le ciel s’obscurcissait. Rien ne semblait pouvoir le tirer de là. De sombres, très sombres idées traversèrent son esprit.

   

       Puis il se souvint de la mystérieuse boîte. Il alla chercher une paire de ciseaux pour l’ouvrir. A l’intérieur, une notice et petit flacon en plastique blanc sur lequel était apposé le symbole de Mars (♂). La notice, en plusieurs langues, était plus explicite. Il s’agissait d’un lot de 20 comprimés censés booster la virilité du mâle lambda, sans autre précision. Maxime se demanda comment ce truc avait atterri sur son palier. Intrigué, il poursuivit la lecture. La posologie était d’un comprimé par jour pour un traitement de 20 jours. Ne pas dépasser 2 comprimés par jour sous peine de développer des effets secondaires incontrôlables et irréversibles. Le garçon, vulnérable et psychologiquement instabilisé par sa toute récente mésaventure, vit ce flacon comme un signe, un miracle. Il ignora royalement la mise en garde en se disant que son cas était désespéré et nécessitait une action radicale. Il broya patiemment les 20 comprimés dans un bol, versa la poudre dans un grand verre d’eau et but cul sec. Quelques minutes plus, il fut pris d’une puissante somnolence. Il enfila un caleçon gris, un T-shirt noir et se coucha. Il ne le savait pas encore mais cette nuit serait sa dernière en tant que victime.

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