Je vous présente ici le premier « livre », si les critiques sont encourageantes, sans doute y en aura-t-il un deuxième. Veuillez noter qu’il est écrit d’un bloc; tous les chapitres y sont, et par conséquent, je ne pense pas donner lieu de suite au livre.
Attention particulière au lecteur, qu’il soit averti que dans la scène, si par souci de réalisme et pour mieux représenter la famille, j’ai introduit dans ce livre des enfants de bas âge, il ne s’agit toutefois que d’un décor: aucun d’entre eux, c’est entendu, ne participe physiquement à aucun acte, ce qui serait de très mauvais goût, vous en conviendrez. Aussi tous les participants actifs aux scènes ont plus de 18 ans, ce qui est généralement précisé, pour éviter le doute.
Attention encore, ce "livre" est destiné à un public majeur et averti. En effet, en plus de présenter explicitement une forte connotation sexuelle, ce livre est empreint d’une atmosphère que certains jugeront malsaine, tant en est absent l’aspect éthique, que j’ai volontairement détruit chez mes personnages.
Livre I: L’anneau Asmodéen
Prologue
Après la création du monde, l’espace encore dans l’intemporalité, l’armée du Mal et ses sept démons entrèrent en guerre contre les forces créatrices.
La guerre des âges, dont nul ne se souvient, créa la vie et le temps, les marquant à jamais d’une empreinte manichéenne. Les hommes pouvaient accéder au paradis après leur mort, mais leur vie baignait dans le poison de la tentation, aussi les enfers gardaient une main terrible auprès des hommes.
De tous les poisons , celui de la Luxure était le plus vicieux, et c’est le démon Asmodée qui en était le maître. Le démon, pour garder sous son emprise les hommes, eut un jour l’idée de forger un anneau d’une puissance inégalée parmi les Sept, pour diffuser ses pulsions pernicieuses. Ce jour fut créé l’Anneau Asmodéen.
Chapitre Premier – la trouvaille
Edmond Azram, alias "Az", était un jeune homme d’environ 19 ans, vagabond et débrouillard depuis son enfance. Il était grand, châtain frisant le brun, musclé sans être athlétique, et plutôt beau de visage. Son moyen de subsistance résidait dans la revente non déclarée de toute sorte d’objets volés ou de provenance douteuse. Il les rachetait aux voleurs à bas prix pour les revendre à certains particuliers de confiance.
Un jour qu’Edmond traînait dans un bar miteux, Joan, alias "Jo", un des amis et informateur d’Edmond, apostropha ce dernier:
"-Hé, Az! J’ai de croustillantes nouvelles pour ton business… Allez, paie moi le bock et je te dit tout!"
C’est donc autour d’une blonde corsée et amère que Jo lui parla d’une affaire en or: un gitan, qui avait volé un coffret à bijoux chez un couple riche, était prêt à le lui revendre pour "une bouchée de pain" affirmait Joan.
Sans plus attendre, Az accourut vers le coin de forêt que Jo lui avait décrit, mais, immense déception, la caravane grise du voleur était déjà prise d’assaut par quelques gendarmes, qui parlaient du fameux coffret en se moquant du gitan qu’Edmond crût apercevoir dans la camionnette bleue des gendarmes.
Az attendit que les gendarmes soient partis, et, rapidement, entra à son tour dans la caravane en piteux état, et commença à fouiller le véhicule à la recherche d’un collier, même d’une pièce ou de nimporte quel objet de valeur susceptible de "sauver sa journée".
Edmond ne trouva rien. Découragé, il prit la décision de rentrer, mais c’est en se dirigeant vers la sortie qu’Az aperçut un vieux livre, qui aurait pu valoir quelque chose. Aucun titre sur la couverture, il ouvrit tout de même ce qui s’apparentait à un grimoire, mais le livre abritait un secret; en son milieu était découpé un trou dans le pages, qui lui-même contenait un bijou poussiéreux, qui avait l’air "en toc". C’était une grosse bague argentée ornée de motifs étranges, avec en son centre une pierre rose fascinante. En s’y penchant plus près, on pouvait distinguer un entre-las de femmes nues qui constituait les motifs de la bague.
Si la pierre était véritable, il pouvait s’agir de rubis macédonien, et pouvait se vendre correctement, mais Edmond éprouva un certain attachement à ce nouveau trésor, aussi décida-t-il de porter la bague à son annuaire, comme une alliance.
Sitôt qu’il eût enfilé l’anneau, une vision soudaine s’empara de lui. Il vit une femme nue qui flottait dans le ciel, et un long serpent qui était enroulé autour de sa jambe et lui mordait les seins. La femme poussait de petits cris, mais était visiblement en pleine extase. Au dessus de cette femme se tenait, il venait de le remarquer, un humanoïde géant à la peau écarlate, doté de longues ailes noires et de cornes démesurées, noires elles aussi.
Soudainement, le serpent bondit et rejoignit l’être démoniaque, s’enroulant autour de son bras. Edmond reçut ces paroles, sans qu’aucun son ne sortît de la bouche des créatures;
"-Humain, reçoit mon anneau, source intarissable de puissance terrestre. Il t’amènera un don: celui de provoquer, pour toi, les instincts charnels des descendantes d’Eve, et ainsi, plonger d’avantage ce monde dans l’hédonisme de la chair."
Chapitre 2 – Blanche comme neige
Az se réveilla en pleine forêt, recouvert de cendres. La caravane avait disparu, comme brûlée. Seul subsistait le mystérieux anneau, et son pouvoir était toujours perceptible.
Edmond, après une heure de marche, trouva enfin une route et se dirigea vers la ville à pied. Toujours incrédule après le songe, il était décidé à vérifier la véracité dudit pouvoir.
De retour en ville, il croisa Stéphanie, son ex-petite-amie. Il n’y tenait plus du tout, mais était certain que celle-ci le haïssait. Alors que la jeune femme était occupée à faire mine de ne pas le remarquer, Edmond, d’une manière si naturelle et inexplicable, pénétra dans son esprit et agita ses sens, uniquement par la pensée.
C’est alors que Stéphanie se retourna, soudainement transpirante, et après avoir contemplé quelques secondes son ancien petit-ami, balbutia un je-ne-sais-quoi qui ressemblait à une invitation, tout en rougissant comme jamais elle n’avait rougi.
Az n’en revenait pas. Après avoir poliment refusé et remis de l’ordre dans l’esprit de la jeune femme qui s’enfuyait honteusement, il prît réellement conscience de l’étendue du pouvoir. Edmond Azram allait changer son monde et véritablement assouvir tous ses désirs.
Comme un enfant qui patiente longtemps pour mieux savourer une friandise, Edmond s’était enfermé dans sa chambre, et sattela à la planification de ses jours futurs, sans pour l’instant jamais user du don.
Après deux jours complets à fantasmer, il se décida à se rendre à la plage la plus proche, ou les bikinis des femmes bronzées exalteraient son imagination, pensait-il.
Il n’eût pas tort, mais ayant l’embarras du choix, il voulait choisir celle qui lui procurerait le plus de plaisir, tout en obéissant aux vices qui s’emparaient de lui et lui donnaient une audace surprenante. C’est après plusieurs tentations fortes de filles ravissantes qui jouaient au badminton, ou d’une qui bronzait seins nus, qu’Edmond prît enfin la décision de s’attaquer à un couple. La femme était jeune, guère plus de 23 ans jugea-t-il, mais avait déjà un fils de 3-4 ans et un tout-petit de six mois à peine. Elle était grande, brune, les yeux vert clair et le visage anguleux. Sa poitrine était forte et lourde à cause de l’allaitement de son petit, mais sa forme surprenait par sa sveltesse alors qu’elle n’avait accouché que depuis peu, et ses jambes paraissaient interminables. Ses lèvres pulpeuses entre deux fossettes embrassaient langoureusement l’homme qui était sûrement son mari. Celui-ci était de même taille qu’elle, blond aux yeux bleus, et légèrement barbu. Les deux moitiés se regardaient amoureusement.
Edmond, par jalousie peut-être, ou simplement par goût de détruire ce qui est beau, décréta cet amour intolérable à ses yeux. Sans rien modifier dans la tête de la femme ravissante, Az l’explora. La femme s’appelait Blanche, et le mari Henri.
Az néanmoins aperçut la limite de son pouvoir: Blanche était issu d’un milieu bourgeois et puritain, aussi une barrière morale aurait empêché Edmond d’entreprendre quelque activité malsaine. Au lieu de maudire cet empêchement, Az se félicita d’avoir trouvé chez un tel spécimen une importante difficulté. Il associait cela au challenge, et choisit définitivement de choisir le couple comme victime.
Sans rien tenter pour l’instant, il choisit de passer inaperçu en faisant bronzette comme le reste du monde, tout en continuant d’explorer la mémoire de la jeune femme.
Son mari, qu’elle aimait tendrement, se vouait entièrement à sa famille: il occupait un métier pénible situé loin de son domicile, si bien qu’il ne rentrait que le mercredi soir et le samedi soir pour un week-end qui ne durait qu’un jour. Il travaillait dur pour rembourser ses dettes, dues à la faillite de l’entreprise que lui avait légué son père à sa mort, mais surtout pour subvenir aux nouveaux besoins causés par l’agrandissement de sa famille il y a six mois environ.
L’un comme l’autre avaient l’air d’être vertueux et fidèles.
Chapitre 3 – Rencontre
Comme on était dimanche après-midi, la petite famille allait retourner chez elle. Edmond ne possédait pas de voiture, il se contenta donc de lire et de mémorisez leur adresse, avant de s’y rendre avec son vélo, le lendemain.
Blanche restait chez elle la journée, mais son premier fils, Georges, allait à la crèche; elle restait donc avec le deuxième fils, Jean, qui dormait la plupart du temps.
Edmond devait absolument trouver une excuse pour rentrer chez elle. Il opta, avec audace, pour le coup du "livreur maladroit"; prétextant livrer un colis (avec une erreur dans l’adresse de livraison, bien sûr), pariant que la jeune femme serait trop honnête pour ouvrir le colis (vide de toute manière).
Edmond Azram venait de sonner. Il avait l’air ridicule; une ancienne casquette de la Poste, et un gilet trop court qui faisait "plus pro", ainsi qu’un carton de déménagement rempli de livres en guise de livraison. Quelques minutes passèrent avant que la jeune mère lui ouvrit; son esprit, entrevît Edmond, était encore plus fermé, à cause du soupçon sans doute.
Il devait agir vite.
Alors le jeune Edmond changea complètement son scénario, affecta de prendre une figure crispée, laissa tomber son carton, et se massa le genou droit. Il boitilla ensuite jusqu’à la porte, et demanda abruptement, un peu essoufflé:
"-Excusez moi, madame, n’auriez vous pas quelque pansement ou crème pour mon genou? Je crois m’être fait une entorse en vélo…
-Bien sûr, entrez", lui répondit Blanche, qui restait un peu méfiante, surtout à cause de son bébé qui dormait.
Le jeune homme entra mais il entendit un enfant pleurer aux étages supérieurs. Son interlocutrice, qui avait un délicat parfum, se montra un peu fâchée, mais lorsqu’elle descendit avec son bébé larmoyant, Az y vit l’occasion de l’amadouer. Grâce à quelques bruits et gestes qu’il avait répété lors d’un petit boulot de remplaçant en maternelle, le bébé se tut, et esquissa même un sourire.
Edmond avait vu juste, et la jeune mère fut attendrie par ce spectacle touchant. Grâce à son pouvoir, il aperçut une faille chez cette femme, pas sur un plan direct, évidemment, son sens éthique était trop profond, mais sur le plan esthétique, sur lequel l’esprit d’Edmond s’engouffra. Alors, il vit la femme le regarder différemment, un peu observatrice. En vérité, Blanche commençait à trouver à ce jeune un certain charme, ce qu’elle s’efforça de dissimuler, bien sûr. Alors qu’elle apportait une bande et une crème anti-inflammatoire, le jeune homme lui montra un genou qui avait l’air en bon état, mais qui était extrêmement douloureux, disait-il. Elle s’appliqua donc à le masser avec sa crème blanchâtre, ce qui ne la laissait pas insensible. Elle rougissait légèrement, quand Az la remercia vivement et partit, en prenant soin de boiter.
Pour Az, la première manche était gagnée.
Chapitre 4 – Conquête
L’après-midi s’écoula, Edmond envahi par le parfum de sa dame, et Blanche hantée par ce jeune homme inconnu, et par la culpabilité de l’avoir trouvé beau. Az n’aspirait qu’à revoir cette beauté, et Blanche souhaitait par dessus tout l’oublier. Malheureusement pour elle, il connaissait désormais l’adresse de la crèche du petit Georges, qui était la seule du quartier, et qui, par chance, était aussi celle du neveu de Joan. Joan contacta sa sur, qui accepta que celui-ci le ramène chez elle.
En se dirigeant pour la première fois vers la crèche, Az croisa le regard de Blanche, qui paraissait singulièrement étonnée de le voir ici. Elle lui demanda des nouvelles de son genou, Edmond ayant complètement oublié l’histoire, inventa un mal pour son genou: déplacement du nerf, douleur intense, mais qui avait "merveilleusement bien été soigné par le toubib" avait-il dit pour prétexter la si rapide guérison… "et grâce à vos soins aussi!" Ce qui la fit rougir, au souvenir du massage.
Az reconnût le neveu de son ami, et le présenta comme son propre neveu. Blanche fut d’avantage séduite par le jeune homme, qui encore une fois exploita l’émotion de cette femme. Cette fois-ci, Az réussit à atteindre un point de non-retour… les tourments de la jeune mère et épouse allaient véritablement débuter.
Edmond et Blanche se quittèrent d’abord par un petit signe de main, mais notre Edmond, inspiré mais l’air de rien, s’approcha de la mère, et rapidement, sans contact visuel, lui fit la bise, en insistant quelques secondes sur ses joues tendres, avant de s’en aller. Blanche ne dit rien, mais son cur battait plus fort, et sa respiration était saccadée en rentrant chez elle. Le jeune femme prit ce geste pour une familiarité maladroite, obligée parce qu’ils s’étaient rencontrés la veille. Edmond, quant à lui, jubilait.
Les jours passèrent, Edmond continua à déposer et ramener l’enfant de la crèche, multipliant ses rendez-vous avec Blanche, ainsi que les bises, qui se faisaient de plus en plus désirer par la jeune femme. Décidément, elle ne savait plus passer une heure sans penser au garçon. Celle-ci se sentît vraiment coupable quand son mari rentra, le mercredi. Pour tenter d’oublier le garçon et effectuer son devoir d’épouse en plaisant à son époux, Blanche proposa à son mari Henri de lui faire l’amour après un dîner soigneusement préparé. C’était un peu sa façon d’écarter le jeune Az de sa pensée.
Elle s’habilla de façon provocante, un corset rouge et noir, et un porte-jarretelles… Mais elle se surprit à imaginer ce que penserait Edmond de cette tenue… Elle le chassa de son esprit, mais resta bien chauffée et mouillée à souhait (elle réussit à se convaincre que c’était grâce à son mari).
L’ébat ne dura guère plus de cinq minutes, mais durant tout l’acte conjugal, l’épouse n’avait l’esprit qu’à Edmond, et s’imaginait que c’était lui qui la pénétrait si indécemment. Henri s’endormit en un clin d’il, après s’être étonné de l’appétit sexuel de sa femme, et de ses cris de jouissance, elle d’ordinaire si discrète au lit. Blanche resta sur sa faim, l’appétit charnel que le bref ébat avait réveillé continuait de la tourmenter alors que son époux ronflait à côté d’elle.
Alors se déroula une scène aussi indécente que nouvelle pour Blanche; sa main droite qui glissait inconsciemment vers son bas-ventre se mit à s’agiter, pendant que sa main gauche agrippait un sein. Blanche, cédant au plaisir, continua le geste en s’arc-boutant sur le lit, comme privée de conscience et livrée à ses instincts primaires. En pensant à Az et en s’imaginant des actes obscènes avec lui, son index dessinait des cercles autour de son clitoris, avec une légère mais croissante pression, sa respiration reprenait de plus belle, et elle commença même à gémir de plaisir en introduisant deux doigts dans son vagin trempé de cyprine et du sperme de son Henri.
Mais le petit Jean se mit à pleurer, et Blanche dut se lever pour lui donner son le sein. Alors qu’elle marchait vers le berceau, elle sentait couler le liquide sur ses cuisses transpirantes. C’est en allaitant son petit, fruit d’une union sacrée avec son époux, que Blanche se rendit compte de la monstruosité de son acte. Elle passa une partie de la nuit à pleurer en silence.
Chapitre 5 – Emprise
Blanche avait pris soin, le jour qui suivit, de ne pas mener son aîné à la crèche. Elle était très irritable et s’énervait facilement sur Georges, alors même que c’était elle qui avait choisi de le garder à la maison. Vers deux heures de l’après-midi, elle entendît sonner à la porte et, prise dans ses regrets, ne songea pas au danger. Mais il était trop tard, elle avait ouvert la porte et Edmond s’empressa de rentrer chez elle, sans négliger deux rapides baisers sur la joue en lieu de bise.
Az s’était déjà occupé à jouer avec le petit Georges, mais Blanche, qui s’inquiétait de ces nouvelles familiarités, lui demanda l’objet de sa venue, un peu brutalement.
"- Oh, je n’ai pas vu le petit à crèche, et j’ai pensé qu’il vous était peut-être arrivé quelque-chose…" lui répondit Az, confiant et d’un ton le plus naturel possible.
Blanche regretta la soudaine agressivité de son ton, mais se décida à lui parler sérieusement, et lui demander de ne plus jamais revenir, mais c’est alors que Jean rappela bruyamment à sa mère qu’il était l’heure de manger. Sautant sur l’occasion car voyant la gène de Blanche, Edmond lui dit, doux et protecteur:
"- laisse, je m’en occupe.", en souriant.
Sans lui laisser le temps de protester, Az grimpa les escaliers, et par un ton rassurant calma le bébé avant de le ramener à sa mère.
"- Je crois qu’il a faim, affirma-t-il, c’est l’heure de la tétée!"
Et il porta l’enfant jusqu’au sein de sa mère. Elle, inconsciemment, prit son fils, déboutonna sa veste, descendit son soutien-gorge et sortit un sein avant de le laisser téter. Puis elle réalisa la présence du garçon, qui d’ailleurs admirait son sein découvert, et s’offusqua de sa présence. Edmond porta alors un doigt sur ses lèvres pulpeuses, et la jeune mère qui allait s’emporter se tut. Elle vit alors le doigt descendre sur son menton. Puis sur son cou. Puis sur son sein nu. Enfin le doigt caressa le crâne de l’enfant, comme si c’était là l’ultime but du geste.
" – Comme il est mignon…"
glissa doucement Edmond dans l’oreille de Blanche, qui ne parvînt à l’entendre qu’à moitié tant ses cinq sens étaient engourdis. Son cur battait la chamade, sa respiration était irrégulière et elle transpirait soudainement, malgré la fraîcheur de la pièce.
Cette fois-ci, elle ne dit rien. Az prend cela pour un encouragement, et caresse lentement, très lentement, d’une infinie lenteur, son long cou blanc. Blanche est tétanisée. À la fin de l’interminable cou, Edmond choisit de plonger sa main dans le soutien-gorge et caresse l’autre sein. Il le libère de son emprise et commence à lécher le téton, comme le bébé, sur l’autre sein. C’est alors que Blanche reçoit une décharge de dopamine qui traverse son corps; elle est moite, la gorge sèche, le corps engourdi, et surtout son vagin laisse perler dans sa culotte de grosses gouttes de cyprine tant celle-ci est trempée de l’intérieur. Edmond se met à téter sur le mamelon, et un curieux goût, celui du lait maternel, envahit sa bouche. C’est, pour Blanche, une nouvelle décharge, et cette fois, ne retient plus son cri d’extase.
Le cri de sa mère aura pour but d’attirer Georges, curieux d’entendre un son si étrange venant de sa maman, heureusement de dos. Il voit le monsieur sympathique qu’il rencontre quotidiennement à la crèche penché vers son frère,lui-même dans les bras de Maman, mais il ne distingue que cela car il est derrière sa mère.
Un petit "maman?" inquiet aura vite fait de rhabiller sa mère et d’écarter le gentil monsieur.
Le même monsieur allume la petite télévision pour son jeune ami, et s’empresse de rejoindre la mère, sanglotante. Alors qu’elle détournait la tête, Edmond s’en empara et l’embrassa langoureusement. Sa langue curieuse explorait les recoins de la bouche de Blanche, et ce baiser fut pour elle le coup fatal.
Elle déposa son bébé endormi sur le canapé, et les deux amants, tout en s’embrassant, montèrent les escalier, s’agrippant l’un à l’autre presque agressivement. Toutes les règles qui régissaient Blanche volaient en éclats. Pendant qu’elle achevait d’enlever son haut, Edmond lui ôta brutalement sa jupe, et l’embrassa fougueusement en lui massant les seins perlant de lait.
Blanche était donc quasi-nue, en culotte blanche seulement, et Az finissait de se déshabiller à son tour. Blanche eût un instant un bref éclair de lucidité, qui la sommait de reprendre ses esprits, mais elle repoussa cette pensée aussitôt qu’elle naquît. Edmond, torse nu, embrassa encore sa belle, puis sa tête, et sa langue descendirent sur le corps qui ondulait, et après un détour par la poitrine humide, il suivit une ligne imaginaire qui passait par le nombril et s’arrêtait au début de la culotte en dentelle blanche. Délicatement, ses mains agrippèrent les deux extrémités latérales du sous-vêtement et il tira doucement dessus afin de découvrir un mont de vénus et quelques poils, puis enfin les lèvres dégoulinantes de désir. Az, après quelques baisers amoureux sur le clitoris, commença à dévorer l’abricot de suçons et de coups de langue, provoquant de bruyantes vagues orgasmiques chez la pauvre épouse et mère, qui n’en finissait pas de jouir. Quand Az enleva son bas, Blanche s’essaya à une fellation, mais, maladroite, l’instrument eût vite fait de se diriger vers l’entrée de la grotte.
"- Baise moi! " cria sauvagement Blanche, impatiente, qui se surprît par un tel langage.
Edmond, sans plus attendre, enfonça sa verge qui était douloureuse d’attendre. Comme un écho, la belle lacha un cri de plaisir, qui s’amplifia lorsqu’Az se mit à la pilonner sans répit. Grâce à l’anneau sans doute, il se surprit à durer très longtemps, comme cela ne lui était jamais arrivé, et chaque coup provoquait une décharge de plaisir chez Blanche, qui étrangement, sans doute aussi grâce à l’anneau, se sentait très étroite et entièrement comblée par le bâton de chair, malgré ses deux accouchements. Elle en était à son huitième orgasme, en environ trois quart d’heure, quand un flot de liquide blanc se déversa en elle, accompagné du râle de d’Edmond, vainqueur. Blanche se sentit envahie par les jets de sperme, que la verge ne finissait pas d’éjecter en saccades.
Alors Az, comme pour couronner sa victoire, après être sorti de sa belle, plongea deux doigts dans son vagin spongieux, récolta quelques gouttes de son propre nectar blanc, et le fit miroiter près de la bouche de Blanche. Celle-ci, tandis qu’elle n’avait jamais fait ça avec son propre mari car jugé dégoûtant et dégradant, lécha le liquide sur ses doigts comme un chat lape du lait, d’un air obéissant, et se surprit à en adorer le goût qui par l’anneau était exquis.
Chapitre 6 Une après-midi mouvementée
Il était environ quatre heures. Blanche s’était endormie, épuisée par tant d’efforts et d’émotions. Az était parti s’occuper des enfants et, alors que Jean dormait toujours, le petit Georges était inquiet des cris de sa maman, et pleurnichait, désintéressé de sa télévision, qui affichait les publicités. Edmond le rassura, prétexta que sa mère "était un peu malade",
-"parfois, ajouta-t-il, quand tu as de la fièvre, tu pleures, pas vrai? C’est un peu pareil pour ta maman…"
Le mystère éclairci, Georges et son ami se mirent à jouer ensemble aux legos, et franchement, Georges commençait à le trouver très sympathique. Les jeux durèrent environ une heure.
Edmond, comme par intuition, eût la certitude qu’il fallait qu’il soit présent au réveil de Blanche.
Après avoir donc rallumé la télévision sur quelque reportage animalier, il remonta discrètement, et contempla Blanche, qui était ravissante nue. La vision qu’il eut en ouvrant la porte était irréelle; on aurait dit une véritable déesse drapée dans la couette. Le léger grincement de la porte lui fit lever un sourcil. Sans bruit, il s’allongea près d’elle, et caressa sensuellement et très délicatement son corps endormi, qui commençait à émerger des nues.
— " je t’aime, Blanche…" Lui glissa-t-il à l’oreille, provoquant un petit sourire de l’intéressée.
Ils s’embrassèrent et s’enlacèrent durant ce qui leur parut une éternité, et rapidement Blanche vit ses sens se réveiller eux aussi, si bien que son corps fut rapide à trahir sa chaleur montante. Cette fois-ci, son esprit était en adéquation avec son corps, et elle ressentit le besoin de s’exhiber et de se faire désirer par l’homme qui quelques heures à peine, brisait l’union vertueuse de son mariage.
Blanche sentait en elle s’affronter deux forces, mais, ivre de plaisir, y mettait aussi du sien pour chasser, ou du moins repousser la voix affligée et pleine de reproche de sa conscience. Alors elle tira le dernier tiroir de sa commode personnelle, pour y trouver le costume coquin qu’elle avait porté la veille, avec un autre. Elle le mit rapidement, comme pour esquiver toute remise en question qui aurait pu s’installer avec le temps. Ainsi accoutrée, elle ne put s’empêcher de rougir.
La vision de Blanche, pourtant si pure la semaine dernière, dans un tel déguisement, et dans un tel état d’excitation pour commettre l’adultère, ne donnait à Edmond qu’un seul désir bestial qui semblait outrepasser tout le reste. Mais le côté vicieux de notre Az prit le dessus: il sentait que Blanche ne se donnait à lui que parce qu’elle oubliait son époux, qu’elle se forçait à ne pas y penser. Edmond au contraire voulait lui rappeler son mari et de fait ses engagements, afin qu’ils les brisent délibérément ensemble, pour qu’enfin elle soit pleinement dévouée à lui, et prête entièrement aux vices. Il commença donc à cajoler et masser le corps débordant de désir devant lui, et entreprit des caresses plus intimes, ce qui la fit gémir fébrilement. Alors qu’elle ne se rendait compte de rien, il se saisit furtivement de son téléphone, et se dirigea vers ses contacts personnels.
Chapitre 7 – Le téléphone
Blanche, allongée sur le ventre, les yeux mi-clos, se mit à s’étonner du soudain arrêt des douces caresses lui massant les fesses et s’aventurant près de ses lèvres.
Quand elle retourna sa tête, il était trop tard.
Edmond, un doigt sur la bouche, lui montra son propre téléphone, qui était en train d’appeler… Malheur!
"mon amour" en nom de contact, et bientôt elle entendit un petit "allô? cherie?" Qui lui fit perdre la tête et trembler de tous ses membres… Le battement de son pouls seul retentissait dans son corps médusé. Elle avait arrêté de respirer et pâli brusquement.
Puis, un torrent démotions et d’idées se bousculèrent dans sa tête, si bien qu’elle ne pouvait en saisir aucunes. La voix de sa conscience lui criait qu’elle l’avait bien mérité, qu’elle avait pêché, et qu’il fallait tout avouer, mais l’adrénaline fit envoler la proposition.
— « A…allô… Je… Bonjour chéri… Balbutia-t-elle, la langue paralysée, je… voulait prendre des tes nou… Nouvelles…
— Quoi? répondit le mari étonné du ton de la voix et de la requête, tu es sûre que ça va chérie?
Blanche devait agir vite. Soudainement inspirée, elle inventa un prétexte osé:
Oui… Je voulais prendre de tes nouvelles… Je me sens seule à la maison… Je… Je crois qu’il faut changer tes horaires de travail, là je n’en peut plus… J’ai besoin d’entendre ta voix. »
Henri, toujours étonné de la soudaine requête, et un peu coupable, ne savait trop que dire, et s’essaya à raconter sa journée.
C’est alors qu’Edmond glissa un doigt, assez brusquement, dans la vulve de la femme qui à peine reprenait ses esprits, ce qui lui arracha un petit "Aaah", bref, mais qui provoqua la stupéfaction de son époux.
— « Tu es sûre que ça va Blanche ? » entendit-elle
Elle ne répondit pas tout de suite, parce qu’elle tourna la tête vers le garçon, et lui lança un regard implorant. Mais il insérait maintenant deux doigts dans la fente rose, décrivant un mouvement d’arc-de-cercle vers l’intérieur, tout en empoignant généreusement le sein gauche. Quand Blanche retourna la tête pour répondre au téléphone, elle aperçut son reflet dans le grand miroir de la chambre. Elle se vit, transpirante dans son corset et à moitié assise, ses longues jambes couvertes du porte-jarretelles, ouvertes et repliées près des fesses, son dos arqué vers l’arrière, son cou saillant près duquel se tenait le téléphone, et sa main libre qui tentait d’ empêcher la main d’Edmond de continuer à masser son sein mouillé. Et elle le vit, lui, le garçon rencontré il y a à peine trois jours, derrière elle, sur ses genoux, dévorant son cou de baisers, un bras passant sous son aisselle et agrippant son sein d’une main, et de l’autre main s’agitant fougueusement en elle, en la faisant onduler contre sa volonté.
Alors Blanche sentît ses derniers retranchement moraux voler en éclats, et de là naquît une géniale idée :
— « Non mon cur ; pour tout dire j’ai envie de toi… Je sais que tu viendras samedi soir, mais je ne veux pas attendre… S’il te plaît, est-ce que tu pourrais… je ne sais trop comment le dire… pourrais-tu me chauffer ? Parle-moi de tes fantasmes avec moi, ou je ne sais pas, mais j’ai terriblement envie de faire ça… j’y ai pensé toute l’après-midi. »
Henri, totalement désarçonné, en pleine voiture pour se rendre aux logements collectifs, ne savait trop que faire, mais la perspective pimentée lui causa une érection ; c’est par la qu’il débuta son histoire, faite de mots plats et vulgaires ;
« tu me fais bander » « je veux te prendre par derrière » « je veux que tu me suces la bite comme une chienne » (là, il regretta de s’être montré insultant et grossier, mais sa femme ne s’en offusqua pas, et semblait même apprécier le discours, à en juger par ses petits cris et gémissements de plaisir, ce qui le ragaillardit)
« t’aimes ça, cochonne, tu te masturbe ? » Cela aurait dû l’étonner, car jamais sa femme ne s’était adonnée à aucun plaisir solitaire, qu’elle considérait comme un pêché grave.
« Oui mon chou, je pense à toi… » Jamais Henri ne s’était senti si viril qu’après avoir entendu ces paroles dites sur un ton lascif. Il se surprit alors à lui même se masturber, alors qu’il était en voiture. Il s’arrêta donc sur le parking en continua son affaire tout en continuant de parler explicitement à sa femme, qui décidément adorait ça, à en juger par les « hmmm, oui, continue… » en réponse. Invariablement il répétait les mêmes paroles, les mêmes formules peu recherchées, mais crescendo dans la vulgarité.
De l’autre côté de la ligne, Blanche s’était déshabillée et Edmond ne cessait les aller-retours de son bras, tandis que son majeur et annuaire, dès l’entrée se repliaient de moitié dans la fente, décrivant un double mouvement fatal. A chaque fois qu’elle sentait venir l’orgasme, elle se mordait le bras pour ne pas hurler au téléphone. Puis la source de plaisir infini qu’était la main du jeune homme se retira, dégoulinante de mouille, pour venir appliquer une pression sur le dos moite de la suppliciée, laissant une empreinte humide.
Blanche se pencha donc, à quatre pattes désormais, la tête penchée pour écouter la voix de son mari. Az descendit du lit, se positionna face à elle, et dirigea son pénis vers ses lèvres charnues. Cette fois-ci, elle s’appliqua , et après avoir gobé le gland, aspira la verge tout en la plongeant encore et encore dans sa bouche. Sa langue tournoyait autour et simprégnait le plus possible du goût délicieux pour elle. Comme elle ne pouvait plus répondre par des mots à son époux, qui désormais l’insultait presque (« petite pute soumise », « espèce d’allumeuse » ou encore « sac à foutre ») , (ce qui, en temps habituel aurait sûrement causé un mois de reproche de la part de sa femme), elle se contentait d’émettre des sons, sous forme de voyelle nasalisée, qui passaient pour lexpression de sa satisfaction : « mhmmm », « hnnn », doucement prononcés, comme pour attiser son partenaire. C’est alors qu’Edmond agrippa la tête de Blanche, et entama des va-et-vient, baisant littéralement la bouche et la gorge de sa jolie figure. A ce moment, Blanche, qui suffoquait presque, était incapable d’émettre aucun son et émettait même des bruits étranges avec sa gorge, qu’Henri aurait perçu s’il n’était pas occupé à nettoyer son foutre qui venait de se répandre près du volant. Presque comme un écho, le sperme d’Edmond envahit la bouche de Blanche, qui reçut alors la compensation de son étouffement temporaire, car chaque saccade de nectar était savourée et avalée par gorgées, si bien qu’elle venait d’avaler la dernière goutte du liquide blanc quand elle réentendit la voix de son Henri.
– « C’était génial, ma puce ! Je ne sais pas pourquoi tu es si excitée en ce moment, mais ça me plaît beaucoup. Allez, je t’embrasse, je dois y aller. » et Henri raccrocha
Chapitre 8 « ma possession »
— « C’est vrai, bravo, tu as bien réagi face à ton mari » lui glissa Az calmement, avec un léger sourire.
Blanche, au lieu de s’offusquer, de s’indigner, de mourir de honte et de regrets, comme l’aurait fait une femme de son milieu, ressentit, très étrangement une certaine fierté à avoir obéi et satisfait le jeune homme. Le mot « mari » ne lui fit ni chaud ni froid.
Ces deux là descendirent ensuite, l’air de rien, vers les enfants ; Jean s’était réveillé mais ne pleurait pas, et quant à Georges, il s’était endormi devant la télévision, sur le canapé du salon. Blanche se mit alors à préparer le dîner, seule dans la cuisine, et Edmond la rejoignit. Il lui demanda d’encore ôter ses vêtements, pour ne s’habiller que du vieux tablier noir et blanc, ce qu’elle fît, un peu inquiète de se faire voir par ses enfants malgré la porte fermée. Ainsi vêtue, le tablier ne masquait, en haut, que le bas de sa poitrine, si bien qu’en se penchant, le tablier ne masquait plus ses tétons roses, et le bas de la « blouse » s’arrêtait en haut de ses cuisses ; il s’en fallait de peu pour que l’on distingue le bout de ses lèvres inférieures. Enfin le tablier ne tenait que par deux cordes, nouées derrière le cou et en bas du dos, de sorte que, vue de dos, elle était toute nue. Az, pendant qu’elle découpait les légumes et préparait la soupe, la fessait bruyamment, et empoignait ses jolies fesses fermes à pleine main. Blanche ne répondait que par de brefs « Ah ! », entres douleur et plaisir, mais assez discrètement, car elle craignait que ces bruits érotiques, couplés aux sons du claquement contre ses fesses, ne réveillent Georges et ne l’attire vers la porte, qui n’était pas verrouillée.
Alors que ses fesses rossées incessamment commençaient à diffuser leur chaleur dans le bas-ventre de la jeune mère, celle-ci sentit quelque chose de froid rencontrer son derrière échauffé. Edmond venait de sortir une carotte du frigidaire, et d’un geste sûr, la glissa dans la fente aux lèvres gonflées. Surprise, Blanche laissa s’échapper un cri de surprise, ce qui ne manqua pas de réveiller Georges.
« maman ? » entendirent les deux complices. Az ordonna à la mère se se rhabiller en vitesse, mais en gardant la carotte en elle. Un peu désarçonnée, elle s’exécuta tout de même, et avant que le petit ne pousse la porte, elle avait retrouvé sa jupe et sa chemisette, quoique quasi-déboutonnée, et avait caché ses sous-vêtements derrière son dos.
Le repas se déroula calmement, mais Blanche faisait un effort constant pour garder le légume en place, et son vagin était en permanente contraction. Edmond ne donna pas à manger à Georges, il lui demanda de patienter pour que sa mère le fasse. Après l’allaitement, celle-ci dût par elle-même donner à manger à son aîné, en fournissant un effort encore plus grand puisque le petit était assis sur une « chaise bébé » et elle devait rester penchée pour lui donner sa compote. Elle serrait tant ses lèvres, que celles-ci gouttaient vers la fin du repas, et, puisqu’elle n’avait pas remis sa culotte, un léger « plic-ploc » se faisait entendre sur le carrelage de la cuisine.
Les enfants couchés, Az retira la carotte, chaude et ruisselante, de la fente de Blanche, et lui demanda de la lécher. Assez inexplicablement, elle trouva le supplément délicieux.
S’ensuivit alors une longue et intense partie de jambes en l’air, Blanche pilonnée incessamment par l’engin monstrueux, par devant, par derrière, dans toutes les positions qui leur venaient à l’esprit. Les enfants couchés, elle ne put hurler toute son extase que dans son coussin pour étouffer le bruit. Les ébats bestiaux avaient déjà duré près de deux heures, et elle était à bout de souffle, quand un bruit sema la peur dans les yeux des deux complices : le son de la clef qu’on tourne dans la serrure… Henri !
Chapitre 9 l’amant caché
Leur sang ne fit qu’un tour. Edmond emporta ses vêtements et se cacha en vitesse dans l’armoire à côté du lit, tandis que Blanche filait sous la douche, et se rinça tant qu’elle put, avant de voir arriver, en feignant la surprise, son mari souriant d’un air un peu pervers en la regardant nue sous la douche.
-« Les enfants sont couchés ? … En t’entendant cet après-midi, je me suis dit qu’il fallait qu’en tant qu’époux, je puisse te combler quand c’est nécessaire, et cela paraissait urgent ! » Déclara en riant Henri, qui se félicitait déjà de son futur coït avec sa charmante épouse.
Henri ne devait pas découvrir les draps mouillés de transpiration sur le lit, et en aucun cas ne devait ouvrir la vieille armoire en bois, opération difficile car c’était précisément où il rangeait ses costumes, et il commençait à enlever le sien. Blanche devait donc attirer son attention suffisamment pour qu’il laisse tomber ses habits et la rejoigne sous la douche .
— « rejoint moi tout de suite, j’en meurs d’envie… » l’invita-t-elle, en prenant une pose lascive, se massant les seins, provocatrice.
Henri, oubliant tout le reste, s’effeuilla en un clin dil, et, nu, rejoignit sa femme dans la salle de bain. Sans préliminaires, inutiles pour elle de toute façon, son mari la pénétra d’un grand coup, par derrière, la poussant contre la verrière transparente et aplatissant ses seins dessus. Puis il continua à la sauter comme un lapin.
Edmond observait la scène par un petit trou dans l’armoire, et voyait la forte poitrine s’aplatir au fur et à mesure des coups de rein. Il se sentait à la fois jaloux du moment, mais terriblement satisfait de savoir que, quelques minutes auparavant, c’était lui qui faisait l’amour à cette déesse déjà mariée.
Malgré sa vigueur plus forte que d’habitude, durant le quart d’heure où Henri effectua ses aller-retours énergiques, il ne parvînt qu’à provoquer des cris simulés de la part de sa femme, qui s’étonnait de la fadeur de l’acte. Elle qui pourtant prenait un plaisir vrai avec son mari, ce même homme lui paraissait lui donner un plaisir sans goût et monotone, comme si son vagin était anesthésié par le surplus de plaisir donné précédemment. Elle avait tort, il ne s’agissait en réalité que de sexe ordinaire, mais elle avait goûté à l’extraordinaire, et un retour n’était plus possible. Après l’éjaculat dans un cri rauque de son partenaire, elle tenta discrètement de récolter une goutte de sperme et de le lécher, mais celui-ci avait un goût infect ; elle le recracha donc.
Pendant qu’il se séchait, Blanche changea le lit très rapidement (en humant au passage une bouffée du parfum de son amant sur les draps), et, remettant sa culotte encore humide de cyprine et un peignoir, commença à réchauffer les plats de la veille pour son mari. Ce dernier, simplement étonné du subit changement de draps du lit, avait en effet assez faim.
-« C’était bon, pas vrai ? » demanda-t-il, sûr de sa performance
Elle répondit par l’affirmative, en jetant à la poubelle la carotte qu’elle venait de reconnaître.
Puis le mari demanda une aspirine, car le voyage de nuit lui avait donné la migraine. C’est en ouvrant la caisse de pharmacie que Blanche eût une idée… qui sûrement plairait à son jeune homme. Elle prit, après une courte hésitation, un cachet dans la boîte de somnifères, à la place du cachet d’aspirine. C’étaient les somnifères Xanax, qu’elle avait utilisé une seule fois après la naissance de Jean.
Henri, ne doutant de rien, avala les comprimés. Quelques minutes plus tard, il se sentit terriblement fatigué, et se coucha sur le canapé. Le pauvre homme sombra alors dans un profond sommeil.
— « Edmond, viens ici ! On est en sécurité ! » jubilait Blanche
L’intéressé descendit avec méfiance, mais après les explications de la jeune épouse, il était certain du sommeil intense du mari. Elle avait même, par prévision, écrit un mot amoureux sur un post-il jaune, et l’avait collé sur la canapé.
Chapitre 10 Quand le chat roupille, les souris baisent
Ils s’embrassèrent une énième fois, et par la sensation de soulagement quand leur langues sentremêlèrent, au beau milieu du salon, Blanche réalisa qu’il était pour elle comme une drogue, et qu’elle ne pourrait jamais plus se passer de leurs ébats charnels.
Edmond regardait avec un air de défi le mari endormi pendant qu’il dégrafait le soutien-gorge de sa femme. Il l’obligea ensuite à s’accrocher au dossier du canapé, laissant ainsi pendre la généreuse poitrine de Blanche au dessus de la tête de son époux. Elle aurait bien voulu s’en vouloir, mais actuellement, seul l’instinct animal de chair occupait son esprit.
Sensuellement, il lui ôta sa petite culotte trempée, et enleva sa propre ceinture. D’abord, il fessa délicatement le cul nu et ses lèvres charnues, puis de plus en plus fort, si bien qu’après quelques minutes, elle poussait de brefs cris de douleur, mais restait en position, soumise. Satisfait de cette obéissance, Az sortit son barreau, et le frotta longuement contre la vulve, sans la pénétrer, provoquant chez Blanche un état d’excitation et d’impatience qui la poussait à agiter son bassin et implorer l’homme de bien vouloir la prendre.
Il refusa et lui imposa de s’empaler toute seule sur son piquet. Il vit donc les fesses magnifiques de sa dame aller et venir, frénétiquement, sur lui, immobile. Ses seins dé%