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Elodie, piégée. – Chapitre 4




"- C’est succulent, mon chéri !" dit Elodie.

Ils étaient tous les deux installés à table et savouraient le diner, arrosé d’un vin rouge ample. La tension de la baise de tout à l’heure était tombée.

"- Merci bébé, je l’ai fait avec amour." lui répondit Guillaume. Il ajouta :

"- Bon. Et si maintenant, tu me parlais un peu de ton reportage  ?"

Elodie piqua un peu de viande, le porta à sa bouche, et le savoura. Après quoi elle prit une gorgée de vin, puis la parole :

"- Il s’agit de deux femmes dont personne n’a de nouvelles depuis récemment. Comme elles n’ont ni mari, ni enfants qui les attendent à la maison, on s’est rendu compte de leur disparition un peu tard. C’est d’ailleurs surprenant qu’elles soient toutes les deux célibataires : elles sont toutes les deux très belles, et sûrement à ton goût ! Enfin bref. Les disparitions ont eu lien dans le même quartier, mais on ne sait ni quand, ni comment, ni où précisément les choses se sont déroulées. A moi de répondre à toutes ces questions lors de mes investigations.

— Pas une mince affaire" commenta Guillaume.

"- Tu l’as dit ! J’aurais pu avoir un dossier plus accessible pour mon premier reportage, mais au moins cela témoigne de la confiance que la direction a pour moi. D’un coté je suis impressionnée par la tâche qui m’attend, et d’un autre coté je suis toute excitée et impatiente ! J’ai jusqu’à la fin de la semaine pour apporter des éléments nouveaux et concrets. J’irai sur le terrain dès demain : je n’ai pas de temps à perdre."

Ils continuèrent le repas, parlant beaucoup, riant souvent. Buvant, aussi. Ils dégustèrent un dessert qui n’avait rien à envier au plat qu’avait préparé Guillaume. A l’issu du repas, celui-ci proposa de regarder un film qu’il avait téléchargé, ce qu’Elodie accepta. A la fin du film, alors qu’Elodie était callée sur le canapé, sa tête contre le torse de son mari, celui-ci lui l’informa :

"- J’ai oublié de te dire que j’ai aussi téléchargé autre chose…

— Ah oui ? Et quoi donc ?" Lui répondit Elodie qui pensait déjà savoir où il voulait en venir.

"- Oui, j’ai aussi pris un porno. Ca te dirait qu’on se le regarde ?

— Pourquoi pas ?" Opina Elodie. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas regardé de film érotique avec son mari.

Guillaume chargea le film, et bientôt les images s’affichèrent sur le grand écran du salon. Le couple se blottit l’un contre l’autre, excités d’avance. Elodie caressait nerveusement le bras de son mari.

Le film se passait dans un bar. Au bout d’un moment, la scène montrait une mignonne serveuse en jupe et décolleté seul avec un client, après la fermeture. Elle était adossée au comptoir et faisait signe à l’homme de venir la rejoindre, en prenant un air très aguicheur. Après un gros patin, elle tomba rapidement à genou pour sortir la queue et la prendre dans sa bouche. La fille était filmée en vue de dessus, permettant ainsi de voir son regard de salope vers la caméra pendant qu’elle alternait masturbation, coups de langue et gorges profondes. Elle semblait se régaler.

Elodie sentit la main de Guillaume malaxer ses fesses. La caresse était agréable. Elle glissa sa propre main le long du bras de son homme jusqu’à son entrecuisse. Elle y perçut une bosse bien dure. Apparemment, ce qui se passait à l’écran semblait l’émouvoir ! Elle déboutonna son jean et une belle queue ferme en jaillit immédiatement : il n’avait pas remit de boxer. Elle attrapa ce morceau de chair, posa sa tête contre les abdos de Guillaume, et entreprit de le masturber doucement en léchant de temps à autre son gland. Elle gardait tout de même un il sur la télévision.

La serveuse avait toujours la bite de son client au fond de sa bouche, mais c’était lui désormais qui commandait le rythme, se servant de sa bouche comme d’un trou. Il avait attrapé la tête de la fille à deux mains et l’avait plaquée contre le bois du comptoir. Ses couilles frappaient le menton de la serveuse qui avait ses mains plaquées sur les fesses de l’homme. De temps en temps il sortait sa queue pour la laisser respirer, avant de recommencer.

Elodie se redressa, enleva la chemise de Guillaume, puis son propre haut. Elle se leva ensuite pour ôter son jean, et regardant son mari d’un air coquin. Puis elle se remit sur le canapé, cette fois-ci à quatre pattes, et se mit à sucer un peu plus franchement. Elle se cambra pour que Guillaume puisse glisser sa main entre ses cuisses. Celui-ci écarta le string et lui caressa le clitoris. La sentant mouillée, il commença à la doigter. Elodie poussait des "Hum" satisfaits, alors que sa bouche montait et descendait sur la verge.

L’écran affichait désormais la serveuse allongée sur le dos, sur une table, en train de se faire pénétrer. Elle empoignait ses grosses mamelles qui remuaient sous les puissants coups de butoir en poussant des cris d’extase.

Cette scène excitait beaucoup Elodie. Elle voulait être à la place de l’actrice. Les doigts qui fouillaient son intimité (Guillaume en avait maintenant mit deux) ne lui suffisaient pas. Elle leva la tête en direction de son homme, sorti la queue qu’elle suçait, et lui dit d’une voix excitée :

"- Ca te dirait de me prendre, mon amour…?"

Le sourire lubrique qu’elle eut en réponse était bien suffisant. Elle se leva. Guillaume commençait à l’imiter.

"- Non, reste assis." Lui dicta Elodie. "J’ai envie de continuer à regarder le film".

Elle se tourna, plaça ses jambes de parts et d’autres de celles de son mari, de sorte qu’elle soit dos à son amant et face à la télévision, et descendit doucement. Elle attrapa la queue, la plaça à l’entrée de sa vulve après avoir écarté son string, se caressant doucement la chatte avec le gland. Elle sentait à quel point sa bite était dure, elle avait hâte de l’avoir tout en elle. Pendant ce temps, Guillaume la débarrassa de son soutien gorge. Elle jeta un il en direction de l’écran, et se rendit compte que la serveuse était dans la même position qu’elle, à l’exception que la position se faisait sur un chaise et non sur un sofa. Elodie introduisit le sexe de Guillaume en elle, s’asseyant sur lui. Elle laissa échapper un petit cri de plaisir. Elle montait et descendait sur la bite, tandis que sa poitrine était empoignée par des mains viriles. Elle regarda la serveuse qui avait le visage déformé par la joie qui lui procurait une queue au fond de son vagin. Celle-ci avait l’air d’une cochonne, et Elodie se dit qu’elle même devait avoir la même expression. Elle se mit un doigt dans la bouche, le suçota pour l’enduire de salive, et se titilla le clito. Une vague de chaleur monta en elle. Elle se cambra et ne cachait pas sa joie.

"- Oh oui… Oui… Oui… Alors mon cur ? Elle est bonne, ma chatte autour de ta queue ?

— Mmmh oui bébé… C’est un parfait fourreau… Tu aimes t’en servir comme d’un jouet pas vrai ?!

— Ouiiiii !" répondit-elle, en accélérant ses mouvements.

C’était vrai. De temps en temps elle aimait être au dessus. Contrôler la situation, le rythme, la profondeur de pénétration. Se sentir maitresse des ébats. D’autant plus que, devant le film, la fonction de son mari n’était rien de plus que d’être une sorte de chaise confortable et sexuelle.

Son regard se reporta à nouveau sur l’écran. A présent, la serveuse cochonne était à plat ventre, les seins écrasés sur une table, en train de se faire casser les reins. L’ambiance était très sonores, entre la fille qui encourageait vivement son partenaire de lui "casser le cul", et les "clac clac" significatifs du contact entre le bas ventre du client avec celles de la serveuse. Elodie, elle, préféra conserver sa position et profiter du spectacle.

Pendant de longues minutes, elle se fit du bien avec la queue de Guillaume, montait, descendait, remuait pour sentir le membre se mouvoir en elle, se caressait le clito, les seins, attrapait les poignées de Guillaume afin qu’il en fasse de même… Elle s’amusait comme une folle ! Seul comptait son plaisir à elle.

Son orgasme montait… Elle exprimait son plaisir :

"- Han…! Han…! Que j’aime ta queue… Elle remplit bien ma petite chatte… Oooh…"

Elle accéléra encore ses mouvements. L’effet se fit sentir au bout d’une minute.

"- Oh mon coeur… Mon coeur… Je jouis…! Oh oui ! Oh oui!". Et elle poussa un grand cri de plaisir.

"- Oui, jouis, mon bébé !" Dit Guillaume en écho. "-Continue comme ça, je ne vais pas tarder à prendre mon pied aussi…"

Elodie ne continua à s’agiter sur la queue, son orgasme ne cessant de l’envahir. Elle observa la serveuse, qui était allongée sur le dos sur une table, la tête dépassant du bord du meuble et renversée en arrière. Elle attendait la bouche grand ouverte la semence du client qui se masturbait au dessus d’elle.

Les orgasmes des deux hommes arrivèrent quasiment en même temps : tandis que le client remplissait la bouche de la gourmande serveuse, Guillaume se déversa dans la chatte chaude et humide de sa femme, non sans bruit.

Elodie sentait le sexe de son homme se contracter à chaque saccade. Les flots de sperme lui donnèrent un pic de plaisir supplémentaire. Elle poursuivit par des petits mouvements de hanche avant de finir par s’immobiliser tout à fait.

Toujours plantée sur la queue de son mari, elle se retourna pour l’embrasser à pleine bouche. Elle était heureuse et amoureuse.

"- Bon. On ne peut pas dire que j’ai beaucoup avancé jusqu’ici."

Installée dans un bistrot, Elodie venait de marmonner cette phrase pour elle même. Elle venait de passer la matinée à chercher des pistes dans le quartier de la Brissandre. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça n’avait pas mené à grand chose.

Elle avait commencé par observer les lieux. Il s’agissait d’un quartier résidentiel. Il n’y avait pas ou peu de magasins, de même pour les lieux de travail. Pas de centre culturel ou quoi que ce soit d’autre. Bref, ce n’est pas un quartier où on vient par hasard. Elodie avait au moins acquis une certitude : s’il s’agissait d’un enlèvement, on leur avait au préalable demandé de se rendre ici. Qui ? Qu’est ce qui les a poussé à venir ? Elle n’en savait rien.

Elle avait ensuite interrogé des personnes, au hasard, se faisant passer pour une amie ou un membre de la famille de ces femmes. Personne ne semblait les avoir vues.

La seule "information" qu’elle avait pu glaner venait d’un bel homme blond qui avait entre trente et quarante ans, et qui avait une petite cicatrice sur la pommette gauche. Lui aussi lui avait dit ne rien savoir, mais il lui avait conseillé de manière insistante de se restaurer dans un petit bistrot quelques rues plus loin, prétendant qu’il n’en existait pas de meilleur. C’est tout.

Mourant de faim, elle avait écouté ses conseils mais se retrouva assez déçue : la nourriture qu’elle était en train d’ingurgiter était tout juste passable. Pas un scandale non plus, mais loin de l’image que lui avait livrée l’homme blond à la cicatrice. Enfin bon.

Alors qu’elle se demandait comment elle allait poursuivre l’enquête, une voix la tira de ses pensées.

"- Vous cherchez Lisa Asthoën ?"

Surprise, elle leva la tête. Un homme assez grand, costaud, avec un air de garde du corps, venait de s’adresser à lui. Il était vêtu tout à fait normalement.

"- Bonjour… Euh… Oui, en effet.

— Je peux m’asseoir ?

— Je vous en prie."

Il s’assit et commanda une eau gazeuse.

Elodie était assez perturbée. Elle ne pensait pas rencontrer de cette façon une personne concernée de près ou de loin par l’une des femmes qu’elle recherchait. Elle s’adressa à lui :

"- J’imagine que vous connaissez l’homme blond qui a insisté pour que je prenne mon repas ici.

— Tout à fait. Vous êtes perspicace. C’est un collègue à moi."

L’homme se servit d’eau, en but une grande gorgée, puis reprit la parole :

"- J’ai des informations sur elle. J’enquête sur cette affaire. Je suis détective privé. Des amis à elle m’ont chargé de la retrouver. J’ai assez bien avancé, il faut le dire. Mais avant de vous livrer quelque renseignement que ce soit, puis-je savoir pourquoi vous recherchez cette femme ?"

Son regard était perçant.

Elodie se rendit compte que, les choses présentées de cette façon, il valait mieux jouer carte sur table. De toute façon, dans un lieu comme celui-ci, elle ne risquait pas grand chose.

"- Je suis journaliste. Je suis chargée de l’enquête sur Lisa Asthoën depuis hier.

— Vous avez forcément une carte de presse, dans ce cas là. Auriez vous la gentillesse de me la montrer ?

— Vous aussi devez avoir une carte professionnelle. Je vous invite à me la présenter également."

Elodie avait beau ne pas savoir quoi penser de la situation, elle voulait en garder autant que possible le contrôle.

"- Bien entendu." Répondit l’homme, en fouillant sa veste. Il lui donna une carte sur laquelle étaient inscrits "Dominique Frei, détective privé", ainsi qu’un numéro de téléphone.

"- Il n’y a pas d’adresse ?

— Avec ma profession, je me dois d’être prudent. Je suppose que vous voyez de quoi je parle."

Elodie voyait tout à fait, bien que sa méfiance n’était toujours pas complètement tombée. Elle lui tendit néanmoins sa carte.

Satisfait, Dominique la lui rendit.

"- Pourquoi cette prise de contact ? Interrogea Elodie.

— Je pense que nous pouvons échanger des informations, collaborer. Je touche au but mais risque d’avoir besoin d’un petit peu d’aide pour la suite des opérations."

Beaucoup de mystères… Cependant, cet échange était inespéré pour Elodie. Sa curiosité était titillée. Elle avait beaucoup à gagner. Son reportage risquait de prendre un tournant nouveau. Elle voulut en savoir un peu plus, et décida de garder pour elle le fait qu’elle n’avait pas beaucoup d’éléments pour mettre sa pierre à l’édifice.

"- Monsieur Frei…" commença t-elle.

"- Dominique.

— Dominique, corrigea t-elle. Qu’avez vous appris, jusqu’ici ?

— Résumons." Il termina son verre, et continua :

"- Je vais vous épargner les détails de mon enquête, mais je suis venu à la conclusion que Lisa Asthoën a été enlevée. Certainement par des gens de la pègre. J’ai noté des similitudes entre les endroits visités par cette personne, et des points de trafics de trafics mafieux. Il y a dans le coin une gare désaffectée, et aux heures sombres j’ai pu observer des rencontres que l’on pourrait qualifier de pas très nettes. Il s’agit d’un nud de réseau de drogues, d’armes, mais aussi de prostitution. Sans doute Mademoiselle Asthoën a été enlevée pour ce dernier but."

Elodie restait silencieuse, songeant au poids de ces révélations. Le robuste détective poursuivit :

"- Maintenant je vais vous expliquer pourquoi je vous dis tout cela, Elodie. C’est à ce moment là que vous entrez en jeu. Je manque cruellement de données sur ces groupes mafieux. Comme les choses risquent de se corser dans les temps à venir, je veux savoir à qui j’ai affaire. Qui sont-ils, combien, à quel réseau appartiennent-ils… La moindre petite information sur le sujet permettrait de mieux me préparer. Je prévois d’infiltrer leur groupe le plus rapidement possible, mais aussi le plus renseigné possible. Qui qu’ils soient, il ne s’agit certainement pas de rigolos.

— Je regrette, mais je ne connaissais même pas leur existence.

— Je m’en doute, mais il existe certainement des éléments sur le sujet dans les archives de votre maison de presse. Des articles, des reportages, des témoignages… Je vous donne tous les détails de mon enquête, et de votre coté, vous vous servez de cette base pour fouiller les archives. Nous serons tous les deux gagnants. Vous avez la garantie d’un reportage de grande ampleur, tandis que j’obtiens toutes les cartes pour retrouver Mademoiselle Asthoën.

— J’ai besoin de réfléchir.

— J’ai besoin de votre réponse tout de suite. Dites vous bien que vous ne savez pas dans quoi vous risquer de mettre mes pieds, et qu’il vaut mieux pour votre sécurité que la suite de votre investigation se fasse avec moi plutôt que sans moi.

-Pourquoi une réponse une immédiate ?

— Ca, je ne peux pas encore vous le dire. Acceptez, et vous finirez par savoir.

Le cerveau d’Elodie carburait à pleine vitesse. Les choses se déroulaient beaucoup trop vite avec cet homme dont elle ignorait l’existence il y a quelques minutes. Accepter cette proposition serait accepter de collaborer avec un homme potentiellement dangereux, bien qu’il ne se montre pour le moment aucunement menaçant. D’un autre coté, si ce que dit cet homme était vrai, il est normal qu’il présente les choses de cette façon : le fait qu’il lui aie livré le minimum d’information était un moyen pour elle de consentir à ce contrat informel afin d’en connaître plus. De même, si l’affaire concernait le milieu, il était normal que la police garde le silence sur le sujet. Peut être sommes nous à l’aube d’une importante intervention anticriminelle ? Dans ce cas, mieux valait pour Elodie d’accepter afin d’être au bon endroit au bon moment. Elle n’avait pas oublié les injonctions de M.Dugnat, qui lui avait recommandé la plus grande prudence possible, mais elle ne pouvait pas passer à coté d’une occasion pareille. Le détective privé voulait une réponse maintenant.

"- C’est d’accord. Finit-elle par dire.

— Formidable ! C’est un grand bond en avant pour nos objectifs respectifs. Je vous propose que nous commencions immédiatement. Sortons d’ici : les murs ont des oreilles. Je vais vous montrer la gare en question, et en route je vous donnerai de plus amples détails. Je suis garé juste devant. Le repas est pour moi."

Il posa l’argent de la note sur la table, se leva sans attendre les remerciements de la jeune journaliste, et se dirigea vers la sortie. Elodie lui emprunta prestement le pas. Une voiture teintée était garée juste devant.

"- Montez à l’arrière." Dit-il en ouvrant une portière.

Elodie s’exécuta, le cur battant. Elle était de moins en moins rassurée. L’homme referma lui même la portière.

Il se plaça derrière le volant, et la voiture démarra. Il se tut, alimentant le malaise d’Elodie. Elle finit par briser le silence.

"- Vous deviez m’en dire plus, je crois…"

L’homme resta muet. Elodie répéta sa phrase, sans plus de succès. Que se passait-il ? Elle avait du mal à ne pas céder à la panique.

Elle remarqua alors une étrange particularité de cette voiture. Le coté avant et arrière de la voiture était séparée par une vitre. D’instinct, elle regarda la portière, et se rendit compte qu’il n’y avait pas de loquet de déverrouillage. Elle agrippa la poignée et tira dessus. Bloquée.

"- C’est quoi cette histoire ?!" S’affola t-elle, cognant des poings sur la vitre. "Où m’emmenez vous ?"

Soudainement, sa tête se mit à tourner. Elle se tint le crâne, ne comprenant pas ce qui se passait. Son regard s’arrêta sur les trous de ventilation, par lesquels sortaient une étrange fumée.

Puis ce fut le noir total.

"- Où suis-je…?"

Elodie regarda autour d’elle. Elle était dans une grande pièce blanche épurée.

Que lui était-il arrivé ? Puis elle se souvient. L’homme qui se faisait appelé Dominique Frei, l’histoire sa proposition, la voiture bizarre… Puis plus rien. Elle avait été droguée. Elle regarda sa montre : 14h08. Elle avait dormi un peu plus d’une heure.

"- Vous êtes réveillée ?" Entendit-elle.

Elle regarda en direction de la voix. Elle y vit le bel homme blond à la cicatrice qui lui avait indiqué le bistrot !

"- Mais… Qui êtes vous…? Qu’est ce que je fais ici…?" Demanda t-elle, déboussolée.

"- Apparemment, vous avez beaucoup de questions, je vais tâcher d’y répondre au mieux. Voilà un point sur lequel Dominique ne vous a pas menti."

Elodie se fit la réflexion que le "détective" ne lui avait pas menti non plus sur son prénom. L’homme continua :

"- Je m’appelle Joris. Mon ami Dominique n’est aucunement détective, et son histoire est fictive. Du moins en partie. Je suis concerné de très près par la disparition et le devenir des femmes que vous recherchez. Le hasard a fait que vous m’avez questionné sur l’une d’entre elle, et j’ai fait en sorte de savoir où vous chercher en vous indiquant la brasserie dans laquelle vous avez mangé. Entre temps, j’ai expliqué notre rencontre à Dominique, qui a élaboré une histoire et des arguments susceptibles de vous amener ici. Bien évidement, sa carte est fausse également. Vous comprendrez rapidement que nous ne pouvons pas laissez qui que ce soit, même une charmante journaliste comme vous, enquêter sur nos affaires. Mais avant de vous en dire plus, il faut que je vérifie quelque chose. Levez vous, je vous prie."

Elodie, qui sortait peu à peu des vapes, se redressa.

"- Bien, continua Joris. Je vais vous donner une série d’ordre, et vous allez m’obéir. Êtes vous d’accord ?

— Je… Non, Bien sûr que non !

— Parfait, c’est exactement ce que je voulais entendre. Tournez doucement sur vous même."

Malgré elle, Elodie s’exécuta.

"- Mais que m’arrive t-il ?! Pourquoi je fais ce que vous me demandez ?! Paniqua t-elle.

— Arrêtez vous." Elodie se figea sur place.

"- Bien, commenta t-il. Le produit que je vous ai injecté pendant votre sommeil a l’air de fonctionner sur vous.

— Comment ?!" S’exclama t-elle. "Quelle injection ?! Qu’est ce que vous m’avez fait espèce de…

— Taisez-vous." Répliqua sèchement Joris.

Elle se tut instantanément. Contre sa volonté, évidement. Elle commença à saisir dans quelle horrible situation elle était empêtrée. Elle ne commandait plus son corps. L’homme qui était en face d’elle en était le maître.

"- Déshabillez vous, et continuez à vous taire."

Elodie ne put retenir sa main qui attrapait la manche opposée de veste pour tirer dessus et dénuder son bras. La veste tomba au sol.

"- Mon dieu !" Pensa t-elle. "Je ne vais tout de même pas finir à poil devant ce type ?!"

Joris s’exprima à nouveau :

"- Le produit dont nous parlons est une de mes créations. Son rôle est de perturber les influx nerveux qui régissent le libre arbitre sans toutefois en affecter la conscience, de sorte que le sujet se voit contraint d’obéir aux ordres, qu’il le veuille ou non."

Déjà, Elodie était en soutien gorge et déboutonnait son jean.

"- Une partie de ce liquide est issu de mes propres cellules. Il serait bien ardu de vous expliquer le fonctionnement neurobiologiques, mais sachez que cela a pour conséquence pour le sujet de ne répondre qu’à mes instructions uniquement. C’est fascinant, vous ne trouvez pas ?"

Elodie était en culotte et, la boule au ventre, défaisait son soutien gorge.

"- Par malheur, mes recherches dans ce domaine sont très couteux. Heureusement donc que je peux compter sur un financement pour le moins conséquent d’un réseau de prostitution de luxe ! En échange d’un soutien servant mes recherches, je leur fournis des escorts girls qui obéiront aux moindre des caprices de leurs riches clients."

Elodie fit tomber sa culotte, dévoilant entièrement sa nudité.

"- Vous avez un corps magnifique." Commenta t-il. "Le rôle de Dominique est de trouver des chômeuses jeunes, belle, sans situation familiale, afin que d’éventuelles recherches soient lancées le plus tard possible. Il les contacte en se faisant passer pour un futur employeur, leur donne un lieu de rendez vous dans le quartier et les font monter dans sa voiture. La suite, je pense que vous la connaissez."

Joris se saisit de deux chaises, en posa une à coté de la jeune femme et lui ordonna de s’asseoir. Il plaça l’autre en face d’elle et s’y installa à son tour.

"- Vous pouvez parler, dorénavant. Répondez moi : Habitez vous seule ?

— J’ai un mari.

— Vous me posez un vrai problème, Elodie. Vous avez un mari, un travail. Autant de personnes qui vous attendent et qui appelleront la police rapidement. De plus, il y a forcément des professionnels de votre journal qui connaissent la tenue de votre investigation. Il est dangereux pour moi de vous garder ici."

Elodie ne tirait pour l’instant aucune conclusion de cette constatation : il était encore plus dangereux pour eux de la laisser partir. Elle n’avait aucune idée du sort qui lui était réservé.

"- Vous allez donc pouvoir rentrer chez vous dès ce soir."

Elodie en tomba presque de sa chaise, elle ne s’attendait absolument pas à ça !

"- Attendez, continua t-il. Je suis au regret de vous dire que mon sérum, dans un premier temps, a une durée d’efficacité assez faible. Je vous ordonne par conséquent de revenir là où vous avez rencontré Dominique tous les 2 jours, à disons 18h. Il viendra vous récupérer. Evidemment, vous avez aussi l’interdiction de raconter tout cela à qui que ce soit, ou d’y faire la moindre allusion."

Elodie pesa tout cela. Sa vie était en train de basculer affreusement.

"- Mais avant toute chose, déclara le chercheur. Nous allons continuer à tester l’effet du produit sur votre corps."

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