J’étais sorti avec Samuela, 33 ans, lorsque nous avions une vingtaine d’années. Cela avait duré quelques mois et sa petite notoriété ajoutée à sa langue bien pendue avait rabattu sur moi nombre de ses connaissances, intriguées et excitées par les racontars. Depuis, Samuela s’était mariée et elle avait un garçon de 5 ans. Son mari et son fils sont absents. Le mari s’est rendu chez ses parents en emmenant le petit, ce qui n’avait pas été sans faire des vagues dans la famille de Samuela. En quelques minutes, Samuela me raconte les tensions actuelles dans la famille et au sein de son couple. Et avoue :
— Depuis une année, il ne me touche presque plus. Il dit que j’ai grossi, que je ne l’attire plus.
Un larme coule sur sa joue, mais elle l’essuie d’un revers de main.
Nous déposons nos verres vides sur une souche au bord du chemin afin de pourvoir les reprendre à notre retour. Avant de parcourir les derniers hectomètres, j’arrête Samuela :
— Il y a un truc qui me chiffonne depuis le début de la fête. Tu permets ?
Samuela acquiesce. J’ouvre le premier bouton sur le haut de sa robe, dévoilant bien plus largement son décolleté. Elle sourit et provoque :
— A cette heure-ci, tu peux même ouvrir le deuxième…
J’obtempère. Ses seins sont à moitié en dehors de sa robe. Elle me prend la main et nous reprenons le chemin.
Samuela a préparé son coup. Un lampadaire à côté de la mare, un banc juste derrière, dans la pénombre. A peine assis, nous nous embrassons puis Samuela me suce quelques instants avant de se redresser. Je déboutonne entièrement sa robe. Elle se lève face à moi, la tient ouverte. Quand bien même elle a effectivement pris un peu de poids, elle reste incroyablement sexy. Elle retire son string et vient s’empaler sur mon sexe. Une fois bien installée, Samuela n’y va pas de main morte : rythme rapide, pénétration profonde et ample, je lui indique que je ne vais pas tenir des heures à cette vitesse. Elle ne répond pas et jouit une première fois. Son seconde orgasme quelques seconde plus tard est simultané au mien. Moins de cinq minutes, en tout et pour tout. Samuela se retire, s’assied à mes côtés et me suce à nouveau, goûtant ainsi à ma semence.
Samuela reboutonne sa robe et je garde son string dans la main. Plus de dix ans après, je lui explique alors le changement de regard sur moi de la part de ses copines, depuis cette soirée où elle a un peu trop parlé de notre relation. Elle rit, dit qu’elle avait bu. Elle me demande qui et des détails croustillants. Je préfère rester vague et détourne le sujet en l’embrassant à pleine bouche :
— Tu as toujours la bouche la plus douce et la plus… habile.
— Pour un simple baiser ou pour d’autres caresses ?
— Les deux. Largement.
Elle rit tout doucement et se montre d’une étonnante fébrilité pour une fille qui fut si admirée de ses congénères.
— Vraiment ?
Je l’embrasse par petits à-coups :
— Ta bouche est large, tes lèvres sont incroyablement douces. C’est un sublime plaisir de t’embrasser.
— Et… Et pour le reste ?
— J’adore quand tu prends mon sexe dans ta bouche, c’est à la fois doux et intense. Et puis, tu viens de montrer une nouvelle fois ta gourmandise, ce n’est pas forcément le cas des autres.
Elle éclate de rire et rougit et me remerciant. Elle m’embrasse à nouveau. Longuement. Je ne résiste pas à l’envie d’ouvrir à nouveau son décolleté.
— Mmmh, ces seins Ces seins magnifiques
— Ils n’ont plus la tenue de l’époque et regardent plutôt vers le bas désormais.
— Arrête ! Je ne veux pas entendre ça. Tu sais combien de femmes rêveraient d’avoir ta poitrine ? Je ne dois pas être le seul à avoir regretté que tu n’en montres pas plus aujourd’hui. Tu es tellement belle.
— Tu vas me faire pleurer, tu es adorable
Nous nous embrassons à nouveau. Je passe la main sous sa robe et guide ma main sur son entrejambe. Je la doigte doucement. Les jambes serrées, elle ondule, gémit doucement.
— Laisse-moi plus de place.
Samuela écarte un peu les jambes et jouit une nouvelle fois. Je me lève et m’apprête à remettre ça. Elle m’arrête.
— Pas ici. Allons dans la chambre…
Elle se lève, je la suis.
Nous passons séparément au milieu des convives. Viviane fait semblant de m’ignorer.
La chambre. Déshabillage mutuel puis Samuela entame une longue fellation alors que je suis allongé dans le lit. Cette fois, elle semble décidée à prendre son temps. Elle vient sur moi, jouit, avant que je ne vienne sur elle pour son second orgasme :
— Tu es un amant exceptionnel. Je suis heureuse de t’avoir connu.
Je dois rougir et je perds mes moyens durant quelques secondes. Elle m’embrasse avec beaucoup de passion. Je l’attire à moi : assis en Lotus, notre ébat s’est soudainement chargé d’émotions. Le dernier. Nos langues n’en finissent plus de rouler l’une dans l’autre. Mon sexe est profondément planté en elle et seuls les ressorts de la literie animent la pénétration :
— J’aimerais que ça dure des heures…, souffle-t-elle avant un puissant orgasme.
Reculant le buste, elle me fait un clin d’il et se soulève. Elle se tourne, à quatre pattes, l’offrande. Je m’agenouille derrière ses fesses rondes et la pénètre doucement. Le mouvement s’accélère et s’amplifie rapidement. J’explose en elle, heureux et comblé. Nous restons ensuite dans le lit durant une dizaine de minutes. Elle est couchée dans mes bras et nous nous embrassons, nous câlinons.
Nous nous rhabillons ensuite et Samuela me donne son string en souvenir. Je le porte à mon visage : humide, il sent fortement son odeur. Sandra rit en me voyant faire. Dernier baiser, je sors en premier. Dans l’escalier, je croise Viviane et un cousin de Samuela qui montent. Viviane m’ignore encore une fois.