Jasmine fut la première au rendez-vous. Elle s’empressa de remplir la baignoire d’une eau plus chaude que tiède, compte tenu du refroidissement que le temps y causerait. Alors que l’eau coulait encore, elle saisit une petite boîte qu’elle avait prise avec elle et l’ouvrit au-dessus de l’eau pour y verser une certaine quantité de poudre blanche qui se dissolva rapidement dans une courte période d’effervescence.
« Cela devrait être suffisant », se dit-elle, en refermant le boîtier.
À 19h00 pile, Sophie se présenta à la salle de bain. Elle digérait mal son repas, les rots se succédant sans arrêt. La pièce était de grandeur moyenne et Sophie constata la présence nouvelle d’un paravent disposé devant la baignoire et qui assurerait l’intimité de la baigneuse. Elle vit sa mère, dont l’apparence était inchangée depuis leur récente conversation, qui l’attendait assise sur une chaise.
« Ça va, ma puce?
– J’ai des rots sans arrêt, j’espère garder mon repas. »
La jeune fille avait les jambes molles et sa mère le voyait très bien. Elle éprouva de la compassion pour Sophie. S’il eut été possible, elle aurait pris sa place. Mais non! Cela l’aurait privée de l’éventuel plaisir qu’elle connaîtrait au terme de cette expérience. Tout dépendrait finalement de l’attitude qu’aurait sa fille et elle était déterminée à ce qu’elle prenne plaisir à l’événement. Jasmine comptait sur son expérience de femme et son instinct de mère pour arriver à ces fins.
« Ton corps doit d’abord être propre à l’intérieur comme à l’extérieur. Tu vas te baigner dans cette eau mais tu t’installeras de la façon suivante : dès que tu es entrée, tu te mets à genoux et tu descends t’asseoir sur les talons. Il y a suffisamment d’eau pour que tout ton petit postérieur et ton sexe trempent dans la solution à partir de ce moment-là.
Lorsque tes ablutions seront terminées, tu mettras ces pièces de vêtement et tu viendras me retrouver dans ta chambre. »
Elle lui brandit alors deux morceaux, plus légers que des mouchoirs : un petit soutien-gorge tout en dentelles, de couleur bleu ciel, qui laisserait de toute évidence tout voir au travers, assorti d’une petite culotte, transparente aussi, de même couleur et de même matériel. Le soutif était orné d’une petite boucle au centre, entre les deux seins. Quant au slip, une boucle semblable se trouvait à l’arrière, juste là où doit commencer le pli fessier. Particularité pour la culotte : elle ne s’enfilait pas, il fallait plutôt attacher les cordons latéraux de chaque côté, à la manière d’un slip de bikini. L’enfiler de la façon conventionnelle risquait de faire déchirer le fin tissu de l’ouvrage.
« Je dois mettre ÇA, Maman? Ça fait partie de ton affaire?
– Tout à fait, répondit Jasmine. Il s’agit d’une pratique mais aussi d’une simulation. Tu dois prendre ces morceaux.
– Mais tu vas me voir toute nue à ce moment, ça ne cache absolument rien.
– Est-ce que tu crois qu’Alicia va te prendre tout habillée? Allons mon bébé, sois raisonnable. Après tout je t’ai déjà vue toute nue, ce n’est pas la première fois.
– J’avais sept ans la dernière fois que j’ai pris un bain en ta présence. C’était la dernière fois que tu m’as vue toute nue.
– C’est ce que je disais, alors, exécution! »
En prenant les pièces de vêtement, Sophie se sentit rougir. Elle tâta le tissu fin en dentelles. Elle l’imaginait déjà recouvrant ses seins encore juvéniles, son sexe coiffé d’une petite touffe de poils roux comme sa chevelure laquelle était encore attachée avec des lulus qui lui pendaient derrière les oreilles. Elle savait déjà que le blanc laissé sur ses fesses par sa culotte de bikini ne serait pas complètement couvert par ce slip qu’Alicia serait impatiente de lui retirer, si elle le pouvait.
La jeune fille passa de l’autre côté du paravent, à l’abri des regards de sa mère, et entreprit de se dévêtir. Elle retira d’abord son T-shirt bleu (c’était sa couleur préférée et sa mère le savait), puis son jeans court en denim bleu également qui, lorsque porté, laissait clairement voir le bas de ses fesses, fut baissé, exposant des foufounes charnues et fermes sur lesquelles on reconnaissait déjà la forme du bikini, car Sophie portait à ce moment un J-string dont la fourche disparaissait rapidement dans sa raie.
« Dans quoi est-ce que je me suis encore fait embarquer? » se dit-elle alors qu’elle dégrafa son soutif et libéra ses seins eux aussi laissés blanchis par la partie supérieure de son bikini.
Après s’être déchaussée, elle laissa glisser son J-string jusqu’en bas. D’un coup de pied, elle se le lança vers le haut et l’attrapa de la main gauche. Elle déposa le tout à côté de l’ensemble de dentelles, sur une petite table.
En se regardant dans le miroir pleine grandeur qui lui faisait face, elle prit le temps de caresser ses seins, de pincer doucement les mamelons culminant ses petits monts blancs, de passer ses mains sur son abdomen, deux doigts sur son clitoris légèrement humide puis sur ses fesses fermes et invitantes, en se disant que c’était probablement la dernière fois que la vierge qu’elle était encore avait droit à cette intimité qui l’avait suivie toute sa vie. En se retournant, elle admira à travers la glace le petit papillon qu’elle venait de se faire tatouer sur la fesse droite et se sourit timidement. Elle pensait à Alicia, sa bien-aimée.
Sentant toujours la présence de sa mère pourtant silencieuse à un mètre de distance, elle commença à sentir son cur battre comme s’il allait défoncer sa poitrine. Elle déposa un pied dans l’eau qui dégageait un doux parfum de lavande « Pourquoi Maman a-t-elle dit ’solution’? » puis le deuxième. Jasmine, bien que ne voyant plus sa fille, suivait au son chaque mouvement de cette dernière. La baigneuse s’agenouilla doucement au fond du bain. La température de l’eau était un peu haute mais encore accommodante.
Finalement et conformément à la consigne reçue, Sophie s’assit sur ses talons. Elle sentit alors la chaleur bienfaisante de l’eau envelopper sa vulve, son périnée, son anus et finalement ses fesses jusqu’aux hanches.
Presqu’instantanément, elle fut prise d’un malaise vague et inquiétant. Des crampes soudaines et soutenues tiraillaient son abdomen depuis le nombril jusqu’au petit bassin. La seule possibilité de diminuer son inconfort était d’ouvrir ses cuisses afin de distancer ses genoux et de se pencher légèrement en avant en prenant appui sur ses mains posées au fond de la baignoire. C’est à ce moment précis que Jasmine entendit, de l’autre côté du muret qui les séparait, les mots paniqués de sa fille :
« Maman! Je t’en prie! Sors! Sors maintenant et ferme la porte, ne reste pas ici, s’il-te-plaît! »
Comme elle recevait ces ordres de sa fille qui l’avait toujours pourtant traitée avec le plus grand respect et qui n’aurait en aucun temps jamais proféré à sa mère de telles injonctions, Jasmine entendit un bruit de bouillonnements provenant de l’autre côté du paravent alors que commençait à diffuser dans la pièce une odeur familière.
Nullement offusquée par le ton de sa fille, elle esquissa plutôt un léger sourire de satisfaction. Sa réponse fut brève :
« Je t’attends dans ta chambre! »
Elle sortit prestement en prenant soin de bien fermer la porte.
À VENIR: UNE MAMAN RASSURANTE