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Un accident, une nuit – Chapitre 2




En sortant de la chambre Sylvie croise de nouveau l’infirmière, qui lui fait un clin d’il appuyé. Elle se sent rougir, mais elle bredouille cependant un vague merci. Elle fait quelques pas, puis se retourne. Elle est jolie cette infirmière ! Elle se souvient de ses grands yeux, d’un noir profond, de sa blouse bien tendue par une poitrine qu’elle devine jolie et bien ferme… de dos elle voit son petit cul qui ondule gracieusement, ses longs cheveux très sombres également qui lui descendent en torsades jusque dans le milieu du dos… exactement le genre de femme qui plaît à Yann, son fiancé… et qui lui plaît aussi beaucoup… à elle…

Mais elle abandonne vite ces idées. Son esprit est concentré sur Yann. Elle a eu si peur lorsqu’elle a appris qu’il avait eu un très grave accident, et longtemps elle a craint le pire. Maintenant elle est rassurée, un peu… même si l’état de Yann reste très préoccupant. Mais il n’y a rien de vraiment grave, les organes vitaux ne sont pas atteints. Par contre elle sait bien que ce sera long, très long, avant qu’il puisse reprendre une vie normale. Un léger sourire se dessine sur ses fines lèvres quand elle pense au plaisir qu’il vient de lui donner ! S’il ne parle pas, sa langue est restée aussi habile et il connaît toujours les gestes qui la font monter au ciel…

Rien que d’y penser elle se sent déjà toute mouillée…

Yann lui est toujours dans sa chambre, dans son lit, immobile. Il a même fermé les yeux, mais un léger sourire se dessine sur ses lèvres. Oui, il pense à Sylvie, à son état et à ce qu’ils viennent de vivre tous les deux. Il ne sait pas exactement ce qui lui arrive, il n’a pas la moindre idée de la gravité de son état, mis à part que ses mouvements sont vraiment très limités… mais au moins il peut jouir… et toujours donner du plaisir à Sylvie.

Sylvie pour qui le plaisir a une telle importance.

Et sur ce point, il est rassuré, il sait qu’il peut encore la faire jouir.

Mais si par malheur ce n’était plus le cas, il sait qu’il la quitterait… avant qu’elle ne le quitte.

Sur cette plaisante pensée du plaisir retrouvé il sombre de nouveau dans le sommeil.

Quand ses yeux s’ouvrent de nouveau, la pièce est maintenant plongée dans le noir. Seule en face de lui une petite veilleuse donne un peu de relief aux objets qui l’entourent. Il prend vite conscience de ce qui l’a réveillé… une envie… pressante ! Normalement, dans toutes les chambres d’hôpital, il y a un bouton, pour appeler une infirmière… oui, mais il ne peut bouger… Alors… comment faire ? Attendre… ou… se laisser aller ???

Il se dit qu’il peut encore se retenir un peu, qu’une infirmière va sans doute passer… Alors il se retient, et examine autant qu’il peut, plus attentivement, les ombres qui l’entourent.

Sur le montant de la potence qui maintient ses bras en hauteur il aperçoit un petit point rouge, qui semble saillir un peu… Un bouton ? En inclinant légèrement le buste et la tête il peut s’en approcher. Son front vient buter contre le montant. Oui… c’est bien un bouton !

Bientôt la porte s’ouvre, une douce lumière envahit la chambre. Rentre une infirmière. Ce n’est pas celle qu’il connaît, et il est un peu déçu. Celle-ci est un peu plus âgée, elle n’a pas le magnifique sourire et les yeux malicieux de celle qu’il a vue dans la journée.

Vous avez besoin de quelque chose ?

Puis, réalisant son état…« Ah oui… c’est vrai ! » (… ça va être pratique ! )

Il se penche un peu, son regard désigne son bas-ventre. Ouf… elle a compris. Elle ouvre la porte de la table de chevet, en sort un pistolet, prend son sexe dans sa main et le place dans l’urinoir. Il peut enfin se soulager. Elle retire son sexe, l’essuie à l’aide de papier hygiénique, remonte le drap. Son regard l’interroge, et il lui désigne des yeux la bouteille d’eau qui est sur la petite table. Elle emplit le verre, le lui fait boire et le repose. En baissant les paupières il la remercie et lui signifie qu’il n’a plus besoin de rien.

Elle retape un peu son lit, ses oreillers, puis quitte la pièce. Pour le moment il n’a plus envie de dormir, et il pense à tout ce qui vient de se passer, se disant que cela ne va pas être évident, se demandant combien de temps il va rester ainsi, sans rien pouvoir faire.

Il n’a pas éprouvé grand-chose quand il a senti la main de l’infirmière se refermer sur son sexe, mais il se dit que si cela avait été la douce main de l’infirmière de jour… Rien qu’en pensant à elle il sent son sexe qui durcit. Il imagine sa main qui se referme sur lui, qui commence à le caresser, stimulant son gland, descendant en serrant un peu plus fort le long de la hampe… et si elle se penchait, pour le prendre en bouche… Pour ce qu’il s’en souvient, elle a une bouche aux lèvres sensuelles qui doit prodiguer une belle volupté.

Il ferme les yeux, se laissant aller à sa rêverie… c’est ainsi que le sommeil finit par le reprendre.

C’est le bruit du store que l’on lève qui le réveille au matin. Un soleil radieux illumine la pièce, et avec aux lèvres un sourire tout aussi radieux quand elle se tourne vers lui, il voit avec plaisir que sa belle infirmière est revenue.

Elle s’approche du lit, prend sa température au niveau de sa tempe, saisit son poignet pour lui prendre le pouls.

Pas de fièvre, un pouls tout ce qu’il y a de plus normal… vous vous sentez bien ce matin ?

En fermant les paupières il lui fait signe que oui.

Vous désirez quelque chose ?

Du regard il lui désigne le verre et la bouteille toujours sur la table. Elle lui fait boire un grand verre d’eau et en clignant des yeux il la remercie. « Je reviens tout à l’heure avec une collègue pour faire le ménage de la chambre… et puis après… -elle lui sourit- après… vous verrez bien ! ».

Elles reviennent en effet à deux quelques moments plus tard, aèrent la pièce, retapent son lit, nettoient le sol…

Voilà… ce sera tout pour le moment… à tout à l’heure…

Il a vu aujourd’hui sur sa blouse la petite barrette qui indique son prénom… elle s’appelle Béatrice…

Sa pensée s’égare vers elle… pourquoi lui avoir dit qu’elle allait revenir, seule, et pour quoi faire ? Il revoit ses grands yeux sombres, son sourire espiègle, ses longs cheveux noirs. Sa blouse bien tendue qui laisse deviner une jolie poitrine, les derniers boutons du bas qui ne sont pas fermés qui laissent apercevoir assez haut ses jambes. De nouveau une certaine tension renaît en lui, et il s’en amuse… Décidément, il n’y a plus que cette fonction qui est intacte chez moi, c’est la seule réaction que je ressente dans mon corps… et comme cela est agréable, de bander en pensant à cette superbe jeune femme…

Environ 30 minutes plus tard, la porte est de nouveau poussée, livrant passage à Béatrice.

Voilà… j’ai terminé le ménage à l’étage… maintenant c’est l’heure de la toilette.

Elle passe par la petite salle d’eau, en ressort avec un gant de toilette, des lingettes, une cuvette d’eau qu’elle vient poser sur la petite table, retourne chercher un flacon de savon liquide. Elle commence par son visage, et il sent ses doigts fins sur lui, qui s’attardent un peu sur ses lèvres. Il ouvre un peu la bouche, cherche à saisir son doigt… elle joue avec lui, le laisse faire, lui abandonne son majeur. Elle le fait aller et venir entre ses lèvres…

Bien… Vous êtes tellement recouvert de plâtre et de bandelettes que je n’ai pas grand-chose à nettoyer chez vous… mais il reste cependant…

Elle soulève le drap, et il se sent légèrement rougir… c’est que son sexe ne semble pas indifférent à ses premières caresses !

Hum… Tendu ainsi cela sera plus facile à nettoyer !

Il sent bientôt la lingette sur son pénis qui n’arrête pas de gonfler. Quand Béatrice a bien passé la lingette partout il sent ses doigts qui viennent sur lui, qui stimulent son gland, qui descendent le long de la hampe.

Il la laisse faire, s’abandonne à elle, ferme les yeux et soupire.

Il sent bien ses doigts agiles et fins qui le caressent, et puis une nouvelle sensation vient s’y ajouter, il sent des lèvres chaudes sur lui, des lèvres qui le caressent en descendant, une langue qui vient délicatement chatouiller son gland turgescent.

Il soupire, il est trop bien, la sensuelle Béatrice lui procure tant de plaisir, sa langue est si douce, ses gestes si précis.

Il ne peut retenir un râle de plaisir…

Mais… c’est que vous retrouvez la parole !!!

… A suivre… (Promis… il y aura moins de temps entre les chapitres 2 et 3 qu’entre le 1 et le 2…)

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