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Rêve américain – Chapitre 2




CH 2 Las Vegas, lapprentissage de la vie

Lydia se retrouvait dans une des gares routières en périphérie et cherchait à quitter la ville par la route. Au départ elle avait visé New York avec Broadway et ses spectacles divers pour se refaire mais lavion coûtait trop cher pour elle. Du coup elle sorienta vers un autre choix : Las Vegas dans le Nevada, Etat voisin de la Californie. Essayant de se trouver un Bus si possible pas cher elle essaya de simmiscer parmi des groupes de touristes mais rien ny faisait. A proximité de la gare, se trouvait un parking avec de nombreux camions et plusieurs restaurants routiers. En passant devant, elle en trouva un dont la plaque mentionnait quil était originaire de Vegas. Le camion semblait propre, bien tenu. Bon, il y avait bien une décoration de femme nue en mousse qui pendait au rétro ainsi que plusieurs calendriers de pin-up dévêtues mais rien de vulgaire. Si elle arrivait à se mettre daccord avec le conducteur, ça pouvait le faire.

Elle attendit à proximité du camion avec son sac quand elle vit se pointé un type en Marcel plutôt obèse, un visage de vieux biker barbu avec des lunettes de soleil. Malgré son mètre soixante environ il semblait costaud et visiblement, il lavait repéré.

— Je peux vous aidez mademoiselle ? Vous aimez les camions ?

— En fait je cherche à aller à Vegas et comme je voyais votre plaque

— Vous vous demandiez si jy allais ? Vous avez gagné !

— Je me demandais aussi si je pouvais vous accompagner.

— Mouais cest possible si vous payez lessence, le déjeuner ou autre chose.

— Je pense quon va pouvoir se trouver un terrain dentente.

— Ok bah en route alors.

Lydia monta dans le camion et elle savait déjà ce quelle allait lui offrir. Elle avait bien compris à quoi ce type pensait quand il parlait de partager les frais avec son regard gourmand légèrement vicieux. Elle avait aussi capté quil était préférable pour elle de prendre les devants et donner du plaisir à ce type avant quil ne le demande lui-même. Ça passe mieux en général.

Ils étaient partis depuis une bonne heure quand Lydia prétexta une envie pressante ? Gus, le chauffeur, gara alors son bahut sur le coté à lombre dun rocher.

— Ça te va ?

— Oui ce sera parfait. Dit elle en commençant à déboutonner le pantalon du routier.

— Cest ça ton envie pressante ?

— Oui pourquoi tas quelque chose contre ?

— Non, comme tous les mecs je ne suis jamais contre me faire sucer. Par contre jaimerai bien que tenlèves le haut. Tas une jolie poitrine et .

— Tu voudrais en profiter ? Pas de problème par contre, je te préviens : je suce mais, à par me peloter les nibards, tu me touches pas.

— Ne ten fais pas. Je suis marié et je ne prendrais pas le risque de faire un môme à une autre. Me faire sucer ça me conviens.

— On est donc daccord. On pourra même remettre ça juste avant darriver.

— Je nen demandais pas tant mais OK.

Ce type nétait pas méchant et ils sont tombé daccord : Elle la sucé durant le trajet et lui la amené à Vegas. Nickel ! Le trajet se passa sans embûche. Elle la langoureusement sucé, par deux fois, durant le trajet, il lui a peloté les seins, léché les tétons . Bref il sest bien amusé, et elle a pu faire le trajet sans débourser un centime. Cétait ce quelle voulait. Une fois en ville, elle sinstalla dans un des hôtels bon marché à lentrée de la ville. Ce nest que le lendemain quelle commença à se chercher un boulot. Au début, elle est tombée sur un casino qui employait un magicien méconnu au titre ronflant : Le grand et puissant Mandroke (pour limagination et loriginalité faudra repasser). Cet illusionniste navait plus dassistante et comme elle connaissait déjà les trucs et astuces de certains tours de base pour les avoir vu à la télé et accessoirement pour les avoir pratiquer durant la fête de son ancien lycée, sur scène. Elle sest dit quelle pouvait tenter.

Cest comme ça quelle sest retrouvée devant le magicien et le patron du casino à faire une petite démo de ce quelle savait faire. Visiblement son niveau semblait un peu juste mais nayant pas grand monde qui se bousculait, ils lont prise à lessai.

Le coup de lassistante française avec son accent avait son petit effet sur les spectateurs. Mario, le patron se voyait en faire une star montante et avait de grands projets pour elle. Malheureusement, à linstar de Gary, il nourrissait aussi des intentions moins louables envers la demoiselle. En constatant quils faisaient plus de monde et de chiffre les soirs où le spectacle dans lequel Lydia jouait était à laffiche, il la convia dans son bureau. Durant cette entrevue, il la félicité pour son travail et se faisait de plus en plus tactile. Commençant à sinquiéter elle voyait bien quil se montrait fortement libidineux.

— Mademoiselle, vous êtes une excellente recrue. Vous émoustillez tout le monde et vous savez capter lattention.

— Merci. Sans vouloir le dénigrer, Mandroke fait des erreurs de manipulation parfois alors jattire le regard pour quil rectifie le tir discrètement.

— Cest bien. Cest comme ça quon reconnaît une pro. Si vous suivez mes conseils et avec un peu de pratique, je peux faire de vous une star, LA star de Vegas. Tenez, buvons un verre.

Elle qui ne buvait quasiment jamais, elle navait pas osé dire non au verre de Whisky quil lui avait tendu. Cest après avoir vidé son verre que son boss se rapprocha delle.

— Vous savez, vous pourriez obtenir bien plus à Vegas. Laissez-moi-vous aider, laisser moi être votre ami. Jaimerai être plus que . Votre patron. Lui a-t-il dit avant de lattirer vers lui et de commencer à la peloter

— Monsieur, je suis flattée mais lâchez-moi. Dit elle en tentant de sextirper des ses bras.

— Arrêtons de tourner autour du pot. Tu ne sembles pas comprendre la situation. Si tu veux percer dans ce métier, tu nas pas le choix. Et il lui roula une grosse pelle.

Lydia essaya de le repousser mais ny arrivait pas du coup, elle lui envoya son genou dans les joyeuses et attrapa ses affaires pendant que son boss se relevait péniblement et marmonnant « Oh la petite pute, TES VIRÉE ! ».

De retour dans sa chambre dhôtel, Lydia était en larme. Cétait à croire que dans le domaine artistique il ny avait que des requins voulant profiter delle. OK elle voulait percer dans le spectacle mais pas à nimporte quel prix. Elle était prête à sucer, se faire tripoter, bosser nue mais pas plus. Même si elle en avait donné lillusion, elle nétait pas une de ces « marie-couche-toi-là ».

En cas durgence, sa mère lui avait discrètement donné quelques bijoux quelle pouvait revendre en cas de nécessité. Nayant plus grand-chose pour payer lhôtel, ça faisait quelque jour quelle suçait le patron de lhôtel pour sa chambre, elle se décida à contre cur, à revendre une des bagues de sa mère. Cest devant la porte dun prêteur sur gage quelle pu lire une annonce. Un magasin doccasion cherchait du monde en manutention, au stock et en caisse. Nayant plus rien à perdre, elle tenta sa chance.

Sur place, elle fut reçue par le fils du propriétaire. Avenante comme à son habitude, elle essaya de le charmer. Il faut dire quune belle jeune fille avec un accent français, ça a tendance à séduire les américains. Le travail ne nécessitant aucune compétence particulière, on lui fit faire le tour du propriétaire et elle fini même par rencontrer son futur patron qui revenait dun rendez-vous important. Cet homme était massif genre monsieur propre avec une barbe dune semaine mais un peu plus tassé, ancien boxeur amateur, il avait monté sa boutique doccasion à la sueur de son front. Ayant besoin de monde rapidement, elle fut engagée directement et invitée à commencer dès le lendemain. Ce nétait pas ce quelle cherchait quand elle était venue aux états unis. Elle commençait à comprendre ce que disait son père quand il lui disait que fallait bosser dur dans la vie et que pour une fille comme elle ça allait être difficile.

Il ne lui fallu pas beaucoup de temps pour comprendre comment ça fonctionnait. Le patron sillonnait les ventes aux enchères pour acheter des gardes meubles laissés à labandon ou le produit dune saisie judiciaire dentreprise ou de particulier et revendait doccasion ce quil récupérait à bas prix. Nétant pas très costaud, elle ne jouait pas les déménageurs mais soccupait plutôt de la restauration et du nettoyage des marchandises. Ses doigts fins étaient parfaits pour des petites choses fragiles et délicates. Le patron, qui la regardait avec le sourire (à croire que lui aussi a une idée derrière la tête) lui faisant confiance et tout ce passa bien jusquà LACCIDENT.

Julia était cantonnée dans une pièce où on lui apportait la marchandise à nettoyer : canapés, meubles, Hifi, vaisselle, bref tout ce qui prenait la poussière. Elle savait que chaque jour était bien rempli, quelle avait tout un stock à préparer pour la revente rapidement. Seulement un jour le fils du patron qui devait utiliser le trans-palette et lui amener la marchandise semblait sêtre absenté depuis un long moment. Deux choix soffrait à elle : soit elle attendait au risque de paraître pour une faignante, soit elle prenait linitiative de sessayer au trans-palette, ayant eu droit à une démonstration par le patron mais sans jamais avoir eu le droit de pratiquer. Etant nouvelle et ne voulant pas les décevoir, elle choisit denfourcher la machine pour pouvoir continuer à travailler. En faisant attention, elle était parvenu à se livrer plusieurs meubles sans embûche. Toutefois, sans trop savoir comment, en voulant manuvrer, elle a accroché, en reculant, dans une étagère où était entreposés quantité dobjets fragiles. La suite vous la devinez : il y a eu de la casse. Des lustres en cristal, des vases en porcelaine de chine et bien dautre se sont retrouvé en miettes sur le sol. Paniqué et maîtrisant mal la machine, elle labima contre un mur ce qui bloqua le mécanisme de la fourche.

Elle était immobile, presque léthargique à contempler les dégâts quand le fils du patron arriva et lengueula. Quand le patron est arrivé ce fut pire mais pas que pour elle. Jamais son fils naurait dû sabsenter et la laisser seule. Après avoir passé une bonne soufflante à son rejeton, ce fut son tour.

— Bon Pouvez vous me dire ce qui vous a pris ?

— Jai cru bien faire en continuant de travailler et en prenant des initiatives.

— Si je ne vous ai pas autorisé à utiliser cet appareil cest quil y avait une raison.

— Je comprends monsieur. Je suppose que vous allez me virer ?

— Je devrais. Ce nest pas que je sois un monstre mais votre connerie va me coûter de largent. Entre la marchandise cassée et le chariot élévateur .

— Je pourrais peut-être vous aider à rembourser ?

— Ah oui et comment ? Confirmez le moi mais vous vivez à lhôtel ? à part votre paie ici vous navez rien ?

— En cas dextrême urgence, jai des bijoux que je peux vendre.

— Non, gardez-les autant quils vous servent à vous.

— Je peux vous aider à faire plus de profit.

— Ah oui et comment ?

— Venez suivez moi.

Lydia mena son boss dans le stock jusquau rayon enfant et lui montra un tas de cartes à jouer bradé cinq dollars le paquet de cent.

— Dites moi vous savez ce que cest ?

— Un jeu de carte pour enfants ?

— Ah non pas vraiment. Ce sont des cartes du jeu « Magic », un jeu très prisé chez les geek.

— Oui et alors ? ce ne sont jamais que des bout de carton colorées à la peinture.

— Vous ne semblez pas vous rendre compte. A linstar des cartes de Baseball certaines dentre elle peuvent couter très chère à cause de leur rareté.

— Vous croyez ?

— Le fait que certaines aient été plastifiées et rangées dans un classeur contrairement à dautre ça ne vous fait pas tilter ?

— Ouais maintenant que vous en parlez .. Mais comment vous savez tout ça vous ?

— Dans mon lycée, il y avait des passionnés de ce jeu de cartes

— Et vous jouiez avec eux ?

— Oh mon dieu non. Ceux qui les approchaient se faisaient roués de coups dans la cour. Cétait très mal vu de safficher avec ces extraterrestres. Si je sais ça cétait quavec mes copines on samusait parfois à les faire tourner en bourrique. Un jour, lune delle a même promis à lun deux de le laisser lui toucher les seins sil acceptait de faire nos devoirs.

— Et ?

— Il a fait nos devoirs mais par contre ma copine ne lui a pas donné ce quelle avait promis. Vous limaginer se plaindre au directeur du marché quil avait passé ?

— Ouais je vois ça. En gros, vous étiez une belle bande de garce.

— Avec le recul, je nen suis pas fière. Si javais su quun jour ça me serait utile, je leur aurais demandé des cours car mes connaissances dans le domaine sarrêtent là.

— Et comment vous comptez gagner du fric avec ça ?

— Le COMIC CON. Cest un salon qui a lieu en ville en ce moment. Je suis certaine dy trouver des geek qui les voudront.

— OK. Alors on va passer un marcher, je vous donne ces cartes et vous tentez votre chance.

— OK.

— Évidement si vous ratez votre coup vous êtes virée.

— Cest noté. Faut pas que je me loupe sur ce coup.

Le Weekend suivant Lydia parti pour le salon COMIC CON. Cétait le festival des Geek, un vrai élevage de têtes dampoules. Heureusement que les stands étaient indiqués parce que sinon elle naurait jamais trouvé avec toute cette cohue. Une fois en face du stand en question elle prit sa respiration et savança fièrement en se répétant « allez courage ma grande ».

— Bonjour, je viens vous voir pour un renseignement.

— Je vous écoute.

— Voila, mon patron a trouvé ces cartes dans un garde meuble et il voulait savoir si elles avaient de la valeur.

— Voyons voir ça .. mouais toutes ces cartes là qui sont en vrac sont courantes. A vu de nez, il y en a plusieurs centaines et elles ne valent pas grand-chose disons cent dollars pour lintégralité.

— Jai aussi un classeur ici. Vous pouvez me dire ce que vous en pensez ?

— Vu le nombre de pages, à raison de neuf cartes par pages il doit y en avoir une bonne centaine ..Ah ! Cest déjà mieux. Toutes ces cartes sont très utilisées lors des compétitions officielles.

— Ah ! parce quil y a des tournois ? Je pensais que cétait juste un jeu comme les échecs où chaque carte est utilisée dune certaine manière. Un jeu qui nétait joué que dans les cours décole.

— Cest un peu réducteur mais cest à peu de chose près la règle et il y a effectivement des très nombreux tournois pour initiés. Chaque carte à une fonction spécifique et permet détablir des stratégies .. OH, PUTAIN BORDEL DE MERDE !

— Quest ce qui ce passe ?

— Ces cartes . Elles font parties des plus fortes du jeu. Elles sont super rares.

En voyant tous les amateurs du jeu sagglutiner autour du stand en entendant la nouvelle, Lydia compris quelle avait un bon coup à jouer. Tout le monde se disputait pour voir ces cartes mythiques que personne narrivait à se procurer. Du coup elle se retourna pour leur faire une annonce.

— Elles vous intéressent ces cartes ? Alors je vais vous donner une chance de les avoir. On peut avoir la salle derrière vous ?

— La salle de jeu ? Oui mais elle nest pas prête.

— Ce nest pas grave cest juste le temps de les mettre aux enchères.

— Oui cest faisable.

— Parfait, donc à tout ceux que ça intéresse, rendez-vous dans une demie heure ici. Les enchères ne se feront quen liquide.

Une demi-heure plus tard, plusieurs dizaines de personnes étaient présentes. Lydia ne pensait pas avoir autant de succès. Étaient-ils tous venus pour les cartes ou certains étaient venus pour cette jolie française ? Quand ils sont entrés, elle se positionna debout sur lestrade et donna ces conditions.

— Bon je vais mettre en vente ces cartes, que jai sur moi, aux enchères. Le règlement se fera en liquide et elles reviendront aux plus offrants. Tout le monde a compris ?

— OUI !!!! Ont-ils tous répondu à lunisson.

— Et pour les plus généreux dentre vous peut-être que jajouterai un petit cadeau bonus. Mais pour ça il faut gagner et être très généreux.

Une heure et demi plus tard, elle repartie du salon avec les cartes courantes et une grosse liasse de billet. En recomptant elle se retrouvait avec plus de cinq mille cinq cent dollars. Elle avait assuré comme un chef mais ça avait été rude.

Le classeur moins les cartes les plus prisées avait été remporté par un ado dà peine quinze ans pour soixante-quinze dollars. En cadeau bonus, il eut droit à un gros câlin (elle la juste pris et serré dans ces bras espèce de vieux pervers). Était-ce prémédité ou non mais au moment du câlin, il avait la tête en appuis sur la poitrine de Lydia. On ne sait pas si elle sen était rendu compte mais en tout cas le jeune a apprécié. Il était tout sourire de la vue.

La première grosse carte a été remportée par un lycéen de dix-sept ans pour cinq cent dollars. En bonus, elle lui roula une bonne grosse pelle. Il en est sorti avec un sourire béat réalisant à peine ce qui venait de se passer. La carte suivante fut remportée par un jeune homme de vingt ans pour la coquette somme de mille dollars. Lui, a eu le privilège de pouvoir palper les seins de la demoiselle durant quelques minutes avant de se retirer. Lydia se retrouvait alors seule avec celui qui lui avait acheté les deux plus grosses cartes deux mille dollars chacune. Ce type, la trentaine passée, avait lallure du petit gros, un bouc très léger et finement taillé, il portait un jean usé ainsi quune casquette et un T-shirt à leffigie dune saga cinématographique de science fiction. Cest avec une certaine assurance et ayant vu que les cadeaux bonus montaient crescendo en fonction du prix des enchères quil sapprocha de Lydia.

— Dis-moi, pour mon bonus, jespère que, pour mes quatre mille dollars, jaurai plus quune petite pipe ?

— (merde cétait ce quelle avait prévu) Je ne sais pas. Quest ce que tu proposes ?

— Si je mets disons cent dollars sur la table, tu me laisse tenculer ?

— Et ben cest que

— Deux cent, mais en plus tu me suces.

— Cest que

— Trois cent.

— . OK je peux bien faire ça. Par contre on ne fait pas ça ici.

— Ok rejoins-moi dici une demi-heure devant les toilettes homme du premier étage. Ya jamais personne.

— OK, on fait comme ça.

Lydia avait consentie à laisser ce type profitez de sa rondelle pour trois cent dollars. Ça ne lui plaisait pas trop car au départ elle avait juste prévu de lui faire une petite gâterie mais au moins avec ce quil avait acheté, elle pouvait lui accorder ce petit plaisir, vu que grâce à lui elle allait retrouver son boulot. Elle sinquiétait car elle navait connu la sodomie quune fois et ce fut douloureux. Son petit ami de lépoque layant presque forcé à accepter. Son acheteur ne semblait pas méchant. Peut-être allait-il être moins brusque.

La demi-heure était passée et ils se sont retrouvés à lendroit dit. Ils sont entrés et après avoir choisi une cabine, Roy, son amant du moment lembrassa dune manière douce et agréable. Après ça, il baissa son pantalon et en appuyant sur les épaules de Lydia, la mit à genou devant lui juste à la bonne hauteur.

Lydia était en train de sucer la queue de ce type qui lui caressait la tête et quelle ne connaissait que depuis une heure. Il nétait pas comme Gary, son ancien agent hollywoodien. Lui était correcte. Quand il la fit arrêter sa fellation, il la mit en position, en appuis sur le mur de la cabine, baissa sa culotte pour la préparer au mieux.

— Ah ! Tes toute serrée. Tu ne dois pas avoir de visite trop souvent par là ? Dit-il en la préparant avec un doigt.

— Non, je ne lai fait quune fois par là.

— Je vois . Si tu veux, je peux te prendre normalement, ça me contentera aussi.

— Pour que la capote pète et que je me retrouve avec un marmot ? Hors de question Dailleurs tas bien lintention den mettre une ? de capote ?

— Évidement, je suis quelquun de responsable. Heureusement que je suis parti récupérer le lubrifiant dans mon sac, dans ma voiture. Je vais bien te préparer. Je vais faire en sorte que ça se passe au mieux.

— Tu te ballade souvent avec du lubrifiant ?

— Tu sais, je gère un magasin de BD à New York et pour le salon, comme jy suis plusieurs jour, la nuit, je ne fait pas que regarder la télé et jai souvent de la compagnie dans ma chambre dhôtel.

— Pas la peine den dire plus.

Roy la prépara dabord avec un doigt, puis deux et badigeonnés de lubrifiant à outrance. Le gel étant parfumé, il en profita pour lui faire un anulingus qui procura à Lydia des sensations nouvelles. Roy la sentait réceptive et quand il la jugea suffisamment prête, il se dressa derrière elle, se prépara à la main et commença à sintroduire après bien sur sêtre recouvert dun capuchon. Lydia serrait les dents. La douleur était là mais légèrement atténué par le gel qui procurait des sensations de fraîcheur, limite anesthésiante. Au fur et à mesure de la sodomie, la douleur semblait sestomper. Grace au gel et au fait que lengin nétait pas très épais, elle sentait Roy coulisser sans problème dans son rectum. Par moment il sarrêtait pour lui demander si ça allait mais ce quelle voulait cétait quil finisse vite. Une fois quil eut fini, elle lui réclama son due et, à sa grande surprise, il lui donna trois cent cinquante dollars au lieu des trois cents prévus. Cest ainsi quils se sont quittés sans un mot et elle est retournée à sa voiture pour le trajet de retour.

Contemplant tout ce fric, elle se garda les trois cent cinquante de Roy et garda le reste pour son Boss. Avec ça, elle espérait bien gagner une place de choix dans la boite qui lemployait. Elle savait négocier et elle venait de le prouver.

De retour à la boutique, elle se précipita dans le bureau du patron qui lattendait avec impatience.

— Ah ! Revoilà, notre petite grenouille.

— Notre petite quoi ?

— Cest rien cest le surnom quon donne aux français en général car ils en mangent les cuisses.

— Pas tous les jours cest plutôt rare.

— Bon, alors cette vente de carte. Comment ça sest passé ?

— Voyez vous-même. Dit-elle en lui envoyant les billets sur son bureau.

— PFFF ! Cest quoi tout ce fric ? Ya presque six mille dollars. Mais vous avez braqué une banque ce nest pas possible ?

— Absolument pas. Vous savez, le fantasme de la française au USA, ça sert. Surtout si on promet un bonus aux plus offrant en plus des cartes.

— Ok, je ne veux rien savoir . Je dois admettre que je suis bluffé. Vous réintégrez léquipe et dailleurs dorénavant vous mettrez luniforme. Dit il en lui donnant un ensemble chemise et casquette à leffigie du magasin.

— Merci

— Il nempêche quune partie de ce que vous gagnerez servira à payer les dégâts que vous avez causés. Toutefois compte tenu de vos qualités, je vais finalement vous changer de poste.

— Ah ! Comment ça ?

— Dorénavant vous maccompagnerez aux ventes aux enchères. Si vous me permettez de faire de bonnes affaires, ça fera ça de moins sur le remboursement des dégâts. Finalement, cest une bonne chose que vous ayez réussi. Vous savez le monde des ventes aux enchères cest un milieu plutôt masculin. Si vous pouviez charmer certains de mes concurrents pour quils perdent leurs moyens .

— Vous nallez pas me demander de coucher avec eux quand même ?

— Non. Juste être un peu aguicheuse, jouer avec la réputation quont les françaises aux USA de nêtre que des filles faciles.

— Si cest pour jouer la comédie, ça je sais faire.

Elle venait de lui montrer quelle savait vendre et négocier. Bon Ok, elle ne lui avait pas tout dit sur sa manière de faire mais elle avait prouvé quelle pouvait leur apporter plus que du nettoyage de meuble et de vaisselles anciennes.

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