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Marie et le sculpteur aveugle – Chapitre 11




LE PROF SUCCOMBE A LA TENTATION

Le lendemain, tout le monde était suspendu à la réponse du Prof.

Je me balade dans l’atelier où Lucien s’affaire sur notre sculpture en cours et constate que la maison est de plus en plus en désordre et lui fait remarquer.

"Ma femme de ménage ne vient plus depuis des semaines… Je crois qu’elle est malade" me fait-il sur un ton indifférent.

"Vous avez une femme de ménage ?"

"Oui, et le plus drôle, c’est qu’elle est muette aussi… enfin, aussi, comme Alain".

"Ah bon ?? Mais… mais comment vous pouvez communiquer avec une muette ??"

"Oui, au début c’était assez cocasse mais avec l’aide de l’assistante sociale, j’ai fait des petites tablettes avec d’un côté un message en braille et de l’autre écrit normalement. J’ai une quinzaine de tablettes qui correspondent aux quinze situations les plus courantes, comme ça, je peux lui donner les priorités à faire".

"Trop drôle… et comment elle vous répond alors ?"

"Juste par oui ou non en faisant une ou deux pressions sur mon bras"

"Le dialogue est plutôt limité…" je dis en rigolant.

"Oui, mais bon, c’est juste pour le ménage"

"Alors ? Vous avez pris une décision pour Manuel ?"

"Oui, je l’ai appelé tout à l’heure et…"

La sonnette retentit et Manuel déboule dans l’atelier tout excité.

Je n’ai pas besoin de l’interroger pour savoir ce que le Prof lui a répondu.

Il est tellement volubile que je ne comprends rien à ce qu’il dit ! Il chanterait et danserait presque !

"Ce sera pour samedi en huit. J’ai déjà envoyé des flyers à tous les habitués ; il va y avoir foule, je vous le promets."

Puis je les laisse discuter des détails et vais me mettre au frais dans la piscine en attendant cet événement si spécial qui aura lieu dans trois jours et qui m’angoisse autant qu’il m’excite.

A ce moment de l’été, je ne savais pas que ce serait les derniers jours de bonheur avant le tragique désastre.

On ne voit plus Alain qui est au chevet de sa mère et il me manque beaucoup mais Brigitte est revenue pour finir la sculpture "controversée" de nous deux.

Je lui demande pourquoi elle n’est pas avec sa mère et me répond qu’elle a perdu connaissance et que ça ne changerait rien désormais.

Je me demande comment je réagirais si c’était ma mère mais je me dis que même inconsciente, je lui tiendrais la main jusqu’au bout.

L’issue fatale proche de leur mère plombe l’ambiance, mais notre libido exacerbée par cette pose des plus érotiques nous fait oublier tout le reste et Brigitte ne semble pas plus affectée que ça.

Lorsqu’on reprend la pose, Robert qui n’aurait pas loupé cette sculpture "lesbienne" pour rien au monde, nous rejoint.

Il fait une chaleur accablante et Robert demande à Lucien s’il peut nous enduire d’huile pour faire des clichés plus "artistiques".

"Comme ceux de ma première pose ?" Je demande ironiquement.

"Je ne me souviens pas que tu aies eu à t’en plaindre Marie…" me répond-il en me rabrouant.

"Mmmmm vraiment ?" fait Brigitte d’un ton moqueur et intéressé.

Je me suis bien piégée toute seule et me mets à rougir alors qu’allongée sur le dos, sur le corps de Brigitte, je me positionne comme la dernière fois.

Brigitte, également allongée sur le dos, m’enserre le cou doucement et colle sa joue contre la mienne alors que son autre bras emprisonne le mien et que sa main descend à nouveau jusqu’à mon entrecuisse…

Le Prof reprend la sculpture et commence ses allers-retours entre la glaise et nos corps que Robert met un malin plaisir à nous enduire d’huile d’olive. Je sens couler l’huile sur ma peau et glisser sur mes flancs, entre mes seins et mes cuisses.

La sensation est délicieuse mais lorsqu’il commence à l’étaler de ses grosses mains, ça devient torride…

Ses mains alliées à celles du prof se mélangent et passent partout en s’attardant sur les parties les plus réactives. Je me crispe et me mets à respirer de façon saccadée. Les mains de Robert insistent sur ma moule exposée et ouverte alors que Brigitte en profite pour me titiller négligemment mon clitoris qui se durcit et se décalotte doucement mais sûrement…

Je gémis mais soudain, j’entends Brigitte souffler sur ma joue d’une respiration plus forte et son beau sourire moqueur a disparu…

Robert est en train de s’activer sur sa moule située à l’étage en dessous, juste sous la mienne.

De ses deux mains, il nous masse nos sexes en passant et repassant ses mains huilées sur nos moules spongieuses toutes rebondies…

Les mains du prof continuent leur uvre et c’est ma poitrine qui en subit les conséquences. Mes tétons se dressent sous les passages incessants de ses doigts et ma poitrine se gonfle de plaisir jusqu’à ce que mon corps entier s’arc-boute malgré moi.

Je perds toute notion et m’abandonne à ce supplice insupportable. Mon corps est complètement à leur merci. Je succombe d’un coup.

Je me contorsionne dans la jouissance en criant mon orgasme qui me foudroie !

Brigitte se fait carrément doigter par tonton Robert qui bande comme un âne dans son froc sur lequel une tache sombre suspecte s’élargit.

Brigitte se met alors à jouir en m’enfonçant ses doigts dans ma chatte en même temps qu’elle se crispe sur les doigts vicieux de Robert.

"Heureusement que j’ai presque fini" lâche Lucien laconiquement.

Robert fait quelques clichés. Son pantalon taché de mouille arbore une énorme bosse…

"On peut bouger ?" demande Brigitte au prof.

"Oui, oui, j’ai tout ce qu’il me faut pour finir tout seul"

«Tu n’as pas perdu la main…" fait Brigitte discrètement à Robert sous mon regard interloqué.

Si je comprends bien, il s’est "fait" et la mère, et la fille ?!! Quel vicelard !

Sur ce je me relève mais Brigitte m’attrape et me fait retomber sur elle, face à face…

Elle m’enlace de force et m’embrasse goulûment.

Je veux me relever mais elle me prend en tenaille avec ses bras croisés derrière mon dos et malgré l’huile, parvient à m’entraver.

Je m’abandonne alors à son baiser, ressentant le plaisir infini de nos seins qui s’écrasent et se frottent les uns sur les autres sous le regard surexcité de Robert qui fait crépiter son flash.

Brigitte est transcendée et se frotte à moi comme une chienne en chaleur en m’empêchant de m’échapper et en forçant nos corps lubrifiés à glisser l’un sur l’autre avec le maximum de pression.

Les sensations charnelles sont divines.

Je cherche mollement à m’échapper de son étreinte pour la forme, mais l’excitation est telle que je me relâche de plus en plus jusqu’à ce que Brigitte n’ait plus besoin de me retenir. Je m’abandonne à son jeu lesbien avec une coupable gourmandise.

Nos corps s’emmêlent érotiquement sous les yeux hagards de Robert qui bave autant de sa bouche ouverte que de sa grosse bite qui mouille son étroit pantalon enflé.

Il ne s’arrête pas de tourner autour du podium en nous mitraillant à la recherche inlassable du meilleur angle, celui qui rendra le résultat le plus érotique à son goût.

Les courbes admirables de Brigitte tellement photogéniques m’envoûtent littéralement.

Je me surprends à descendre le long de son corps pour prendre à pleines mains ses globes huilés qui me glissent entre les doigts et que je pétris sans retenu.

Puis, je me penche et lui lèche ses tétons ardents, dressés de toute leur fièvre exaltée. Je les pince doucement entre mon pouce et mon index et les sens grossir et durcir encore. Elle tressaille et gémit en me tenant la tête entre ses mains.

Je lui mordille et tourne ma langue autour. Frénétiquement, Robert fait des gros plans qui l’excitent encore plus.

Lucien, comprenant ce qui se passe commence à perdre son flegme habituel. Je l’entends respirer anormalement vite. Les bruits de succion et nos souffles courts l’alertent et semblent avoir un effet dévastateur sur son traditionnel flegme. Il s’arrête de peaufiner la sculpture qu’il met en sécurité sous une toile humide et vient s’asseoir près du podium.

Brigitte bouillonne de plaisir et est sur le point de jouir. J’enfonce ma cuisse profondément dans son con et presse de toutes mes forces !

Elle part en une seconde et se fige en tremblant par saccades…

Elle crie et sa tête bascule en arrière. Je continue de faire glisser ma cuisse huilée sur son sexe écrasé et grand ouvert. Je sens son petit dard trempé et décalotté se tordre doucement sous ma peau. Elle manque de s’évanouir et se crispe sur mes bras.

Robert, la langue pendante, prend des gros plans de son visage déformé par le plaisir intense.

L’avoir fait jouir me procure une satisfaction sans borne, mais m’a excité au plus haut point et je meurs d’envie d’être pénétrée, d’être possédée…

Le Prof s’en rend compte et n’a pas besoin de beaucoup d’imagination pour visualiser la scène.

Sous mes yeux surpris, il enlève sa chemise et son pantalon à la hâte.

Son sexe turgescent saute en l’air. Incroyable. Ferait-il une entorse à son légendaire « professionnalisme » ?

Voyant cela comme un signe exceptionnel d’encouragement, Robert pose alors son appareil photo et se désape à son tour encore plus vite.

Les deux frères bandent comme des taureaux.

Le Prof, anormalement frénétique, balade ses mains sur nos deux corps pendant quelques secondes en respirant lourdement, puis, se positionne derrière moi en me relevant les fesses. Il est chauffé à blanc ! Je me retrouve alors à quatre pattes au-dessus de Brigitte qui profite de son moment de béatitude pour nous regarder faire au travers de ses yeux vitreux.

Les mains du Prof agrippent mes hanches avec une force et une ardeur peu commune.

Robert se positionne alors devant Brigitte, toujours allongée sur le dos, sa tête penchée en arrière. Il la tient délicatement des deux mains et plonge son épaisse queue veineuse dans sa bouche avec un grognement de satisfaction indescriptible tant le plaisir l’envahit.

Je vois la gorge de Brigitte se déformer par le gland qui entre profondément par à-coups…

Soudain, je ressens la verge d’acier du Prof glisser de haut en bas dans ma fente qu’il force à s’ouvrir en m’écartant les deux globes fessiers de ses puissantes mains dont les doigts s’enfoncent dans la chair huilée de mon cul charnu.

Puis, à son tour, il s’enfonce dans mon orifice le plus large et accueillant… Je fonds de bonheur.

Il s’active alors en de grands coups bestiaux et me pénètre jusqu’à la garde. Je gémis. Il m’emmène au septième ciel et je vais jouir en un rien de temps.

Je pousse mon cul en arrière et me cambre encore plus jusqu’à ce que, sous les violences des coups, je m’affale sur les coudes, le visage coincé entre les seins de Brigitte qui suce le gros gourdin juteux du frangin avec une gourmandise indécente.

Le Prof passe une de ses mains sous moi et atteint mon bouton en flamme ! Il se met à le triturer !

C’en est trop ; je pousse un cri rauque et trésaille de mes quatre membres en jouissant longuement, puis m’écroule d’un bonheur repu sur le corps chaud de Brigitte qui m’enlace amoureusement tout en laissant Robert lui baiser la bouche.

Lucien s’écroule sur moi en grognant.

Il se met à décharger toute sa semence en longues saccades juteuses qui me remplissent jusqu’au bord du con où le sperme gicle et dégurgite de tous côtés sous la pression.

Robert, dans un état second, bourre la gorge de Brigitte d’un dernier violent coup de reins à peine maîtrisé et lâche tout ce qu’il a au plus profond de l’orifice, ses couilles venant buter sur le menton de la fille comme une claque.

Bien qu’elle essaye de l’avaler dans cette position inconfortable, le foutre recrache et coule le long de la commissure de ses lèvres jusque dans son cou. Robert reste sans bouger pendant un temps interminable, son sexe épais dans sa bouche déformée, jouissant des petits coups de langue que Brigitte lui prodigue pour tout nettoyer.

Il semble dans un état de félicité infini mais trouve la force de saisir son appareil photo pour prendre quelques clichés en gros plan.

LE PROF DOMINÉ

Durant ces trois derniers jours merveilleux, Brigitte et moi avons fait plus ample connaissance.

Elle m’a montré comment elle dansait au Club et m’a proposé de faire une danse à deux.

On s’est entrainées plusieurs jours de suite et je dois dire que le résultat était très professionnel et très érotique.

Ma pudeur envers la nudité, puis envers une fille s’envolait au fur et à mesure que les attouchements sensuels de la danse avaient raison de moi.

Et au final, on était excitées de faire la surprise à Manuel pour la fameuse soirée qui se préparait.

Mon flirt avec Lucien était désormais des plus flagrants. Je ne sais pas si c’était véritablement de l’amour pur ou un amour charnel, mais cette idylle me faisait penser, toute modestie mise à part, à celle de Camille et Rodin.

En espérant que ça ne se termine pas aussi dramatiquement.

On avait même plus besoin de faire de la sculpture pour avoir des prétextes à nous rapprocher… L’envie de s’enlacer et de jouer avec nos corps était plus forte que tout.

Un véritable appel sexuel, une symbiose comme j’ignorais que ça puisse exister et avec en prime, la découverte de jeux lesbiens initiés par Brigitte, jeux auxquels le Prof s’est joint à plusieurs reprises, dans un bonheur et une extase complètement partagée entre nous trois.

Mais son efficacité au travail s’en ressentait.

Brigitte est restée deux nuits de suite à dormir avec moi. Enfin… dormir… On avait surtout des valises sous les yeux le matin.

Moi qui m’offusquais d’imaginer être bi ! Je priais juste le ciel pour qu’Alain ne débarque pas à l’improviste et découvre sa sur dans mon lit.

Finalement, ce ne sera pas lui qui nous surprendra.

Le troisième jour, comme le Prof s’inquiétait de ne pas me voir surgir dans sa piscine comme d’habitude avec ou sans Brigitte – il est venu jusque chez moi et est monté jusque dans ma chambre pour s’assurer que j’allais bien. Il m’a réveillé vers midi… et a feint d’être surpris de constater que Brigitte était là aussi.

Le fait de voir Lucien dans ma propre chambre, au pied de mon lit m’a excité… d’autant que Brigitte et moi, nues comme des vers étions encore enlacées les cheveux ébouriffés et que je ne l’avais pas vu depuis trois jours.

« Asseyez-vous Prof… » Je fais instinctivement en lui prenant la main. Il s’assoit sur le bord du lit et là, comme prises du même réflexe, Brigitte et moi le faisons tomber à la renverse sur le lit en rigolant.

Ça a tout de suite dégénéré…

Prise d’une folie de sexe, Brigitte s’est mise à califourchon sur lui et lui a littéralement arraché sa chemise en rigolant comme une folle.

J’attendais de voir la réaction de Lucien avant de me joindre. Il essayait de se relever mais ne protestait pas alors que Brigitte finissait de le mettre torse nu.

C’est quand elle s’est attaquée à la ceinture de son pantalon, qu’il a commencé à se débattre, mais mollement et toujours sans un mot.

Alors, j’ai compris qu’il était consentant…

Je suis donc venue épauler Brigitte et pendant qu’elle lui défaisait son froc, je lui ai tiré les bras en arrière et me suis assise sur ses mains en plantant mes genoux dans les paumes.

Allongé sur le dos en travers du lit, Lucien s’est retrouvé en caleçon et une énorme bosse dedans qui le remplissait à l’extrême…

« Et si on l’attachait ?? » fait Brigitte survoltée.

Le Prof continuait de se débattre mais sans réelle volonté de se soustraire et ses mains s’attardaient plus à peloter Brigitte qu’à le repousser.

L’idée d’attacher mon « Maitre » et de lui faire subir ce qu’il me faisait subir depuis des semaines sans ou avec son frère et Manuel me gênait un peu mais m’excitait terriblement.

Je ne disais pas un mot et préférais laisser l’initiative à Brigitte mais mon cur battait la chamade et mon souffle s’accélérait. La bouche grande ouverte, mes muqueuses s’asséchaient aussi vite que ma chatte s’humidifiait.

« Tiens le bien ! » me lance Brigitte qui à l’aide des cordelettes des rideaux, attache les pieds et les mains du Prof, en croix sur le lit.

« Tu peux le lâcher maintenant »

Je n’en croyais pas mes yeux devant le spectacle de cet homme si puissant, si autoritaire, si dominateur, attaché ainsi à notre merci.

Je n’en croyais pas non plus mes oreilles de n’entendre aucune remarque cinglante ou protestation tranchante demandant à le libérer dans la seconde. Il se laissait faire.

La conclusion s’imposait d’elle-même : Le Prof était un « switch » ; un dominateur aux tendances de soumission inavouées…

J’en restais interloquée mais rapidement, la perspective de pouvoir à mon tour abuser, enfin, « jouer ! », de cet homme si impressionnant et que j’admire et respecte tant, me troublait autant qu’elle attisait tous mes sens.

Brigitte ne semblait pas se poser autant de questions et reluquait spontanément son gros sexe dur qui poussait sur le tissu du caleçon. Elle ne voyait là qu’un autre bon moment à passer pour s’éclater.

On se tenait debout autour du lit à contempler notre « uvre ».

Brigitte ne considérait le Prof que comme un « homme » de plus à faire jouir pour son propre plaisir.

Moi, j’avais plus d’appréhension et pensais à sa possible réaction après coup…

Je laissais l’initiative à Brigitte qui, telle une gamine surexcitée, s’est mise à grimper sur le lit et à marcher à quatre pattes entre les jambes écartées du Prof.

Elle commence alors à saisir la bande élastique du caleçon. Le Prof bascule sa tête en arrière et inspire profondément…

Le caleçon glisse doucement, entravé par l’énorme érection… Brigitte le triture de gauche à droite pour le décoincer de sous ses fesses.

Puis, soudain, sa grosse verge veinée passe l’obstacle et saute en pleine lumière !

Le Prof respire profondément et tourne la tête comme pour échapper à nos regards. La honte l’envahit…

Son sexe droit comme un I saccade doucement.

Brigitte ne peut pas retirer le caleçon à cause des jambes écartées et attachées. Elle ne fait ni une ni deux ; elle le déchire !

Lucien est complètement nu et attaché sur mon lit. Je mouille comme une folle et reste médusé par l’audace naturelle et spontanée de Brigitte.

« Allez, viens ! Ta sucette est servie ! » dit-elle d’un ton désarmant. Et sur ce, elle s’abaisse sur ses coudes, le cul en l’air et saisit ses bourses en les faisant doucement rouler entre ses doigts de fée.

Je fais le tour du lit et admire en passant sa chatte imberbe ouverte et offerte. Je dois dire que j’hésite un instant à m’y arrêter mais l’envie de faire jouir le Prof dans ses cordes, emporte ma préférence.

Je monte sur le lit et me positionne à califourchon au-dessus de sa tête, face à son ventre et me penche en avant jusqu’à ce que mes coudes se plantent de chaque côté de sa taille.

Quel dommage qu’il ne puisse voir ! Ma chatte est juste au-dessus de son visage.

Brigitte s’active sur ses bourses mais commence à lui lécher la base du cylindre en remontant jusqu’au prépuce qui couvre encore le gland.

Je le saisis à mon tour en enserrant la base de son gros gourdin. Je serre doucement sans bouger, forçant le sang à affluer dans le haut du gourdin. Le sexe vibre de plaisir…

Je sens cette masse de chair douce au toucher et si dure à l’intérieur.

J’écrase les veines qui pulsent sous mes doigts et remonte ma main jusqu’au sommet. La langue de Brigitte qui redescend me passe sur mes doigts. Elle me sourit…

J’arrive en haut et regarde une goutte de mouille sortir du méat.

Je redescends en serrant bien ma main autour de son engin pour tirer en arrière le prépuce.

Le gland rose et lisse se décalotte et nous apparaît dans toute sa splendeur. Le Prof pousse un grognement.

Brigitte et moi salivons, les yeux écarquillés.

Elle continue de lui masser les couilles avec délectation et de lui lécher le membre en remontant jusqu’en haut où le gland désormais sans protection, se fait lécher par sa langue chaude et humide qu’elle appuie plus que raisonnablement sur le frein…

Le Prof est pris d’un soubresaut… On se regarde et sourions de l’effet produit.

Ma chatte est trempée et juste au-dessus de sa tête. Je peux sentir son souffle attiser ma chatte entrouverte. Je n’en peux plus et abaisse mes fesses sur son visage jusqu’à le frôler.

Je n’ose pas aller plus loin et attends… Au bout de quelques secondes, je sens alors sa langue se déplier et au premier toucher, je vacille !

Le bout de sa langue me titille les grosses lèvres, les parcourant sur toute leur longueur, les écartant délicatement.

Je m’enfonce alors sur son visage et écarte les cuisses au maximum pour ouvrir ma fente largement et lui offrir comme un présent.

Lorsque sa langue me pénètre, je lâche un cri, m’appuie sur mes bras tendus et ferme les yeux.

Sa langue commence à me farfouiller mon intimité dans tous les sens comme une langue de reptile affamé.

Elle pousse et écarte mes lèvres, s’introduit au plus profond de ma grotte trempée puis ressort et remonte sur mon bouton qu’elle active en tournoyant tout autour… Je me sens partir !

Brigitte savoure de me voir ainsi prendre mon pied.

Elle se met alors à lui sucer sa bite avec une ferveur renouvelée, puis, sans crier gare, prend le chibre autoritairement des deux mains pour le courber et l’introduire dans sa bouche.

Elle le suce… avec un bruit de succion si obscène que j’en rougirais presque. Sa tête monte et descend sur la queue turgescente. Le Prof a du mal à se concentrer sur ma chatte mais s’évertue à me sucer et titiller le clitoris dans tous les sens. Je ne peux me retenir de frotter carrément mon con dégoulinant sur son visage et j’appuie tellement que je le sens étouffer !

Je continue de le masturber maladroitement de par mon orgasme qui monte et s’apprête à me foudroyer.

Brigitte se masturbe en même temps qu’elle lui fait une fellation digne d’une professionnelle.

Elle crache et bave sur sa bite au gland gonflé et violacé et l’engouffre de plus belle au plus profond de sa gorge.

Elle doit reprendre son souffle régulièrement pour pouvoir, elle aussi, gémir de plaisir alors qu’elle se masturbe frénétiquement.

Le Prof se met à gesticuler de plus en plus. Son ventre se creuse et ses jambes se tendent. Les muscles de ses cuisses sont bandés au maximum comme s’il voulait arracher ses liens. Brigitte ressort la bite de sa bouche pour laisser échapper son cri de jouissance.

Elle s’écroule sous l’orgasme qui la terrasse mais met un point d’honneur à continuer de le masturber et de lécher son gland au niveau du frein.

Je regarde le méat grand ouvert qui dégurgite de mouille qui vient recouvrir le gland luisant hypertrophié par le plaisir.

Soudain, le prof se cabre et se rigidifie. Brigitte ralentit son rythme sans cesser ses allers-retours, le pouce trempé frottant le frein.

Un puissant jet de foutre jaillit et saccage la figure de Brigitte.

Le Prof grogne et cherche sa respiration.

Je me frotte une dernière fois sur son nez et m’empale sur sa langue dardée et pars à mon tour dans un fulgurant orgasme qui me fige net.

Sa bite crache un nouveau jet plus épais que le précédent qui monte à la verticale et retombe s’écraser sur ma main.

Je jouis comme une folle et tremble de partout.

Puis une troisième salve tout aussi puissante fend l’air et s’abat sur le nez de Brigitte qui sourit comme un ange et contemple son uvre, comblée et satisfaite du résultat.

Je lâche sa queue pour me tenir et ne pas tomber sous la puissance de la jouissance.

Lucien grogne toujours et de multiples coulées de sperme continuent de sortir de sa bite exaltée aux veines démesurées.

C’est fini.

Je m’écroule sur le côté. Le prof ferme les yeux de bonheur et reprend son souffle.

Brigitte vient se blottir contre moi et nous nous enlaçons dans une odeur de sperme qui envahit toute la pièce.

Allongée derrière elle, je masse ses seins doucement. Ses tétons sont encore durs.

On reste là un bon moment avant de se reprendre. Brigitte, de son pied, continue de jouer avec le membre du Prof, affaissé mais toujours très volumineux et qui suinte des restes de son éjaculation.

Lucien gémit doucement, profitant de ce moment unique de félicité.

Vicieuse ou joueuse, elle s’amuse à soulever sa bite à moitié flasque pour la faire retomber sur ses cuisses, un coup à gauche, un coup à droite. La grosse bite bave et s’écrase avec un bruit mat et humide parfaitement dégoûtant. Elle rit.

Puis on libère le Prof. Je m’attends à une réaction mais il nous lance juste avant de quitter la maison : « J’étais juste venu voir si tout allait bien ; je suis rassuré »

Brigitte et moi, assises sur le lit, enlacées sourions de satisfaction et le regardons partir, nu, les vêtements à la main.

Plus tard dans l’après-midi, nous sommes allés dans sa piscine où nous avons encore passé de longs moments d’érotisme torride.

Nous étions hypnotisés par la beauté de nos corps respectifs qui se ressemblaient tellement.

Nous sommes restées nues toute la journée pour notre plus grand bonheur et avec un peu d’insistance, le Prof est aussi resté sans vêtement aucun…

C’était la première fois. Quel pied de voir cet homme magnifique déambuler et nager avec nous dans le plus simple appareil.

Une journée nudiste ! Lucien n’a pas beaucoup travaillé ce jour-là et a passé la majeure partie de l’après-midi avec nous dans l’eau turquoise, le sexe à moitié bandé en permanence.

Nous avons joué à nous attraper dans le bassin comme des gamins. C’était excitant, naïf et d’une telle spontanéité.

Un moment de bonheur absolu qui s’est fini sous la douche pendant un temps interminable.

La plus belle journée de toutes qu’aucun d’entre nous ne voulait qu’elle se termine.

On l’a d’ailleurs finie dignement dans ma maisonnette où Brigitte m’a demandé de lui couper les cheveux pour mieux me ressembler encore.

Bien que n’étant pas coiffeuse, je ne men suis pas mal sortie et le résultat est bluffant. On se regarde côte à côte dans le miroir en souriant et nous enlaçons avant de tomber de sommeil dans les bras l’une de l’autre.

LE PREMIER DRAME

Et puis le lendemain…, la nouvelle est tombée…

La mère d’Alain et Brigitte est décédée.

Alain est venu me voir pour me l’annoncer.

Il est effondré car il était plus proche de sa mère que Brigitte qui n’a pas l’air aussi affectée et accepte la nouvelle avec philosophie mais a perdu sa bonne humeur et ne s’attarde pas chez moi.

Bizarrement, je suis plus touchée qu’elle et ne peux retenir mes larmes. Alain et moi nous enlaçons en pleur.

En fait, je suis surtout triste pour Alain qui, sous le choc de la nouvelle, ne s’est même pas étonné de trouver sa sur chez moi et n’a même pas relevé sa nouvelle coupe de cheveux.

J’essaye de lui remonter le moral en lui disant qu’il a été un bon fils qui a accompagné sa mère jusqu’au bout. Brigitte ramasse ses affaires et s’en va. Je ne la reverrai plus jamais dans mon lit…

L’ambiance n’est plus à batifoler.

Le Prof, à peine compatissant, s’est rhabillé et continue de terminer ses sculptures en cours, assez détaché de ce qui se passe.

Puis, quelques jours après, j’accompagne Alain aux obsèques mais me tiens à distance, discrètement derrière le cortège et attends à l’extérieur de l’église.

Brigitte m’a prêté une robe foncée classique pour l’occasion.

Je ressens une grande honte et une terrible gêne d’assister à un enterrement avec pour tout vêtement, une simple robe… Je ne porte strictement rien en dessous ! Si tous ces gens savaient…

Brigitte est elle-même vêtue d’un ensemble noir qui épouse malgré tout, ses belles formes généreuses qu’elle peut difficilement dissimuler.

Elle est magnifique. Je pense qu’elle porte des dessous quand même, mais je ne le jurerai pas.

Alain et Brigitte viennent me remercier pour ma présence. On se fait une longue étreinte si sincère. Des larmes chaudes coulent sur nos joues. Je préfère m’éclipser et ne les accompagne pas jusqu’au cimetière réservé aux intimes.

Robert a fait le déplacement aussi. J’ai du mal à le reconnaître dans son costume sombre et les cheveux bien tirés et plaqués.

Il ne manque que le Prof mais que ferait-il ici. Il ne la connaissait pas.

Robert me fait un clin d’il et me voyant partir me propose de me raccompagner dans sa voiture.

Sur le chemin du retour, je me surprends à réaliser qu’en dehors du jour où je suis arrivée, c’est bien la première que je sors en ville habillée correctement. « J’ai failli ne pas te reconnaître » fait Robert en conduisant. Je le regarde incrédule avec mes grands yeux de biche. « Je ne t’ai jamais vue très habillée… » ajoute-il dans un sourire.

A la maison, je retrouve le Prof affairé sur la préparation de la soirée au Club. Il essaye toutes sortes de combinaisons de glaise pour arriver à une texture qui lui permette de travailler sans qu’elle s’écroule.

Il me demande de l’aider pour trouver une pose. Robert, toujours à laffût d’une opportunité, attend un peu avant de partir et commence même à prodiguer quelques conseils pour la pose.

« Il faut que tu sois le plus allongé possible pour que la glaise ne s’affaisse pas » dit Lucien

« Enlève tes fringues ; tu seras plus à l’aise » Fait Robert. Je me glisse en dehors de la belle robe qui me servait de tout vêtement.

« Ah oui ? Carrément ! » fait Robert surpris de me voir nue sous la robe que je portais à l’église.

« Oui, je sais mais je n’ai pas le moindre dessous »

« Si j’avais su ça… » ajoute-t-il d’un air malicieux.

Je grimpe sur le podium circulaire en bois et m’allonge à plat ventre.

Lucien appréhende mon corps rapidement. « Non, quand même pas à ce point ! Il faut donner un peu de relief à la sculpture. Essaye de rester allongée mais remonte tes fesses et écarte les cuisses. Et mets-toi sur les coudes, les seins décollés du sol ».

Je m’exécute.

Je redresse mon buste en me tenant sur les coudes et je relève mon bassin en écartant les cuisses. « Écarte plus mais resserre les pieds jusqu’à ce qu’ils se touchent ; voilà ! »

« Très belle pose… » Fait Robert qui, frappé d’une soudaine inspiration, sort une feuille de papier Canson et un fusain. La vie d’avant reprend je me dis. Enfin, celle avec le Prof et son frère ; et sans doute Manuel.

Mes épaules dominent la descente de mon dos jusqu’à mes reins très creusés, puis la courbe remonte sur mon postérieur bien soulevé et ma croupe largement ouverte de par mes cuisses écartées et mes pieds resserrés en l’air.

« Pas mal… » Fait Lucien « Et la glaise devrait tenir le temps de faire mine de sculpter ».

« Je confirme ; ça ne vous dérange pas si je couche un croquis ? Ce sera rapide » dit Robert affairé à son fusain.

« Tu peux garder la pose pour mon frère ? Je te peindrai le corps avec une peinture couleur argile proche de la glaise et protégée par un spray de vaseline. Ce sera brillant et très esthétique. Je vais aussi utiliser une pâte pour les cheveux et les sourcils pour masquer toute pilosité qui trahirait un vrai corps. L’illusion sera parfaite. J’aimerais tant voir ce que ça va donner »

J’admire quand il gamberge et trouve solution à tout mais son handicap est d’une telle tristesse. J’imagine tout ce qu’il loupe de la vie.

« Très astucieux » commente Robert qui se tient derrière moi, à la limite de me toucher. Mes pieds en l’air sont au niveau de son bassin…

« Et je te passerai deux petits tuyaux transparents dans les narines pour la respiration, le temps que j’enlève toute la glaise. Ça ne devrait pas être trop mal finalement »

« Je pense aussi que ce sera un grand moment Prof ; j’espère juste que Brigitte aura le moral après la perte de sa mère… »

Soudain, je sens le pantalon de Robert me toucher les pieds. Je tourne la tête pour regarder. Tout en dessinant, il se frotte sur mes pieds !

« Ne bouge pas ma belle, je vais faire un croquis sous cet angle absolument délicieux… »

Je reprends la pose en regardant la porte ouverte qui donne sur la piscine et me laisse emporter par toutes sortes de pensées lorsque soudain, je sens carrément son sexe nu sur mes orteils !

Je me retourne surprise.

Il me fait signe de me taire et de ne pas bouger tandis que Lucien s’affaire dans son atelier.

Doucement, il pousse son sexe sur mes orteils, cherchant à l’emprisonner entre mes pieds.

Je dois résister à sa poussée pour garder mes pieds en l’air. Il ne s’arrête pas de dessiner et commence à se masturber en faisant glisser sa queue sur la plante de mes pieds.

Son sexe est doux et humide et glisse bien. C’est agréable et je n’ai rien à faire. Juste à serrer mes pieds pour résister à la pression de son sexe qui me baise doucement. Je l’entends respirer de plus en plus fort.

Le Prof revient avec plusieurs pots d’échantillons de pâtes. « Je vais faire un essai sur tes cheveux ; ne bouge pas »

Il applique alors de la pâte du premier bol sur un coin de ma chevelure, puis poursuit avec deux autres pâtes de texture différente.

Pendant ce temps, je sens la pression sur mes pieds s’accentuer et le sexe de Robert pénétrer de plus en plus loin entre mes plantes de pied, jusqu’à la garde, car ses grosses boules poilues viennent buter contre mes orteils. Son regard plongé dans mon sexe béant, je sens qu’il est à bout d’excitation.

Alors je resserre tourne un peu mes pieds pour former une sorte de fourreau et resserre au maximum sur sa verge turgescente.

« Hum… je crois que l’échantillon de la seconde pâte fera l’affaire… » dit le Prof concentré et qui se parle à lui-même.

Soudain, j’entends Robert grogner discrètement et je reconnais le liquide gluant chaud et épais se déverser sur la base de mes pieds.

Son sexe ralentit mais continue avec plusieurs longs et puissants allers-retours dans le fourreau de chair improvisé.

Il se retire, repu alors que le sperme commence à couler le long de mes mollets…

Je tourne la tête pour le regarder et lui souris.

Il semble un peu gêné mais me fait un petit clin d’il du style…ça restera entre nous. « Je peux voir le dessin ? » Je demande candidement.

Il referme sa braguette, s’approche et hésite à me montrer le dessin.

« Ben, faites voir »

« C’est juste une esquisse, bien sûr… » fait-il d’un ton peu assuré.

Je découvre le croquis… On y voit mes fesses écartées en arrière-plan avec mon sexe anormalement mis en valeur et au premier plan, en respectant les perspectives, son énorme sexe en train d’éjaculer entre mes pieds, le sperme volant jusqu’à s’écraser sur ma moule grande ouverte !

« Ah oui… quand même » je fais à moitié surprise et choquée. « C’est… c’est très explicite ! Je comprends pourquoi vous hésitiez à me le monter »

Il rougit comme un gamin car je parle devant son frère.

« Alors ? Je t’avais pourtant prévenu… » Fait Lucien dans un soupir.

« Prévenu de quoi ? » s’insurge Robert.

Je calme le jeu. « De rien… juste que vous étiez un bon dessinateur au style très réaliste »

« Ah…ça… oui, enfin, je fais ce que je peux… mais tu es un sujet si… si…»

« Inspirant ? » lâche Lucien.

« Voilà ! »

« Je sais… » reprend le Prof dans un soupir résolu.

Je prends à nouveau conscience de mon pouvoir de séduction sur les hommes qui se confirme.

Ça m’amuse et sans m’en rendre compte, j’y prends goût et perds progressivement de ma pudeur maladive.

Je me laisse même guider docilement vers des situations de plus en plus scabreuses d’indécence avec une grande excitation d’autant que j’ai une confiance absolue envers eux.

LA RÉVÉLATION

La veille de l’évènement, alors que Lucien travaille dans son atelier, je reste à sa disposition en me prélassant sans le plus simple appareil sur le bord de la piscine quand quelqu’un sonne à la porte de sa maison. J’espère secrètement que ce soit Brigitte…

De loin je le vois discuter avec une femme et signer des papiers. Je reste sagement dans l’eau jusqu’à ce qu’elle reparte. Lorsque la dame s’en va, le Prof revient s’asseoir près de moi sous son olivier.

Il semble troublé. Je lui demande qui c’était.

« Une dame de l’ADMR »

« C’est quoi ça ? »

« Une association qui s’occupe de gérer des personnes à domicile ; la dame vient de m’annoncer que ma femme de ménage qui ne vient plus depuis deux mois est décédée ».

« Ah bon ?? Mince ! Deux décès dans la même semaine, ça fait beaucoup »

Silence. « Vous êtes triste ? »

« Pas plus que ça ; je ne la connaissais pas vraiment du fait que je ne sais pas à quoi elle ressemble, ni le son de sa voix puisqu’elle était muette. On ne peut pas dire que l’on communiquait beaucoup »

« Vous connaissiez son nom quand même ? »

« Oui, Carlotta »

« C’est Portugais ça, non ? »

Je me lève pour une envie pressante et passe par son salon.

Sans le vouloir, je vois les papiers qu’il vient de signer et j’aperçois vaguement le nom de sa femme de ménage que je lis machinalement sans m’arrêter. Un nom du genre Marie Demoule ou quelque chose comme ça.

Je ne fais pas bien attention sur le moment mais le nom m’intrigue et en revenant des toilettes, je relis avec attention… Marion Desmoulin !

Je mets un moment pour comprendre et un tas de questions m’assaillent. D’abord Marion… le même prénom que la femme que Doc a aimé et quitté il y a près de vingt ans.

Tu parles d’une coïncidence je me dis. Mais… Desmoulin… le même nom que ma logeuse qui vient de décéder ! Et cette femme de ménage qui vient de mourir aussi !

Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ??!

Mon petit cerveau se met à bouillonner alors que le Prof me crie depuis son olivier de lui ramener de la citronnade.

Je reviens le servir machinalement, l’esprit en feu. Je sers le Prof distraitement.

Tout d’abord, sa femme de ménage et ma logeuse, la mère de Brigitte et Alain donc, ne serait qu’une seule et même personne ?

Mais… mais enfin que faisait-elle à faire le ménage chez Lucien ?? Pourquoi inventer ce prénom Portugais ? Et pourquoi se faire passer pour une muette en plus ? A moins que… Marion… est-ce que par un hasard extraordinaire, Marion Desmoulin serait la même Marion que la fiancée de Lucien vingt ans auparavant ??!

Ce n’est pas pensable !

Elle l’aurait retrouvé et serait restée à ses côtés incognito ? Comme pour respecter sa décision de disparaître à jamais … mais tout en étant près de lui… par amour ! Et prétendre être muette et changer son prénom. Et il n’aurait jamais rien soupçonné.

La vache !!

Ce n’est pas possible. Je dois me tromper !

Mon Dieu ! J’en suis complètement bouleversée. Mon cur bat à tout rompre de cette possible découverte. Je dois en avoir le cur net.

Mais à qui demander… Je ne peux pas demander comme ça au Prof si sa fiancée s’appelait Mme Desmoulin… D’ailleurs, il est possible que ce ne soit pas son nom de jeune fille…

Non, je dois savoir quel était le prénom de la mère d’Alain et Brigitte… Je n’ai même pas fait attention aux obsèques. J’étais à l’écart.

La sonnette retentit. C’est Brigitte qui vient voir le Prof justement.

« Bonjour vous deux »

« Bonjour Brigitte ! Quel plaisir. Est-ce que tu vas bien ? Etant donné les circonstances… » demande le Prof d’emblée.

« Ça va aller, je vous remercie »

Elle constate que je suis entièrement nue et vient m’enlacer langoureusement et amoureusement.

Me sentir nue contre elle, tout habillée d’une robe légère me faire fondre.

« T’en fais une tête ? » me lance-t-elle. « On dirait que t’as vu le Diable ! »

« Mais non… je vais bien, j’t’assure. Je m’inquiétais juste pour samedi si t’aurais le courage et l’envie de faire ça… »

« T’inquiète, je passais justement pour vous rassurer et savoir comment ça se prépare de votre côté »

Je la prends à part. « Et Alain ? Il va comment ? »

Tour en me répondant qu’il a le moral dans les talons, je l’entraîne dans la maison du Prof.

M’assurant d’être assez éloignée, je lui demande franco : « Dis-moi Brigitte ; votre mère… c’était quoi son prénom ? »

« Pourquoi ça ? »

« J’t’en prie, c’est très important… »

« Marion »

Je vacille.

Brigitte me retient de tomber.

« Eh là ? Tu vas bien ? »

Je tombe comme une masse sur une chaise.

Je me rends compte que je détiens soudainement un lourd secret dont je ne mesure pas encore la portée et je ne sais si je dois en parler à Brigitte.

« Oui, oui, excuse-moi, je suis restée trop longtemps au soleil »

« T’as besoin de piquer une tête dans l’eau toi ! » me fait-elle d’un ton enjoué.

« Non, non, je vais aller me reposer… À plus tard »

Je me sauve dans ma maison pour réfléchir et salue Lucien qui a l’air surpris.

Ça tombe bien, je vois de ma fenêtre Manuel arriver et ils se mettent à discuter tous les trois.

Pendant ce temps, je réfléchis à ma découverte et continue de me poser plein de questions.

Donc, la fiancée de Lucien aurait retrouvé sa trace et se serait rapprochée de lui pour être à ses côtés… Lucien vivait avec son amour de jeunesse sous son propre toit sans le savoir ! C’est dingue ça !

Quelle histoire… et quel

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