Mlle Satine : « Je vous mets au défi, Messieurs, de faire fantasmer, bander, mouiller, les lecteurs en mettant en scène l’histoire d’un mec doté d’une hygiène douteuse, qui n’arrive pas à bander et qui se fout du plaisir féminin autant que de la dynastie des Capétiens. Celui qui y arrive, je lui envoie une photo de moi à poil. »
Lioubov : « Voici un défi qui mintéresse Et si jajoute un micro-pénis à ces critères déjà contraignants, cela me vaudra-t-il un bonus ? »
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En cette fin de journée du 20 juin 1928, le bourg de La Trinité-sur-Mer est alangui sous la chaleur qui baigne la baie de Quiberon ; cest lheure où les embarcations reviennent au petit port de pêche pour y décharger leurs prises. Lanimation règne sur le quai, et sur le pont métallique de Kerisper conçu par Gustave Eiffel on distingue quelques automobiles, dont la puissante Delage de monsieur Pierrème qui traverse la rivière de Crac’h, en provenance de Saint-Philibert. À La Trinité, on prononce son nom avec respect car il sagit du plus gros négociant en huîtres de la région.
Cest à ce même moment que naît notre héros, Jean ; ou plutôt « Jeanjean », comme le surnomment affectueusement ses parents.
Bon élève à lécole primaire, on lenvoie poursuivre ses études à Vannes, chez les Jésuites du collège Saint-François-Xavier, puis à Lorient au lycée Dupuy-de-Lôme. Il y est interne car, outre la cinquantaine de kilomètres qui léloignent de son domicile, loccupation allemande ne facilite pas les déplacements. Cest pourquoi il ne revient à La Trinité que pour les vacances scolaires. Et cest justement à loccasion des vacances dété que la belle Lise la fille de monsieur Pierrème avait remarqué depuis plusieurs années le blondinet, pourtant de deux ans son cadet. Oh, ce nétait pas tellement son visage qui lattirait, mais la grosse bosse qui déformait son short. Il faut dire que la plantureuse Lise est le genre de fille qui, de nos jours, serait qualifiée de « chaudasse », mais à lépoque on disait « fille de mauvaise vie », passant dun garçon à lautre et, aux dires de certaines mauvaises langues, ne dédaignant pas non plus les filles Heureusement pour elle, son père ignore tout de sa vie tumultueuse, trop occupé par ses affaires.
En cette première journée de vacances de lété 1944, Jean vient juste de défaire sa valise.
Tiens, Jeanjean, cest mon amie Lise qui ma demandé de te donner ça.
Merci, Yvette.
Surpris, notre héros prend lenveloppe scellée que lui tend sa cousine et séloigne pour louvrir à labri des regards indiscrets. Il en tire un feuillet quil déplie, et parcourt les quelques mots tracés dune écriture appliquée : « Jai envie de tapprendre des choses qui pourraient tintéresser ; si tu veux savoir de quoi il sagit, retrouve-moi à cinq heures précises derrière léglise St Joseph. »
Intrigué, il prend le temps de ranger les vêtements quil retire de sa valise ; encore une heure à attendre. Son cur cogne dans sa poitrine, car il a souvent rêvé de cette belle fille ; de ses seins qui pigeonnent dans léchancrure de sa robe, de sa taille fine qui surplombe des hanches épanouies, et de sa croupe qui se balance lascivement à chacun de ses pas
Il sen veut davoir ces pensées honteuses, car les bon Pères Jésuites lont toujours mis en garde contre le péché de chair ; il ne sait pas exactement ce quils entendent par là, mais ce doit être quelque chose de terrible qui vous amène tout droit en enfer, selon leurs dires. À 15 ans, il est toujours puceau ; il na même jamais embrassé une fille ! Et puis, Lise, cest une vieille : elle a 18 ans
Lorsquil arrive au rendez-vous alors que la cloche sonne cinq heures de laprès-midi, il est intimidé lorsquil savance vers Lise.
Viens, suis-moi, lui souffle-t-elle en lançant un regard appuyé en direction lentrejambe du jeune garçon.
Elle lattrape par la main et lentraîne dans les toilettes publiques qui jouxtent léglise puis, ouvrant la porte de lune des deux cabines, elle le pousse à lintérieur du réduit. Dès que la porte est refermée, elle avance une main fébrile en direction du short de ladolescent, mais celui-ci larrête au dernier moment.
Non, pas ça.
Mais que tu es bête, mon pauvre Jeanjean !
Je ne peux pas te laisser faire ça
Mais pourquoi ? Explique-moi.
Lise est déjà excitée à lidée de découvrir le gros morceau qui se cache derrière la toile du short, certainement beaucoup plus gros que toutes les bites quelle a connues jusquà ce jour ; et pourtant, il y en a eu des dizaines et des dizaines Des petits zizis de gamins timides qui avaient tout juste 16 ans, mais aussi de belles grosses verges, comme celle du curé quelle avait sucée avec délectation en sagenouillant sous sa soutane. Ah, quel mandrin il cachait sous ses ornements liturgiques, cet homme déglise Il aurait pu sen servir comme dun goupillon pour asperger les vieilles grenouilles de bénitier qui se pressent aux offices religieux. À cette évocation, ses reins sont envahis dun délicieux fourmillement, et elle contracte les muscles de ses cuisses pour masser sa vulve en ébullition. Mais apparemment, la bite du curé fait figure de vermicelle à côté de ce que lui refuse encore Jeanjean. Elle veut absolument savoir ce qui se cache sous son short.
Alors, Jeanjean, tu me dis pourquoi tu refuses ?
Eh bien, il y a les flammes de lenfer. Et puis et puis
Et puis quoi ?
Encore pire que lenfer !
Mais quoi donc ?
La charte, Lise. La Sainte Charte.
Mais de quelle charte veux-tu parler ?
Celle que protègent ses valeureux défenseurs : Lioubov, et
Et qui donc ?
Dandan ! Le pire de tous !
Mais quest-ce que tu racontes ? Explique-moi.
Pas la peine, tu ne comprendrais pas. Et encore, jai échappé de peu à Borderline !
Tu es en plein délire, Jeanjean.
Non ; je te demande juste dattendre encore un peu, et je
Sa phrase est interrompue par un coup frappé sur la cloche, annonçant cinq heures et quart.
Voilà ; maintenant cest possible.
Explique-toi, quand même, je ny comprends rien.
Sur mon acte de naissance, il est précisé que je suis né le 20 juin 1928 à dix-sept heures quinze. Et lorsque la cloche a sonné, jai eu exactement seize ans, à la seconde près, puisque nous sommes le 20 juin 1944 ; et je ne risque plus rien !
Alors, je peux ?
Oui, tu peux.
Lise, avec une gourmandise non dissimulée, pose une main sur le short distendu. « Et dire quil ne bande pas encore Quest-ce que ça va être, dans quelques instants ! » se réjouit-elle. Elle masse avec tendresse cette énorme bosse qui laisse présager bien des plaisirs Ses tétons durcis menacent de transpercer sa robe ; quant à son bas-ventre, il est carrément liquéfié : sa culotte de coton ne peut plus absorber le déluge qui sécoule de sa vulve bouillonnante, et lexcédent de cyprine lui coule le long des cuisses. Il lui faut absolument découvrir lobjet de ses fantasmes, cette bite sublime qui va lui distendre le vagin dans quelques instants !
Précautionneusement, elle défait les boutons du short quelle abaisse jusquaux genoux ; effectivement, le slip est bien rempli ! Même sil est maculé de taches jaunâtres, elle passe outre la légère répulsion quelle éprouve sur le moment, tant sa convoitise est importante, et dautant plus quun élastique fatigué peine à retenir un scrotum dune taille impressionnante.
Délicatement, ses doigts dégagent les bourses volumineuses qui aussitôt descendent et pendent jusquà mi-cuisses. Lise les saisit à pleines mains pour les soupeser ; elles renferment des testicules de la taille dun uf de poule ! Elle en tombe à genoux : jamais elle na été confrontée à un tel phénomène Dès lors, son impatience lui fait franchir le dernier pas ; lâchant ces couilles pharamineuses, elle glisse ses doigts à lintérieur de la ceinture du slip et labaisse dun coup sec.
Elle a un moment de recul, autant provoqué par lodeur que par la vue : là, sous ses yeux, au lieu du braquemart quelle sattendait à découvrir, une ridicule petite chose est accrochée au bas-ventre de Jeanjean, une misérable limace qui repose sur un énorme scrotum. Une hampe de trois ou quatre centimètres est prolongée par un gland disproportionné qui fait ressembler lensemble à un champignon dont le diamètre du chapeau est trois fois supérieur au diamètre du pied. Lise en reste ébahie
Surmontant sa surprise, elle tente dapprivoiser cette pitoyable verge, pensant que quelques caresses bien appliquées sauront la déployer. Saisissant la hampe entre deux doigts cest tout juste lespace dont elle dispose elle entreprend de légers va-et-vient au niveau du gland proéminent. Ses caresses semblent avoir de leffet car elle sent la gaule durcir imperceptiblement ; le gros champignon relève un peu la tête. Elle en profite pour tenter de dégager le gland du prépuce qui le recouvre encore, tirant la fine peau de plus en plus en arrière. Elle entend Jeanjean geindre, mais elle ne sait pas si cest sous leffet du plaisir ou de la douleur. Lise tire encore plus fort sur le prépuce ; ça y est ! Le gland est à présent totalement décalotté, mais la victoire de la jeune fille est de courte durée ; une odeur repoussante sen dégage : elle émane dun dépôt blanchâtre qui recouvre la muqueuse. Elle a un mouvement de recul pour échapper à cette exhalaison répugnante ; peine perdue : elle est tellement puissante quelle envahit la totalité de la cabine.
Même si elle est au bord de la nausée, Lise est toutefois fascinée par cet organe hors du commun et, inexplicablement, son excitation ne fait que croître, dautant plus que le prépuce retroussé derrière la couronne étrangle le gland gonflé dont la couleur a viré au violet foncé, tout engorgé de sang quil est. Il ressemble à sy méprendre à une énorme prune très mûre dont la taille dépasse à présent de beaucoup celle de la hampe. Pour elle, cest trop excitant. Elle doit jouir, maintenant, sans plus attendre ! Tout en fixant dun regard hagard le monstre qui repose sur la paume de sa main, elle écarte sa culotte détrempée pour senfoncer sans ménagement trois doigts dans son antre liquéfié. Juste quelques mouvements, et sa jouissance éclate, la laissant pantelante.
Lorsquelle reprend ses esprits, cest pour constater que le monstre cramoisi repose toujours sur sa main, semblant la fixer dun regard cyclopéen. Des filets gluants sourdent du méat dilaté. Cen est trop pour elle ! Elle doit le faire cracher ; sa réputation est en jeu ! Elle prend son mouchoir de fin tissu pour nettoyer ces pustules blanchâtres qui le recouvrent presque entièrement ; mais à peine a-t-elle commencé à le faire glisser sur le gland turgescent que le membre tressaute en expulsant de longs jets de foutre qui souillent sa robe tandis que Jeanjean grogne comme un porc quon égorge. Cette éjaculation précoce et abondante a le don de réveiller la libido de la jeune fille.
Assieds-toi sur la cuvette des WC, Jeanjean.
Pourquoi ?
Ne pose pas de questions stupides, et obéis-moi !
Il sexécute. Lise, retroussant sa robe jusquà la taille, sassoit sur les cuisses du garçon en lui tournant le dos. Dune main fébrile, elle écarte sa culotte et frotte le gros gland spongieux le long de sa fente suintante jusquà ce quelle commence à ressentir larrivée dune jouissance quelle sent monter le long de ses reins, et qui lui embrase le ventre. Las ! De nouveaux flots de sperme viennent rapidement éclabousser sa vulve avant quelle atteigne lorgasme qui laurait libérée de toute la tension qui sétait accumulée dans ses entrailles. Quelle frustration !
Espèce dimpuissant ! Éjaculateur précoce ! Cest comme ça que tu comptes donner du plaisir aux filles ?
Quel plaisir ? Moi, je viens den avoir ; et par deux fois. Et cest ça qui compte pour moi.
Mais enfin, et moi, dans tout ça ? Moi aussi, jai envie de jouir !
Ta jouissance mimporte aussi peu que la dynastie des Capétiens ! Cest moi, lhomme ; et la femme nest là que pour donner du plaisir aux hommes, et rien dautre.
Pleine de rage, inassouvie, Lise reprend le gros champignon turgescent et se le frotte frénétiquement sur le clitoris, bien déterminée cette fois à jouir ; mais cest sans compter sur la sensibilité de lénorme gland au bord de lapoplexie qui, une fois de plus, projette sur le ventre tétanisé de la jeune fille une marée de semence alors quelle était sur le point datteindre enfin lorgasme. Elle se relève brusquement et, la robe toujours troussée jusquà la taille, elle enlève sa culotte et sapproche de Jeanjean jusquà lui mettre son abricot velu sous le nez. Écartant ses lèvres intimes pour lui dévoiler lintérieur de sa vulve frémissante, elle pose un doigt sur son clitoris quelle presse en le faisant rouler.
Regarde bien, bougre dimbécile : cest comme ça quon fait jouir une fille !
Puis elle senfile le pouce dans le vagin, deux doigts dans le cul, et les fait aller et venir tout en se pinçant le clitoris, sous le regard hébété du garçon. Une jouissance fulgurante lemporte tandis quun jet de cyprine vient sécraser sur le visage de Jeanjean. Sans prendre le temps de remettre sa culotte, elle rabaisse vivement sa robe et sort des WC en claquant la porte.
Adieu, peine à faire jouir !
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Le pauvre garçon, humilié par cette première expérience, ne connut par la suite que des déboires. Il sengagea dans larmée et, tant en Indochine quen Algérie, il dut se contenter des prostituées des BMC (bordels militaires de campagne) qui pratiquaient labattage de masse sans chercher à jouir.
Mortifié par son organe ridicule, il crut pouvoir se venger en pratiquant la torture sur des prisonniers, surtout sur des Maghrébins dont les verges majestueuses le ramenaient à sa triste condition dhandicapé du slip. Il connut même une certaine célébrité parmi ses compagnons darmes sous le sobriquet de « Jeanjean la gégène ».
Puis il se lança dans la politique.
