MARJORIE SEN MÊLE
Line partage son temps entre les cours à la fac, un ou deux après-midi récréatifs par semaine chez Bernard, la réunion hebdomadaire de « débriefing » chez elle ou chez sa cousine et quelques soirées et même quelques nuits chez Ahmed et Philippe. Malgré les prières de ses deux compagnons, elle refuse de sinstaller à demeure. Elle ne veut pas faire de peine à sa mère envers qui elle est reconnaissante de lavoir soutenue.
Elle apprend à gérer son activité sexuelle : étreinte amoureuse avec ses deux soupirants, baise sodomie et fellation pendant les séances récréatives ou avec Bernard. La taille du sexe dAhmed étant ce quelle est, pour ne pas défavoriser son ami, elle refuse de sucer Philippe ou de lui prêter son cul. Tout juste accepte-t-elle les caresses buccales sur son sexe pendant quelle masturbe les deux verges. Quelques après-midi en compagnie de sa cousine à se lécher et jouir ensemble entre filles, complètent lensemble et suffisent à son épanouissement.
Il nen est pas de même pour Marjorie. Elle est jalouse du bonheur affiché par Line. Quont-ils donc de spécial ces deux gugusses avec qui sa cousine passe de longues heures sinon la nuit entière ? Tout juste apprend-elle par une confidence de Denise que lun des deux, ancien client de Bernard, est pourvu dun appendice phénoménal. Elle fait le siège de Line jusquà obtenir une invitation chez lingénieur un soir.
Lambiance « popote » la surprend. Sa cousine serait-elle une petite bourgeoise qui signore ? La compagnie de Philippe et dAhmed révèlerait sa vraie nature ? Aucun geste équivoque, aucune conversation tant soit peu osée tout au long du repas. Est-ce quils attendent dêtre au lit pour baiser ? Avec lequel passe-t-elle la nuit ? Les deux ? Ensemble ou à tour de rôle ? Autant de questions que la jeune fille se pose et qui restent sans réponse.
Line qui samuse la perplexité de Marjorie ne fait rien pour léclairer. Le quatuor lève la table et fait la vaisselle dans la petite cuisine. Marjorie contemple avec effarement les deux hommes essuyer les verres et les assiettes que leur passent les filles et les ranger dans le placard. Ah ! Line les a bien dressés !
Une fois de retour au salon, Ahmed allume la chaîne stéréo et sassied à côté de Line. Celle-ci tend les lèvres pour le premier baiser de la soirée. Enfin ! soupire sa cousine qui lorgne du côté de Philippe. Le garçon ne lui porte pas attention. Il attend que Line lembrasse à son tour. Marjorie devine que cela fait partie dun rituel et a la désagréable impression dêtre de trop dans leur trio.
Line se sépare de Philippe. Elle se lève et attire sa cousine. Les deux filles senlacent au centre de la pièce. Marjorie est gênée quand Line tente de lembrasser. Non, pas devant les deux autres ! Elle détourne la tête mais Line ne lentend pas de cette oreille. Elle bloque la figure entre ses mains et force le barrage des lèvres. Marjorie résiste quelques secondes, puis capitule. Ses mâchoires se desserrent et les langues entament un ballet voluptueux. Puis Line entraîne sa cousine dans une danse lascive comme lors des « séances récréatives » et commence à la dévêtir. Marjorie joue le jeu et bientôt elles évoluent quasiment nues, ne conservant que leur minuscule slip translucide. La jeune fille remarque avec amusement que les deux hommes se sont rapprochés pour les admirer et que Philippe caresse la nuque dAhmed dont la main est posée sur la cuisse de son compagnon.
Line abandonne la danse et se dirige vers Ahmed avec qui elle échange un long baiser. Marjorie sourit à Philippe. Les rôles sont distribués pense-t-elle. Elle est toute surprise lorsque lingénieur, poussé par sa cousine atterrit dans ses bras, mais cela ne lempêche pas de recevoir le baiser brûlant. Quil lui inflige ! Elle se sent entraînée vers un canapé où, sans dessouder leurs lèvres, Ahmed la fait asseoir. En face, Line déshabille Philippe qui termine de dénuder la jeune fille. Marjorie limite.
— Oh ! ne peut-elle pas sempêcher de sexclamer en découvrant la taille du sexe de son partenaire.
— Ça surprend la première fois nest-ce pas ? samuse Line qui caresse une verge de dimension normale.
(« Voilà pourquoi elle choisit Philippe ! Ahmed est trop gros pour elle. ») Lénorme manchon la terrifie. Elle ne se voit pas le recevoir. Non ! Cest irréalisable ! Il va la déchirer. Pourvu que le garçon le comprenne et ne tente pas une pénétration impossible.
Sur le canapé voisin, le couple nen est plus aux préliminaires. Philippe la verge pointée devant son ventre, savance entre les cuisses écartées de Line qui lattire par les fesses. Par chance, Ahmed ne limite pas. Il attire Marjorie contre lui sur le côté et caresse la poitrine de la jeune fille tout en lembrassant dans le cou. Malgré elle son regard est attiré par le sexe extraordinaire. Sa main savance, recule, hésite puis se pose sur la tige. Ahmed gémit et tortille un téton en guise de remerciement. Elle tire sur la peau, décalottant le gland. Impossible de le prendre en bouche, regrette-t-elle.
Philippe baise Line à grands coups de rein. Leur jouissance manifeste est contagieuse. Ahmed se penche pour sucer un tétin qui grossit sous sa langue pendant que Marjorie manchonne la hampe à deux mains tout en se désolant de ne pouvoir en faire plus.
Les gémissements samplifient, montent dans les aigus, pour finir en apothéose dans un gargouillis incompréhensible. Marjorie envie la jouissance de Line. « Jespère quelle me le prêtera ! » Elle rougit davoir cette pensée pendant quelle tient une autre queue. Puisquelle ne peut pas recevoir en elle cette monstruosité, elle sefforce de compenser en activant sa masturbation. A sa grande surprise, Ahmed se dégage.
— Merci pour la caresse, lui souffle-t-il à loreille.
La jeune fille nen croit pas ses yeux. Les deux hommes se lèvent et échangent leur place. Philippe lenlace tandis quAhmed sagenouille entre les cuisses écartées de Line et samuse à mordiller son petit bouton sensible. Il se redresse, la queue pointée. Marjorie pétrifiée par la surprise, voit lénorme engin sapprocher de la chatte que Line ouvre avec les doigts.
— Elle va pas cest impossible
— Si, lui souffle Philippe à son oreille. Je lai bien préparée.
— Cest impossible
Le gland commence à écarter les chairs.
— Cest impossible
Il senfonce. Les fesses dAhmed cachent le spectacle. Marjorie recherche sur le visage de Line une crispation, un rictus de douleur. Rien Si ! Un sourire extatique !
— Je te le disais, je lai bien préparée, insiste Philippe qui introduit la main entre les cuisses de la jeune fille.
Elle se laisse caresser. Instinctivement ses doigts se referment sur la queue humide. Elle la sent grossir. Elle se penche pour la prendre en bouche. Elle reconnaît la saveur de sa cousine. Cela la fait frémir. Philippe qui a récupéré de ses efforts la retourne comme une crêpe, le ventre contre le canapé. Une grosseur douce sinsinue entre les globes fessiers.
— Tu veux bien
Elle tend le cul en signe dacceptation. Une main écarte ses fesses, un doigt titille lanus, tourne autour, senfonce un peu. Maintenant cest le gland qui prend sa place, devine-t-elle. Elle sent la poussée, souvre devant lintrus.
— Aah !
Philippe senfonce. Ses testicules butent contre les fesses. Ils restent un instant immobile. Puis le garçon glisse une main sous le ventre et chatouille le clitoris.
— Aaah ! soupire-t-elle.
Une main sur le sexe et une queue dans le cul, cest ce quelle préfère. Elle rend grâce à Philippe de lavoir deviné. Sur lautre canapé, Line gît écartelée, Ahmed entre ses cuisses qui la perfore de ses coups de reins puissants. Elle sourit à Marjorie qui nen revient pas. Comment fait-elle pour supporter lénormité ? Philippe parlait de préparation. Pourrait-elle elle aussi être « préparée » ? Dimaginer une telle grosseur dilater sans douleur son postérieur la conduit à un orgasme aussi soudain quinattendu à ce stade de létreinte.
— Ouiii ! Aaah !
— Mmmh ! ton cul est Arrggh ! marmonne Philippe que les contractions du sphincter sur sa verge portent au septième ciel.
Les deux couples grognent, soupirent en cur, chacun senfermant dans sa bulle de plaisir
— Ça ta pas fait mal ? sétonne Marjorie dans la salle de bain où Line laccompagne.
— Non. Tu sais, cest merveilleux de sentir son ventre se dilater ainsi, mais tas vu, je prends des précautions. Il nest pas question quAhmed me fasse lamour tout seul. Ma chatte doit être préparée. On a déjà essayé, sans succès.
— Cest le pourquoi de Philippe nest-ce pas ? Et avec un gode ? Tas pas expérimenté ?
— Jaime pas.
— Tu préfères la queue de Philippe nest-ce pas ?
Line baisse la tête en rougissant.
— Naie crainte, je te lenlèverai pas. Revenons au salon, ils doivent se demander ce que nous fabriquons.
Les deux garçons sirotent un ballon dalcool.
— Vous en voulez ? propose Philippe.
— Non, merci, du jus de fruit sil te plaît.
Ahmed sempresse daller chercher une bouteille au réfrigérateur et remplit leur verre.
— Vous ne savez pas ce quAhmed souhaite ? interroge Philippe au bout de quelques minutes de silence.
— Vas-tu te taire ! sinsurge celui-ci.
— De quoi sagit-il ? demande Line. Peut-être pourrons-nous le satisfaire.
— Cest exactement ce que je lui ai dit, samuse Philippe.
— Mais encore ?
— Il aimerait que vous vous caressiez Hé laisse-moi ! dit-il à Ahmed qui tente de le faire taire, elles ont le droit de savoir Oui, je disais quil brûle dassister à vos ébats.
— Cest pas vrai ! sinsurge Ahmed.
— Oh ce culot ! Qui ma dit que les deux cousines feraient un charmant tableau ?
— Peut-être, mais cest après que ten aies fait la suggestion.
— Vous être deux de gros cochons, sourit Line.
Les deux filles se regardent. Elles se comprennent. Les hommes méritent une récompense.
— Jespère quaprès, ils nous laisseront tranquille, déclare avec tout le sérieux possible Line qui entraîne Marjorie vers le canapé.
Les hommes se resservent du cognac et sinstallent confortablement sur lautre canapé face au couple féminin.
Cest la première fois depuis les vacances dhiver au chalet de Bernard que Marjorie caresse sa cousine en public mais ses hésitations tombent dès que la langue de Line se fraye un passage dans sa bouche. Au bout de quelques minutes, les deux filles oublient les spectateurs et se lancent à corps perdu dans un brûlant échange de baisers. Tout y passe, suçons sur les seins, caresses clitoris contre clitoris, pénétrations digitales, pour terminer, tête-bêche, chacune procurant du plaisir à lautre. Les garçons contemplent le couple les yeux brillants. Ils se rapprochent, leurs cuisses nues se touchent. Entraîné par latmosphère érotique, Philippe pose la main sur la verge dAhmed pendant que celui-ci caresse la nuque de son ami.
Après avoir éprouvé plusieurs jouissances, les deux filles se dénouent.
— Alors ? Ça vous a plu ? interroge Line.
— Cétait charmant, acquiesce Ahmed.
— De toute beauté ! renchérit Philippe.
Marjorie se penche à loreille de Line. Celle-ci écoute. Un large sourire illumine sa figure.
— Ça cest une idée ! A votre tour de nous faire plaisir messieurs !
— Que faut-il faire ?
— Nous rendre la pareille !
— Quoi ?
Ahmed sécarte vivement de son ami dont la main quitte à regret le sexe dressé.
— Vous voulez que Oh non ! Pas Philippe et moi
— Ce ne serait que justice, intervient Marjorie. Vous nous avez forcées de faire
— Forcées, le mot est fort, interrompt Philippe.
— Je te laccorde. Disons quaprès vous avoir laissé admirer nos ébats entre filles, il est juste quà notre tour nous nous délections du spectacle de deux hommes faisant lamour.
— Et ne dites pas que vous ne lavez jamais fait ! renchérit Line pour couper court aux récriminations Allez ! Un peu de courage ! Et légalité homme-femme, hein ? Quen faites-vous ?
Largument de Line amène un sourire sur les lèvres de Philippe. Elle a raison pense-t-il, où serait légalité des sexes ?
A suivre…
