Victoria et Thomas se connaissaient depuis toujours, enfin… pas au sens propre du terme, mais pour eux, c’était tout comme. Les années avaient beau passer à toute vitesse, les émotions, elles, restaient vives comme au premier jour, comme lors du premier baiser ou du premier regard. Il y avait un lien mystérieux, indescriptible, qui les unissait et qui les remplissait de joie et de bonheur depuis longtemps déjà. Cette relation fusionnelle se nourrissait du respect qui se nouait entre eux, une compréhension de l’autre qui se faisait sans un mot, sans un regard. Là où elle aurait pu les étouffer, elle faisait jaillir les sentiments les plus doux, les plus enivrants. Evidemment, tout n’était pas toujours parfait, la perfection n’existe sans doute pas, et parfois, il faut aussi se plier à la fatigue de la vie quotidienne, au stress du travail, aux petits aléas de la vie.
Côté sexe, il y avait toujours eu ce petit quelque chose de spécial entre eux, une étincelle, une alchimie particulière pour embraser leurs étreintes. Malgré cela, tout n’avait pas toujours été tout rose non plus, il fallait bien le reconnaître. Une relation, aussi belle soit-elle, demande de l’attention, de l’écoute, du partage. Pas toujours évident quand l’un ou l’autre doutait de ses propres atours, et en oubliait parfois ses propres envies profondes. Pourtant, Victoria, jeune trentenaire, blonde aux magnifiques cheveux longs et aux yeux noisettes pétillants de malice, n’avait rien à envier à qui que ce soit. Son visage angélique avec sa petite bouche et ses lèvres bien dessinées surplombaient un buste dessinant de magnifiques seins en forme de poire, au bout desquels pointaient deux jolis tétons aux aréoles parfaites. Ses longues jambes, aux mollets et aux cuisses musclés par les séances de sport, supportaient aisément son mètre soixante-dix.
Elle arborait un petit cul, rebondi juste ce qu’il fallait pour avoir envie d’y laisser une petite claque à chacun de ses passages. Aucun doute là-dessus, Thomas ne pouvait que vénérer celle qu’il considérait comme une déesse et auprès de laquelle il estimait avoir une chance infinie de passer ses jours et ses nuits. Quant à lui, il se disait que finalement, arriver au milieu de la trentaine avec ses 74 kilos pour son mètre soixante-seize, ce n’était pas si mal. Il avait les cheveux châtain clair, toujours rasé très court et les yeux bleu-vert, presque gris tant la couleur était difficile à entrevoir. Même s’il doutait constamment de lui et qu’il avait bien évidemment ses propres démons, il savait aussi que son fessier bombé et son ventre, laissant se dessiner très légèrement la forme de ses abdominaux, arriveraient toujours à faire craquer sa douce et tendre. En bref, un couple partageant la normalité d’un quotidien bien rempli.
Sans en faire une généralité absolue, il faut bien reconnaître que souvent l’homme est beaucoup plus en demande que la femme lorsqu’il s’agit d’envies d’ordre sexuel. Nos deux tourtereaux ne faisaient pas exception à la règle. Non pas que Vicky y répugne, loin de là même. C’était simplement quelque chose qui venait moins souvent titiller son esprit que celui de son jules. Ne souhaitant pas laisser son couple s’abandonner au traintrain d’une vie trop rangée, ce dernier était toujours à la recherche de ce qui pourrait continuer à nourrir ce feu, sans cesse en quête de nouvelles idées pour alimenter la flamme de leur désir réciproque. Car c’est bien de cela qu’il s’agit finalement, avant de fourbir ses reproches, faut-il déjà n’avoir rien à se reprocher, et avoir fait son maximum pour entretenir le désir de son ou sa partenaire. Au fil des derniers mois : jouets, moments romantiques, massages, surprises en tout genre vinrent pimenter un peu plus leurs relations charnelles.
Une franche réussite dont ils avaient pu profiter mutuellement avec douceur et volupté. Et puis un jour, il fit une nouvelle trouvaille, une application pour couples leur permettant de se lancer des défis, de collecter des points pour progresser ensemble et également de gagner des bons cadeaux à dépenser l’un auprès de l’autre. Une idée toute bête et pourtant diablement efficace. Chacun y trouvait forcément son compte, si un défi ne leur convenait pas, il suffisait alors de l’annuler et d’en prendre un autre. Et puis, l’application était autant un outil de communication, qu’un facteur de drôlerie ou qu’un vecteur d’érotisme, puisque les gages pouvaient aller de faire la vaisselle à une sortie ciné, en passant par la pratique d’un 69, tout un programme. Cela faisait maintenant plusieurs mois qu’ils utilisaient cette fameuse application, ils avaient pris beaucoup de plaisir et s’étaient franchement bien amusés durant les premières semaines.
Mais le temps faisant son uvre, ils avaient un peu fait le tour de la question et l’euphorie du début était un peu retombée, jusque-là en tout cas…
Ce soir humide et chaud de juin, Tom attendait simplement que Vicky rentre du travail lorsqu’il commença à fantasmer sur ce que pourrait être leur soirée à l’appartement. Plutôt que de rester passif, il rechercha presque inconsciemment du bout du doigt sur son smartphone quelle sorte de gage il pourrait bien utiliser. Dans la liste des bons que lui proposait l’application, il recherchait la perle rare, le petit je ne sais quoi qui pourrait transformer la simple soirée en un grand-huit de plaisir et de luxure. Il avait bien quelques idées en tête, mais dû se rendre à l’évidence, tous les fantasmes de l’un ne se retrouvent pas forcément dans les envies de l’autre. Et puis, finalement, il s’arrêta sur un bon au titre évocateur « film coquin ». Le descriptif était on ne peut plus clair « bon pour regarder un film porno ensemble ». Tom restait dubitatif, était-ce là une bonne idée, quel type de film pourrait lui plaire à elle, l’idée pourrait-elle seulement convaincre et exciter sa moitié ?
Beaucoup de doutes faisaient tanguer le flot de ses pensées.
Et puis merde ! se dit-il.
Je télécharge un truc sobre, au pif, un film style porno-chic, je vais quand même bien trouver ça et puis on verra pour le reste !.
Ni une ni deux, la mission était accomplie, le film transféré sur support USB et le début de la soirée pouvait commencer.
Victoria rentra relativement tard ce soir-là, vers 18h45. Thomas l’attendait déjà sur le pas de la porte et la prit tendrement dans ses bras pour la couvrir de baisers dès son arrivée. A ce moment précis, ce n’était pas l’appétit sexuel qui le guidait, juste l’amour, la joie de retrouver la personne qui fait tenir votre monde en un seul morceau. Victoria lui rendit toute cette tendresse avec sa douceur habituelle, de doux baisers et de tendres regards. Après une brève discussion sur leur journée respective, elle fila comme presque chaque soir sur son vélo elliptique, obnubilée par le gramme de trop qu’il fallait à tout prix perdre. Thomas profita de ce laps de temps pour préparer la soirée et disséminer quelques surprises pour plus tard. Lorsqu’il entendit Vicky descendre de son vélo, il fonça à la salle de bain pour profiter de la douche qu’ils avaient l’habitude de prendre ensemble.
Ce petit rituel était un moment de douceur qui leur permettait en toute candeur de se retrouver dans le plus simple appareil, l’un contre l’autre, peau contre peau. Les mains de Thomas allaient et venaient sur la poitrine de Vicky, soi-disant pour la savonner, et elle se laissait faire, soi-disant pour se faire savonner. Il glissa délicatement sa main derrière sa nuque, approcha son visage du sien et glissa ses lèvres contre les siennes dans un baiser fougueux et passionné. Sa deuxième main sétait quant à elle faufilée sur les fesses de la belle, alors qu’elle-même avait ses deux mains en train de tenir fermement le cul rebondi de son adoré. Il fut bientôt temps de sortir de la douche et d’aller manger. Après tout, dans l’esprit de Thomas, la soirée ne faisait vraiment que commencer !
Un bon petit repas avalé, ils se retrouvèrent enfin assis côte à côté, sur le canapé. Au programme, une énième série télé qui allait leur donner tout le loisir de débattre des qualités et défauts du scénario, des acteurs ou bien encore de la réalisation. Ils aimaient échanger, se moquer, rire et échafauder leurs propres théories devant ce type de programme. Le générique de fin apparut à l’écran, laissant défiler les noms des acteurs et du staff technique, dessinant pour Tom comme un mystérieux signal secret annonçant le lancement d’une opération clandestine. Alors, il mit son plan à exécution, la nuit était désormais tombée, on entendait juste quelques gouttes de pluie s’abattre contre les fenêtres, malgré les 25 degrés qu’il faisait dedans et dehors. Une petite crainte de la réaction de sa dulcinée trottait dans un coin de sa tête, ce doute, bien présent, ne l’empêcha toutefois pas de passer à l’acte.
Brrrrrrrr, le téléphone de Victoria venait de vibrer, l’écran c’était illuminé quelques secondes, mais pas assez pour qu’elle puisse voir de quoi il retournait. Elle prit machinalement son téléphone, s’attendant sans doute au texto d’une copine ou à un énième mail de publicité. Pendant que ses doigts faisaient dérouler le texte sur l’écran, lui ne savait plus vraiment comment se tenir, il se tassa doucement dans le cuir du canapé, tentant de trouver une posture décontractée. La réponse muette de sa compagne fut sans équivoque, elle le regarda profondément dans les yeux avec un sourire qui en disait long sur sa gourmandise.
Alors, il faut qu’on prépare tout, je suppose ? Ou, tu as déjà tout prévu ? S’enquit-elle le sourire aux lèvres.
Tu me connais, évidemment que tout est déjà prévu… si tu es partante, on n’a plus qu’à mettre en route la clé USB de la télé. Le nom du fichier c’est Gang-Bang Theory… non j’déconne!
Petit rigolo ! Alors, allons-y, qu’est-ce que tu attends !
Thomas saisit la télécommande d’un geste assuré et en deux clics, le film était lancé. Elle n’attendit même pas la fin du générique d’introduction et l’apparition du logo « Marc Dorcel », pour se rapprocher encore un peu plus de lui. Evidemment, il ne fallut pas attendre longtemps non plus pour que le film prenne son essor, une jeune femme pulpeuse prenait dans sa bouche un sexe énorme qui dépasse de la braguette du costume d’un homme d’affaires. Tom glissa sa main sous le débardeur de Vicky et ne trouva pas la résistance d’un quelconque soutien-gorge. Elle tourna son visage dont les joues étaient désormais roses et vint coller ses lèvres contre celles de Thomas. Sa bouche lui aspirait la lèvre supérieure puis la lèvre inférieure avant de glisser sa langue contre la sienne. Durant ce doux moment, Thomas en profitait pour caresser délicatement les tétons désormais bien durs de sa bien-aimée.
Petit à petit, son geste se faisait plus ferme, sa main attrapait entièrement son sein droit, et ses doigts venaient pincer son mamelon turgescent, ce qui semblait beaucoup plaire à Vicky. Celle-ci commençait à avoir très chaud et sentait doucement son entrecuisse devenir de plus en plus humide. Les battements de son cur s’accéléraient et sa respiration devenait également plus vive. Elle saisit le sexe de son homme à travers son short et commença à effectuer un mouvement de va-et-vient, lentement, tendrement, par-dessus le tissu. Tom s’écarta très vite d’elle, à la surprise de cette dernière, l’empêchant de continuer sa caresse. Il descendit du canapé, se mit à genoux face à elle et commença à attraper son shorty par la taille. La demoiselle, rassurée de voir son compagnon revenir à la charge, ne se laissa pas prier pour cambrer ses hanches, et l’aider à retirer le peu de vêtements qui s’interposaient encore entre eux.
Tom en profita d’ailleurs également pour se défaire du moindre bout de tissu qui lui restait. Enfin nu, il glissa ses mains entre les cuisses de Vicky, les écartant au maximum, avançant sa bouche le long de l’intérieur de ses jambes galbées comme sur le chemin du paradis. Plus il avançait, plus son souffle chaud se rapprochait du sexe de Victoria et de son clitoris, elle frémissait et n’attendait désormais plus qu’une chose, sentir sa langue se glisser entre ses petites lèvres. Ressentant l’invitation, il ne mit qu’une seconde à obéir et commença à lécher sa chatte, délicatement d’abord, de haut en bas, descendant, glisser sa langue le plus profondément possible à l’intérieur d’elle, récoltant et butinant son délicieux nectar. Il commença ensuite à suçoter son bourgeon de plaisir dans le but de faire fleurir un orgasme au creux des reins de sa sublime amazone. Plus elle était excitée, et plus il glissait ses doigts dans son antre désormais trempé de mouille.
C’est alors qu’il passa la main sous la table du salon qui se trouvait derrière lui, et qu’il attrapa le sac jusqu’alors bien caché et dans lequel ils avaient pris l’habitude de ranger leurs « accessoires de jeux ». En quelques secondes, il se retrouva avec un vibromasseur rose de bonne taille dans une main, un lubrifiant dans l’autre et sa bouche toujours collée au sexe ouvert de Victoria qui lui tenait fermement les cheveux et haletait de manière suave. Thomas présenta le sex-toy à l’entrée de ce sexe qui n’attendait maintenant plus que d’être rempli. Il poussa délicatement l’objet qui, tout en vibrant, gagnait centimètre par centimètre sur le terrain de la jouissance. Sa langue s’activait toujours plus vite et tournoyait sur son clitoris gonflé d’excitation, sa main droite poussait le gode d’avant en arrière, de plus en plus vite, pendant que sa main gauche attrapait fermement les seins de Vicky l’un après l’autre.
Après quelques minutes de ce traitement, Thomas sentit les jambes de Victoria se resserrer contre lui, la respiration de son Aphrodite était saccadée et bientôt de petits spasmes vinrent soulever sa sublime poitrine.
Continue ! Hummmm, je viens, c’est trop bon, tu vas me faire jouir !
Plus il bougeait vite et plus les petits sons qu’elle faisait s’intensifier. Elle se cambrait, tortillait des hanches, jusqu’à coincer la tête de son amant au creux de ses cuisses, lui tenant fermement les cheveux pour le garder collé contre elle. Ils étaient tout deux comme paralysé dans cette posture érotique. Son épanouissement prit finalement la forme d’un doux râle émanant de sa bouche et laissant son corps et ses muscles se décontracter enfin.
Le film n’avait désormais plus tant d’importance, pourtant, Vicky sembla s’en inspirer lorsqu’elle bondit du canapé, se mettant à genoux devant lui, attrapant la queue maintenant gonflée de désir qui se présentait devant son visage. Thomas se posta debout devant elle, et quelle ne fut pas sa surprise quand il la vit reproduire les gestes de l’actrice qui gesticulait rapidement sur l’écran à côté d’eux. Vicky tira la langue et claqua d’abord le gland de Tom contre celle-ci, puis contre sa joue, comme au summum de l’excitation, elle semblait avoir rompue avec toute limite, elle semblait jouer un rôle, un rôle qu’elle-même se ne connaissait pas. Sa main droite caressait les bourses de son amoureux, pendant que sa main gauche tenait bien fermement le manche qu’elle était maintenant en train de téter comme on téterait une glace. Sa bouche faisait un bruit de succion à chaque fois qu’elle arrivait au bout du sexe de Tom, aspirant son gland jusqu’à le faire jaillir hors de ses lèvres.
Puis, elle repartait de plus belle, l’enfonçant le plus profondément possible dans sa gorge, jouant à glisser son gland à l’intérieur de ses joues, d’un côté puis de l’autre. Elle voulait sentir le plaisir monter en lui, elle voulait partager l’excitation qui lui irradiait maintenant le ventre. Elle ressortit encore la verge tendue de sa bouche, cracha sur le gland et se mit à branler Thomas, tout en léchant avec douceur ses bourses l’une après l’autre, glissant sa langue tendue sur elles.
Tu aimes faire des surprises hun ?! Dit-elle d’un air provocateur.
Oui, pourquoi, tu ne peux pas dire que ça ne te plaît pas, si ?
Nonnnn, loin de là ! Mais maintenant, c’est moi qui t’en fais une ! Répondit-elle d’un ton bien décidé.
Ni une ni deux, elle bondit de nouveau pour se retrouver debout, toujours la main serrée autour du sexe de Thomas, et elle le tira vers la salle à manger. Il pensa d’abord à la table, puis au tapis, mais il comprit bien vite que pour le coup, il s’agissait effectivement d’une nouveauté. Victoria ouvrit la porte-fenêtre du balcon qui donnait sur le parking de leur résidence et où l’obscurité était maintenant complète. Elle relâcha son étreinte sur lui, avança jusqu’à la rambarde à un mètre de lui et se pencha en avant, se cambrant au maximum tout en écartant ses fesses sous forme d’invitation.
Viens me lécher, je veux encore sentir ta langue ! Lui ordonna-t-elle.
Sans se faire prier, il mit genoux à terre sur le balcon humide de pluie, comme faisant allégeance devant la beauté de sa reine et se mit à laper avec énergie entre les lèvres toujours aussi humides de sa partenaire. Il prenait dans sa bouche les grandes lèvres d’un côté puis de l’autre, relâchait son étreinte et passait de nouveau sa langue de haut en bas. Pris dans l’excitation, il commença même à remonter sa langue un peu plus haut, sur le sanctuaire de sa moitié. Il s’attendait à entendre un « stop », mais fut surpris de voir que ce traitement ne semblait pas le moins du monde la déranger. Rien ne pouvait plus lui plaire que de la sentir en confiance, que de partager ses moments de plaisir avec elle. Il était comme possédé et plus rien d’autre ne comptait que de sentir sa dulcinée se délecter de ses caresses encore et encore.
Ses doigts faisaient désormais des allers-retours entre son clitoris et l’intérieur de sa chatte, pendant que sa langue naviguait du petit trou de la douce à ses lèvres trempées de plaisir. Il entendit alors Vicky reprendre son souffle et prononcer d’une voix presque tremblante :
Baise-moi ! Je veux sentir ta belle queue en moi !
S’il ne l’avait jamais connu aussi directe, Thomas était à la fois surpris et ravis d’entendre sa chère et tendre parler aussi crûment. Il se releva, pris son sexe dans sa main, le glissa contre celui de sa maîtresse et l’enfonça d’une traite au fond d’elle, le plus profondément possible. Elle fut transpercée d’un coup d’électricité qui fit trembler ses jambes. Il commença à accélérer la cadence, ces coups de boutoir étaient de plus en plus fort, il reculait au maximum pour venir frapper contre ses fesses. A chaque passage, ses couilles venaient claquer fort contre son clitoris. Elle sentait le ventre plat de Thomas contre sa croupe, son odeur, sa chaleur contre elle. La main gauche de Tom fouettait ses fesses pendant que sa main droite venait d’attraper ses cheveux en queue-de-cheval afin de tirer son visage à côté du sien. Leurs souffles se répondaient et leurs bouches glissaient l’une contre l’autre, collés qu’ils étaient, joue à joue.
C’est bon comme ça ? C’est ça que tu voulais ? Dit-il dans un râle.
Ouiiiiii, baise-moi plus fort, ce soir je suis ta chienne !
Tu es ma petite salope hun, dis-lle !
Ouiiii, je suis ta salope, encore, accélère. Je veux que tu me défonces !
Au comble de l’excitation, il continuait à augmenter la cadence, son sexe entrait et sortait du sien. Leurs quatre mains s’accrochaient maintenant fermement à la rambarde du balcon, et lorsqu’il poussait son bassin vers l’avant, elle lui répondait en balançant sa délicieuse croupe vers l’arrière. Leurs doigts s’emmêlaient sur le métal de la balustrade puis il retira sa main droite d’un mouvement soudain, pour tapoter presque violemment du plat de la main sur le clitoris de Victoria. Le seul orage qui aurait lieu ce soir se trouvait entre ses cuisses à elle, et la foudre parcourut bientôt, de nouveau son bas-ventre, lorsqu’un second orgasme la prit par surprise, si fort qu’elle fut obligée de se retenir de crier, se pinçant les lèvres avec les dents de peur d’attirer l’attention du voisinage. Elle se retourna et plaqua ses mains sur le torse de son homme, l’incitant à s’allonger sur le transat qui était situé au bout de leur balcon.
Installé ainsi sur le dos, le sexe dressé vers le ciel, il n’eut pas à attendre plus de quelques secondes pour la voir se placer dos à lui en amazone, saisissant sa verge pour la faire disparaître entièrement en elle. Elle sentait son sexe la remplir entièrement, son bassin montait et descendait lentement sur lui, dans une danse lascive faite d’ondulations. La fine pluie continuait de déposer ses gouttelettes sur leurs corps bouillonnants de passion. Elle sentit bientôt que lui non plus n’allait plus tenir longtemps avant de jouir et se dit qu’elle pourrait remercier son amant à sa manière, qu’elle pourrait clore cette belle soirée par un feu d’artifice. Sa main droite descendit dans son dos afin de saisir la base du sexe de Thomas qui continuait à s’enfoncer en elle. Elle le stoppa, le sorti d’elle d’un mouvement de bassin et se retourna de nouveau, à genoux devant lui.
Elle mit ses mains dans son dos, tira sa langue sous le gland de Thomas et glissa d’une voix sensuelle, mais presque sous le ton de l’ordre :
Branle-toi pour moi mon amour, donne-moi tout ton jus.
Tom avait, ni une ni deux, pris sa verge dans sa main droite qu’il branlait maintenant énergiquement tout en glissant son pouce de la main gauche dans la bouche de Vicky.
Parle-moi encore, lui dit-il.
Rien ne l’excitait plus que d’entendre sa douce perdre toute pudeur.
Je veux que tu gicles pour moi, commença-t-elle à susurrer.
Je veux sentir ton sperme couler sur moi, je veux t’avaler jusqu’à la dernière goutte !
Lui était maintenant presque dans un état second, ses yeux étaient plongés dans le regard lubrique de son aimée. Elle se tenait le plus bas possible, comme soumise, se rendant le plus visible possible à son regard à lui. Sa main montait et descendait le long de son sexe de plus en plus vite, juste devant le sublime visage qu’il aimait tant.
Je vais venir, ça vient. Dit-il d’une voix éraillée.
Donne-moi tout, lâche ton jus sur moi ! Donne-moi ton foutre ! Lui répondit-elle.
Cette dernière phrase fut comme un électrochoc pour lui, et Vicky saisit sa verge à ce moment précis, venant coller son gland au-dessus de son visage d’ange en le branlant comme une diablesse. Il suffit de quelques secondes de ce traitement pour que Thomas se contracte dans un râle, et que le sperme jaillisse et vienne s’écraser sur le visage de sa tendre. Il était aux anges, son cerveau ne répondait plus, ses jambes ne lui permettaient de tenir en position que par un miracle qu’il ne comprenait pas lui-même. Le sperme coulait sur les lèvres, les joues et les magnifiques seins de son adorée. Après quelques infimes secondes, une pause qui parut pourtant infinie, elle saisit de nouveau son sexe encore dur et l’utilisa pour récupérer le précieux liquide qui maculait ses joues afin de le porter à sa bouche, le goûtant jusqu’à la dernière goutte. Les yeux toujours fixés dans les siens, des regards autant emplis d’envie que d’amour.
Une illade comme une provocation lui criant « c’est ça que tu voulais ! Tu vois que je peux être comme ça ! »
Ils se retrouvèrent debout, serrés dans les bras l’un de l’autre, nus, leurs corps trempés de sueur sous la bruine qui continuait à tomber sur le balcon. Ils échangèrent encore des baisers et des regards pendant quelques secondes, puis, tout naturellement, ils comprirent tous les deux qu’il était grand temps de s’en remettre de nouveau au délicieux rituel de la douche.