Je suis gelée.
J’ai froid, malgré mon épais manteau et ma toque.
Nous sommes à quelques jours de Noël, et je suis seule, au milieu de la foule qui fait ses emplettes pour les fêtes.
J’ai quitté Pierre, j’ai rompu.
Vous croyez peut-être que nous formions un couple idéal, fusionnel. C’est vrai, mais nous sommes comme les autres. Quelquefois, nous nous disputons et parfois sévèrement.
C’est arrivé, il y a trois mois environ, pour un sujet futile, dont je ne me souviens même pas.
Je fais la gueule toute la journée. Le soir, je me couche en l’ignorant superbement et j’ai éteint la lampe de chevet. Je sens une main se poser sur ma taille, elle glisse vers ma hanche, elle approche de ma fesse.
Paf, je plaque une grosse claque sur ses doigts, il se retire. Il n’y aura pas d’autre tentative cette nuit.
Le dimanche passe, je suis toujours fâchée, mais pas Pierre, qui pourtant reste distant. Et le soir, nous couchons, dos à dos.
Pas de main baladeuse. J’attendrai toute une partie de la nuit, mais rien. Et une fierté mal placée m’empêche d’aller vers lui. Il semble bien dormir, la régularité de son souffle apaisé m’énerve.
Quand je me réveille, il est déjà parti au travail comme tous les lundis
Dans la cuisine, je trouve mon petit déjeuner déjà prêt, comme s’il ne s’était rien passé.
Je suis à cran.
Je m’habille et sans réfléchir, je jette mes affaires dans des valises, des cabas, n’importe quel sac fait l’affaire, je charge ma voiture.
Au moment de partir, je jette un mot sur la table de la cuisine : « Ne m’appelle pas ».
Voilà comment j’ai fui mon bonheur.
Avec le recul, je sais à quel point, j’ai été stupide, mais je n’arrive pas à faire le premier pas.
En fait, j’espère tellement qu’il va réapparaitre comme la première fois qu’il m’a séduite.
Dans ces séparations, il y a toujours des bonnes copines pour te remonter le moral. Enfin elles t’enfoncent plutôt.
Françoise par exemple, limite perfide : « Mais alors, il est de nouveau sur le marché ».
En moi-même, je ricane « ma pauvre, tu crois qu’il va s’intéresser à une maigrichonne comme toi, dont le cul ne peut servir qu’à s’assoir, et qui crie dès qu’elle se pique avec une aiguille à coudre. »
Ou Marie Sophie « Tu crois qu’il a quelqu’un » J’ai failli lui répondre « Tu crois qu’il va te regarder avec ton look de dame patronnesse qui fait le catéchisme », puis d’un coup, je perçois le danger.
Mon pervers préféré est bien capable de s’attaquer à elle, uniquement pour le plaisir de débaucher cette bigote. Et puis elle a un beau cul : ça ne m’étonnerait pas de mon ex qu’il l’oblige à aller à la messe sans culotte, ou pire encore avec un bijou où je pense.
Trois mois sans homme. Deux ou trois m’ont approché, au début, mais avec aucun, je n’ai senti passer le courant, je les ai repoussés poliment mais fermement.
Et puis il y a eu le représentant en mercerie. Il passe environ deux fois par an pour me montrer les nouveautés. C’est un petit monsieur, âgé, propre sur lui, à l’ancienne avec costume et cravate.
Avec l’habitude, nous appelons par nos prénoms, avec un monsieur ou un madame devant.
Ce jour-là un homme, dans la quarantaine rentre dans ma boutique.
— Bonjour, Madame, je représente la société « étoffes et tissus ».
— Bonjour, d’habitude c’est monsieur Jean-Charles !
— Ah, je sais, mais Jean-Charles a pris sa retraite, et il s’est casé avec une de ses clientes.
— Ça alors, je ne le voyais pas comme un Casanova des merceries.
— Madame, il faut toujours se méfier de l’eau qui dort. Mais, maintenant, laissez-moi vous présenter nos nouveaux articles.
Il pose son ordinateur sur mon petit comptoir, et ouvre l’écran pour me présenter le site « corporate » de sa société.
Les articles défilent, pendant qu’il se rapproche de moi.
Je sens son odeur, mais rien de spectaculaire, un mélange d’after-shave, et ses effluves corporels, rien de repoussant, mais certainement pas aussi chavirant que le parfum de mon ex-amant. Au moins, il est propre.
Sa hanche entre en contact avec la mienne, puis sa main se pose sur ma taille.
Je vais l’écarter quand une petite voix fait dans ma tête.
— Laisse-toi faire, après tout s’est bon pour l’hygiène.
J’hésite. La main descend sur mes fesses. La petite voix reprend,
— Y a pas de mal à se faire du bien. Tu ne vas pas rester bonne sur. Et puis tu crois que Pierre est devenu moine, attirant comme il est, avec toutes les femmes de son boulot qui lui tournent autour.
Cette dernière pensée me décide.
Je me redresse et plante mon regard dans ses yeux.
— Mon appartement est au-dessus. C’est la pause de midi, venez.
Le commercial reste pantois devant sa bonne fortune, il en bredouille un.
— Oui, oui d’accord.
Je ferme la boutique et l’attrape par la main et je le tire vers le premier étage, tout heureux de sa bonne fortune.
A peine dans le salon, il m’incline devant lui et se débraguette. Il me sort un instrument tout à fait moyen. D’un coup, je réalise que mon ex-chéri était plutôt bel homme.
Je le léchouille, mais il me prend par la nuque et me pousse vers son engin. Je le prends en bouche.
Un léger gout salé de sperme rance, mais je ne recule pas, à la guerre, comme à la guerre.
Mes caresses buccales achèvent de le faire bander. Il est prêt.
Il me soulève et m’agenouille sur le canapé. Il me trousse et baisse mon collant et ma culotte jusqu’aux genoux. Pas de langue farfouilleuse, pas de préliminaire, que de l’utilitaire, il m’enfourne.
Il s’agite dans ma chatte, en ahanant. Je ne ressens qu’un frottement, heureusement lubrifié par le préservatif. Je regrette déjà ma décision.
Je feins le plaisir, avec des petits « ah ah ». J’aimerai qu’il en finisse. Ah si ça pouvait être un éjaculateur précoce. J’essaie d’accélérer les choses en l’encourageant. Rien n’y fait.
Ah si, il se dégage, bizarre, je n’ai pas ressenti ses spasmes.
Une pression sur mon anus. Il appuie, mais je bloque mon muscle.
— Laisse-toi faire, ma cochonne, tu vas voir ce que c’est d’avoir une grosse bite dans ton cul de bourgeoise. Je vais te défoncer, tu vas la sentir passer.
Quel con, il est nul, il veut m’enculer et en plus il est grossier. Je me retourne en un éclair, en lui décochant sans le faire exprès un coup dans le tibia.
— Tu m’as fait mal. Fait-il le pantalon sur les chevilles.
— Fout le camp, barre toi tout de suite
Je suis au bord de la crise de nerfs, je le bouscule, je le pousse vers la porte. Il ne résiste pas, il clopine, manque de trébucher, je le propulse sur le palier, je claque la porte et tourne le verrou.
— Mal baisée
Les yeux fermés, de l’autre côté du mur, j’éclate d’un rire nerveux ; il a raison, il m’a très mal baisée.
J’ouvre mes paupières, je me vois dans la glace : les cheveux défaits, mon corsage bâillant, un sein en vrac hors de son bonnet, ma lingerie aux genoux. Mon reflet me renvoie l’image d’une femme mal soignée, au bord de la vieillesse. Où est la fringante quinqua qui s’exhibait en porte-jarretelle et talons devant un amant sincère et attentionné
Je me jette sur le divan et je pleure toute la soirée.
Je n’essaie pas de trouver une autre occasion.
Le soir, je me couche, et je me caresse les yeux fermés, après avoir posé des pinces à linge sur mes tétons. Je me branle en tirant sur mon piercing pour plus stimuler mon clitoris, mon anus occupé par un étui de cigare retrouvé dans mon bric-à-brac.
J’ai tellement honte que je ne me suis pas procuré de jouets pour me soulager.
Sur l’écran de mes paupières, je passe le film de nos ébats passés avec mon sultan adoré.
Je m’endors à peine satisfaite, la main entre les cuisses, rêvant de fouettée cuisantes, de mon corps torturé avec bonheur.
Ma détresse n’est pas que sexuelle mais aussi je patauge en pleine misère sentimentale.
Mais le pire est encore à venir.
Le coup de poignard,
C’est arrivé, il y a quelques jours.
Je viens de déposer mes amies devant chez elles. Pour me changer les idées, elles m’ont entrainée au cinéma, voir cinquante nuances de gris. Quel film nunuche, ah, si elles savaient !
En conduisant, je laisse mes pensées vagabonder et sans le faire exprès, comme si ma voiture avait un pilote automatique, je me retrouve dans la rue de mon ex-amant. Sans réfléchir, je me gare. Et si c’était un signe.
Je suis en train de défaire ma ceinture quand l’entrée de la maison s’illumine. La porte s’ouvre et une longue silhouette mince, indubitablement féminine, drapée dans un grand manteau noir s’encadre dans le rectangle de lumière.
Pierre sort à son tour. Elle se penche vers lui. Une longue mèche blonde accroche la clarté du réverbère. Elle doit l’embrasser. Ils se séparent, il l’accompagne vers sa petite Mini. Il lui ouvre sa portière, elle s’installe. Une main gantée sort de l’habitacle et agrippe sa chemise. Il s’incline.
Je ne vois pas ce qu’ils font, mais ça me semble une éternité. Puis il se relève, et ferme la porte.
Elle démarre et tourne vers moi. Je la vois passer à un mètre de moi, une jeune femme, d’une blondeur insolente.
Je m’effondre sur mon volant. Je sanglote : « Salaud, salaud ». Je veux mourir, il n’y a plus d’espoir
Seul l’épuisement du chagrin me permettra de m’endormir, une fois rentrée à l’appartement.
J’ai beau être coincée au milieu de la petite foule qui attend la charrette de Père Noël, je ressens pourtant le vent du nord. Une petite bise d’hiver souffle dans mon dos, je frissonne, je suis glacée, pas à cause du vent, mais de l’intérieur, j’ai perdu celui que j’aimais au-delà de toute raison.
Une autre rafale glacée me caresse la joue. Elle porte une très légère odeur, si familière.
Et si, un espoir fou fait battre mon cur.
Je sors ma main dégantée de ma poche et je la tends en arrière. Une voix intérieure supplie
« Prends-la, prends-la » comme si je pouvais implorer, par la pensée, mon âme sur.
Récit de Pierre.
J’ai laissé le 4X4 sur le parking du marché, et j’en profite pour aller chercher le pain à pied.
Sur le chemin, une petite troupe d’enfants et de parents attend le héros du jour.
Je me faufile. Je suis bousculé par deux gamins qui veulent s’approcher du barbu en rouge et de ses elfes. Le mouvement me pousse à quelques mètres d’une silhouette que je reconnais. Je me bloque.
La brise froide me frappe par-derrière, puis agite quelques mèches de ma bien-aimée.
Comme au ralenti, sa main se dégage de son manteau et se glisse vers moi.
Je m’avance
Hélène.
Rien. Il ne se passe rien, j’ai dû rêver, c’était une illusion, j’en ai les larmes aux yeux de déception. Je vais me reganter.
Des doigts gelés se glissent entre les miens. Et se coulent au chaud dans ma poche.
Je me laisse aller en arrière.
Contre lui.
— Serre-moi fort
Sa droite enveloppe la mienne, je glisse nos deux mains entre les boutons mon manteau, contre mon pull. Sa chaleur m’enveloppe, je pleure de bonheur.
— Plus fort.
Il m’étreint, je sens nos deux curs qui battent à l’unisson. Je voudrais que ce moment dure une éternité. Nous sommes seuls au monde au milieu de tous ces gens.
— Ramène-moi à la maison.
A partir de ce moment, le film devient flou. Je ne me souviens de rien, ni de la traversée du marché, ni du trajet jusqu’à la maison.
Mais je me rappelle d’avoir coincé Pierre dans l’entrée, de l’avoir écrasé contre le mur, et lui avoir dévoré la bouche. J’ai même dû lui arracher un bouton de sa parka, tellement j’étais pressée.
Je l’entraine directement dans la chambre en semant mon manteau, et mon chapeau dans l’escalier.
Je lui arrache sa chemise. Il soulève mon cachemire et le passe au-dessus de mes cheveux.
Il libère ma poitrine, puis il s’agenouille pour faire glisser ma longue jupe.
Et c’est la catastrophe
Le tissu glisse à terre dévoilant un collant et une culotte en coton.
Il lève les yeux vers moi. Un léger sourire se dessine sur ses lèvres. Je suis désespérée. Je prends ses joues entre mes deux mains et je plonge mon regard dans le sien.
— Si tu ris, je pleure.
Ses pouces se glissent dans la ceinture du slip, et sans cesser de me regarder, il fait glisser mes sous-vêtements jusqu’à mes chaussures. Je danse d’un pied sur l’autre pour m’en débarrasser.
J’appuie son visage contre mon foin intime, je sens sa langue contre mon orchidée. Il me fouille.
Il se décolle légèrement.
— Je vois que tu les as gardés.
Et il commence à lécher mon Néfertiti. Je fonds, j’écarte mes cuisses pour mieux m’ouvrir. Je chavire sous cette attention qui m’a tant manquée.
Puis doucement, il pousse sa tête contre mon ventre et me fait basculer en arrière, sur le lit. J’éclate de rire. Il se débarrasse de son pantalon et de son caleçon et plonge dans le lit et dans mes bras.
Nous ferons l’amour toute la journée et une partie de la nuit, nous arrêtant seulement pour nous doucher, piqueniquer dans les draps ou faire une mini sieste pour récupérer et recommencer.
Je me réveille le dimanche après-midi, le brunch est déjà sur le lit, dévasté par nos retrouvailles amoureuses.
Une fois fini le plateau, je me lève, nue, et tranquillement, en me tournant de trois quarts, je me penche pour chausser mes talons. J’adore cette posture qui met mes fesses et mes jambes en valeur, sans compter mes seins qui pendent en liberté entre mes bras.
— Tu fais quoi, me demande-t-il
— Je m’habille, fais-je en enfilant mon pull, à même la peau,
— Tu ne t’encombres que du minimum.
— Tu viens m’aider à chercher mes affaires ? Continue-je.
Et je commence à enfiler ma grande jupe en m’inclinant pour lui agiter une deuxième fois mon beau cul insolent sous le nez.
— Tu ne mets pas de culotte constate-t-il, avec une voix légèrement étranglée.
— Elle est sale, c’est pour ça que je vais en chercher d’autres. Allez, conduis-moi, mon chéri. J’ai plein de malles à déménager.
Je me retourne vers lui. Un léger sourire complice orne son visage. Très chatte, je me colle à lui. Et les lèvres dans son cou, je lui susurre.
— Je vois que mes fesses te font toujours autant d’effet, mon chaton.
Comme nous sommes un dimanche après-midi, aucun problème pour nous garer devant mon immeuble. Je pousse la porte, Pierre me suit. Je monte deux marches. Puis prise d’une inspiration soudaine, je sollicite mon amant.
— Ta main, s’il te plait
Il me comprend à demi-mot. Ses doigts se posent sur ma cheville puis remontent le long de mon mollet puis de ma cuisse.
Je pose mon pied sur la marche supérieure, lui ouvrant l’accès à l’intimité de mon entrejambe.
Son index et son majeur se glissent dans ma chatte, chiffonnant au passage mes petites lèvres.
Son pouce s’insinue entre mes fesses et masse mon illet.
Je monte une marche et le coquin en profite pour pénétrer mon anus qui n’attendait que ça.
Je ferme les yeux, et je retourne quelques années en arrière, lors de notre premier rendez-vous amoureux, quand il m’a offert mes dessous rouges.
La grimpée de l’escalier se transforme alors en montée au septième ciel. Mon intimité sollicitée des deux côtés ruisselle. Je perds la tête. J’aimerais être surprise par ma vieille fille de voisine pour lui montrer mon impudeur et mon bonheur retrouvé.
Arrivée à mon palier, il dégage ses phalanges. Je m’en empare, et le fixant dans les yeux, j’ouvre mes lèvres et j’y guide ses deux doigts. Je me gave de ma liqueur. Puis tranquillement, je prends son pouce assaisonné de mes sucs intimes et je le suce. Quand je suis amoureuse, je peux être aussi la plus salope des femmes.
Je tourne la clé, et j’entraine Pierre dans le salon. D’un coup, un mauvais souvenir me tombe dessus. Il faut absolument que je l’exorcise.
Je tire mon chéri vers le canapé sur lequel je m’agenouille. Je place mes avant-bras sur le dossier, et je pose ma joue droite dessus comme s’ils faisaient fonction d’oreiller.
— S’il te plait, mon chat.
Nous nous sommes toujours compris à demi-mot. Mon déménageur préféré glisse ses mains sous ma jupe et mon manteau, et trousse le tout au-dessus de ma tête. Je ne vois plus rien, ainsi couverte.
Je ne suis plus qu’un cul. J’ondule légèrement du croupion, et comme s’il risquait de ne pas comprendre, j’ajoute.
— Par derrière, mon amour.
Il m’ouvre à deux mains. Il dépose un léger filet de salive sur mon petit trou. Puis il entreprend de l’étaler avec son muscle lingual. Ma caresse préférée, je roucoule. Puis il pénètre mon orifice le plus caché, sans le forcer, avec sa langue roulée en cigare. Une fois en place, il la déplie à l’intérieur de mon anus.
Je ferme les yeux. Sur l’écran de mes paupières se forme l’image mentale de cet imbécile de représentant. En moi-même, je lui adresse l’apostrophe suivante.
— Petit con, regarde bien comment on fait jouir une bourge salope par le cul, tas encore du chemin à faire.
Pierre se retire et mordille légèrement le bourrelet musculeux de mon il de bronze. Je suis toute languissante et disponible.
Mon amant approche son gland de mon cratère et fore d’une poussée lente et constante. Il glisse sans effort, me laissant apprécier l’écartèlement progressif de mon oignon.
Il s’arrête, je sens ses couilles contre mes fesses. Je suis empalée à fond.
J’imagine l’autre type en train de se branler au spectacle de ma sodomie.
Puis la verge de mon homme amorce une marche arrière stimulant mon ampoule rectale.
Je frissonne. Il décule, je sens un léger courant d’air sur mon cratère entrebâillé. Avant qu’il ne se referme complètement, il force le passage pour m’offrir à nouveau le plaisir de la dilation de mon trou sacré. Je soupire.
Le pistonnage reprend, de plus en plus énergique, mes seins, libres de tout soutien, accompagnent le mouvement. Mes bouts frottent sur la laine de mon pull. Le sang afflue dans ma poitrine. Mes tétons gonflent et durcissent.
Mon enculage s’accélère, je respire de plus en plus fort. La stimulation de mes mamelles amplifie celle de mon anus. Des ondes de plaisir me parcourent. Puis Pierre se tétanise, les doigts crochés dans ma taille, sa queue enfoncée à bloc dans mon cul.
Son jet percute le fond de mon rectum. Je râle, et je m’abats, entrainée dans un orgasme simultané.
Je reprends pied, enlacée par mon chéri qui a profité de ma courte absence pour glisser ses doigts sous mon cachemire et en profite pour agacer une de mes framboises. Je le laisse faire.
Je jette un il vers la télé. L’image de l’autre pervers a disparu comme exorcisée par ma jouissance.
Nous avons passé Noël en amoureux, mais pour le nouvel an, j’ai réussi à convaincre Pierre d’organiser un petit réveillon avec quelques amis, dont bien entendu, les bonnes copines comme Françoise, avec l’arrière-pensée de les narguer avec mon bonheur retrouvé.
Je me suis mise sur mon trente-et-un : une belle robe écarlate brillant alternant les bandes opaques et les bandes transparentes, mais j’ai gardé une doublure à partir de la taille. Dessous je porte ma parure rouge fétiche. Un il exercé peut discerner la légère déformation du tissu de la jupe, due aux agrafes du porte-jarretelle.
Il faut bien que je cultive mon image de quinqua glamour.
Presque que tous les invités sont arrivés quand la sonnette de l’entrée retentit.
— Chérie, tu peux y aller, je dispose les amuse-gueules.
Je descends et j’ouvre la porte. Je prends un coup à l’estomac, j’ai le souffle coupé.
Sur le seuil, la blonde me sourit..