(partie 1 – L’homme et l’esclave)

Le majordome gara en douceur la longue berline noire devant le haut immeuble Haussmannien. Dans une robe aux teintes pourpres et ocres, le matin naissait doucement dans les ruelles presque désertes. Le soleil émergent n’avait pas encore le dessus sur la fraîcheur de l’aube. Il y avait bien sa lumière, mais pas encore tout à fait sa chaleur. Le trottoir était étroit, si bien que la voiture laissait peut d’espace entre elle et la porte de l’immeuble. La place lui semblait réservée. Le majordome sortit doucement de la berline. Il était assez âgé et s’extirpa avec difficulté. Il portait le costume de rigueur : costume-cravate noir, chemise blanche et un chapeau haut de forme assez improbable. D’un pas boiteux, il fit le tour de la voiture et alla ouvrir la porte arrière droite, côté trottoir. Il pénétra alors à moitié dans l’habitacle, un genoux sur la banquette de cuir, qui crissa sous son poids. Le but de la manuvre était d’aider quelqu’un à sortir. C’est alors qu’une jambe nue et blanche fendit l’air frais du 8 ème arrondissement.

Assez maladroitement, une jeune femme finit par se retrouver sur le pas de la porte. Elle avait les yeux bandés d’un large bandeau noir de satin. C’était une grande femme, aux jambes longues. Ses cheveux étaient courts, modelés avec de la cire afin qu’une mèche en dégradé tienne plaquée sur son front. Elle portait comme unique parure un gros manteau de fourrure en léopard, nouée au dessus de la taille. Autour de son cou, un collier de cuir ; pas d’autres bijoux. Le majordome sonna à l’interphone puis sans mot dire, le bip électronique de la porte retentit. L’homme eu du mal à pousser la lourde porte en bois massif. Le majordome guida la jeune femme en lui prenant les mains, attachées par un savant tissage de ruban fin. Elle s’avança. Ce couple insolite rentra dans la cour pavée de l’immeuble tandis que le bip de la porte continuait de résonner, venant en s’évanouir en ricochet au fond de la cour. Les hauts talons de la jeune femme produirent un écho bruyant dans le matin silencieux. Paisiblement, patiemment, ils arrivèrent tout deux en haut de la cage d’escalier luxueuse, tout en colimaçon. A chaque pas, le manteau de la jeune femme laissait apparaître l’intérieur charnue de ses cuisses et lélastique inférieur de sa culotte, légèrement dentelé, qui épousait les creux entre le haut de la cuisse et son pubis. La porte rouge du numéro 5 était entrouverte.

Le majordome appuya sur la sonnette et pénétra dans un vestibule sombre, précédé de la jeune femme. Il lui ôta le grand manteau et le déposa sur le grand porte manteau perroquet. Elle se retrouva dans une culotte sombre qui sublimait ses fesses rebondies et fermes. Ses seins étaient de tailles moyenne, mais avaient de gros mamelons roses. Le majordome prit un papier dans la poche intérieur du mentaux, doublé de satin bleu foncé. Ils avancèrent plus loin, dans une sorte de salle d’attente, toute en longueur. Une fenêtre faisait entrer la lueur du soleil, qui dessinait quelques ombres et jeux de lumière sur les murs verts pâle. De par cette ouverture, dont le bas était camouflé, on pouvait y voir d’autres murs, d’autres fenêtre, décrépies et un bout du ciel, d’un bleu sans nuage ce matin ; un ciel de printemps lorsqu’il fait beau. Au mur était collé un canapé de cuir marron, aux accoudoirs en bois taillé. Le majordome y fit assoir la jeune femme. Dans la salle régnait un calme rigide et une géométrie inquiétante. Il n’y avait pas de table, de cadre, rien qu’un canapé et du vide. Seul un petit chauffage en fonte blanc habillait les murs. Il faisait bon dans la pièce. La majordome avait le front luisant. Il y passa le bas de sa manche après avoir ôté son chapeau. Face au canapé se trouvait une porte blanche. Il prit l’enveloppe glissé entre deux coussins de cuir du canapé et y mit son papier . Puis il s’inclina en guise de salut à la jeune femme et fit volte face. Il fit claquer la porte, laissant derrière lui un silence plus pesant encore.

C’est le bruit d’une poignée de porte qui brisa un calme de plusieurs minutes. La porte s’ouvrit et c’est un homme qui apparu. Un homme grand, aux cheveux courts et grisonnant. Rentrée dans son pantalon noir, il portait une chemise mauve, aux boutons de manchette dorée. Son regard se porta sur la silhouette immobile assise sur le canapé, et plus précisément sur ses mains.

« Oh, la majordome ne vous a pas dénoué ? Quel inconfort cela doit être. »

La jeune femme, les yeux bandés, tourna la tête, à l’affut de ce signe de vie. Elle sembla retrouver sa respiration. L’homme s’approcha, s’accroupit face à elle entreprit de lui enlever le ruban serré autour des poignets de la jeune femme. Ainsi soulagée, elle écarta les mains difficilement, comme si elles étaient attirées par un aimant. Son geste était hésitant, comme si être attachée ainsi était une habitude pour elle. Ne sachant que faire de cette soudaine liberté, elle se contenta de les poser sur ses cuisses nues. L’homme suivit attentivement du regard chacun de ses gestes.

"Vous êtes sublime. Pour le principe, je rappelle les conditions. Vous avez été consentante pour être esclave lors d’une baronnie. Ce doit être le contrat je suppose. "

Il prit le papier sur le canapé et le lit rapidement. Tout en bas, une signature à l’encre bleu.

"Vous êtes donc sous ma domination ces 24h prochaines heures. Toutes questions ne sera autorisé que par mon consentement. Vous êtes soumise au silence. Et vous y serez soumis par toutes les manières possibles. Les conditions de la baronnerie vous serons exposés en temps voulu."

Elle ne dit rien, se contenta de bouger le moins possible. Sa tête se tenait droite, son corps s’habillait d’une discipline toute militaire. Elle avait l’air d’une marionnette, d’un animal égaré. L’homme s’approcha de la créature avec un souffle de désir puissant mais contenu. Il enleva la culotte de la jeune femme et la renifla à l’intérieur. De l’extérieur de la main droite, il poussa le genoux de la femme et écarta ainsi les jambes de la femme, la culotte toujours sur le nez. Elle accompagna ses gestes. Il pu profiter d’une toison pubienne légère et clairsemée, taillée avec soin. En la penchant vers l’arrière, jusqu’à ce que le dos de la femme soit posé sur les coussins du canapé, il pu en profiter d’avantage. Les grandes lèvres charnues dissimulaient le reste de l’intimité de la belle.

"Cette intimité violée, c’est beau, c’est magnifique" dit il tout bas.

Ses doigts s’approchèrent et écartèrent les lèvres afin de laisser apparaître l’orifice rougeoyant, tirant vers le rose et ornementé de plis, de stries et d’ondulation raffinées. Il avait toujours voulu percer le mystère du sexe féminin, de cette organe complexe chargé d’un désir immense et mystique.

"Passons à côté, il est temps que j’en vois un petit peu plus" dit il, le regard planté sur la chatte de l’amazone. Il se leva et prit la main de la jeune femme. Elle se leva et fut emmenée dans la salle derrière la porte. C’était un enchaînement de porte, de salle, qui menait toujours plus loin vers la luxure.

La nouvelle pièce, un salon d’une trentaine de mètres carrés, était tapissé de vert absinthe, un vert très "art nouveau", avec tout le long une frise d’ornement légèrement plus foncée. Le mobilier était élégant, en bois véritable, taillées dans des courbes et arabesques en tout genre. Il y avait deux grosses armoires avec des portes vitrées qui laissaient apparaître des livres pour la première, divers objets à caractère sexuel pour l’autre. Entre les meubles était accroché des panneaux de bois, sur lesquelles étaient accrochés des cravaches de divers tailles. Au fond de la pièce trônait un bureau en chaîne massif, avec de stylo et des ramettes de papier. A la gauche du bureau, une autre porte. En entrant, sur la gauche également et au milieu de la pièce, était installé un divan d’examen en cuir, avec au bout, de petits étriers de fer. L’homme fit le tour de la jeune femme en la regardant et lui ôta le bandeau. Elle plissa les yeux malgré la faible lumière qui régnait dans la pièce. Il ne lui laissa guère le temps de s’y faire.

"Venez vous installer."

Il la dirigea vers la table et l’allongea. La température de la pièce était bonne. La jeune femme, entièrement nu, ne frissonnait pas. Il l’aida à mettre les deux pieds dans les étriers et l’avança convenablement, de manière à ce que son bassin soit bien au bord de la table. Elle regarda autour d’elle, puis se mit à fixer le plafond. L’homme enfila deux gants en latex noir. Il observa les ustensiles à portée de main. Plusieurs formes et style de spéculum, des pinces, des sondes et un kit de plugs allant d’une taille croissante. Il y avait également un chapelet solitaire et un tube de lubrifiant. Tout était bien organisé. C’était un enchantement matière, de forme, de couleur. Sa main se dirigea finalement vers un spéculum vaginal, de forme Cusco.

"Voyez cet ingénieux mécanisme, ce mélange de courbe de métal, son mouvement, sa forme gracieuse. J’adore cet instrument. J’en ai de toute sorte, de toute taille. Ma collection me remplit de joie et de désir à chaque fois que je l’observe. Vous êtes familière de cet instrument je présume."

Il le lubrifia puis l’inséra gracieusement dans le vagin de la jeune femme, tout en gardant ouvert les grandes lèvres ouvertes. Il observa longuement, à l’aide d’une lumière, le vagin ainsi ouvert.

"Quel étrangeté" souffla t-il

Il retira l’objet. Elle n’avait sentit aucune douleur. Il profita du vagin ainsi lubrifié et luisant pour y glisser un doigt. Puis il mit son doigts tapissé de cyprine à son nez.

"Quel odeur délicate."

Il enleva un de ses gants et caressa l’intérieur des cuisses de la jeune femme. Puis de l’autre main encore ganté, il lubrifia un doigt et la passa dans l’anus de la belle.

"Quel plaisir, je vous pénètre facilement. C’est un anus bien docile que nous avons là. Vous ne pouvez pas cacher la joie que cela doit être pour vous quand vous vous faite enculer"

Il mit un deuxième doigt, assez facilement. En les écartant, il ouvrait l’anus de la jeune femme. Ses membranes s’étiraient. Au travers de son pantalon de costume, l’homme ne pouvait dissimuler une importante érection. De sa main libre, il commença à caresser sa verge sous le tissu. Entre temps, au vu de la dilatation rapide de la jeune femme, un troisième doigt était rentré et ouvrait plus amplement l’orifice anal de la soumise. Le désir montait en lui la manière une boule de feu dans un conduit de cheminé ; impossible à retenir. Sous ses testicules, il sentait sa prostate gonfler, battre. C’était presque douloureux. Le vagin de son esclave brillait de plaisir et s’ouvrait comme un magnolia en fleur. Les odeurs chaudes et aphrodisiaques se mêlaient maintenant au parfum artificiel vaporisé un peu plus tôt sur les peaux. Il sortit ses doigts de l’anus, qui se referma lentement, cachant les muqueuses rougeoyantes qui palpitaient dans l’intime dans la jeune femme. L’homme observa son majeur, son index et son annulaire recouvert de lubrifiant. En émanait une odeur troublante, sauvage, un mélange très subtil de transpiration et d’une odeur plus profonde, intestine.

"Vous êtes parfaitement propre. Vous avez fait du bon travail. Je ne voudrais pas vous fatiguer pour ce soir, vous devez être en pleine possession de vos moyens. Mais pardonnez moi, je ne peux résister à vous prendre sur le champs."

La femme ne broncha pas, elle avait toujours les yeux fixés au plafond. Ses tétons étaient dressés, les alvéoles étaient pigmentés de rose et sur son torse, des petites plaques rouges étaient apparues. On pouvait voir, en regardant bien, son pouls tambouriner contre la membrane de sa gorge.

"Rien qu’une petite gourmandise. Je ne vais pas ma rassasier non plus. Ce serait trop bête de ne plus avoir envie des festivités qui nous attendent ce soir." dit il en enlevant sa braguette.

Son érection était complète, si bien que son gland touchait presque son bas ventre lorsqu’il se contractait. Il mit un préservatif et entra avec délicatesse dans sa soumise humide. Elle frémit. Il mit ses mains sur les cuisses de la femme, afin d’avoir un appui plus ferme. Sa prise se fit plus solide et les coups de rein devinrent plus vigoureux. Des gémissements de plaisir se firent entendre de part et d’autres. La table d’examen se mit à couiner dans des frictions de ferrailles. Le cuir crissait sous les pores transpirants de la soumise. Il s’arrêta et plia légèrement ses genoux afin d’attraper sur le plateau inférieur du charriot une petit martinet. Le manche de l’objet en main, il reprit de plus belle son action tout en croisant les lanières de cuir sur la poitrine de la femme. Le bruit raisonna dans la pièce, tout autant que les cris de la jeune femme. Les claquements cessèrent, un râle de plaisir se fit entendre. Ils tressaillirent ensemble et le silence reprit ses droits entre deux rayons de soleil matinal.

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